MICRO COURS 2 : Les grands groupes de microorganismes - AUTO-APPRENTISSAGE Flashcards

1
Q

Définir : Parasites intracellulaires obligatoires

A

Pathogènes qui sont incapables de croître à l’extérieur des cellules de l’hôte

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Q

Les pathogènes sont divisés en quatre (4) grands groupes. Nommez les.

A
  • Les virus
  • Les bactéries (procaryotes)
  • Les champignons (mycètes)
  • Les parasites (protozoaires)
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3
Q

Décrire : Virus

A
  • trop petits pour être visualisés en microscopie optique.
  • parasites intracellulaires obligatoires
  • contiennent seulement un type d’acide nucléique, soit de l’ARN ou de l’ADN, mais jamais les deux en même temps.
  • Après être entré dans une cellule de l’hôte, un virus perd sa capside et libère son acide nucléique dans la cellule. Sous la direction des gènes viraux, la cellule hôte détourne ses activités pour produire des nouvelles composantes virales qui sont ensuite assemblées en nouvelles particules virales (virions) dans la cellule. Les virions sont libérés, de nouvelles cellules sont infectées et le cycle se répète.
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4
Q

Décrire : Bactérie

A
  • La plupart des bactéries sont visibles au microscope optique.
  • Les bactéries sont appelées “procaryotes” car, contrairement aux autres organismes, elles n’ont pas de vrai membrane nucléaire. Le matériel génétique est donc présent sous la forme d’un nucléoïde, libre dans le cytoplasme.
  • possèdent de l’ADN et de l’ARN.
  • Les bactéries se reproduisent par fission binaire. Plusieurs bactéries pathogènes peuvent se développer de façon indépendante et peuvent donc être cultivées sur des milieux artificiels. Certaines bactéries n’ont cependant pas la capacité de produire des métabolites importants et sont des parasites intracellulaire obligatoires. Ces microorganismes doivent croître en culture de cellules.
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5
Q

Décrire : Protozoaire

A
  • Le terme “parasite” est généralement utilisé dans un sens étroit pour faire référence à une variété de protozoaires et d’organismes eucaryotes multicellulaires capables d’induire une maladie.
  • Plusieurs parasites ont des cycles de vie complexes qui peuvent impliquer plusieurs espèces, incluant l’humain.
  • Les infections parasitaires demeurent un problème de santé majeur et un problème économique, particulièrement dans les pays en voie de développement.
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6
Q

Décrire : nomenclature binomiale.

A
  • est utilisée pour les bactéries à l’intérieur d’un cadre rigide de règles taxonomiques.
  • Les sous-classes taxonomiques les plus importantes sont les genres et espèces comme par exemple
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7
Q

Définir : Notion de souches

A
  • On peut définir une espèce procaryote simplement comme une population de cellules bactériennes ayant des caractéristiques semblables.
  • Toutefois, dans certains cas, des cultures pures d’une même espèce ne sont pas tout à fait identiques.
  • On utilise alors le terme de souche pour désigner chaque groupe, une souche étant un ensemble de cellules bactériennes descendant toute d’une même cellule mère.
  • On distingue les souches d’une même espèce en faisant suivre l’épithète spécifique (nom de l’espèce) d’un numéro, d’une lettre ou d’un nom.
  • Par exemple, la souche E. coli O157:H7 est l’agent responsable de la diarrhée associée à la maladie du hamburger.
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8
Q

Sur quoi se base le caractère phénotypiques mophologiques?

A
  • Forme, taille des cellules et arrangements spaciaux
  • Morphologie des colonies
  • Réactions à la coloration
  • Nature, nombre et disposition des flagelles
  • Présence de structures intracellulaires particulières (endospores)
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9
Q

Les cellules bactériennes peuvent se présenter sous 3 formes principales. Nommez les.

A
  • les coques (bactéries sphériques), les bacilles (bactéries cylindrique) ou les spiralées (bactéries en spirale).
  • Les cellules peuvent être seules, en paires ou en chaînes.
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10
Q

Les Gram+ sont de quelle couleur? Et les Gram-?

