Exanthème fébrile de l'enfant Flashcards
Cause de l’exanthème fébrile
souvent viral
maladie avec éxanthème maculo-papuleux
rougeole rubéole scarlatine exanthème subit mégalérythème épidémique Kawasaki
maladie avec éxanthème vésiculo-pustuleux
varicelle HSV zona entérovirus coxsackie
Urgences
- Purpura fébrile +/- tb hémodynamique : méningocoque
- Fièvre + 5j : Kawasaki
- Lésions muqueuses ulcérés et/ou décollement épidermique : Stevens-Johnson, Lyell, SSS
- AEG avec ADP, atteinte multiviscérale, hyperéosinophilie, hyperlymphocytose : DRESS syndrome
Sévérité symptomatique
- Tolérance : tb hémodynamique, respiratoire, neurologique, convulsion
- Surinfection bactérienne localisée ou étendue, caractère douloureux
- Terrain : enfant immunodéprimé, nouveau-né, contage avec une femme enceinte
Enquête diagnostic
- Contexte épidémiologique : âge, terrain, ATCD de maladie éruptive, vaccination, contage, voyage récent, prise médicamenteuse (AINS, AB, antiépileptique)
- Phase pré-éruptive : durée d’incubation, symptome
- Phase éruptive : mode de début, topographie, lésions dermatologiques élémentaires, prurit
- Signes associés, caractéristiques de la fièvre, hépatomégalie, splénomégalie, ADP
Rougeole
infection virale au Morbillivirus donnant une maladie infectieuse endémo-épidémique malgré la vaccination
Rougeole
Transmission
Temps d’incubation
Contagiosité
transmission directe par voie aérienne
incubation : 2 semaines
contagiosité : 5J avant et 5J après éruption
Immunité rougeole :
Ac maternels
Vaccin
Immunité conférée par la maladie
Ac maternels : immunité pour 6 mois
Vaccin associé avec rubéole : 1ere dose à 12M et 2ème dose à 16/18M
Maladie donne une immunité durable
Diagnostic rougeole
1/ Absence ATCD rougeole + vaccination
2/ Phase pré-éruptive :
- Fièvre élevée
- Catarrhe oculo-nasale : larmoiement, conjonctivite, rhinorrhée, toux et pharyngite
- Signe de Köplik : énanthème pathognomonique en fin de phase catarrhale (tache punctiforme blanc-bleuté sur une muqueuse jugale inflammatoire)
3/ Phase éruptive :
- Exanthème maculo-papuleux sans prurit, derriere les oreille et extension en 24h à 48h en une seule poussée vers la face, le tronc et les membres
- Fièvre décroissante à la généralisation de l’éruption
- persistence d’une catarrhe : conjonctivite, rhinorrhée, toux
Complication rougeole
1/ bronchite ou pneumopathie virale, hépatite, pancréatite
2/ surinfection : pulmonaire (pneumocoque, S aureus), OMA purulente (pneumocoque, H influenzae)
3/ neurologie (rare) :
- encéphalite aigue morbilleuse : précoce post éruptive
- panencéphalite sclérosante subaigue (PESS) de Van Bogaert : survenue retardée à 5-10ans apres, surtout en cas de rougeole chez le jeune nourisson
PC rougeole
MALADIE A DECLARATION OBLIGATOIRE
1/ PCR sus aspiration nasopharyngée ou prélevement sanguin
2/ Sérologie sur prélèvement salivaire ou sanguin: présence IgM ou aug significative du taux IgG (x4)
TTT rougeole
Hospitalisation si signe de sévérité
- TTT symptomatique : paracétamol, Augmentin si surinfection bactérienne
- Déclaration obligatoire à ARS pour enquete et notif à InVS
- Eviction sanitaire obligatoire jusqu’à 5 j apres le début de l’éruption
Mesures préventives des sujets contacts
Qui sont les sujets contacts ?
