révision examen Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la névrose/maladie mentale selon:

  • Alexander
  • Freud
  • Beck
A
  • Selon Alexander, toute névrose est une tentative d’adaptation à une situation vécue durant l’enfance
  • Freud voit la maladie mentale comme une tentative de guérison. L’agissement de la personne malade est une façon pour elle de s’adapter à la situation. Cet agissement était autrefois approprié mais plus maintenant; il est mtn vu comme étant preuve de maladie. La personne tente de faire face à une situation de la même façon qu’elle y aurait fait face dans son enfance : la personne recrée les mêmes conditions qui reproduisent les mêmes croyances.
    o Introduit la boucle paradoxale de Wachtel.
    o Introduit l’expérience émotionnelle
    correctrice d’Alexander
  • Beck .. troubles de personnalité et rigidité des conduites . autrefois, ces comportements étaient adaptatifs compte tenu des dispositions biologiques et environnementales de la personne, mais plus mtn.
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2
Q
Qu'est-ce que l'expérience émotionnelle correctrice? 
Donne les positions de :
- Alexander
- Gill
- Wachtel
A

Expérience émotionnelle correctrice : expériences émotionnelles nouvelles créées dans le cadre thérapie et qui vont contredire les attentes habituelles en matières de réactions interpersonnelles

  • Alexander introduit le concept « Il faut que le thérapeute réponde différemment au transfert. Le climat interpersonnel devrait être, dans chaque phase du traitement, préférablement l’opposé de celui qui a prévalu dans la situation d’origine qui se trouve répétée dans le transfert. » Puisque la neutralité est impossible, comment utiliser positivement l’influence du thérapeute sur son patient? : On doit donner au patient ce dont il a été privé en enfance (expérience émotionnelle correctrice : agir en temps réel dans la relation d’une manière inverse au climat attendu à l’époque de l’enfance du patient.)
  • Gill dit que le fait de répondre au transfert par la neutralité est une expérience émotionnelle correctrice, que c’est une nouvelle expérience en soi. Il faut pas donner au patient ce qu’il a manqué mais l’aider à verbaliser ce manque. Ce n’est pas au psy à donner ce manque car c’est trop dangereux. Cela pourrait briser l’authenticité si le psy se retrouve à acter des émotions et comps qu’il ne veut pas vivre. En ne donnant pas au patient ce dont il a besoin, cela permet au patient de ressentir un manque tlm intense qu’il n’aura pas le choix de le verbaliser. Alexander, en donnant tout de suite au patient ce dont il a besoin vient bloquer cet état de verbalisation. Au sens de Gill, c’est ça l’expérience émotionnelle correctrice. Gill dit qu’Alexander bloque l’expérience émotionnelle correctrice car il bloque une régression. Il empêche le patient d’aller au bout de son expérience affective habituelle en lui donnant tout ce dont il a besoin. Il dit que la neutralité du psy permet au patient d’aller au bout de l’extériorisation de ses émotions.
  • Wachtel dit que tous les psy ne sont pas assez bons acteurs pour offrir au patient une expérience émotionnelle correctrice à la Alexander.
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3
Q

Donne un mauvais exemple de l’expérience émotionnelle correctrice selon Casement.

A

La patiente avait une incapacité à tolérer qu’on ne l’aime pas. Elle évite qu’on se sente mal disposé à son égard. Elle devient travailleuse sociale et cela est problématique car elle est incapable que ses patients soient fâchés contre elle. Au cours de sa première thérapie, elle n’avait jamais l’espace pour être fâchée contre sa psy. La psy évitait tjrs la colère de sa patiente au lieu de l’aider à la verbaliser. Ainsi, la patiente restait avec l’idée que sa colère était qqc de dangereux et qu’il fallait éviter qu’elle sorte. La patiente avait l’impression que sa colère était destructrice des autres. En renversant cette règle, on obtient : elle est incapable de recevoir la colère des autres (renvoie au « me-not-me » de Langs). Avec Casement, la patiente travaille sur l’expression de sa colère. Casement dit : « Sa première thérapie l’avait laissé avec l’impression que sa propre colère était mauvaise et dangereuse et que sa thérapeute avait laissé cette impression intacte. »

