L'inceste Flashcards
1
Q
A partir de quel moment la notion d’inceste a figuré au sein du Code pénal ?
A
- loi du 8 février 2010
- notion d’inceste concernant les faits de viols ou autres agressions sexuelles ou atteintes sexuelles commis dans le cadre familial
2
Q
L’inceste est-elle une infraction ou une circonstance aggravante ?
A
- non, la consécration de la notion est déclarative et symbolique
- ne modifie pas les éléments constitutifs des infractions et les peines encourues
- relation sexuelle librement consentie entre un frère et une sœur âgés de 14 et 13 ans, même si elle est incestueuse, ne constitue ni une agression, ni des atteintes sexuelle
- législateur réfléchit à incriminer l’inceste
3
Q
Que prévoient les dispositions consacrées à l’inceste concernant les obligations des juridictions ?
A
- lorsque les faits sont commis sur un mineur par une personne titulaire de l’autorité parentale, la juridiction a l’obligation de se prononcer sur le retrait partiel ou total de cette autorité avec la possibilité de prononcer également un tel retrait vis-à-vis des frères et sœurs de la victime mais les juridictions la mettait déjà en œuvre
- article 222-21-2 et 227-27-3 CP
4
Q
Quels ont été les apports de l’innovation législative concernant l’inceste ?
A
- symbole pour les citoyens
- boussole pour les juges
- utilité abstraite
5
Q
Comment était définie l’inceste par la loi de 2010 ?
A
- agressions sexuelles qualifiées d’incestueuses quand elles sont commises au sein de la famille sur la personne d’un mineur par un ascendant, un frère, une sœur ou par toute autre personne, y compris s’il s’agit d’un concubin d’un membre de la famille, ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait
- censurée sur QPC par le Conseil constitutionnel le 16 septembre 2011car l’expression “au sein de la famille” n’était pas assez claire
6
Q
Qu’a prévu la loi du 14 mars 2016 ?
A
- rend la notion conforme aux exigences constitutionnelles
- prévoit désormais que les agressions sexuelles et atteintes sexuelles sont qualifiées d’incestueuses quand elles sont commises par :
- un ascendant
- un frère, une sœur, un oncle, une tante, un neveu, une nièce
- le conjoint, concubin ou le partenaire de PACS de l’une des personnes mentionnées dès lors qu’il a sur la victime une autorité de droit ou de fait