Nourissons moins de 6 mois
Nourisson entre 6 et 11 mois
Sujet plus âgé que 1 an né depuis 1980
immunodéprimé et femme enceinte non immunisé
sujet contact : proche (famille, crèche), 5 jours avant et apres éruption
moins de 6 mois
- mère immunisé : protégée
- mère non immunisé : Ig polyvalentes IV si contage inf à 6j
entre 6M et 11M
- non vacciné : 1 dose vaccin monovalent anti rougeole dans les 72h après contage puis 2 doses de vaccin ROR selon le calendrier habituel
Sujet + d’1 an nés apres 1980
- non vacciné : 2 doses ROR à 1 mois d’intervalle
- vacciné : protégé
Immunodéprimé et femme enceinte non immunisé : Ig polyvalente IV
Rubéole
infection virale à Rubivirus, virus ARN, touche jeune enfant bénigne en augmentation chez les 15-25 ans
Transmission Rubéole
transmission directe par voie aérienne (acquise) ou transplacentaire (rubéole congénitale)
Incubation Rubéole
Contagiosité
incubation : 2 à 3 semaines
contagiosité : 1 semaine avant et jusqu’à 2 semaines après le début de l’éruption
Prévention rubéole
Nourrissons : immunité par les Ac maternels jusqu’à 6 mois
Vaccination anti-rubéoleuse (ROR) : Dose à 12M et dose 2 à 16-18M
Immunité durable conférée par la maladie ou vaccination
Diagnostic Rubéole
1/ Absence ATCD rubéole et pas de vaccination
2/ Phase d’invasion = 1 semaine
- Fièvre modérée
- pas de catarrhe
- signes associée : céphalée, courbature, pharyngite
3/ Phase éruptive (15-20J après contage)
- Exanthème maculo-papuleux : souvent pale, petit, atteinte de la face puis extension thorax, évolution en une poussée sur 72h puis disparition (fugace)
- Fièvre modérée, possible splénomégalie et/ou ADP occipitales associées
Complications rubéole
- conjonctivite
- hématologique : purpura thrombopénique post-éruptif
- articulaire : arthralgie, arthrite
- neurologique : encéphalite, méningo-encéphalite (rare)
PC rubéole
Diagnostic clinique !!!
Bilan complémentaire si forme atypique ou compliquée et surtout cas contact avec une femme enceinte non immunisé
- Sérologie : IgM spécifique (phase aigue inf 2M), élévation significative (x4) du taux d’IgG à 15-21J d’intervale
- NFS : absence hyperleucocytose, plasmocytose évocatrice mais inconstante
TTT rubéole
- Symptomatique : antipyrétique
- Eviction scolaire non obligatoire
- Eviter tout contact entre un enfant infecté et une femme enceinte séronégative (risque foetopathie)
Mégalérythème épidémique
infection à parvovirus B19
touche enfant de 5 à 14 ans
épidémie familiale ou scolaire
entre fin hiver et début été
contamination Mégalérythème
incubation
respiratoire
limité à la phase pré-éruptive
incubation = 2 semaines
Diagnostic Mégalérythème
Phase d’invasion
- fièvre modéré ou absente
- signe associés : céphalées, myalgies
Phase éruptive :
- Exanthème maculo-papuleux puis maculeux legerement oedémateux début aux joues (rouges, souffleté), s’atténuant en qq jours puis extention au tronc et aux extrémités (aspect réticulé en carte de géographie) avec fluctuations pendant 1 à 3 semaines, aggravé/révélé par exposition à la chaleur
- Fièvre modérée
- Arthralgie possible, rarement arthrite, plus souvent chez le grand enfant ou adulte
Complication mégalérythème
- enfant atteint d’hémolyse chronique (drépanocytose, sphérocytose, thalassémie) : anémie aiguë érythroblastopénique
- Femme enceinte (2nd semestre) : non tératogène, risque anasarque foeto-placentaire, myocardite, IC, anémie foetale ou avortement précoce spontanée
PC mégalérythème
Diagnostic clinique !!!