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4
Q
Quelles sont les positions de :
- Alexander
- Gill
- Hirsch
sur le contre-transfert.
Donne un exemple de Yalom utilisant le contre-transfert.
A
  • Alexander dit que le contre-transfert doit subir dans le monde de la psychothérapie une révolution similaire à celle que Freud a opéré avec le transfert. La position initiale du contre-transfert est qu’il est perçu comme le problème seul du psy et qu’il agit comme interférence dans la thérapie. Alexander dit qu’on devrait l’utiliser comme outil d’investigation et de source de savoir sur ce qui se passe dans la relation thérapeutique et donc permettre au psy d’intervenir de façon pertinente.
  • Gill dit que le contre-transfert comme outil et source de savoir est une proposition dangereuse à avoir car cela induirait le psy à acter des émotions qu’il ne ressent pas vraiment.
  • Hirsch : La plupart des psy échouent à utiliser de manière productive la matrice transfert-contre-transfert dans un point de vue 2 persons, c’est-à-dire de réfléchir aux émotions en cours à partir de ce qui se passe concrètement dans la relation qui est co-construite. Les progrès des patients sont souvent limités par le fait que les analystes ne parviennent pas à traduire ce qu’ils savent de leur expérience contre-transférentielle en changement utile dans la relation analytique. Le psy doit aller dans les zones inconfortables de lui-même si il veut être le plus utile possible

Exemple de Yalom:
Dans l’exemple de « The fat lady », Yalom se pose la question pk il ressent de l’ennuie envers Betty. Au début de la thérapie, Yalom est très ennuyé dans sa thérapie avec Betty. Yalom reconnait que cet ennui est pt aggravé par son contre-transfert mais qui pointe à un patron plus général de la vie de Betty (Betty dit que son premier psy s’endormait durant leurs rencontres)

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5
Q

Qu’est-ce que le cadre?

A

De quelle manière organise-t-on la pratique? Le cadre est aussi un outil technique qui a une valeur curative. Le cadre est constitué de paramètres qui détermine ce qui va se passer dans la relation thérapeutique. Quel est le rôle du cadre? Le cadre fait partie de la relation (ou la relation fait partie du cadre? L’œuf ou la poule?). Les éléments du cadre deviennent des instruments thérapeutiques en marge. Deviennent des instruments permettant de révéler le monde intérieur du patient. À quel point le thérapeute révèle de sa personne au patient? Le cadre mélange des éléments de la théorie et des éléments personnels.

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6
Q

Quelles sont les positions de :

  • Alexander (1)
  • Gabbard (6)
  • Roussillon (3)
  • Hirsch (1)
A

Alexander:
On peut intervenir sur la relation en modifiant le cadre. Cette modification permettrait de soulever les besoins non-gratifiés des patients.

Gabbard:

1) Divise le cadre en 2 composantes:
1. les constantes (paramètres inanimés et stables : confidentialité, lieu de rencontre, les frais, le mode de paiement, etc.)
2. La conduite du thérapeute : « L’acceptation sans jugement du patient, la tentative de comprendre les conduites et pensées du patient, l’anonymat relatif du thérapeute, l’abstinence de gratification inappropriée, offrir des gratifications appropriées qui démontre le soucis du thérapeute pour son patient et son envie de comprendre, l’interprétation des conflits inconscients à mesure qu’ils deviennent apparents et une attention particulière à la compréhension de la relation entre le thérapeute et le patient. »

2) Importance de la sécurité qu’offre le cadre (image du grand canyon)
3) “Does not respond in kind”
4) Le cadre contrôle l’agir transférentiel. Aide à soumettre le contre-transfert à l’examen plutôt que de l’agir. C’est pcq le cadre est stable que la fin des thérapies sont des portes ouvertes sur de nouvelles réactions du patient. Le cadre n’annule pas le contre-transfert mais permet de le garder dans la sphère de l’interprétation.
5) le cadre a besoin de flexibilité selon les besoins du patient et du psy. Trouver des compromis est important. Ex du patient qui aime pas le divan mais le psy veut pas être observé : alternance entre les séances. Les dimensions culturelles sont à prendre en compte.
6) Le cadre est investi par le patient et le psy

Roussillon
1) Divise le cadre en 3 composantes: spatiales, temporelles et financières.

