Examen du genou Flashcards

1
Q

Anato: Nommer les 4 os qui s’articulent a/n du genou

A

Le premier est le fémur distal.

  • Ses principales structures en rapport avec le genou sont les condyles médial et latéral.
  • Ces deux condyles n’ont pas le même rayon de courbure, ce qui est à l’origine de la légère angulation physiologique des genoux en interne de 5 à 10 degrés (valgus physio- logique du genou).

Le deuxième est la patella (rotule), un os sésa- moïde de forme triangulaire intercalé entre les tendons du quadriceps (fémoral et patellaire).

  • Sa face profonde est recouverte de cartilage et possède deux facettes articulaires, soit une médiale et une latérale.
  • Les principaux rôles de cet os sont (1) de diminuer la friction entre l’appareil extenseur et la trochlée; (2) d’augmenter les bras de levier des tendons quadricipital et patellaire en les éloignant du centre de rotation et (3) de protéger la face antérieure du genou des traumatismes directs.

Le troisième est le tibia proximal.

  • Il est formé de deux plateaux recouverts de cartilage qui sont de forme glénoïde pour recevoir les condyles fémoraux.
  • L’espace intercondylien situé entre les plateaux tibiaux est le point d’attache des ligaments croisés et des ménisques.
  • Le tibia possède plusieurs proéminences osseuses dont les plus importantes sont la tubérosité tibiale antérieure (lieu d’insertion du tendon patellaire), le tubercule de Gerdy (petite crête osseuse sous le condyle latéral où s’insère la bandelette ilio-tibiale) et la surface articulaire pour la tête de la fibula (péroné) en postéro-latéral du condyle externe.

• Le quatrième est la fibula proximale.

  • Cet os est situé légèrement en postéro-latéral du tibia et s’articule avec la facette inférolatérale du tibia.
  • Le tendon distal du biceps fémoral et le ligament collatéral externe du genou s’attachent à cet os.
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2
Q

Anato: Nommer les 3 articulations

A

L’agencement des quatre os forme les trois articulations suivantes :

  • L’articulation fémoro-tibiale
  • L’articulation fémoro-patellaire
  • L’articulation tibio-fibulaire supérieure
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3
Q

Anato: La capsule articulaire

A

Sa face profonde est tapissée de membrane synoviale.

Sa cavité se prolonge en postérieur au niveau du cul-de-sac poplité et en supéro-antérieur au niveau du récessus sous-quadricipital, aussi appelé suprapatellaire, qui remonte 4 à 5 cm au-dessus du rebord supérieur de la patella.

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4
Q

Anato: Décrire les 4 ligaments importants

A

Le ligament collatéral médian (LCM ou interne)

  • mesure de 9 à 12 cm
  • constitué de deux faisceaux, soit un superficiel et un profond, qui sont en étroite relation avec le ménisque interne et qui double la capsule articulaire en médian.

Le ligament collatéral latéral (LCL ou externe)

  • qui est un cordon de 5 à 6 cm orienté obliquement en postérolatéral du genou et qui s’insère sur la fibula proximale.
  • Il n’adhère pas à la capsule ni au ménisque latéral.

Le ligament croisé antérieur (LCA)

  • prend son origine juste derrière la corne antérieure du ménisque interne et s’attache obliquement à la face médiane du condyle latéral du fémur.
  • Il est torsadé sur lui-même et est composé de deux fais- ceaux : un antéromédial (pour contrer les forces en flexion) et l’autre postérolatéral (pour les forces en extension).
  • L’existence des deux faisceaux explique, du moins en partie, les déchirures partielles.

Le ligament croisé postérieur (LCP)

  • est également formé de deux faisceaux.
  • Il origine en postérieur de l’aire intercondylienne du tibia et s’attache au versant latéral de la partie antérieure de condyle fémoral médian.
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5
Q

Anato: Les ménisques

A

Ils sont au nombre de deux et sont des fibrocartilages vascularisés et innervés surtout à leur périphérie.

Ils sont situés entre les condyles fémoraux et les plateaux tibiaux pour augmenter la congruence des surfaces arti- culaires.

Ils sont composés de deux zones, soit une zone axiale qui est flottante et peu épaisse (2/3 médial) et une zone périphérique qui est plus épaisse et qui s’insère à la capsule articulaire (1/3 latéral).

Le ménisque médial (interne)

  • ressemble à une demi-lune et est plus ouvert en son centre, lui donnant la forme d’un C.
  • Il est plus large en postérieur qu’en antérieur et est fixé solidement en médian, ce qui diminue sa mobilité.