A
  • Violet pour Gram +
  • Rose/Rouge pour Gram -
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11
Q

Pourquoi est-ce que la comparaison des protéines des bactéries est utiles?

A

Les séquences en acides aminés des protéines reflètent directement les séquences des ARNm et sont donc étroitement reliées à la structure des gènes qui les encodent. Les comparaisons de protéines de différents microorganismes sont donc très utiles.

  • Séquence en acides aminés des protéines
  • Mobilité électrophorétique (électrophorèse) des protéines
  • Techniques immunologiques: anticorps
  • Propriétés physiques, cinétiques et régulatrices
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12
Q

La composition des bases se fait généralement sous quelle forme?

A

sous la forme du pourcentage de guanine et de cytosine (G+C).

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13
Q

La composition en bases des acides nucléiques permet de mettre en évidence quoi?

A
  • Permet de mettre en évidence des homologies moléculaires qui concernent l’ensemble de leur génome, aussi bien leurs parties muettes que celles qui s’expriment dans le phénotype.
  • Permet de séparer des bactéries qui avaient été placées dans un même genre sur la base de seulement quelques caractères morphologiques.
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14
Q

Quelle est la variation du contenu en base spuridiques et pyrimidiques de l’ADN au sein d’une même espèece?

A
  • Le contenu en bases puriques et pyrimidiques de l’ADN varie d’un organisme à l’autre, mais est constant dans une espèce donnée
  • Le coefficient GC% varie de 25 à 75% chez les bactéries
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15
Q

«La similitude entre génomes peut se comparer de façon directe par hybridation moléculaire des acides nucléiques.»

Expliquez.

A
  • Cette méthode est fondée sur l’hypothèse que, si deux espèces sont similaires ou apparentées, une bonne partie des séquences des nucléotides sera semblable.
  • Deux organismes sont d’autant plus étroitement apparentés que le nombre d’appariement de brins d’ADN (hybridation) provenant de ces deux organismes est élevé.
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16
Q

Les enveloppes sont les différentes structures qui entourent les cellules bactériennes. Nommez les.

A
  • La capsule
  • Le glycocalyx
  • La paroi
  • La membrane cytoplasmique
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17
Q

Décrire : Capsule

A
  • constituant le plus superficiel.
  • n’existe que chez certaines bactéries
  • n’est pas indispensable à leur survie.
  • Chez certaines espèces, la capsule joue un rôle essentiel dans la virulence, en empêchant la phagocytose et en favorisant l’adhérence des bactéries aux cellules épithéliales.
  • enveloppe visqueuse d’épaisseur variable, qui adhère à la paroi de certaines bactéries.
  • généralement pas visible en microscopie optique par les techniques de coloration usuelles.
  • en général composée de polysaccharides, ce qui permet une classification antigénique (sérotype) des bactéries capsulées (Antigène K),
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18
Q

Comment peut-on mettre en évidence la capsule?

A

On peut la mettre en évidence en mélangeant la suspension bactérienne avec de l’encre de chine. La capsule forme alors un halo clair autour de la bactérie (voir la figure ci-dessous).

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19
Q

Les cellules bactériennes présentent trois principales structures antigéniques importantes. Nommez les.

A

l’antigène H, K et O.

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20
Q

Décrire : Glycocalyx

A
  • un feutrage de fibres polysaccharidiques (exopolymère) présent à la surface des bactéries dans leur milieu naturel.
  • Chez certaines espèces bactériennes des quantités importantes de glycocalyx sont synthétisées (cas de Pseudomonas aeruginosa ou de Streptococcus mutans) et engluent les cellules bactériennes.
  • Le glycocalyx est alors appelé « slime ».
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21
Q

La production de glycocalyx favorise quoi?

A

favorise l’adhésion de la bactérie, par exemple aux matériaux étrangers (prothèse…).

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22
Q

Le glygocalyx qui est produit par Streptococcus mutans est responsable de quoi?

A

de la formation de la plaque dentaire, indirectement responsable des caries.