2) Le psy instaure un cadre qui lui ressemble
3) définit le cadre comme suit: « Le cadre est de la théorie concrétisée, matérialisée, il est aussi le fruit d’une expérience antérieure cumulée, réfléchie, le témoin de la propre expérience psychanalytique de l’analyste, résumant à la fois son « analyse » personnelle et le trajet de sa formation à la méthode psychanalytique. En gros : Le cadre est un composite qui repose sur l’héritage du psy (ce qu’on a appris, vu ou wtv de notre superviseur) mais aussi de l’héritage non-réfléchi qui devra être pris en charge par le psy lui-même pour qu’il lui ressemble. Plus un psy mature, plus il fait des choix qui sont en cohérence avec sa personne.

Hirsch
- Divers choix au niveau du cadre du psy montrent comment la question des besoins du thérapeute ne peut pas être écartée pleinement de la situation thérapeutique.

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7
Q

Quelle est la position de Gabbard sur la transgression sexuelle? (4)

A

1) « La transgression des frontières professionnelles sous la forme d’une implication sexuelle entre analyste et patient est une illustration particulièrement troublante de la difficulté avec laquelle les analystes ont du mal à garder leurs propres besoins en dehors de la situation analytique. »
2) Dimension incestueuse au transgressions sexuelles. Il y a souvent une reproduction lors des transgressions sexuelles car c’est souvent difficile de séparer l’affection de la sexualité pour ces personnes. Bcp des patients qui se retrouvent dans des transgressions à caractère sexuel ont une historique d’inceste. Avec de tels patients (par exemple ceux qui ont vécu de l’inceste) l’absence de cadre de limites dans l’enfance est reproduite dans la situation thérapeutique. Les patients qui s’engagent dans ce type de relation transgressive avec leur psy ont souvent un passé où les frontières professionnelles ont été brisées ou peu respectées. Un psy qui transgresse de cette façon-là le cadre met à mal la possibilité du patient à faire confiance à n’importe quel autre psy par la suite.
3) Le patient n’est jamais à blâmer pour avoir séduit son psy car c’est le travail du psy de maintenir le cadre.
4) Tout thérapeute est potentiellement vulnérable aux transgressions sexuelles. Il y a souvent des circonstances dans la vie des thérapeutes (ex : son mariage est en déclin et son patient vit un transfert amoureux) où le psy perd de vue l’attitude analytique et omet de soumettre les sentiments amoureux à l’analyse. Puis, le psy agit (acting out) et s’engage dans une relation amoureuse avec le patient.

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8
Q

Gabbard donne 2 exemples de catégories les plus classiques des psy qui font des transgressions sexuelles. Décris-les

