Handicap cognitif : mémoire Flashcards

1
Q

déficience

A

Appliqué aux fonctions cognitives, un processus pathologique entraîne une déficience” (déficit) qui correspond aux symptômes (une aphasie, une apraxie, par exemple).

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2
Q

Une incapacité

A

Une incapacité traduit la conséquence fonctionnelle dans une situation spécifique (par exemple, lire, conduire, téléphoner, s’habiller).

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3
Q

Handicap

A

Le handicap exprime le retentissement dans la vie sociale (perte du statut professionnel, modification des relations familiales, dépendance pour la conduite automobile, etc.).

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4
Q

Définition de l’attention

A

C’est la fonction qui permet la sélection et le maintien d’une information (provenant du milieu externe ou interne) dans le champ de la conscience. Elle peut être altérée par des fluctuations de la vigilance, un ralentissement, une distractibilité, voire une confusion.

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5
Q

Evaluation de l’attention

A

L’attention s’évalue par des épreuves simples, telles que l’énumération dans l’ordre des mois de l’année, l’épellation orale de mots, le comptage à rebours de 20 à 0, la soustraction de 7 en 7 à partir de 1 OO.

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6
Q

Mémoire à court terme

A
  • La mémoire à court terme est une mémoire de stockage bref des informations et de capacité limitée (par exemple, retenir un numéro de téléphone avant de le noter).
  • La mémoire de travail correspond à la capacité à manipuler les informations maintenues en mémoire à court terme.
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7
Q

La mémoire à long terme se divise en deux composantes :

A
  1. la mémoire PRECEDURALE, qui engage des processus inconscients (implicites); c’est la mémoire du “savoir-faire» : un exemple est la mémoire des habiletés motrices (faire du vélo, jouer d’un instrument de musique); en pratique clinique courante, la mémoire procédurale n’est pas évaluée;
    2 la mémoire DECLARATIVE, qui engage des processus d’accès conscient (explicites) à l’information et qui comprend :
    - la mémoire épisodique se référant à des expériences s’intégrant dans un contexte spatial, temporel et affectif particulier (mémoire du “où? quand? comment?», par exemple, un repas d’anniversaire qui a eu lieu avec tels protagonistes, à telle date et à tel endroit);
    - la mémoire sémantique se référant à des faits, des savoirs (mémoire du “quoi», par exemple, la Manche est un nom de mer, le kangourou est un animal vivant en Australie, etc.) connus de la majorité ou partagés par un groupe culturel (profession, loisirs, religion, etc.). Il s’agit d’une connaissance qui, pour être évoquée, ne nécessite pas de se référer au contexte de son acquisition (« où» et «quand» a été appris le concept “kangourou»).
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8
Q

Amnésie rétrograde et antérograde

A

Une amnésie est rétrograde quand elle concerne des informations acquises avant l’événement causal (par exemple, un traumatisme crânien, un AVC) et antérograde quand elle concerne l’acquisition et la restitution d’informations acquises depuis cet événement

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9
Q

La distinction des trois niveaux (déficience, incapaoté, handicap) correspond ici il celle établie par l’OMS (1988). Dans la nouvelle classification (2001), la notion d’incapacité fait place

A

à celle de la limitation d’activité, et celle de handicap a celle de restriction de participation.

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10
Q

La distinction des trois niveaux (déficience, incapaoté, handicap) correspond ici il celle établie par l’OMS (1988). Dans la nouvelle classification (2001), la notion d’incapacité fait place

A

à celle de la limitation d’activité, et celle de handicap a celle de restriction de participation.

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11
Q

Evaluation de la mémoire antérograde : principes généraux

A
  • Schématiquement, la mémorisation à long terme d’une information perçue engage successivement l’ENCODAGE, puis le STOCKAGE en mémoire, pour pouvoir être ultérieurement évoquée par le rappel ou la reconnaissance.
  • Le rappel immédiat permet de s’assurer que l’information a été correctement ENCODEE (par exemple, trois mots «pomme», «bus», «tabouret»).
  • Le rappel différé (après quelques minutes) évalue les capacités de STOCKAGE et de récupération de l’information.
  • Les rappels peuvent être facilités par un indice (par exemple, «un moyen de transport? ») ou par la reconnaissance, qui consiste à repérer l’information apprise au sein d’une liste à choix multiples (par exemple, «voiture, train, vélo, bus»).
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12
Q

Un trouble du rappel différé libre qui ne se normalise pas par l’indiçage et/ou la reconnaissance indique que

A

les informations n’ont pas été correctement stockées, ce qui s’observe dans les lésions temporales internes (comprenant l’hippocampe). En revanche, si l’indiçage ou la reconnaissance normalisent les performances, ce sont alors les stratégies de récupération qui sont en cause, ce qui s’observe lors des déficits des processus exécutifs impliquant les structures préfrontales.

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13
Q

Évaluation de la mémoire antérograde auditivo-verbale

A

Énoncer une liste de mots à voix haute, les faire rappeler immédiatement (encodage) puis après une tâche interférente (par exemple, test des trois mots du Mini Mental State,

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14
Q

En pratique, l’évaluation porte essentiellement sur la mémoire à long terme, l’examen de la mémoire à court terme et de la mémoire de travail relevant de l’évaluation neuropsychologique. La mémoire à court terme peut être évaluée par

A

l’empan à l’endroit, verbal (répétition d’une série de chiffres énoncés au rythme de un par seconde par l’examinateur) et visuel (l’examinateur touche successivement une série de cubes disposés devant lui selon une séquence prédéfinie et le patient a pour consigne de reproduire cette séquence spatiale).