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23
Q

Décrire : Paroi

A
  • enveloppe rigide qui assure la forme de la bactérie (coque, bacille, vibrion)
  • sert de point d’ancrage pour les flagelles.
  • La paroi est un constituant essentiel qui ne manque que chez de très rares espèces bactériennes (mycoplasmes).
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24
Q

Comparez les parois des Gram+ et Gram-

A

différente selon qu’il s’agit de bactéries à Gram-positif ou à Gram-négatif (voir figure ci-dessous). Toutefois, on trouve dans les deux éventualités, un constituant commun, le peptidoglycan (appelé aussi mucopeptide ou muréine).

25
Q

Décrire : Peptidoglycan (muréine)

A

polymère macromoléculaire qui entoure la bactérie.

26
Q

Peptidoglycan est composé de quoi?

A

composé de chaînes polysaccharidiques reliées entre elles par de courts peptides, ce qui lui donne une structure réticulée.

La chaîne polysaccharidique est faite de l’alternance de N-acétyl-glucosamine et d’acide N-acétyl-muramique (voir la figure ci-dessous).

Sur l’acide muramique sont branchés des tétrapeptides dont la composition peut varier suivant les espèces bactériennes.

27
Q

Le peptidoglycan peut être dégradé par quoi?

A
  • par le lysozyme, qui rompt la chaîne polysaccharidique.
  • La pénicilline agit en inhibant la formation des ponts inter-peptidiques.
28
Q

Décrire : Paroi des bactéries à Gram+

A

La paroi est relativement épaisse et constituée, en majeure partie, par le peptidoglycan. D’autres constituants, en situation plus superficielle, peuvent être présents, notamment les acides teichoïques

29
Q

Décrire : Paroi des bactéries à Gram -

A
  • couche de peptidoglycan est mince et qu’elle apparaît recouverte d’une couche appelée “enveloppe ou membrane externe”, absente chez les bactéries à Gram-positif.
  • Cette couche contient des protéines, des lipides et le lipopolysaccharide (endotoxine ou LPS)
  • Ce dernier constituant porte, au niveau de sa partie polysaccharidique, les antigènes O qui sont utilisés pour la classification antigénique (sérotype) de certaines espèces bactériennes
30
Q

Décrire : Espace périplasmique

A
  • Entre la membrane externe et la membrane cytoplasmique du Gram-
  • région remplie d’un liquide appelé périplasme.
  • contient une concentration élevée d’enzymes de dégradation et de transporteurs protéiques et abrite la couche de peptidoglycan.
31
Q

Rôle du membrane externe du Gram -

A
  • constitue également une barrière qui protège la bactérie contre certains antibiotiques (par exemple, la pénicilline) et contre les enzymes digestives, le lysozyme, les désinfectants, les métaux lourds et les sels biliaires.
  • Cependant, la membrane externe ne s’oppose pas au passage de toutes les substances de l’environnement puisque les nutriments doivent la traverser pour soutenir le métabolisme de la cellule
32
Q

La perméabilité de la membrane externe des Gram- est du a quoi?

A

Sa perméabilité est due en partie à des protéines membranaires, appelées porines, qui forment des canaux.

33
Q

Expliquez : Coloration de Gram

A
  • Le violet de cristal, qui est le colorant primaire, confère une couleur violette aux deux types de bactéries parce qu’il pénètre jusqu’au cytoplasme des deux types de cellules.
  • Quand l’iode (le mordant) est ajouté, il forme avec le colorant des cristaux (complexes violet-iode) qui sont trop gros pour s’échapper en traversant la paroi cellulaire.
  • La solution d’isopropanol et d’acétone (ou d’éthanol à 95%) qu’on ajoute par la suite déshydrate l’épaisse couche de peptidoglycan des bactéries à Gram positif, ce qui rend leur paroi encore plus imperméable aux cristaux du complexe violet-iode; ces bactéries conservent alors la coloration violette initiale, d’où leur nom de bactéries à Gram positif.
  • L’effet de ce traitement sur les bactéries à Gram négatif est assez différent.
  • L’alcool dissout la membrane externe des bactéries à Gram négatif et laisse même de petits trous dans la mince couche de peptidoglycan, par lesquels les cristaux du complexe violet-iode diffusent et sortent des bactéries; leur paroi perd alors la couleur violette, d’où leur nom de bactéries à Gram négatif.
  • Les bactéries à Gram négatif alors incolores après le traitement à l’isopropanol-acétone, on ajoute de la safranine (contre-coloration), ce qui les fait apparaître en rose.
34
Q