A

1) 1) Le prédateur narcissique avec caractéristiques antisociales. Le cas de Dr. G : . Degré de manipulation élevé. Ce psy créé un bon lien de confiance et ensuite, propose l’hypothèse que les difficultés de sa patiente reposent entièrement sur sa difficulté à faire confiance aux hommes. Il la manipule en disant : « Est-ce que tu enlèverais ton chandail si je te le demande? » Et la patiente répond que non. Et il dit : « Tu vois? Comment pourras-tu faire confiance aux hommes si tu ne me fais même pas confiance à moi, ton psy? ». L’engrenage se met en place et ils finissent par avoir des rapports sexuels sous le prétexte d’apprendre à faire confiance. Finalement, le psy lui demande quelles sont ses fantaisies sexuelles les plus terrifiantes et il va ensuite les actualiser au nom d’une saine exposition. Finalement, il perd son permis de psy. Le psy ne nie pas les faits et accusations MAIS dit que c’était consentant et que c’était pour le bien de ses patientes.
2) « Lovesickness » . Le psy soumis, masochiste et lovesick. Le cas de Dr H : P.43 La psy a un nouveau patient qui s’adonne à être délinquant. La vie amoureuse de la psy est rendue plate. Elle commence à avoir une fantaisie de son patient et se dit qu’elle pourrait lui donner l’amour qu’il a manqué durant l’enfance (Alexander…) et commence à penser qu’il serait un amant exceptionnel. Puis, il dit qu’il est vrm mal pris financièrement, elle brise le cadre en lui prêtant de l’argent. Puis, elle met fin à la thérapie, entreprend de le voir à l’extérieur du cadre et ils finissent par coucher ensembles. Elle continue de lui prêter de l’argent. Elle vit le coté wild et affirmatif de son patient qu’elle n’a jamais pu vivre pour elle-même. Elle découvre un pattern dans. Elle se rend compte qu’il tire avantage d’elle, met fin à la relation et il commence à être violent. Elle déménage et change de ville et commence une thérapie pour pouvoir comprendre cette relation. Elle avait cette fantaisie de pouvoir sauver le patient, elle s’identifiait bcp à lui (elle aussi avait été abandonnée). Elle a un rêve où elle arrive en séance alors que son thérapeute est épuisé et malade. Il s’endort et elle le laisse dormir mais le réveille à la fin de la séance pour s’assurer qu’il ne manque pas son rdv suivant. Elle est tjrs plus confortable de donner que de recevoir, même à son propre détriment. Alors elle est très vulnérable à ceux qui n’ont aucune limite dans leur capacité à prendre des autres. La relation abusive de qqn qui prend était un refuge émotionnel pour elle. Analyse aussi son attirance pour les sociopathes. « Elle a déclaré avoir une compréhension fragile des principes éthiques et avoir le sentiment de maintenir un semblant de comportement moral reposant sur une connaissance des règles appliquées de manière externe plutôt que d’un sens intériorisé de ce qui est clairement correct et de ce qui est clairement incorrect. » Facile de suivre les repères des autres, mais par rapport à elle-même, qu’est-ce qui est bon ou mauvais? Aucune idée… « En particulier dans le domaine de l’intimité émotionnelle, elle a dit qu’elle était confuse quant aux limites appropriées. Elle a dit qu’elle n’arrivait pas à séparer l’intimité de la sexualité, et à supposer que si elle était proche de qqn, elle deviendrait sexuellement impliquée avec cette personne. Intimité sexuelle et psychologique sont confondues. Ce même schéma est apparu dans la relation thérapeutique lorsqu’elle a dit qu’elle ne comprenait pas pk elle et son psy ne pouvaient pas être impliqués sexuellement.

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9
Q

Donne l’exemple de transgression de cadre de Casement avec Mme A.

A

Le fade out de la psychothérapie se glisse dans une relation plus souple et amicale. 2 transgressions :

 Transgression 1 : lorsqu’elle parle de son dentiste et à quel point il est exceptionnel. Il lui demande sa référence. Les patients sont souvent momentanément heureux d’aider leur psy mais en même temps, la relation de soin s’est inversée ce qui laisse place à une petite angoisse.

 Transgression 2 : Elle parle d’une cassette qui l’aide à dormir. Il lui demande la cassette. Elle lui dit qu’elle va lui faire une copie. Elle dit que la rencontre ne lui a pas semblé l’aider autant qu’elle aurait souhaité. La rencontre suivante, elle apporte la cassette et la pose sur une table entre eux, comme si c’était qqc dont ils devaient parler.

 Puis, elle apporte sa bible et parle de son mari et fait plein d’associations qui parlent de la relation thérapeutique (tombe sur un pavé « est-ce ma faute ou celle du travailleur?…plusieurs exemples plus tard, et les thèmes qui en ressortent sont « des gens qui font bien ou pas bien leur travail» Puis, Casement remarque comment elle trouve son travail inconstant, l’aborde et elle approuve et il rétablit le cadre par la suite.