Le ménisque latéral (externe)

  • forme circulaire et ressemble à un O.
  • Ses cornes sont plus larges en postérieur et moins bien fixées que celles du ménisque médial.
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6
Q

Anato: Les bourses séreuses

A

De nombreuses bourses, qui sont de petits sacs tapissés de synoviale, sont présentes au niveau du genou pour diminuer la friction entre les structures anatomiques.

Les trois plus pertinentes à connaître sont les bourses prépatellaires, les infrapatellaires superficielles et profondes et les bourses de la patte d’oie.

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7
Q

Anato: Nommer les muscles les + importants

A

Face antérieure

  • Quadriceps fémoral (extenseur)
  • Donne naissance au tendon quadricipital
  • Tendon quadricipital devient le tendon patellaire en dessous de la patella

Face interne du tibia

  • Sartorius et gracile (fléchisseurs)
  • Semi-tendineux
  • Patte d’oie = sartorius, gracile et semi-tendineux
  • Quand genou fléchi, les muscles de la patte d’oie deviennent des rotateurs internes

Face latérale

  • Bandelette ilio-tibiale
  • Muscle tenseur du fascia lata (fléchisseur/rotateur externe du genou et abducteur de la hanche)

Face postérieure

  • Ischio-jambiers: semi-tendineux, semi-membraneux et bicep fémoral (fléchisseurs)
  • Bicep fémoral aussi rotateur lat du tibia
  • Gastrocnémiens et poplité (fléchisseurs)
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8
Q

Biomécanique: Mouvements du genou selon les plans

A

Dans le plan frontal (ou coronal)

  • adduction/ abduction est presque nulle lorsque le genou est en extension complète, car il est pratiquement verrouillé dans cette position.
  • Les mouvements d’abduction/adduction sont maximaux lorsqu’il y a quelques degrés de flexion.

Dans le plan sagittal

  • flexion du genou peut atteindre de 145 à 150
  • L’extension considérée comme normale est pour sa part de 0 jusqu’à -10 (léger recurvatum).
  • Ces deux mouvements sont ceux qui ont la plus grande amplitude au niveau du genou. Ce sont les plus importants.

Dans le plan transverse

  • les amplitudes articulaires de rotation sont maximales lorsque le genou est à 90 de flexion. Dans cette position, la rotation médiane atteint 30 et la rotation latérale 45
  • les deux mouvements presque nuls lorsque le genou est en pleine extension. Les mouvements du genou se produisent rarement de façon séparée. En effet, lors de la flexion du genou, il se produit également une rotation médiale du tibia en raison de la configuration anatomique de l’articulation
  • Pour atteindre une flexion et une extension complète du genou, il doit aussi se produire un glissement du plateau tibial sur les condyles fémoraux. Lors de la flexion, les condyles fémoraux roulent et glissent en posté- rieur sur les plateaux tibiaux et l’inverse se produit lors de l’extension. Cela fait en sorte que l’axe de rotation du genou varie constamment d’endroit lors des mouvements de cette articulation.
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9
Q

Biomécanique: Efficacité des muscles selon la vitesse

A

Concernant la biomécanique musculaire du genou, la principale notion à retenir est que les extenseurs sont généralement plus forts que les fléchisseurs pour la génération de force isocinétique à basse vitesse.

À grande vitesse, le quadriceps devient moins efficace.

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10
Q

Biomécanique: Force de compression générée sur le genou

A

À la marche, la force de compression générée sur le genou est de 1 à 3 fois le poids du corps alors que, lors d’un mouvement d’accroupissement et lors de la montée d’un escalier, elle atteint 5 fois et 4 fois le poids du corps respectivement. Finalement, la force de compression fémoro-patellaire est de 0,5 à 1,5 fois le poids du corps à la marche, de 3 à 4 fois en montant un escalier et de 7 à 8 fois lors d’un accroupissement.

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11
Q

Biomécanique: Que se passe-t-il lors de la flexion et extension active?

A

Lors de la flexion active du genou, il y a contraction concentrique des muscles fléchisseurs du genou (ischio-jambiers, gastrocnémien, poplité) et, lors de l’ex- tension active du genou, il y a contraction concentrique du quadriceps.

Dans les deux cas, le groupe musculaire antagoniste du mouvement contracte également, mais de façon excentrique (le muscle contracte pendant son étirement) pour contribuer à la stabilité articulaire du genou.

