Expertise et créativité 1 Flashcards
Vrai ou faux: être expert implique d’être créatif.
Faux.
être expert n’implique pas d’être créatif mais être créatif implique de l’expertise.
Explique l’expérience du problème de la sélection des 4 cartes par Wason et Jonhson-Laird.
*Un contenu non-familier (abstrait) rend une tâche plus difficile
Tâche: Vérifier « chaque carte où figure un D sur une face indique un 3 sur l’autre face »
• Quelles cartes retourner ?
• Vérifier vs réfuter la règle
• 5 sujets sur 128 ont retourné les deux bonnes cartes (D et 7)
- À quoi est due la faible performance des participants dans la tâche de Wason et Johnson-Laird ?
- Le matériel n’était pas familier
Décris l’expérience de Wason et Shapiro, Johnson-Laird et Legrenzi en réponse à l’expérience de Wason et Johnson-Laird. (utilisation de cartes)
*même tâche que Jonhson-Laird et Wason
- Utilisation de matériel réaliste, en rapport avec la vie quotidienne (ex. : lettre cachetée et lettre non-cachetée) à LONDRES
- Tâche de Wason et Shapiro :
- Condition non-familière : 2 sujets sur 16
- Condition familière : 10 sujets sur 16
- Tâche de Johnson-Laird, Legrenzi et Legrenzi :
- Condition non-familière : aucun sujet
- Condition familière : 17 sujets sur 24
Pourquoi les gens sont plus performants lorsqu’ils ont affaire à des informations réalistes ? Que proposent Griggs et Cox comme hypothèse
- Même tâche que Johnson-Laird
• Aucune différence entre le groupe « tâche réaliste » et le groupe « tâche abstraite »
• Explication par la récupération en mémoire
• Explication par la récupération en mémoire : des exemples spécifiques sont récupérés dans la mémoire pour résoudre des problèmes au sujet de situations
familières
- Grigg et Cox (1982) :
- Loi en vigueur dans l’État de Floride au moment de l’étude : « Si une personne boit de la bière, alors cette personne doit avoir plus de 19 ans »
- 76 % des gens on rapporté avoir transgressé la règle et 97 % des sujets pouvaient se rappeler d’exemples précis de personnes, autres qu’elles-mêmes, violant cette règle.
- Les sujets devaient détecter les violations de la règle “si qqn boit de la bière, il a plus de 19 ans” en associant 2 cartes parmi 4. Les 4 cartes sont les suivantes:
1) boire une bière
2) boire un coca
3) 16 ans
4) 22 ans - Résultats:
• Groupe « non – réaliste/tâche abstraite (si une carte indique A sur une face, alors elle porte 3 sur l’autre face)» : aucun sujet
• Groupe « réaliste (règle de la bière) » : 29 sujets sur 40
Qu’est-ce que le raisonnement associanniste vs le raisonnement basé sur des règles?
• Raisonnement associanniste : basé sur l’expérience personelle (ex. : lettres cachetées)
• Raisonnement basé sur des règles : basé sur des règles causales et logiques
(ex. : version abstraite du problème de sélection)
Qu’est-ce qu’un schéma de raisonnement pragmatique? (Cheng, Holyoak, Nisbett & Oliver,
1986)
Ce sont des structures de connaissances générales nous permettant de raisonner au sujet de diverses situations interprétables par des schémas.
2 types de schémas:
• Schéma de permission : une condition doit être remplie avant d’entamer une action
• Schéma d’obligation : une action doit obligatoirement être entamée si une condition est remplie
Qu’est-ce que le raisonnement analogique? Décris l’expérience de Johnson-Laird et al sur le transfert analogique
C’est de remarquer spontanément une analogie entre 2 problèmes (mais c’est difficile)
Expérience de Johnson-Laird:
• Problème de la sélection des cartes
• Deux conditions, une après l’autre : règle familière à règle abstraite
• Deux essais par condition
- Règle familière : 22 des 24 sujets ont sélectionné au moins une bonne carte
- Règle abstraite : 7 des 24 sujets ont sélectionné au moins une bonne carte
- Interprétation : PAS DE TRANSFERT
- Cependant, à mesure que nous résolvons des problèmes dans un domaine particulier et que nous acquérons de l’expertise, nous sommes plus à même de percevoir les similarités entre les problèmes même si leur contenu est différent.
Décris l’expérience de Silver qui voulait répondre à la question suivante: Être expert dans un domaine, nous permet-il de mieux classer les problèmes
selon leur solutions plutôt que leur contenu ?