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10
Q
Donne les positions de:
- Alexander
- Gill
- Wachtel
- Gabbard
- Schaffer
 sur la figure du psy
A
  • Alexander a une vision du psy qui devrait être souple. Le psy doit parfois gratifier les besoins du patients et parfois ne pas les gratifier, mais toujours dans le but d’offrir une expérience émotionnelle correctrice. Aussi, l’attitude du psy varie d’un patient à l’autre.
  • Gill a une vision du psy qui devrait être neutre. Il dit que la force du psy est sa stabilité et que c’est grâce à cette stabilité que le patient peut être isolé comme variable à analyser. Vue que le psy est stable, les réactions viendraient entièrement du monde du patient. Si le psy est stable, on n’a pas à s’inquiéter des états affectifs de ce dernier. Il dit que les états affectifs envers le patient ne sont pas impossibles, mais que lorsqu’ils font surface, le psy devrait rester dans leurs interprétations plutôt que de les agir. Il dit que toute conduite du psy parle de la relation en cours. Il dit que le psy va inévitablement se retrouver dans la vie émotive du patient, et se retrouvera ds la reproduction.
  • Wachtel dit que tous les psy se retrouvent embarqués dans le monde du patient. Les psy se retrouvent à créer une configuration émotionnelle avec leurs patients (c’est ce qu’on appelle auj la reproduction). Il dit que le psy se retrouve embarqué dans le patron interpersonnel du patient mais qu’il s’en rend compte et propose une interprétation interpersonnelle de ce qui se passe dans leur relation pour éventuellement éclairer ce qui se passe dans les relations du patient en général. Wachtel dit que le psy ne peut pas interpréter de façon neutre car l’interprétation est quand même entendue à travers les schémas
  • Gabbard propose une hypothèse générale sur le type de personnalité qui sont psy : la plupart des personnes qui choisissent cette profession auraient tendance à vouloir donner l’amour qu’ils n’ont pas reçu avec la fantaisie sous-jacente d’ensuite la recevoir en retour.
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11
Q
Quels sont les conseils que donnent :
- Gabbard (1)
- Schaffer (5)
- Yalom (13)
sur l'attitude analytique?
A

Gabbad: l’autodévoilement du psy doit se limiter à l’honnêteté clinique d’ici et mtn de la relation. Nommer seulement les émotions qui sont le produit de leur relation. Il dit que le psy doit avoir un tempérament constant.

Schaffer:
1) l’important, c’est la neutralité du psy face au matériel apporté. Il mentionne qu’on doit être équi-distant entre les différentes forces en jeu afin de permettre leur pleine expression.

2) Le psy doit éviter d’imposer ses propres valeurs, même si souvent elles sont invisibles et dont difficiles à éloigner de la relation thérapeutique
3) on ne doit pas présupposer car le réel motif de ce dont parle un patient peut apparaître tardivement. Important de ne rien prendre pour acquis.
4) éviter la pensée : « ou bien, ou bien » car une même conduite peut avoir différents sens et des sens contradictoires. Plusieurs causes sont souvent présentes.
5) le psy doit demeurer sans jugement envers les proches dont parle le patient. Les gens s’identifient parfois à leurs proches et se servent d’eux pour révéler une partie d’eux-mêmes. Les patients se servent de leurs proches pour tester l’espace thérapeutique et les réactions du psy.

Yalom:

1) Chaque thérapeute doit inventer sa propre façon de travailler selon ses forces et faiblesses.
2) Le psy doit retirer les obstacles dans la voie de la guérison du patient.
3) Le psy doit s’engager avec le patient. (ramène à sa vision de base où tous les probs ont des bases interpersonnelles et donc leurs solutions aussi se retrouvent avec des bases interpersonnelles)
4) Enseigner l’empathie avec autodévoilement des états émotifs en cours
5) Importance d’utiliser ici et mtn – source majeure de pouvoir thérapeutique. La psychothérapie est un microcosme social où la personne rejoue ce qu’elle vit à l’extérieur.
6) Créer une nouvelle psychothérapie pour chaque patient; on repart tjrs à 0 avec un nouveau patient.
7) Grow rabbit ears. Tout ce que fait, dit, dégage le patient est du matériel thérapeutique et utile à l’analyse.
8) Utiliser ses sentiments contre-transférentiels comme de l’info pertinente. C’est seulement sous le fond d’une connaissance de soi qu’on peut atteindre une juste compréhension de ce qui se passe dans la relation thérapeutique. Comment départager ce que je ressens vs ce que le patient ressent?
9) Donner du feedback de façon effective et douce. L’importance de phraser ses interprétations. Retour sur la distance et l’interaction. Ex de ted et bob
10) Augmenter la réception au feedback en utilisant des parties
11) Strike when the iron is cold.
12) Essayer de deviner l’âge subjectif de la personne; bon indicateur de son monde intérieur.
13) Exprimer vos dilemmes de façons ouvertes au patient.

