Trouble panique - Troubles anxieux Flashcards
Quel est le contexte épidémiologique d’un trouble panique?
Prévalence à vie 1-3%
Prédominance féminine
Âge de début le + souvent 20-30ans
Décrivez la sémiologie d’un trouble panique.
Attaques de panique répétées: spontanées et imprévisibles au début; de moins en moins spontanées mais liées à une anxiété anticipatoire qui peut aboutir à une agoraphobie
Anxiété anticipatoire = le patient vit dans la crainte de reproduire une attaque de panique
- > préoccupations concernant les conséquences d’une AP qu’il peuvent modifier le comportement du patient et aboutir aux complications
- > conditionnement interne
Agoraphobie = crainte des situations dans lesquelles il serait difficile de s’échapper ou d’être secoué
-> éviction de ces situations: perte de l’autonomie
Comment est-ce qu’on peut poser le diagnostic d’un trouble panique?
Comment est-ce qu’on pose le diagnostic d’une agoraphobie?
Répétitions d’AP
Présence d’une anxiété anticipatoire
Pas de diagnostic différentiel
Peur dès situation particulières Éviction de ces situations Peut disproportionnée par rapport aux situations Durée >6 mois Altérations du fonctionnement Pas de diagnostic différentiel
Quels sont les diagnostics différentiels d’un trouble panique?
NON-PSYCHIATRIQUES
- maladies cardiovasculaires
- maladies de l’appareil respiratoire
- maladies endocriniennes
- maladies ORL: pathologies de l’oreille interne
- maladies neurologiques
ADDICTOLOGIQUES
-prise d’une substance (amphétamine, cocaïne, cannabis, hallucinogènes)
-sevrage à une substance (alcool, benzos, opiacés)
PSYCHIATRIQUES
- autres troubles anxieux: phobie sociale, phobie spécifique, trouble stress post-traumatique
- hypochondrie
- épisode dépressif caractérisé
Quelles sont les comorbidités d’un trouble panique?
- trouble anxieux (phobie sociale…)
- trouble addictif
- épisode dépressif caractérisé
- trouble de la personnalité (évitante ou dépendante)
Quelle est la physiopathologie d’un trouble panique?
Multifactorielle: environnement, gènes, neurobiologie
Cognitif: interprétation erronée des sensations internes qui abouti à un cercle vicieux
Quelles sont les complications d’un trouble panique?
- épisode dépressif caractérisé (60-70%) avec risque suicidaire
- trouble addictif (20-40%)
- répercussions socio-professionnelles
Comment peut-on d’écrire l’évolution d’un trouble panique?
Chronique
Facteurs de pronostic: durée d’évolution, comorbidités psychiatriques et addictologiques, l’importance du retentissement
Amélioration spontanée possible mais souvent l’agoraphobie et l’anxiété anticipatoire restent plus longtemps
Quel est le traitement non-pharmacologique d’un trouble panique?
- éducation thérapeutique
___réassurance, informations, explications
___mesures hygiéno-diététiques (équilibre alimentaire sans excitants, sommeil, activité physique régulière, techniques de relaxation, information sur les risques des anxiolytiques) - psychothérapie
___TCC centrée sur l’exposition et la désensibilisation aux sensations physiques et aux situations redoutées en cas d’agoraphobie associée + méthodes de relaxation
___autres thérapies possibles selon la demande du patient (familial, psychanalyse)
Quel est le traitement pharmacologique d’un trouble panique?
Est-ce qu’il faut hospitaliser les patients?
Antidépresseur: ISRS
- même posologie qu’en cas d’EDC
- retard 3-4semaines
- commencer avec une posologie basse et augmenter très progressivement car l’aggravation au début est possible
- traiter pour 6-12mois
- IRSNA possibles aussi
En cas de manifestation intense et invalidante ou transitoirement en association aux ISRS on peut donner des benzos (qq jours maximum!) ou l’hydroxyzine (ATARAX)
Traiter aussi les comorbidités (surtout addictives et EDC)
Hospitalisation qu’en cas de manifestations anxieuses envahissantes ou EDC