Bilan complémentaire si femme enceinte ou enfant avec anémie hémolytique chronique
1/ PCR sanguine à parvovirus B19 en phase aigue
2/ Sérologie : IgM spécifique en phase aigue, élévation significative du taux IgG à 15j intervalle
TTT mégalérythème
- TTT symptomatique : antipyrétique
- enfant atteinte d’hémolyse chronique : transfusion sanguine
- eviction scolaire non obligatoire
- éviter tout contact entre femme enceinte non immunisé ou un enfant atteint d’anémie hémolytique chronique
Exanthème subit
Roséole infantile
infection virale à HHV6, plus rarement HHV7
Touche principalement 6M à 2ans
quasi ubiquitaire (60 à 90 % ont des Ac)
Immunité exanthème subit
- de 6M : immusé par Ac maternels
maladie confere une immunité durable
Réccurence périodique asymptomatique avec excrétion du virus
Exanthème subit
transmission
incubation
transmission directe par voie respiratoire
incubation : 5 à 15j
Exanthème subit Diagnostic
Phase invasion :
- fièvre isolée d’apparition brutale, jusqu’à 39-40, bien tolérée durant 2 à 3 jours
- chute thermique brutale contemporaine de l’éruption cutanée
Phase éruptive :
- Exanthème maculo-papuleux roséoliforme: pâle, siégeant au visage et au tronc, en une poussée, disparaissant en 24-48h (fugace) avec apyréxie contemporaine caractéristique
- signes associés : ADP cervicale
complications exanthème subit
- crise fébrile simple (très fréquente)
- atteinte viscérale : méningite, méningo-encéphalite, hépatite, pneumopathie
PC Exanthème subit
Diagnotic clinique
Bilan complémentaire en cas de forme atypique ou compliquée
1/ PCR HHV6 sur prélèvement sanguin
2/ NFS : leucotropénie à J3-J4 (non spécifique, à valeur d’orientation)
TTT Exanthème subit
- TTT symptomatique : antipyrétique
- Eviction scolaire non obligatoire, mais éviter la frequentation de collectivité à la phase aigue
- Aucune mesure prophylactique de l’entourage
Mononucléose infectieuse
- Primo-infection symptomatique à EBV
- touche ado mais observé à tout âge, notamment chez le nourisson
- plus souvent asymptomatique, infection fréquente à l’origine d’une immunité durable
- réccurrence symptomatique clinique seulement chez l’immunodéprimé
Mononucléose infectieuse transmission
contagiosité
incubation
transmission interhumaine salivaire
contagiosité faible
incubation = 30 à 50 J
Diagnostic de mononucléose infectieuse
Clinique + PC
Symptomatologie habituelle :
- Fièvre d’intensité variable, asthénie profonde durable
- Angine : érythémo-pultacée ou pseudo-membraneuse (avec respect de la luette) +/- purpura du voile du palais, oedème de luette
- ADP cervicales bilatérales volumineuses, splénomégalie
Signes cutanés (variable) :
- Exanthème polymorphe maculo-papuleux ou papulo-vésiculeux : inconstant, discret
- éruption déclenchée par la prise d’ampiciline (amoxiciline)
PC Mononucléose infectieuse
confirmation diagnostic indispensable
Orientation :
- Syndrome mononucléosique à la NFS (jeune enfant)
- Elévation modérée des transaminases (quasi-constante au bilan hépatique)
- MINI-test : risque faux négatif, surtout jeune enfant
- Sérologie EBV (si MINI test négatif) : IgM anti-VCA + IgG anti-EBNA si primo-fonction
Complication Mononucléose infectieuse
- Hépatique : hépatite cytolitique
- Hématologique : anémie hémolytique et thrombopénie AI
- Neurologique : méningite lymphocytaire, méningo-encéphalite, polyradiculonévrite aigue
- ORL : obstruction VAS par hypertrophie amygdalienne
- autre : rupture splénique, atteinte cardiaque, pulmonaire, cutanée
TTT Mononucléose infectieuse
Hospitalisation en cas de forme compliquée
- TTT sympto : repos au lit, reprise progressive des activités, antipyrétique
- corticothérapie discuté dans les formes compliquées (purpura thrombopénique, obstruction des VAS)
- Prévention : éviction scolaire non obligatoire, aucune mesure prophylactique des sujets contacts, aucun vaccin
Syndrome de Gianotti-Crosti
- Eruption commune a de nombeux virus
plus souvent chez enfant de moins de 5ans : EBV++, entérovirus, hépatite B… - Evolution favorable, après persistance pendant quelques jours/semaines
Scarlatine
- Infection toxinique bénigne
- Par Streptococque b-hémolytique de groupe A sécrétant une toxine érythrogène
- suite à une angine bactérienne ou infection cutanée plus rarement respiratoire ou ostéo-articulaire
Forme sévère de la scarlatine
Toxic Shock Syndrom (TSS)
Immunité scarlatine de la maladie
confère une immunité durable
Diagnostic scarlatine
Phase invasion :
- Fièvre élevée 39-40 avec frissons
- Angine érythémateuse avec dysphagie, tuméfaction amygdalienne
- Douleurs abdominales, vomissements
- ADP sous-angulo-maxillaire
Phase éruptive :
1/ Enanthème :
+ Amygdales tuméfiées et inflammatoires
+ Glossite : langue saburrale (enduit blanc) puis dépapillée de la périphérie vers le centre réalisant un aspect de “V linguale”, puis laissant un aspect rugueux “framboisé” à J6, régression en 1 semaine
2/ Exanthème :
+ Vastes nappes rouge vif uniformes congestives sans intervales de peau saine
+ Sensation de granité à la palpation
+ Prédominante aux plis de flexion, puis extension en 24h à la partie inf de l’abdomen, aux extrémités et au visage
+ Respect des paumes/plantes et de la région péribuccale
+ Régression à J6, desquamation post-éruptive en “doigt de gant” des extrémités
PC scarlatine
Diagnostic clinique !!!