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12
Q

Quelles sont les visions de la psychothérapie selon:

  • Gill
  • Wachtel
  • Yalom
A

Gill définit la psychanalyse comme suit: la psychanalyse est une technique qui, employée par un analyste neutre, résulte en une névrose de transfert où sa résolution par la technique seule de l’interprétation.

Wachtel dit que tous les problèmes psychologiques ont leur origine dans une situation interpersonnelle, alors les solutions à ces problèmes se trouvent aussi dans le cadre d’une relation. Donc, la relation thérapeutique sert de solution. Il a une vision de la psychothérapie qu’il appelle : la théorie psychodynamique cyclique, ce qui introduit la boucle paradoxale. C’est très important de comprendre l’origine de ces patrons mais il est aussi important de comprendre comment le patient gère ses comportements qui vont le mener à vivre dans son cercle vicieux. C’est important que le patient prennent conscience du patron qu’il instaure dans sa vie.

Yalom dit que chaque thérapeute doit inventer un thérapie unique selon le patient.
(Tous les probs ont une base interpersonnelle?)

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13
Q

Quelles sont les 2 versions de la régressions

A

1) Version classique : le patient retourne dans un état émotionnel de son enfance, ce qui fait en sorte que la situation thérapeutique ressemble à ce qui a été vécu durant l’enfance.
2) Version plus contemporaine : le patient met de côté ses défenses habituelles et atteint un stade de vulnérabilité et de confiance qui n’est pas possible à l’extérieur de la thérapie.

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14
Q

Qu’est-ce que l’approche 1 person vs 2 persons ?

A
  1. Approche 1 person : thérapeute neutre. Transfert qui est purement une reproduction.
  2. Approche 2 persons : Tout dans la relation thérapeutique est co-construit. Peu importe ce qui se passe, le thérapeute est impliqué d’une quelconque manière. Il n’est jamais une figure innocente et neutre qui reçoit passivement les projections du patient. Il est plutôt un complice du patient ou, du moins, un participant.
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15
Q

Qu’est-ce que la boucle paradoxale?

A

On se conduit d’une manière qui est en cohérence avec nos croyances et qui, en retour influence la manière dont les gens réagissent avec nous ce qui vient confirmer nos croyances (et qui fait en sorte que les gens se retrouvent enfermés dans un cycle que la psychothérapie peut briser).

La tension monte jusqu’à ce que ça explose. Puis, ça retombe et le pattern recommence. On est tous pris dans des boucles. La manière dont on se protège de certaines expériences nous pousse à vivre les mêmes choses. Passé et présent sont des points de vue complémentaire : «

Nous sélections un environnement qui est conforme à nos perceptions et qui en retour, confirme ces mêmes perceptions ce qui nous enferme dans une certaine vision interpersonnelle. »

Ex de Michael

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16
Q

Que dit Beck sur les troubles de personnalité? (5)

A

1) Les gens qui ont un trouble de personnalité ont un répertoire restreint de conduites et ils vont les utiliser de façon stéréotypée dans une diversité de situations qui auraient demander de la flexibilité mais qui finissent par tjrs recevoir la même réponse comportementale.
2) Rigidité dans les répertoires de réponses possibles face aux stresseurs et relations interpersonnelles. Ce répertoire est aussi très réduit et caractéristique des troubles de personnalité.
3) Les troubles de personnalité puisent dans un répertoire normal de conduites qu’un individu sain peut mobiliser dans son grand répertoire psychologique. Mais ce qui marque le trouble personnalité est la réduction de quelques conduites qui mobilisent la vie de la personne entière.
4) On a tous en soi une petite part antisociale, parano, narcissique, évitant, etc. mais font seulement partie d’une palette de traits.
5) Beck montre que la conduite est dysfonctionnelle dans la vie quotidienne, mais qu’à a un moment dans la vie de la personne, c’était hautement adaptatif d’accentuer certaines conduites pour faire face à un environnement dans lequel c’était la seule façon intelligente de réagir (compte tenu de dispositions naturelles de la personne de faire face à l’adversité).

