Handicap cognitif : mémoire Flashcards
déficience
Appliqué aux fonctions cognitives, un processus pathologique entraîne une déficience” (déficit) qui correspond aux symptômes (une aphasie, une apraxie, par exemple).
Une incapacité
Une incapacité traduit la conséquence fonctionnelle dans une situation spécifique (par exemple, lire, conduire, téléphoner, s’habiller).
Handicap
Le handicap exprime le retentissement dans la vie sociale (perte du statut professionnel, modification des relations familiales, dépendance pour la conduite automobile, etc.).
Définition de l’attention
C’est la fonction qui permet la sélection et le maintien d’une information (provenant du milieu externe ou interne) dans le champ de la conscience. Elle peut être altérée par des fluctuations de la vigilance, un ralentissement, une distractibilité, voire une confusion.
Evaluation de l’attention
L’attention s’évalue par des épreuves simples, telles que l’énumération dans l’ordre des mois de l’année, l’épellation orale de mots, le comptage à rebours de 20 à 0, la soustraction de 7 en 7 à partir de 1 OO.
Mémoire à court terme
- La mémoire à court terme est une mémoire de stockage bref des informations et de capacité limitée (par exemple, retenir un numéro de téléphone avant de le noter).
- La mémoire de travail correspond à la capacité à manipuler les informations maintenues en mémoire à court terme.
La mémoire à long terme se divise en deux composantes :
- la mémoire PRECEDURALE, qui engage des processus inconscients (implicites); c’est la mémoire du “savoir-faire» : un exemple est la mémoire des habiletés motrices (faire du vélo, jouer d’un instrument de musique); en pratique clinique courante, la mémoire procédurale n’est pas évaluée;
2 la mémoire DECLARATIVE, qui engage des processus d’accès conscient (explicites) à l’information et qui comprend :
- la mémoire épisodique se référant à des expériences s’intégrant dans un contexte spatial, temporel et affectif particulier (mémoire du “où? quand? comment?», par exemple, un repas d’anniversaire qui a eu lieu avec tels protagonistes, à telle date et à tel endroit);
- la mémoire sémantique se référant à des faits, des savoirs (mémoire du “quoi», par exemple, la Manche est un nom de mer, le kangourou est un animal vivant en Australie, etc.) connus de la majorité ou partagés par un groupe culturel (profession, loisirs, religion, etc.). Il s’agit d’une connaissance qui, pour être évoquée, ne nécessite pas de se référer au contexte de son acquisition (« où» et «quand» a été appris le concept “kangourou»).
Amnésie rétrograde et antérograde
Une amnésie est rétrograde quand elle concerne des informations acquises avant l’événement causal (par exemple, un traumatisme crânien, un AVC) et antérograde quand elle concerne l’acquisition et la restitution d’informations acquises depuis cet événement
La distinction des trois niveaux (déficience, incapaoté, handicap) correspond ici il celle établie par l’OMS (1988). Dans la nouvelle classification (2001), la notion d’incapacité fait place
à celle de la limitation d’activité, et celle de handicap a celle de restriction de participation.
La distinction des trois niveaux (déficience, incapaoté, handicap) correspond ici il celle établie par l’OMS (1988). Dans la nouvelle classification (2001), la notion d’incapacité fait place
à celle de la limitation d’activité, et celle de handicap a celle de restriction de participation.
Evaluation de la mémoire antérograde : principes généraux
- Schématiquement, la mémorisation à long terme d’une information perçue engage successivement l’ENCODAGE, puis le STOCKAGE en mémoire, pour pouvoir être ultérieurement évoquée par le rappel ou la reconnaissance.
- Le rappel immédiat permet de s’assurer que l’information a été correctement ENCODEE (par exemple, trois mots «pomme», «bus», «tabouret»).
- Le rappel différé (après quelques minutes) évalue les capacités de STOCKAGE et de récupération de l’information.
- Les rappels peuvent être facilités par un indice (par exemple, «un moyen de transport? ») ou par la reconnaissance, qui consiste à repérer l’information apprise au sein d’une liste à choix multiples (par exemple, «voiture, train, vélo, bus»).
Un trouble du rappel différé libre qui ne se normalise pas par l’indiçage et/ou la reconnaissance indique que
les informations n’ont pas été correctement stockées, ce qui s’observe dans les lésions temporales internes (comprenant l’hippocampe). En revanche, si l’indiçage ou la reconnaissance normalisent les performances, ce sont alors les stratégies de récupération qui sont en cause, ce qui s’observe lors des déficits des processus exécutifs impliquant les structures préfrontales.
Évaluation de la mémoire antérograde auditivo-verbale
Énoncer une liste de mots à voix haute, les faire rappeler immédiatement (encodage) puis après une tâche interférente (par exemple, test des trois mots du Mini Mental State,
En pratique, l’évaluation porte essentiellement sur la mémoire à long terme, l’examen de la mémoire à court terme et de la mémoire de travail relevant de l’évaluation neuropsychologique. La mémoire à court terme peut être évaluée par
l’empan à l’endroit, verbal (répétition d’une série de chiffres énoncés au rythme de un par seconde par l’examinateur) et visuel (l’examinateur touche successivement une série de cubes disposés devant lui selon une séquence prédéfinie et le patient a pour consigne de reproduire cette séquence spatiale).
Évaluation de la mémoire antérograde visuelle
• Faire dénommer des images, puis tester le rappel et la reconnaissance.
• Copier trois dessins sans signification, puis tester le rappel et la reconnaissance.
• Présenter une liste de mots sur une entrée visuelle, puis tester les rappels libre et indicé (par exemple, test des cinq mots
En cas de difficultés a l’interrogatoire et aux tests élémentaires, et/ou de retentissement dans la vie quotidienne, la réalisation d’une évaluation neuropsychologique par un(e) neuropsychologue permet de préciser la nature et l’importance des troubles mnésiques et de juger si d’autres fonctions cognitives sont altérées.