1/ Test diagnostic rapide du streptocoque A
2/ Elevation ASLO (antistreptolysine) : tardive (10-15j), inconstant, inutile à a phase aigue
TTT scarlatine
Hospitalisation en cas de forme compliquée
- AB : Amoxicilline 50 mg/kg/j PO en 2 prises, pendant 6 jours
- Eviction scolaire obligatoire jusqu’à 48h après le début du TTT AB
- Antibioprophylaxie orale de l’entourage seulement en cas d’épidémie familiale ou en collectvités fermé ou chez le sujet avec FdR d’infection invasive
Scarlatine FdR infection invasive
- de 65 ans
- varicelle évolutive
- lésions cutanées étendues
- toxicomanie IV
- pathologie évolutive (diabète, cancern hémopathie, VIH, IC)
- corticothérapie prolongée
Gingivostomatite herpétique
- infection virale HSV2 (ou rare HSV1)
- virus à ADN
Primo-infection gingivostomatite herpétique
- 1er contact infectant muqueux ou cutané symptomatique ou non : généralement entre 1 et 4 ans (80% des enfants sup à 5 ans sont séropositifs) le plus souvent asymptomatiques
Gingivostomatite herpétique Transmission Contagiosité Incubation Récurrence
- Transmission par contact direct avec sujet excrétant (voie cutanée ou génitale, salive)
- Contagiosité possible dans les formes d’excrétion virale, maximale lors de la constitution des vésicules durant 8 à 20 jours
- Incubation : 5 à 7 jours
- Maladie confère une immunité partielle, n’empéchant pas la réactivation (récurrence clinique ou asymptomatique)
Gingivostomatite herpétique diagnostic
- Prodrome : fièvre élevée, dysphagie (avec risque de déshydration)
- Eruption ulcéreuse et douloureuse bucco-gingivale diffuse : vésicules rapidement rompues, laissant place à des érosions muqueuses ou croûtes cutanées, siégeant à la langue au palais, aux gencives, à la muqueuse buccale et aux lèvres, d’évolution confluente en plaques érosives muqueuses recouvertes d’une membrane grisatre
- signes associées : ADP sous-maxillaire, hypersialorrhée, haleine fétide
Gingivostomatite PC
Diagnostic essentiellement clinique !!