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15
Q

Évaluation de la mémoire antérograde visuelle

A

• Faire dénommer des images, puis tester le rappel et la reconnaissance.
• Copier trois dessins sans signification, puis tester le rappel et la reconnaissance.
• Présenter une liste de mots sur une entrée visuelle, puis tester les rappels libre et indicé (par exemple, test des cinq mots
En cas de difficultés a l’interrogatoire et aux tests élémentaires, et/ou de retentissement dans la vie quotidienne, la réalisation d’une évaluation neuropsychologique par un(e) neuropsychologue permet de préciser la nature et l’importance des troubles mnésiques et de juger si d’autres fonctions cognitives sont altérées.

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16
Q

Les noyaux gris centraux et le cervelet sous-tendent la mémoire

A

procédurale.

17
Q

Le cortex préfrontal dorsolatéral sous-tend la mémoire

A

de travail ainsi que les stratégies d’apprentissage et de récupération de la mémoire déclarative (–> en situation de test, sa lésion se traduit par un déficit en rappel libre avec amélioration des performances par l’indiçage et/ou la reconnaissance).

18
Q

Le circuit de Papez est le principal réseau neural cortico-diencéphalique sous-tendant la mémoire déclarative. Il comprend l’hippocampe qui se projette, via le fornix, sur les corps mamillaires, puis les noyaux antérieurs du thalamus et le cingulum.

A

Les lésions bilatérales du circuit de Papez entraînent une amnésie antérograde par déficit de stockage (–> en situation de test, déficit en rappel libre peu/pas amélioré par l’indiçage et/ou la reconnaissance) associée à une amnésie rétrograde variable. Cette amnésie est pure dans les lésions temporales internes (bihippocampiques) et s’accompagne parfois de fabulations et de fausses reconnaissances (syndrome de Korsakoff) dans les localisations diencéphaliques. Une lésion unilatérale de ce circuit cause un déficit mnésique prédominant en modalité verbale ou visuelle, selon sa localisation gauche ou droite.

NB : Diencéphale = Thalamus + hypothalamus + épiphyse !

19
Q

Causes des amnésies selon la topographie de la lésion

A
  • Temporales internes (bihippocampiques) : infectieuses (par exemple, encéphalite herpétique), vasculaires (artères cérébrales postérieures), post-anoxiques, post-intoxication au CO, paranéoplasiques et dysimmunitaires (encéphalite limbique), dégénératives (maladie d’Alzheimer débutante).
  • Fornix: tumeurs du troisième ventricule.
  • Corps mamillaires et thalamus : lésions cellulaires par carence en vitamine B1 (Korsakoff), vasculaires (uni- ou bithalamiques).
  • Cingulaires: tumeurs frontales internes, lésions vasculaires (rupture d’anévrisme de la communicante antérieure).
  • Préfronta/es dorso/atéra/es : tumeurs frontales externes, vasculaires (artères cérébrales moyennes), dégénératives (dégénérescence frontotemporale).
20
Q

Les déficits mnésiques sont habituels dans les démences. On distingue

A
  • les démences dégénératives: à tropisme cortical (par exemple, maladie d’Alzheimer, dégénérescence frontotemporale), sous-cortical (par exemple, maladie de Huntington) ou cortico-sous-cortical (par exemple, maladie à corps de Lewy diffus);
  • les démences non dégénératives : vasculaires, carentielles, métaboliques, endocriniennes, inflammatoires, infectieuses, toxiques.
21
Q

Amnésies aiguës de brève durée

A

Ictus amnésique
Il peut s’agir d’un traumatisme crânien avec perte de connaissance, d’une crise épileptique, d’une prise de psychotropes (par exemple, benzodiazépines), d’une intoxication aiguë (par exemple, éthylique)

22
Q

Ictus amnésique

A

Il survient typiquement chez le sujet de plus de 50 ans et se caractérise par une amnésie antérograde (durée de 4 à 8 heures), qui laisse une amnésie lacunaire de l’épisode et une amnésie rétrograde limitée (quelques heures).
Les signes sont les suivants : perplexité, questions répétitives, désorientation uniquement temporelle.
L’examen somatique est normal, le bilan étiologique négatif, la cause inconnue. L’existence d’un autre signe exclut le diagnostic d’ictus amnésique et fait rechercher d’autres causes.
Pendant l’ictus, des études en TEP-scan au 18-FDG ont montré des hypométabolismes temporaux internes. Des circonstances favorisantes sont souvent retrouvées (émotion, exposition au froid, rapport sexuel, manœuvre de Valsalva, etc.).

23
Q

Causes iatrogènes

A

Les traitements, psychotropes ou non, qui retentissent sur l’attention directement ou indirectement (par exemple, effet métabolique, hyponatrémie), altèrent l’efficience mnésique : rôle des coprescriptions, nécessité d’un ajustement individuel et à l’~ge, références médicales opposables (RMO) sur prescriptions des anxiolytiques et des hypnotiques.

24
Q

Troubles du sommeil

A

Une diminution de sa durée et de sa qualité oriente vers des causes psychologiques ou organiques (par exemple, syndrome d’apnées du sommeil).

25
Q

Amnésies psychogène

A

Une plainte mnésique associée à des tests normaux (ou faiblement perturbés) est fréquemment observée en cas d’anxiété et de dépression - toutefois, dépression et anxiété coexistent parfois avec une démence débutante et les difficultés mnésiques peuvent résulter de leur association. Un événement source de traumatisme psychique et/ou physique (par exemple, agression) peut être associé à une amnésie rétrograde spécifique, lacunaire, parfois massive avec amnésie d’identité.