Expliquez le rôle de la paroi dans l’antigénicité

A
  • C’est au niveau de la paroi que se situent les déterminants antigéniques responsables de l’antigénicité somatique (antigène O des entérobactéries).
  • C’est au niveau de la paroi que se retrouve bon nombre de récepteurs que reconnaissent les bactériophages (virus des bactéries).
35
Q
A
36
Q

Influence des B-lactamines sur les parois

A
  • empêchent la réalisation d’un assemblage convenable des parois, ce qui entraîne l’éclatement des bactéries.
  • Agissent également au niveau de la synthèse des bactéries la bacitracine, la vancomycine et la fosfomycine.
37
Q

Décrire : Membrane cytoplasmique

A
  • une structure mince, à la fois souple et résistante, qui s’étend sous la paroi cellulaire et qui enveloppe et retient le cytoplasme de la cellule.
  • faite de protéines et de phospholipides.
  • Les molécules de phospholipides s’assemblent en deux rangées parallèles et forment une bicouche de phospholipides.
38
Q

Nommez les fonctions de la membrane cytoplasmique

A
  • Barrière osmotique
  • Systèmes de transport
  • Enzymes
  • Division cellulaire
  • Membrane cytoplasmique et antibiotiques
39
Q

Expliquez la fonction de la membrane cytoplasmique : Division cellulaire

A
  • La cellule se divise par fission binaire.
  • La séparation commence par une invagination de la membrane cytoplasmique.
  • La membrane cytoplasmique est progressivement tapissée par la paroi.
  • La cloison ainsi formée entre les deux cellules filles est appelée le septum.
  • Lorsque le septum se clive, les cellules se séparent.
  • Comme la division du chromosome précède la division de la cellule, celle-ci paraît souvent contenir plus d’un chromosome.
40
Q

Certaines substances anti-bactériennes ont la membrane cytoplasmique pour cible. Nommez ces substances.

A

les phénols, les antiseptiques cationiques, les antibiotiques polypeptidiques agissent à ce niveau.

41
Q

Nommez les systèmes de transport de la membrane cytoplasmique

A

les perméases, qui assurent la pénétration sélective de certaines substances (sucres, acides aminés, ions minéraux).

42
Q

Les constituants internes incluent quoi?

A
  1. Le cytoplasme
  2. L’appareil nucléaire
  3. L’ADN extra-chromosomique appelé “plasmide”
43
Q

Constitution du cytoplasme

A
  • Il contient de très nombreux ribosomes et toute la machinerie nécessaire aux synthèses protéiques.
  • Les ribosomes sont constitués de protéines et d’ARN.
  • Ils possèdent deux sous-unités, lesquelles, chez les bactéries, sont de 50 et 30S.
  • On trouve parfois, dans le cytoplasme, des granulations qui servent de stockage de certains constituants.
44
Q

Décrire : L’ADN extra-chromosomique ou plasmide (non-représenté sur le schéma)

A
  • molécules d’ADN cytoplasmique douées de réplication autonome.
  • donnent aux bactéries la propriété de résister aux antiseptiques et aux sels de métaux toxiques. Les bactéries, grâce aux plasmides, peuvent donc résister à une diversité d’agents toxiques rencontrés dans l’environnement
45
Q

Les appendices externes sont des éléments facultatifs des bactéries. On y retrouve quoi?