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12
Q

Biomécanique: Nommer le principal mécanisme de blessure articulaire + 3 types de blessures pouvant survenir dans ce contexte

A

Les muscles fléchisseurs et extenseurs du genou sont souvent exposés à des conditions où ils absorbent une énergie importante lors de contractions excentriques visant à freiner un mouvement articulaire imposé par des forces externes ⇒ C’est un des principaux mécanismes traumatiques de cette articulation

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13
Q

Anamnèse: Âge

A

Un jeune patient actif sera plus susceptible de souffrir de déchi- rures ligamentaires et méniscales alors qu’un patient plus âgé sera plus à risque d’être atteint d’ostéoarthrose ou de dégénérescence méniscale.

Lors d’un traumatisme significatif, la personne âgée va souvent fracturer ses plateaux tibiaux alors que le même traumatisme chez l’adulte plus jeune produira davantage des blessures ligamentaires et méniscales.

Chez l’enfant, ce seront les plaques de croissance qui seront lésées lors d’impacts significatifs.

Chez l’adolescent, des stress répétés au niveau des plaques de croissance situées à l’insertion proximale du tendon rotulien sur la rotule (maladie de Sinding-Larsen-Johansson) ou à l’insertion distale du tendon rotulien sur la tubérosité tibiale (maladie d’Os- good Schlater) sont fréquemment à l’origine de gonal- gies, mais la connaissance détaillée de ces pathologies dépasse les objectifs de cette section.

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14
Q

Anamnèse: Profession et loisirs

A

Il est souvent payant de connaître la position dans laquelle le patient travaille et exécute ses diverses activités de loisir. Par exemple, un menuisier qui travaille à genoux ou un patient qui vient de refaire les planchers de sa maison souffrira le plus souvent d’une bursite prépatellaire.

Chez la personne active, le début d’un programme d’entraîne- ment ou tout changement dans la fréquence et l’intensité de la pratique d’un sport peut nous aider à préciser le diagnostic différentiel:

  • Mentionnons, à titre d’exemple, le syndrome de la bandelette ilio-tibiale qui s’observe chez le joggeur qui a augmenté trop rapidement la durée ou la vitesse de ses courses.
  • On doit aussi s’informer des mouvements répétés de flexion-extension du genou, comme monter un grand nombre d’escaliers ou encore pratiquer des sports nécessitant des impulsions et de fréquentes réceptions de sauts. La pratique de ces activités pourrait vous orienter vers un syndrome fémoro-patellaire ou une tendinopathie rotulienne.
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15
Q

Anamnèse: ATCD personnels et familiaux

A

Par exemple, un antécédent de rupture du LCA qui n’a pas été réparé chirurgicalement chez un patient avec gonalgie peut nous orienter vers une ostéoarthrose prématurée.

Chez une personne ayant déjà subi une lésion ligamentaire traumatique, une récidive d’entorse sans traumatisme grave peut signifier une rupture de LCA non diagnostiquée lors de la blessure initiale. U

ne fracture récente d’un plateau tibial qui demeure douloureuse peut nous faire penser à une non-union.

Une fracture sans traumatisme significatif doit faire rechercher une ostéoporose importante, une fracture de stress ou une néoplasie osseuse. Il faut être particulièrement vigilant si le patient ou des membres de sa famille ont des antécédents de néoplasie.

Dans un autre ordre d’idées, un patient avec une diathèse familiale de maladie inflammatoire est plus à risque de souffrir lui aussi d’une telle maladie.

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16
Q

Anamnèse: Mode d’apparition de la douleur

A

Contexte traumatique

  • Questionner le patient minutieusement sur le mécanisme lésionnel.
  • Pour ce faire, il faut chercher une histoire de contacts ou de changements brusques de direction qui augmentent le risque de blessures ligamentaires et de déchirures méniscales.
  • Il est important de documenter la vélocité, le site d’impact et la direction des forces appliquées sur le genou pour être en mesure de reconnaître les structures ayant supporté le plus grand stress.
  • préciser si la douleur est localisée ou diffuse et s’il y a épanchement intra-articulaire.
  • Si le gonflement s’est produit dans les deux premières heures, il est fort probable qu’il soit causé par une hémarthrose alors que, s’il est apparu plus tardivement, il risque d’être inflammatoire.
  • Il est parfois très utile de s’informer si le patient a entendu ou ressenti un «pop» ou un «craquement» dans son genou, car ces éléments nous orientent vers une déchirure ligamentaire ou vers une fracture.
  • Questionnez le patient sur les «sensations» éprouvées lors du traumatisme, telles les sensations de luxation, de blocage ou d’instabilité avec ou sans dérobement.
  • s’informer si le patient a été en mesure de poursuivre ses activités à la suite de son traumatisme, ce qui nous donne un bon indice de la gravité de la lésion

