Cours 1 : Gill Flashcards
Comment Gill définit-il la psychanalyse?
La psychanalyse est une technique qui, employée par un analyste neutre, résulte en une névrose de transfert où sa résolution par la technique seule de l’interprétation. (névrose de transfert : le patient va régresser et reproduire dans la psychothérapie son patron infantile que le thérapeute pourra analyser et ensuite comprendre les besoins sous-jacents à cette façon d’interagir avec les autres.
Quelle est la force du thérapeute selon Gill?
Gill propose que la force du thérapeute est sa stabilité.
Vue que le thérapeute est stable et ne change pas, les réactions viendraient entièrement du monde du patient et donc peuvent être de façon plus isolée et donc mieux soumises à l’analyse.
Si le thérapeute est stable (et donc n’agit pas émotionnellement dans la relation), on a pas à s’inquiéter de ses états affectifs
Dans la thérapie, Gill dit que toutes conduites du thérapeute porte une certaine charge. De quoi s’agit-il?
Toutes les conduites du thérapeute portent une charge interpersonnelle qui parle de la relation en cours
Gill propose que la psychothérapie doit proposer une situation régressive. Quelles sont les 2 définitions de la régression?
- Version plus classique : Le patient retourne dans état émotionnel de son enfance. La régression fait en sorte que la situation thérapeutique ressemble à ce qui a été vécu en enfance.
- Version plus contemporaine : le patient met de côté ses défenses habituelles et atteint un stade de vulnérabilité et de confiance qui n’est pas possible à l’extérieur de la thérapie, ce qui permet une disponibilité et une plasticité. Car le psy est sensé offrir un espace de sécurité où le patient se sent en confiance.
Comment le thérapeute doit répondre au transfert du patient selon Gill?
Il ne faut pas résoudre le transfert en répondant émotionnellement d’une façon contraire à ce que s’attend le patient. Le fait de répondre au transfert par la neutralité est une expérience émotionnelle correctrice. C’est en soi une expérience nouvelle. Le thérapeute n’a pas à prendre de rôles (sauf si l’attitude analytique imite ce à quoi le patient est habitué). Ce qui est inévitable, c’est que le thérapeute se retrouvera émotionnellement impliqué dans la vie affective du patient. Il va se retrouver d’une certaine façon dans la reproduction.
Alexander dit que la thérapie doit être une expérience émotionnelle correctrice. Quelle est la position de Gill par rapport à cela?
Gill répond: le thérapeute bloque l’exp. émotionnelle car il bloque une régression. Il empêche le patient à aller au bout de son expérience affective habituelle en lui donnant tout ce dont il a besoin. Alexander, en voulant gratifier trop rapidement les besoins du patient, empêche de cette façon au patient d’aller au bout de cette expérience émotionnelle correctrice. Ainsi, selon Gill, la neutralité du psy permet au patient d’aller au bout de l’extériorisation de ses émotions.
Qu’est-ce que l’approche 1 person vs 2 persons?
- Approche 1 person : thérapeute neutre. Transfert qui est purement une reproduction.
- Approche 2 persons : Tout dans la relation thérapeutique est co-construit. Peu importe ce qui se passe, le thérapeute est impliqué d’une quelconque manière. Il n’est jamais une figure innocente et neutre qui reçoit passivement les projections du patient. Il est plutôt un complice du patient ou, du moins, un participant.