M5: (P) Le consentement Flashcards
Qu’est-ce que le consentement?
Le consentement consiste en l’acceptation par le patient des soins qui lui sont proposés.
Quels sont les pouvoirs reliés au consentement?
Le pouvoir de consentir est un pouvoir normatif et un pouvoir légal
Quelles sont les conséquences du pouvoir de consentir du patient sur le professionnel?
- Le choix exprimé par un patient génère des obligations morales et des obligations légales pour les professionnels de la santé.
- Les professionnels de la santé doivent respecter la volonté du patient.
Pour pouvoir consentir, une personne doit toutefois être …
apte à décider pour elle-même.
Qu’est-ce qu’une personne apte à consentir?
(1) si elle est capable de comprendre les informations qui sont pertinentes en regard de la décision à prendre,
(2) si elle est capable de délibérer en fonction de ses valeurs et des buts qu’elle poursuit et, enfin,
(3) si elle est capable de communiquer ses décisions
Quels sont les critères pour un consentement sain?
Pour que le consentement d’un patient soit adéquat, il faut qu’il soit libre et éclairé.
- Pour que le consentement soit adéquat, le patient doit avoir été libre de choisir par et pour lui-même.
→ Les pressions indus, la manipulation, la coercition, les menaces, etc. minent la liberté du consentement.
- Pour que le consentement soit adéquat, le patient doit avoir toutes les informations nécessaires pour prendre une décision réfléchie.
→ La retenue d’informations, le mensonge et la tromperie minent l’aspect éclairé du consentement.
Quel est l’objectif de la pratique médicale?
L’objectif de la pratique médicale semble être de promouvoir le bien-être du patient.
En quoi l’objectif de la pratique médical peut être désavantagée par le consentement libre et éclairé?
Le patient n’est peut-être pas la personne la mieux placée pour savoir ce qui permettra de promouvoir son bien-être.
Un médecin est possiblement plus à même de comprendre les implications d’un diagnostic ou d’un pronostic ou les bénéfices et les désavantages de différents traitements.
Ex: patient issu de milieu défavorisés, avec faible éducation et peu de proches pour le guider
Qu’est-ce qu’une approche paternaliste?
Agir de manière paternaliste veut dire interférer dans les choix d’une autre personne, sans son consentement, tout en étant motivé la promotion par le bien-être de cette personne.
Pourquoi est-ce que nous n’utilisons pas une approche paternaliste en médecine?
- Le bien-être n’est cependant pas la seule valeur qui devrait guider la pratique médicale.
- Le respect de l’autonomie des personnes est une exigence morale fondamentale qui joue un rôle important dans notre société et la pratique médicale contemporaine.
- C’est cette exigence morale fondamentale qui génère l’exigence d’obtenir le consentement du patient.
Qu’est-ce que l’autonomie du patient?
Il s’agit de la capacité de s’autodéterminer.
Autrement dit, il s’agit de la capacité de décider pour soi- même, sur la base de ses propres valeurs et fins.
Pourquoi devrions-nous respecter l’autonomie des personnes?
-Les personnes sont toutes moralement égales.
-Reconnaître l’égalité morale des personnes requiert de respecter également leur capacité à faire leur propre choix.
Qu’est-ce qui a préséance entre le bien-être et l’autonomie du patient?
Autonomie
Lors de quel moment cet énoncé serait faux?
Le bien-être du patient a préséance sur l’autonomie du patient
Lorsque le patient n’est pas capable de donner (ou refuser) son consentement éclairé
Quels sont les obligations du médecin fâce au consentement éclairé?
(1) Le médecin doit informer son patient
(a) de son diagnostic et de son pronostic,
(b) des différents traitements disponibles et
(c) des risques et avantages médicaux reliés à chaque avenue de traitement.
(2) Le médecin doit laisser son patient libre de choisir en éviter d’exercer des pressions indues (manipulation, coercition, menaces, etc.).
(3) Additionnellement, le médecin à l’obligation de respecter la décision du patient de refuser le traitement (autrement dit, le non-consentement génère une obligation ou contrainte morale interdisant l’interférence de la part du médecin.)