Contexte non-traumatique

  • questionner le patient sur le caractère de la douleur pour élaborer notre diagnostic différentiel
  • lorsqu’on suspecte une arthrite, une infection ou une néoplasie, il faut préciser si d’autres articulations ou os sont douloureux et s’il y a présence d’une atteinte de l’état général
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17
Q

Anamnèse: Mode d’apparition de la douleur

Comment la direction du traumatisme peut nous aider?

A
  • Les forces traumatiques à la face externe du genou (en valgus) sont associées à des lésions du ligament collatéral médian et, s’il y a rupture complète du LCM, à des lésions associées du ligament croisé antérieur.
  • Les forces traumatiques subies à la région prétibiale résultent en des ruptures du ligament croisé postérieur.
  • Les forces traumatiques à la face interne du genou (plus rare) résultent en des lésions du ligament collatéral externe
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18
Q

Anamnèse: La localisation de la douleur

A

Il est important de s’informer si le site douloureux est en antérieur, en postérieur, en médial ou en latéral du genou, car cela permet parfois de restreindre le diagnostic différentiel des gonalgies non traumatiques.

Souvenez-vous cependant qu’une douleur ressentie au genou peut provenir de la hanche et du rachis lombaire.

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19
Q

Anamnèse: Le caractère de la douleur

A

Le caractère de la douleur est utile principalement pour différencier les douleurs somatiques des douleurs neuropathiques.

Une douleur bien délimitée, sourde et variant avec les mouvements nous oriente surtout vers une source musculo-squelettique alors qu’une douleur sous forme de brûlure, lancinante et accompagnée de paresthésies, fera plutôt penser à une douleur neurologique. Cette dernière peut être d’origine centrale, comme une sténose spinale lombaire, ou d’origine périphérique, comme une radiculopathie L2 ou L3.

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20
Q

Anamnèse: Douleur mécanique vs inflammatoire

A

Une douleur mécanique augmente généralement avec la mise en charge et diminue avec le repos, alors qu’une douleur inflammatoire se présente le plus souvent avec une raideur matinale douloureuse de plus de 60 minutes, une amélioration de la symptomatologie avec la mobilisation et une détérioration fréquente en fin de journée. La douleur inflammatoire peut être accompagnée d’une atteinte de l’état général avec symptômes fébriles, perte de poids et fatigue.

Des exemples d’affections mécaniques du genou sont la gonarthrose, le syndrome de la bandelette ilio-tibiale ainsi que le syndrome fémoro-patellaire alors que celles qui sont provoquées par des pathologies inflammatoires sont l’arthrite septique, la polyarthrite rhumatoïde, les spondylarthropathies et les arthropathies microcristallines.

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21
Q

Anamnèse: la durée de la douleur

A

Des symptômes persistant depuis plusieurs semaines ou mois doivent faire penser à des pathologies à évolution lente, comme le syndrome fémoro-patellaire et la gonarthrose. Par contre, si la douleur s’est installée depuis peu, le diagnostic différentiel s’élargit et inclut alors, en plus des pathologies à évolution lente, celles à évolution rapide, comme l’arthrite septique et les arthropathies microcristallines.

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22
Q

Anamnèse: Essais thérapeutiques antérieurs

A

Un essai fructueux d’infiltration de corticoïdes vous indique que la pathologie est au moins en partie inflammatoire. Pour les AINS, l’effet tant analgésique qu’anti-inflammatoire de ces molécules ne permet pas une telle conclusion. Par ailleurs, un échec aux AINS ainsi qu’à la physiothérapie vous indique plutôt que la pathologie est davantage chronique et dégénérative ou simplement que la douleur ne provient pas du genou. Les diagnostics posés dans le passé pour lesquels le patient s’est vu prescrire des traitements peuvent également vous être utiles, car certains, comme le syndrome fémoro-patellaire, peuvent prendre du temps à rentrer dans l’ordre ou ont tendance à récidiver.

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23
Q

Nommer les principales pathologies selon qu’elles sont traumatiques ou non-traumatiques

A
24
Q

Examen du genou

A
25
Q

Examen dans un contexte traumatique: Que faut-il faire?

