Mémoire à court terme et oubli Flashcards
Qu’est-ce que la courbe de la position sérielle? Donne un exemple pour illustrer ton explication
- voir pp cours 3 p.4 pour visualiser.
Tâche: Rappel libre d’une liste de mot
Résultats: davantage de mots rappelés de la fin de la liste (récence) et du début de la liste
(primauté)
Ces résultats suggèrent 2 systèmes de mémoire
distincts:
➢ Effet de récence:
Associé au maintien des derniers items de la liste en MCT. (tjrs actifs en MCT)
➢ Effet de primauté:
Accès des premiers items en MLT.
Explique l’expérience de Glanzer et Cunitz et les résultats qui en découlent
Tâche:
•Liste de mots puis rappel libre
•Calculs mentaux entre la fin de la présentation et le rappel libre (0, 10 et 30 s)
Hypothèses:
Le calcul va empêcher
l’autorépétition après la
présentation de la liste ;
➢L’effet de primauté devrait être intact (MLT) (les items du débuts sont mis en MLT et donc ne devraient pas être affectés)
➢L’effet de récence devrait disparaître (MCT) (Les derniers items ne peuvent pas être autorépétés à cause du calcul mental donc il ne peuvent pas rester actifs en MCT.
RÉSULTATS: •Délais avant le rappel de: 0, 10 ou 30 s. •Tâche de calcul durant le délai •Avec le délai de 30 s.; l’effet de récence disparaît •Effet de primauté toujours présent
Qu’est-ce qu’on peut conclure de l’expérience de Glanzer et Cunitz, par rapport à l’autorépétition, la MCT et la MLT?
- L’absence de l’autorépétition après la fin de la liste n’a pas affecté l’effet de primauté (premiers mots de la liste), car les items sont déjà dans la MLT
- L’absence de l’autorépétition affecte l’effet de récence, car les items dans la MCT ne sont par stockés très longtemps (derniers items de la liste) s’ils ne sont pas gardés actifs par l’autorépétition.
- Quand l’autorépétition est impossible à cause de calcul mental, ces derniers items quittent la MCT (après un délai d’environ 20-30 secondes) = perte de l’effet de récence.
- Ces conclusions appuient qu’on a des modules de mémoire différents (MCT et MLT)
Explique les 2 cas cliniques suivants:
- Patient H.M.
- Patient K.F.
Patient H.M.:
•Excision bilatérale d’une partie des lobes temporaux
•Incapacité à apprendre du nouveau matériel verbal
ou non-verbal; incapable d’encoder de nouvelles informations à long terme.
-Mais MCT normale:
• Empan normal (MCT)
• effet de récence intact dans les tâches de
rappel libre (MCT)
• effet de primauté diminué (problème
d’encodage en MLT)
Conclusion:
➢Dissociation MCT / MLT: systèmes indépendants
➢Déficit de transfert de l’information entre la MCT et
la MLT
Patient K.F.: Lésion de la région pariétale
•Le cas inverse de H.M.:
• Empan verbal (MCT) réduit, mais apprentissage
verbal normal (MLT)
➢Pour K.F., l’information ne semblait donc pas
nécessairement devoir passer par la MCT pour accéder à
la MLT
Conclusion:
•H.M. vs K.F: modules distincts de mémoire
Mais:
K.F. : Ne peut pas être expliqué par le modèle d’Atkinson
et Shiffrin (1968)
- Ces 2 cas cliniques appuient la distinction entre 2 modules distincts de mémoire (MCT et MLT)
Décris la tâche de Brown-Peterson (aussi appelée Peterson-Peterson) sur le taux de l’oubli
•Brève presentation de stimuli ex., 3 consonnes (1 sec)
•Intervalle variable (1 à 30 sec) pendant laquelle une
tâche de distraction est effectuée : compter à rebours
(pour éliminer répétition)
•Signal lumineux indique que c’est le moment du rappel
Résultats:
- taux d’oubli en MCT croit rapidement
sans répétition
- La probabilité d’un rappel exact décline avec
l’augmentation du temps de rétention sans autorépétition
Quelle est la cause d’oubli en MCT?
