Syndromes parkinsoniens Flashcards
Différents types
iatrogènes
atypiques
vasculaires
Les intoxications à l’oxyde de carbone et au manganèse (exposition directe, accumulation intracérébrale chez un patient avec shunt porto-systémique, abus de drogues comme l’éphédrone) peuvent induire un syndrome parkinsonien. Les examens complémentaires permettent de confirmer le diagnostic (anomalies caractéristiques à l’imagerie).
Syndromes parkinsoniens iatrogènes : généralités
- Principalement induits par les neuroleptiques ou neuroleptiques «cachés» (antinauséeux comme le métoclopramide et le métopimazine, sédatifs comme l’alimémazine), qu’il faudra méticuleusement rechercher à l’interrogatoire.
- Des inhibiteurs calciques de type flunarizine (traitement de fond de la migraine) et des antidépresseurs sont plus rarement responsables d’un syndrome parkinsonien.
Syndromes parkinsoniens iatrogènes : signes cliniques
- Syndrome parkinsonien plutôt symétrique (caractéristique inconstante).
- Plus fréquemment un tremblement postural ou d’action qu’un authentique tremblement de repos.
- Absence de réponse au traitement dopaminergique.
Syndromes parkinsoniens iatrogènes : traitement
• Si possible, arrêt du neuroleptique.
• Si impossible, substitution par la clozapine :
- neuroleptique atypique avec peu ou pas d’effets secondaires extrapyramidaux;
- nécessité d’une surveillance étroite de la numération en raison du risque d’agranulocytose.
Syndromes parkinsoniens atypiques : généralités
- Contrairement à la maladie de Parkinson, les signes moteurs des syndromes parkinsoniens atypiques répondent peu ou pas au traitement dopaminergique.
- La progression des signes est plus rapide et la durée de survie est diminuée par rapport à la maladie de Parkinson.
- Le syndrome parkinsonien s’associe à d’autres symptômes (cf supra, liste des drapeaux rouges).
Atrophie multisystématisée
- Syndrome parkinsonien asymétrique.
- Syndrome cérébelleux.
- Dysautonomie (incontinence urinaire, hypotension orthostatique sévère).
- Irritation pyramidale. La combinaison des différents troubles est variable d’un patient à l’autre. Il existe des formes avec prédominance du syndrome parkinsonien (AMS-P) ou du syndrome cérébelleux (AMS-C).
Paralysie supranucléaire progressive
- Syndrome parkinsonien axial et symétrique.
- Paralysie des mouvements oculaires de la verticalité.
- Troubles de l’équilibre postural avec chutes précoces.
- Troubles cognitifs précoces (apathie, syndrome dysexécutif, démence).
Dégénérescence cortico-basale
- Syndrome parkinsonien asymétrique.
- Myoclonies, dystonie distale des extrémités.
- Signes corticaux (apraxie, aphasie, troubles sensitifs).
- «Main capricieuse» ou «étrangère ».
Démence à corps de Lewy
- Syndrome parkinsonien asymétrique.
- Troubles cognitifs et démence précoces avec hallucinations spontanées et fluctuations de la vigilance.
- Hypersensibilité aux neuroleptiques.
Syndromes parkinsoniens vasculaires
• Conséquence de lésions vasculaires multiples touchant les noyaux gris centraux.
• L’imagerie cérébrale permet de confirmer le diagnostic.
• Caractéristiques cliniques :
- syndrome parkinsonien plutôt symétrique, peu sensible au traitement dopaminergique;
- prédominance des troubles aux membres inférieurs (/ower body parkinsonism) : marche avec freezing précoce;
- syndrome pseudo-bulbaire.