Cours 1 : Alexander Flashcards
Comment Alexander explique-t-il la maladie mentale/névrose?
Toute névrose (maladie mentale) est une tentative de résoudre un problème qui est survenu dans le passé et où dans ce passé, ces réactions particulières (qui auj sont perçues comme étant symptômes de la maladie) servaient réellement à coper avec la situation problématique.
Donc, la personne recrée continuellement les mêmes conditions qui reproduisent les mêmes croyances et vit dans cette boucle (boucle paradoxale de Wachtel). Ceci va introduire Alexander à proposer l’expérience émotionnelle correctrice.
Qu’est-ce que l’expérience émotionnelle correctrice?
Ce sont des expériences émotionnelles nouvelles créées dans le cadre thérapie et qui vont contredire les attentes habituelles en matières de réactions interpersonnelles. Il faut que le thérapeute réponde différemment au transfert. « Le climat interpersonnel devrait être, dans chaque phase du traitement, préférablement l’opposé de celui qui a prévalu dans la situation d’origine qui se trouve répétée dans le transfert. »
Quelle est l’opinion d’Alexander par rapport au contre-transfert? Comment réagit Gill à son opinion?
Alexander dit que le contre-transfert doit subir dans le monde de la psychothérapie une révolution similaire à celle que Freud a opéré avec le transfert. (révolution du transfert : Au début, Freud observe que ses patients s’opposent au traitement et il interprète cela comme étant une résistance au traitement, une résistance à aller dans l’appareil psychique. Puis, il change d’avis et dit que le transfert est une reproduction dans la relation du passé mais de façon anachronique. Et cette reproduction donne accès à la vie émotionnelle du patient.)
Alexander dit qu’on doit commencer à utiliser positivement le contre-transfert, non plus comme de l’interférence (position initiale de Freud) mais comme un outil d’investigation et une source de savoir sur ce qui se passe dans la relation thérapeutique et qui va permettre (à partir de cette compréhension émotionnelle) au psy d’intervenir de façon pertinente dans la relation.
Gill dit que c’est problématique car il dit que le thérapeute va se retrouver à acter des émotions qu’il ne ressent pas pour vrai au profit de la thérapie
Explique à quoi renvoie “le rationel” d’Alexander
le thérapeute ne gratifie pas les besoins du patients. Pk? Car les besoins gratifiés ne sont pas visibles.
MAIS
Alexander cherche à ce que le patient verbalise ses besoins dans un cadre où l’échange affectif sous-jacent est différent de celui vécu durant l’enfance. Il y a certaines réactions ou attentes interpersonnelles que le thérapeute devrait gratifier chez le patient plutôt que de l’analyser de manière à lui donner une expérience correctrice.
Comment le thérapeute doit-il se comporter en thérapie selon Alexander?
Le thérapeute doit être souple par sa façon de réagir qui varie d’un moment à l’autre et d’un patient à l’autre.. (ne pas gratifier les besoins du patients ou les gratifier, tous 2 dans le but d’offrir une expérience émotionnelle correctrice)
Alexander dit d’intervenir dans la relation de 2 manière :
1) émotionnellement (expérience émotionnelle correctrice)
2) en modifiant le cadre. Modifier le cadre (par exemple, réduire le nombre de séances au mois) permettrait de soulever les besoins non gratifiés de dépendance du patient, et l’amener à les verbaliser.
Alexander dit que le psy devrait donner des conseils. Demande à la personne d’intervenir à l’extérieur de la psychothérapie. Le conseil permet aussi une gratification du psy.
Le thérapeute doit se retrouver minimalement emporté dans la reproduction du patient.
Qu’est-ce que l’acting-in et l’acting out?
o « acting-out » : quand une personne gratifie un besoin qu’elle ne mentalise pas. Ex : je suis stressée alors je vais au bar. État non-mentalisé. Immédiatement, il y a une action qui est pairée à l’état affectif. Il y a une émotion, pas de pensée, et directement une action. L’action sert à soulager l’émotion.
o « acting-in » : quand qqc de similaire se produit mais à l’intérieur de la relation thérapeutique. C’est un type d’acting-out qui survient dans la thérapie où le thérapeute ou le patient peuvent tomber dans un agissement non mentalisé.
En gros, quelle est la vision d’Alexander sur ce que doit apporter la thérapie au patient?
L’idée d’Alexander est qu’on doit comprendre d’où viennent nos problèmes mais on doit aussi induire des changements comportementaux et exposer le patients à des expériences nouvelles (expériences émotionnelles correctrices) dans le cadre de la psychothérapie elle-même ET à l’extérieur de celle-ci.