17
Q

Qu’est-ce que le coasting? (Hirsch)

A

Savoir qu’un contre-transfert est à l’œuvre, mais que le thérapeute refuse volontairement d’analyser puisque cela le convient à garder un statut quo qui est confortable pour les 2 membres de la psychothérapie. Choisir le confort et l’équilibre plutôt que de créer une déstabilisation utile. « le choix se présente alors de créer, soit un déséquilibre inconfortable en utilisant ses données d’interaction pour aborder de manière productive le thème du transfert et du contre-transfert, ou inversement de surfer sur le statu quo et de maintenir ce qui peut être un équilibre confortable entre patient et analyste. Il se passe qqc de l’ordre de la reproduction, mais pour des raisons souvent personnelles, on refuse de s’y engager.

C’est la responsabilité du psy de sortir de l’équilibre au nom de la faire progresser. Il faut créer une forme d’instabilité dans la relation pour la faire progresser. Mais il y a tjrs la possibilité de perdre la relation, mais c’est mieux que de rester dans le statut quo improductif.

18
Q

Donne les exemples des patients suivants de Hirsch: Hilary, Murray et Rory. (Sur le thème du coasting)

A

Exemple d’Hilary; déprimée, sans passion, discours plat. Beaucoup de manque dans l’attention de Hirsch. Il dit : « Ce que je tiens à souligner, c’est que avec Hilary et d’autres, pendant de longues périodes, je m’abstiens de faire l’effort de revenir à la question clé de sa retraite émotionnelle et de son impact sur moi et que je ne fais que surfer sur cet impact. » Il évite de la confronter.

Exemple de Murray: patient réfugié dans ses fantaisies, parle tout doucement et d’une manière impersonnelle, attaché et dépendant. Demande un gros effort pour Hirsch de rester concentré sur ce qu’il dit. Ne confronte jamais Hirsch et Hirsch dit qu’il pourrait l’ignorer pendant une séance entière sans que celui-ci soit dérangé. Il dit : « Je peux consulter mes notes sur l’histoire de Murray, mais je ne le fais généralement pas. Ceci prendrait bcp de temps, considérant que Murray n’est pas la seule personne dont les données historiques me manquent. Ceci viendrait interférer avec le nombre de patients que je pourrais voir chaque jour. Cela représenterait un déficit financier. Murray veut sortir de son état d’abandon et il veut être aimé et avoir de l’attention. Cependant, il est trop à l’aise à recevoir et à offrir peu d’attention. Nous pouvons tous les 2 vivre dans notre situation telle qu’elle est, mais c’est à moi de faire un effort et le sacrifice de créer une situation de plus grand désagrément pour nous 2. »

Exemple de Rory:
jeune et beau et athlétique et plein de succès. Motif : ne peut pas s’engager. Contrairement à Murray, Hirsch se souvient de tout ce qu’il dit. Hirsch dit : « Le narcissisme de Rory et le sens absolu de son traitement de faveur constitue notre principale perte transfert/contre-transfert, mais j’ai été jusqu’à maintenant réticent à l’aborder dans l’espace transférentiel et plus encore dans le transfert. » Il n’éviterait jamais à confronter Murray mais se montre full prudent à le faire avec Rory même si il est souvent en retard. Contrairement à Murray, il se sent chanceux de l’avoir comme patient et moi, comme tout le monde qu’il connait, lui donne mon traitement royal. « Dans la mesure où je reconnais la présence d’une reproduction de tranfert/contre-tranfert de nature importante, Rory reçoit un traitement médiocre de ma part. Rory est à l’aise avec le fait d’être spécial. Et même si je ne suis pas à l’aise avec mon rôle dans cette configuration mutuelle, j’évite le plus grand malaise de soulever sa colère et sa désapprobation. »
- La plupart des psy évitent d’aborder des éléments contre-transférentiels. Il dit que les analystes tentent d’éviter les thèmes transférentiels inconfortables comme celui-ci.