AVC : Pronostic Flashcards
Mortalité
La mortalité après un AVC est de 20 % à 1 mois et de 40 % à 1 an.
La mortalité précoce est plus élevée en cas d’hémorragie intraparenchymateuse que d’infarctus cérébral, en raison de l’effet de masse.
La surmortalité à distance est surtout liée à l’augmentation du risque coronarien (40 % des décès à distance d’un AVC).
Morbidité à distance d’un AVC
Un tiers des survivants sont dépendants.
Un tiers des survivants gardent des séquelles tout en étant indépendants.
Un tiers des survivants retrouvent leur état antérieur.
Le pronostic fonctionnel est meilleur en cas de :
âge jeune ; infarctus cérébral de petite taille ; infarctus cérébral peu sévère ; entourage aidant ; hémorragie intraparenchymateuse plutôt qu’infarctus cérébral à taille égale (le saignement peut refouler les structures nerveuses sans destruction)
L’essentiel de la récupération se fait
dans les 3 premiers mois, mais elle se poursuit jusqu’à 6 mois.
Au-delà, l’amélioration fonctionnelle est possible et tient à une meilleure adaptation au handicap résiduel.
Les différentes complications potentielles sont :
récidive : 30 % à 5 ans ;
troubles cognitifs (ou démence vasculaire) ;
troubles de l’humeur post-AVC (dépression, anxiété) ;
spasticité ;
troubles vésico-sphinctériens ;
douleurs neuropathiques et syndrome régional complexe ;
épilepsie vasculaire ;
syndrome parkinsonien vasculaire et mouvements anormaux (chorée, tremblement).
Objectifs du suivi post AVC
évaluer les séquelles ;
évaluer les complications neurologiques ;
confirmer le diagnostic étiologique ;
s’assurer de la prescription, tolérance et efficacité du traitement de prévention secondaire ;
évaluer le retentissement des facteurs de risque vasculaire sur les différents organes cibles :
déficit moteur résiduel,
déficit sensitif résiduel, ataxie proprioceptive,
troubles de l’équilibre et de la marche,
aphasie, dysarthrie,
dysphagie, dysphonie, diplopie ;
spasticité ;
mouvements anormaux et syndromes parkinsoniens,
douleurs neuropathiques,
troubles vésico-sphinctériens,
troubles du sommeil,
troubles de l’humeur (dépression, anxiété),
troubles cognitifs ;
antithrombotique en cas d’infarctus cérébral,
équilibre des facteurs de risque vasculaire ;
Le suivi a lieu entre
3 et 6 mois après l’événement initial puis à 1 an. Une adaptation de la fréquence des suivis sera effectuée au cas par cas.