A
  • Flagelles
  • Pilis
46
Q

Décrire : Monotriche

A

Un seul flagelle polaire

47
Q

Décrire : Amphitriche

A

un ou plusieurs flagelle aux deux extrémités de la cellule

48
Q

Décrire : Lophotriche

A

deux ou plusieurs flagelles à une extrémité de la cellule

49
Q

Décrire : Péritriche

A

des flagelles répartis sur toute la surface de la cellule

50
Q

Décrire : Flagelline

A
  • Les flagelles sont faits de l’assemblage de molécules de protéines, la flagelline.
  • La flagelline est antigénique et les flagelles sont le support de l’antigène H (sérotype).
51
Q

Décrire : Pilis

A
  • Beaucoup de bactéries à Gram négatif possèdent des appendices filiformes qui sont plus courts, plus droits et plus minces que les flagelles
  • servent plutôt à fixer la bactérie qu’à la faire avancer.
  • constituées d’une protéine appelée piline assemblée en hélice autour d’un noyau central, sont de deux types, les fimbriae ou pili commun et les pilis sexuels, qui ont des fonctions très différentes.
52
Q

Décrire : Fimbriae ou pili commmunsIls sont nombreux et courts. Ils interviennent dans la fixation des bactéries aux tissus. Ils s’adaptent à des récepteurs cellulaires spécifiques. Ils jouent un rôle important dans le pouvoir pathogène de certaines bactéries. Ils permettent aussi la fixation de certains bactériophages.

A
  • Ils sont nombreux et courts.
  • Ils interviennent dans la fixation des bactéries aux tissus.
  • Ils s’adaptent à des récepteurs cellulaires spécifiques.
  • Ils jouent un rôle important dans le pouvoir pathogène de certaines bactéries.
  • Ils permettent aussi la fixation de certains bactériophages.
53
Q

Décrire : Pilis sexuels

A
  • Ils sont peu nombreux, longs, creux, enflés à leur extrémité distale.
  • Ils sont codés par les plasmides.
  • Ils interviennent dans les phénomènes de conjugaison bactérienne.
54
Q

Certaines bactéries, entre autres d’intérêt médical, ont la propriété de se différencier en quoi?

A
  • en «formes de survie» appelées spores ou endospores
  • Ces bactéries se présentent donc sous une forme végétative métaboliquement active et potentiellement pathogène ou métaboliquement inactive et non pathogène (forme sporulée).
  • Les bacilles à Gram positif des genres Bacillus et Clostridium ont la capacité de former des endospores.
55
Q

Les spores bactériennes ne doivent pas être confondues avec les spores des mycètes (champignons). Pourquoi?

A

car elles n’exercent pas les mêmes fonctions.

56
Q

Différencier spores bactériennes et spores des mycètes

A

constituent des formes de résistance qui permettent aux bactéries de survivre malgré des conditions environnementales défavorables alors que les spores des mycètes sont des cellules formées au cours de la reproduction asexuée.

57
Q

Expliquez la raison de laette résistance est causée par une substance particulière, l’acide dipicolinique, le constituant principal de l’enveloppe de la spore bactérienne. Cet acide stabiliserait les protéines cytoplasmiques et empêcherait leur dénaturation par la chaleur. La résistance aux produits chimiques serait due à l’imperméabilité de la spore. résistance des spores.

A
  • cette résistance est causée par une substance particulière, l’acide dipicolinique, le constituant principal de l’enveloppe de la spore bactérienne.
  • Cet acide stabiliserait les protéines cytoplasmiques et empêcherait leur dénaturation par la chaleur.
  • La résistance aux produits chimiques serait due à l’imperméabilité de la spore.
58
Q

Expliquez : Germination

A
  • L’endospore peut rester dans cet état de dormance pendant de nombreuses années.
  • Ce n’est qu’au retour des conditions environnementales favorables qu’elle germe et redonne naissance à une nouvelle bactérie active, processus appelé germination
59
Q

Expliquez les étapes du cycle sporal

A
  • La première étape du cycle sporal est marquée par la formation de la préspore par suite de l’invagination de la membrane cytoplasmique.
  • Une fois formée, la préspore renferme une partie de l’appareil nucléaire et du cytoplasme.
  • Elle s’entoure alors d’une enveloppe épaisse et réfringente. La bactérie meurt, éclate et libère l’endospore.
  • Celle-ci reste en dormance jusqu’au retour de conditions favorables à sa germination.
  • En germant, l’endospore donne naissance à une nouvelle bactérie.