Mémoire sémantique 1 Flashcards
Qu’est-ce que la mémoire sémantique? Quelles sont les caractéristiques du contenu de la mémoire sémantique?
La mémoire sémantique (MS) est formée des concepts, de leur
définition et des relations qu’ils entretiennent.
Les contenus de la mémoire sémantique sont abstraits et relativement stables dans le temps.
Quelles sont les caractéristiques des contenus de la mémoire épisodique?
- concret, particulier
- suit une évolution constante ; nouveaux événements constamment ajouté et facilement oubliés.
Décris le modèle de réseau hiérarchique
Ce modèle tente de répondre à la question suivante: comment l’info qui est inscrite dans la MLT est-elle organisée?
Ce modèle a une vision taxonomique
1) Les concepts sont représentés par des
‘nœuds’ qui contiennent la définition du
concept et des pointeurs à d’autres nœuds
2) Les concepts sont organisés hiérarchiquement en trois niveaux
3) Un concept du niveau intermédiaire (niveau de base) contient des pointeurs
• à un seul concept plus abstrait (chien – >
mammifère) et
• à tous les exemples plus concrets du
concept (chien – > caniche, terrier, etc.)
Il n’y a aucun lien direct entre des concepts
de même niveau (chien et oiseau n’ont pas
de lien direct).
4) Principe d’économie
• la définition d’un concept qui est à un niveau
plus bas n’inclut pas explicitement les
éléments qui font partie de la définition du
concept plus élevé auquel il est attaché.
Ex: si animal contient dans sa définition
“être vivant”, chien n’aura pas “être
vivant” dans sa définition.
5) Le temps requis pour comparer deux concepts varie selon le nombre de nœuds qui doivent être parcourus entre les deux. Ce parcours doit respecter les liens explicites (pointeurs) entre les concepts.
Décris l’expérience de Bower, Clark, Winzenz et Lesgold sur le modèle hierarchique
On donne une liste de mots qui représentent certains concepts aux sujets.
Il y a 2 groupes de sujets qui reçoivent des listes de mots organisées différemment. Pour le 1er groupe, les mots sont organisés hiérarchiquement (112 mots selon 4 hiérarchies). Pour le 2e groupe, les mots sont tous mélangés, présentés aléatoirement. Puis, on demande au sujet de se rappeler les mots qui ont été présentés.
Hypothèse: on organise les concepts selon les hiérarchies des concepts.
Prédiction: le groupe 1 sera meilleur que le groupe 2.
Résultats: le groupe 1 est tjrs meilleur que le groupe 2.
Décris l’expérience de Collins et Quillian qui se voulait vérifier les énoncés en MS
Tâche: Le sujet indique le plus rapidement possible si l’énoncé est vrai ou faux.
2 types d’énoncés:
1) Énoncés concernant l’appartenance à une catégorie (3 catégories différentes)
2) Les propriétés d’un objet ou d’un organisme vivant (plante, animal)
Ex:
- Un serin peu chanter
- Un serin peut voler
- Un serin a une peau
Prédiction: Le temps requis pour prendre une décision portant sur l’inclusion d’un concept dans un autre (“est-ce qu’ un X est un Y?) variera
selon le nombre de catégories qui séparent les deux concepts.
Résultats:
- Il est plus long de juger des propriétés
- Le TR augmente en fonction du niveau hiérarchique impliqué dans l’énoncé (effet de niveau)
Quelles sont les 2 structures de la mémoire sémantique selon le modèle de réseau hiérarchique?
1) Organisation hiérarchique dans laquelle les concepts sont représentés par un ensemble de caractéristiques.
2) Organisation économique: les propriétés des
niveaux supérieurs ne sont pas répétées aux
niveaux inférieurs.
Quels sont les problèmes dans le modèle de réseau hiérarchique?
1) L’effet d’inversion de niveaux. Selon la théorie, le premier énoncé dans l’exemple devrait être plus rapide mais le résultat indique que c’est le 2e énoncé qui est le plus rapide.
ex: Un cheval est un mammifère - Un cheval est un animal
2) L’effet de représentativité. Selon la théorie, les 2 énoncés ne devraient pas montrer de différence de temps de réaction. Mais les gens sont plus rapide avec le pigeon car c’est un plus représentatif des oiseaux.
ex: un poulet est un oiseau - un pigeon est un oiseau
3) TR très variable pour le jugement d’items d’un même niveau. ex: vache = mammifère (1258 ms) vs porc = mammifère (1476 ms)
Décris le modèle de comparaison des traits de Smith, Shopen et Rips.
Ce modèle partage la vision de Rosch
Dans ce modèle, on compare toutes propriétés du concept selon leur similarité sémantique. Lorsqu’un item est intermédiaire, on doit regarder tous les traits et déterminer ceux qui sont essentiels.
1) Un concept contient l’ensemble des
traits qui le définit. Parmi ces traits, un
sous-ensemble est considéré comme les
traits de définition.
2) Les décisions d’appartenance (est-ce
que X est Y?) se font au moyen d’un calcul de similarité sémantique. Les
concepts n’ont pas de liens directs entre
eux.
3) La similarité sémantique détermine “la
distance sémantique” entre deux concepts.
2 stades:
1) Le 1er stade regroupe 3 processus:
a) Retrouver les listes des traits
b) Comparer les listes
c) Production d’un indice de similarité (0 = différent, 1 = similaire)
2) Indice intermédiaire : les traits de définition sont examinés de façon minutieuse.
De quoi dépend la similarité sémantique?
La similarité sémantique dépend de la fréquence de production:
- La notion de fréquence de production réfère à la fréquence selon laquelle les individus nomment une catégorie pour un concept donné.
Décris l’expérience de Smith, Shopen et Rips sur le modèle de comparaison des traits.
On présente des triades de mots exemplaires qui appartiennent à une ou l’autre de ces 2 catégories:
1) catégorie petite
2) catégorie grande.
Le sujet doit dire à quelle catégorie l’exemplaire appartient. Si on produit souvent certains liens avec certaines catégories, la force d’association sera plus forte et sera celle qui sera rapportée.
• Selon la notion de fréquence de
production, la catégorie la plus fréquemment rapportée devrait être
associée à un temps de jugement plus court.
Résultas: (voir tableau p.35
Ensemble 1 = Effet de niveau standard
Ensemble 2 = Effet d’inversion de niveau
L’effet de niveau correspond à la fréquence de production.