• 16 problèmes mathématiques catégorisés PAR L’EXPÉRIMENTATEUR selon leur contenu (4 colonne) OU selon la procédure mathématique nécessaire pour les
résoudre (4 rangées)
• Des étudiants devaient classifier les 16 problèmes et ensuite en résoudre 12
• Classification des étudiants en bons, moyens, faibles sur la base du nombre de problèmes résolus
Résultats:
- Nombre de prob catégorisés selon la structure mathématique en fonction de la performance à la résolution de problèmes : majorité de bonnes performances, un peu de moyennes et peu de faibles.
- Nombre de problèmes catégorisés selon le contenu en fonction de la performance à la résolution de problèmes: Majorité de faibles performances, un ptit peu de moyennes performances et pratiquement pas de bonnes performances.
Quel sont les premiers modèles de résolution de problèmes?
Quels sont les modèles les plus récents?
Premiers modèles : (Newell & Simon,
1972) : heuristiques utilisées pour orienter l’investigation
Modèles plus récents (Gick, 1986) : avec beaucoup de pratique, on peut apprendre des solutions spécifiques qui remplacent les heuristiques (moins efficaces) - acquérir de l’expertise.
Selon Gick, il existe 3 étapes majeures dans la résolution de problème. Quelles sont-elles?
1) Construire une représentation du problème en le reliant aux connaissances antérieures. Certains traits du problème peuvent activer un schéma de résolution de problème si une relation avec des connaissances antérieures a bien été trouvée
2) L’activation du schéma déclenche la recherche d’une solution. Par contre, il n’est pas tjrs nécessaire de chercher une solution car les procédures de résolution appropriées sont activées par la connaissance du type particulier de problème.
3) La recherche de la solution aboutit à l’exécution de la solution : s’ensuit la réussite ou l’échec.
Si c’est un échec, on recommence les étapes.
Chercher une solution nécessite l’utilisation de stratégies générales. Quelles sont-elles? Que faut-il pour que les stratégies générales soient efficaces selon Gick?
- Analyse moyen-fin
- Recherche d’un problème analogue
- Sous-buts
- Selon Gick (1986), pour que les stratégies générales soient efficaces, il faut parfois des connaissances spécifiques au sujet d’un problème.
- La planification est une autre stratégie envisageable lorsque nous avons des connaissances détaillées du problème
Décris l’expérience de Atwood, Polson, Jeffries et Ramsey sur la planification
- Trois programmeurs avec différents niveaux d’expertise
- Programme à écrire : input = texte/output = termes spécifiques avec le numéro des pages (index)
- Sujet 1 : Possédait des connaissances partielles et a planifié
- Sujet 2 : A cherché la solution sans l’aide d’un plan
- Sujet 3 : A récupéré presque l’entièreté de la solution directement en mémoire
• La planification serait utilisée par celui qui a des connaissances partielles lui permettant d’aborder la tâche systématiquement
Comment se fait la transition entre la poursuite d’une stratégie générale et l’application d’une solution spécifique?
Décris l’expérience de Sweller, Mawer et Ward
Dans un problème de mouvement:
- Les novices sont plus susceptibles d’utiliser une stratégie de recherche basée sur l’analyse moyen-fin.
(équation 1 puis 2) - Les experts sont plus susceptibles d’utiliser une technique de travail prospectif (équation 2 puis 1)
Expérience de Sweller, Mawer et Ward:
• 25 problèmes sur la physique du mouvement
• Nombre de solutions basées sur une stratégie moyen-fin
• 5 premiers problèmes = 3.9
• 5 derniers problèmes = 2.2
• Transition d’une stratégie moyen-fin à une stratégie de travail prospectif
• Utilisation stratégie moyen fin = PAS d’apprentissage des étapes nécessaires pour résoudre le problème
Qu’est-ce qu’une technique de travail prospectif?
Sélection des informations pertinentes pour résoudre un problème dans un ordre qui correspond à la succession requise par la solution.
Comment encourager l’apprentissage des séquences correctes pour résoudre le problème ?
Décris l’expérience de Sweller et al
• Trouver les valeurs d’autant de variables possibles, plutôt que de s’occuper d’une seule d’entre-elles
Expérience de Sweller et al:
20 étudiants
• Pratique de résolution de problèmes, puis deux problèmes-test
• Condition « trouver la distance » = 1 étudiant sur 10 utilise travail prospectif
• Condition « calculer autant de variable possibles » = 9 étudiants sur 10 utilise travail prospectif