cours 4 : Gabbard et Beck Flashcards
Gabbard dit que tout thérapeute est potentiellement vulnérable aux transgressions sexuelles. Explique son affirmation.
Il y a souvent des circonstances dans la vie des thérapeutes (ex : son mariage est en déclin et son patient vit un transfert amoureux) où le psy perd de vue l’attitude analytique et omet de soumettre les sentiments amoureux à l’analyse. Puis, le psy agit (acting out) et s’engage dans une relation amoureuse avec le patient.
Gabbard mentionne que les patients qui s’engagent dans ce type de relation transgressive avec leurs psy ont souvent un passé particulier. Lequel?
Les patients qui s’engagent dans ce type de relation transgressive avec leur psy ont souvent un passé où les frontières professionnelles ont été brisées ou peu respectées. Un psy qui transgresse de cette façon-là le cadre met à mal la possibilité du patient à faire confiance à n’importe quel autre psy par la suite.
Est-ce que les émotions amoureuses dans les relations transgressives sexuellement entre psy et patients sont réelles? Explique
Gabbard dit oui.Les émotions sont vraies même si elles existent seulement dans la thérapie. Mais ce n’est pas une raison pour les agir.
Gabbard donne 2 types de catégories de psy qui auraient tendance à transgresser le cadre sexuellement. Explique ces 2 catégories à l’aide d’exemples.
1) (catégorie plus classique chez les thérapeute) Le narcissique avec caractéristiques antisociales. Degré de manipulation élevé. Ce psy créé un bon lien de confiance et ensuite, propose l’hypothèse que les difficultés de sa patiente reposent entièrement sur sa difficulté à faire confiance aux hommes. Il la manipule en disant : « Est-ce que tu enlèverais ton chandail si je te le demande? » Et la patiente répond que non. Et il dit : « Tu vois? Comment pourras-tu faire confiance aux hommes si tu ne me fais même pas confiance à moi, ton psy? ». L’engrenage se met en place et ils finissent par avoir des rapports sexuels sous le prétexte d’apprendre à faire confiance. Finalement, le psy lui demande quelles sont ses fantaisies sexuelles les plus terrifiantes et il va ensuite les actualiser au nom d’une saine exposition. Finalement, il perd son permis de psy. Le psy ne ni pas les faits et accusations MAIS dit que c’était consentant et que c’était pour le bien de ses patientes.
2) P.43 La psy a un nouveau patient qui s’adonne à être délinquant. La vie amoureuse de la psy est rendue plate. Elle commence à avoir une fantaisie de son patient et se dit qu’elle pourrait lui donner l’amour qu’il a manqué durant l’enfance (Alexander…) et commence à penser qu’il serait un amant exceptionnel. Puis, il dit qu’il est vrm mal pris financièrement, elle brise le cadre en lui prêtant de l’argent. Puis, elle met fin à la thérapie, entreprend de le voir à l’extérieur du cadre et ils finissent par coucher ensembles. Elle continue de lui prêter de l’argent. Elle vit le coté wild et affirmatif de son patient qu’elle n’a jamais pu vivre pour elle-même. Elle découvre un pattern, apprenant qu’il avait eu des relations de ce genre avant (?)Elle se rend compte qu’il tire avantage d’elle, met fin à la relation et il commence à être violent. Elle déménage et change de ville et commence une thérapie pour pouvoir comprendre cette relation. Elle avait cette fantaisie de pouvoir sauver le patient, elle s’identifiait bcp à lui (elle aussi avait été abandonnée). Elle a un rêve où elle arrive en séance alors que son thérapeute est épuisé et malade. Il s’endort et elle le laisse dormir mais le réveille à la fin de la séance pour s’assurer qu’il ne manque pas son rdv suivant. Elle est tjrs plus confortable de donner que de recevoir, même à son propre détriment. Alors elle est très vulnérable à ceux qui n’ont aucune limite dans leur capacité à prendre des autres. La relation abusive de qqn qui prend était un refuge émotionnel pour elle. Analyse aussi son attirance pour les sociopathes. « Elle a déclaré avoir une compréhension fragile des principes éthiques et avoir le sentiment de maintenir un semblant de comportement moral reposant sur une connaissance des règles appliquées de manière externe plutôt que d’un sens intériorisé de ce qui est clairement correct et de ce qui est clairement incorrect. » Facile de suivre les repères des autres, mais par rapport à elle-même, qu’est-ce qui est bon ou mauvais? Aucune idée… « En particulier dans le domaine de l’intimité émotionnelle, elle a dit qu’elle était confuse quant aux limites appropriées. Elle a dit qu’elle n’arrivait pas à séparer l’intimité de la sexualité, et à supposer que si elle était proche de qqn, elle deviendrait sexuellement impliquée avec cette personne. Intimité sexuelle et psychologique sont confondues. Ce même schéma est apparu dans la relation thérapeutique lorsqu’elle a dit qu’elle ne comprenait pas pk elle et son psy ne pouvaient pas être impliqués sexuellement.
Qu’est-ce qui marque un trouble de personnalité selon Beck?
Les troubles de personnalité puisent dans un répertoire normal de conduites qu’un individu sain peut mobiliser dans son grand répertoire psychologique. Mais ce qui marque le trouble personnalité est la réduction de quelques conduites qui mobilisent la vie de la personne entière.
Les gens qui ont un trouble de personnalité ont un répertoire restreint de conduites et ils vont les utiliser de façon stéréotypée dans une diversité de situations qui auraient demander de la flexibilité mais qui finissent par tjrs recevoir la même réponse comportementale.
Il y a une rigidité dans les répertoires de réponses possibles face aux stresseurs et relations interpersonnelles. Ce répertoire est aussi très réduit et caractéristique des troubles de personnalité.
Selon Beck, les conduites des personnes atteintes de troubles de personnalité n’ont pas tjrs été dysfonctionnelle. Explique
Beck montre que la conduite est dysfonctionnelle dans la vie quotidienne, mais qu’à a un moment dans la vie de la personne, c’était hautement adaptatif d’accentuer certaines conduites pour faire face à un environnement dans lequel c’était la seule façon intelligente de réagir (compte tenu de dispositions naturelles de la personne de faire face à l’adversité).