Bilan complémentaire en cas de forme sévère ou compliquée
- Identification par culture virale sur prélèvement de lésion
- Sérologie : inutile au diagnostic si les lésions cliniques sont évocatrices
Gingivostomatite complication
Terrain :
- immunodéprimé
- dermatite atopique : syndrome de Kaposi-Juliusberg
Atteinte viscérale:
- méningite
- encéphalite
- hépatite
Gingiostomatite TTT
- TTT symptomatique, ambulatoire : antalgique, surveillance de la bonne hydratation et alimentation
- Eviction scolaire non obligatoire
- Eviter le contact avec le sujets immunodéprimés ou les enfants ayant une dermatite atopique
Gingiostomatite sévère ou compliquée TTT
- hospitalisation requise
- TTT antiviral par aciclovir : si instauration précoce à moins de 24-48h, durée de 5 à 10 jours
- par voie IV si voie orale impossible
Varicelle
Primo infection VZV (herpes virus 3) : fréquent,
- 90 % des cas à moins de 10ans
- age moyen 4 ans
Varicelle Transmission Incubation Terrain à risque de forme sévère Immunité
Transmission directe par les lésions cutanéo-muqueuse ou par voie respiratoire
Incubation : 2 semaines
Contagiosité : 1 à 2 j avant l’éruption jusqu’à 7 jours après
Terrain à risque de forme sévère
- nourrisson de moins d’1 an
- adulte
- femme enceinte
- immunodéprimé
Immunité
- conféré par la maladie
- si - d 6 mois, Ac maternels
Varicelle diagnostic
Phase invasion
- Fébricule modéré
- Rash scarlatiniforme fugace pré-éruptif
Phase éruptive
1/ Exanthème :
- Vésicules molles, bordés d’une auréole rouge (“goutte de rosée sur peau saine”) puis crouteuse et prurigineuse de J4 à J10
- localiation diffuse, y compris dans le cuir chevelu
- 2 à 3 poussées succéssives avec coexistance d’éléments d’âge différent
- chute des croutes à J10
2/ Fièvre généralement modéré, micro-poly–ADP
3/ Enanthème buccal érosif inconstant
Varicelle
FdR de complications
FdR :
- âge : nourrisson, adolescent, adulte
- prise d’AINS
- Contamination intrafamiliale (inoculum massif et répété)
Varicelle complications
1/ Surinfection bactérienne
- S.aureus et streptocoque A
- cutanée : impétigo, dermo-hypodermite, fascite nécrosante, abcès, lésion nécrotique, syndrome de la peau ébouillantée
- autre : pleuro-pulmonaire, suppuration ostéo-articulaire, sd toxinique staphylococcique ou streptococcique
2/ Neurologique : crise fébrile, cérébellite, encéphalite, névrite, thrombose cérébrale
3/ Syndrome de Reye en cas de prise d’aspirine
4/ Respiratoire : pneumonie varicelleuse
5/ Hématologique : purpura thrombopénique post-éruptif
6/ Hépatite aigue
Varicelle chez les immunodéprimés
- Lésions cutanées profuses, volontiers hémorragiques
- Lésions viscérales : pulmonaire, hépatique, neurologique, CIVD
Varicelle PC
Diagnostic clinique !!!
Bilan complémentaire si cas sévères ou compliquées
1/ Identification par culture virale ou immunofluorescence
2/ Sérologie : IgM spécifique en phase aigue, élévation significatie des IgG à 15j d’intervalle
TTT varicelle forme typique non sévère
PEC ambulatoire, symptomatique
- lésions cutanées, prurigineuses : ongles coupés courts, solution antiseptique et anti histaminique si prurit important
- Antipyrétique : mesures physiques, paracétamol – AINS CI
- AB probabiliste en cas de surinfection bactérienne : Augmentin
TTT varicelle forme sévère ou compliquée
Hospitalisation quasi-systématique
- TTT antiviral: aciclovir IV
- si surinfection bactérienne sévère toxinique : céfamandole IV ou Augmentin + clindamycine IV
Aciclovir IV pour varicelle
250 mg/m² ou 10m/kg/8h chez l’enfant pendant 8 à 10j
- nouveau-né : varicelle néonatale ou varicelle maternelle entre J-5et J+2 de l’accouchement
- forme grave inf à 1an
- varicelle compliquée, notamment pneumopathie varicelleuse
- immunodéprimé : à double dose
Mésures préventives varicelle
- Eviction scolaire non obligatoire
- Isolement contact + respiratoire “air” si hospitalisation
- eviter tout contact avec les sujets à risque
Vaccination
- vaccin vivant atténué anti VZV : 2 doses, espacées d’1 mois
- autorisé plus d’1 an, CI chez la femme enceinte ou immunodéprimé
- indication en cas de contage : sujet sup à 12 ans immunocompétent, non enceinte, sans ATCD de varicelle si contact inf à 3j
Ig anti-VZV
- protection transitoire partielle
- cas de contage chez le sujet immunodéprimé ou enceinte si contact inf à 6j