2 théories proposent une explication:
- Théorie de l’interférence :
proposition selon laquelle l’oubli se produit parce qu’un autre matériel interfère avec l’information en mémoire. Si les éléments sont similaires, il y a encore plus d’interférence. - Théorie de la dégradation:
proposition selon laquelle l’information est spontanément perdue au cours du temps, y compris lorsqu’il n’y a pas d’interférences avec un autre matériel (ni d’autorépétition)
Décris l’expérience de Waugh et Norman sur la dégradation vs l’interférence
•Une liste verbale de 16 chiffres :
5 1 9 6 3 5 1 4 2 8 6 2 7 3 9 4
•Le dernier chiffre = un repère(4)
•La série comprenait aussi un chiffre identique au repère (4)
•Tâche: rapporter à la fin le chiffre qui suivait la 1ere
apparition du repère-item test ( réponse = 2 )
-connaissance du repère uniquement à la fin de la série
•Différentes conditions:
• Varier le nombre d’items entre l’item-test et l’item repère de la fin de la série (mesurer effet
d’interférence)
• Varier la fréquence de présentation (1 ou 4 chiffres par seconde) (mesurer effet de degradation). L’intervalle de rétention entre les chiffres varie.
HYPOTHÈSES:
•Si le rappel chute particulièrement à mesure que le
nombre d’items interférant augmente: l’effet de l’interférence explique l’oubli
•Si le rappel chute particulièrement à mesure que le temps de rétention augmente: l’effet de la dégradation explique l’oubli.
RÉSULTATS:
•la fréquence de présentation a eu très peu d’effet sur la
probabilité de rappel (supporte peu l’effet de dégradation pour expliquer l’oubli. Donc, c’est davantage l’effet d’interférence qui est la cause majeure de l’oubli en MCT, surtout si les éléments sont similaires)
•le nombre d’items interférant a eu un grand effet sur le rappel
Quels sont les 2 types d’interférence en MCT?
- inhibition = interférence
1) L’inhibition rétroactive: oubli dû à des interférences causées par des données perçues après l’apprentissage
2) L’inhibition proactive:
oubli dû à des interférences causées par des données perçues avant l’apprentissage.
Donne des exemples des 2 types d’interférence en lien avec les expériences vues
• L’inhibition (l’interférence) rétroactive:
Ex; Waugh et Norman (1965)
5 1 9 6 3 5 1 4 2 8 6 2 7 3 9 4
Plus le nombre de chiffres suivaient le chiffre repère, plus cela
influençait le rappel.
• L’inhibition (l’interférence) proactive:
Keppel et Underwood (1962)
•Tâche de Brown-Peterson (3 consonnes)
•bon rappel pour les premiers essais
•la détérioration s’observe après les premiers essais
•l’interférence de l’info des premiers essais affecte le
rappel des essais suivants
Qu’est-ce que l’affranchissement de l’inhibition proactive? Que disent Wickens, Born et Allen à ce sujet, par exemple, quant à l’étude de la tâche de Brown-Peterson?
c’est le relâchement, la réduction de l’interférence proactive.
•Cause première d’interférence proactive dans une
tâche de Brown-Peterson:
➢ Utilisation d’items similaires
•Hypothèse:
➢ On observe une diminution de l’interférence si
les derniers items se distinguent des premiers. Donc on pourrait améliorer le rappel si les items se distinguaient davantage.
Décris l’expérience de Wickens, Born et Allen sur l’affranchissement de l’inhibition proactive?
- 3 premiers essais: stimuli d’un type (mots ou chiffres)
- 4e essai:
- Groupe contrôle: stimuli de la même catégorie
- Groupe expérimental: catégorie opposée
RÉSULTATS:
diminution de l’interférence est possible si les derniers items se distinguent des premiers.
Décris l’expérience de Gunter, Clifford et Berry sur l’affranchissement de l’inhibition proactive et les conclusions qu’on peut tirer de ses résultats
Stimuli plus complexes:
• Items des nouvelles sportives
• Items des nouvelles politiques
➢Résultats similaires que Wickens, Born et Allen
CONCLUSION:
Tout changement d’ordre sémantique provoque
l’affranchissement de l’inhibition proactive.
➢Application:
Organiser le matériel pour essayer
de réduire l’interférence