A

Une histoire de traumatisme nous amènera un certain niveau de prudence, en particulier lorsque la cinétique de l’accident suggère un potentiel de blessure grave. Les critères de sévérité sont les suivants :

  • Une douleur importante à l’articulation du genou
  • Une incapacité de bouger le membre inférieur atteint
  • Un gonflement rapide
  • Une sensation d’instabilité
  • Beaucoup d’appréhension à l’examen de la part du patient

Dans ces conditions, il faut suspecter la présence d’une fracture. Soyez prudent aussi lorsque vous notez une déformation du membre ou un œdème significatif.

Dans ces conditions, il est suggéré d’utiliser la règle de prédiction clinique d’Ottawa pour évaluer le besoin d’orienter votre patient rapidement vers des radiographies du genou avant de manipuler l’articulation davantage

L’examen physique du genou traumatisé doit toujours être complété par l’évaluation de l’articulation au-dessus et en dessous du genou ainsi que par un examen neurovasculaire du membre inférieur atteint.

26
Q

Examen dans un contexte traumatique: Nommer les critères d’Ottawa

A
  • Âge ≥ 55ans
  • Douleur à la palpation de la tête de la fibula
  • Douleur isolée à la patella
  • Incapacité de fléchir le genou à 90
  • Incapacité de faire plus de quatre pas

Dès qu’un critère est présent, des vues antéropostérieure et latérale doivent être effectuées.

Si le patient ne répond pas aux critères d’Ottawa ou présente des radiographies normales, vous pourrez aller de l’avant avec l’examen.

27
Q

Examen dans un contexte de surutilisation: Inspection

A
  • En position debout, évaluez d’abord l’alignement des genoux dans le plan frontal (varum/valgum) et dans le plan sagittal (flexum/recurvatum).
  • Une inégalité de longueur des membres inférieurs (voir l’examen de la hanche) est aussi à rechercher ainsi qu’une position anormale de la patella. Cette dernière peut être due à une variante anatomique du positionnement de la patella.
  • Il faut ensuite poursuivre l’examen en décubitus dorsal avec les deux genoux bien exposés. Cela vous permettra de mettre en évidence un épanchement intra-articulaire, des signes d’inflammation sur la peau (rougeur, chaleur, œdème), de l’atrophie musculaire ou d’anciennes cica- trices chirurgicales.
28
Q

Examen: La recherche d’un épanchement intra-articulaire

A

Plusieurs pathologies du genou (traumatiques ou non) s’accompagnent d’un épanchement intra-articulaire d’origine inflammatoire ou sanguine ⇒ C’est le cas des arthrites, des fractures intra-articulaires, des ruptures des ligaments croisés et des blessures méniscales.

Les épanchements importants sont faciles à mettre en évidence. Les épanchements plus subtils doivent être recherchés avec plus d’attention.

Les manœuvres du flot et du glaçon permettent de les mettre en évidence.

29
Q

Examen: Décrire le signe du flot

A

C’est le test le plus sensible pour objectiver un épanchement de faible volume.

Il consiste à chasser le liquide accumulé dans les récessus articulaires médial et sous-quadricipital avec quelques mouvements de vidange fermes, débutant en inféro-médian puis remontant en supéro-médian et finalement en supéro-latéral de la patella. E

nsuite, dans un mouvement inverse, c’est-à- dire en latéral vers le bas, on ramène le liquide dans le récessus médial en recherchant une onde de liquide qui revient en regard de l’interligne entre la rotule et le condyle fémoral interne.

Lorsqu’un « flot » de liquide est observé, le test est dit positif.

30
Q

Examen: Décrire le signe du glaçon

A

Il sert à mettre en évidence un épanchement plus volumineux.

Il suffit de maintenir vidé le récessus sous-quadricipital par un mouvement compressif vers le bas d’une main pour diriger le liquide sous la patella qui devient flottante. Exercez ensuite une pression sur la patella vers la trochlée avec le pouce de l’autre main.

Si un épanchement intra-articulaire important est présent, il fera « flotter » la patella comme un glaçon dans un verre d’eau et, lorsque vous exercerez votre pression, vous la sentirez venir percuter la trochlée.

31
Q

Examen: La mobilisation active

A

Elle permet de connaître la fonction résiduelle du genou.

Les mouvements de flexion-extension sont les seuls qui soient réellement pertinents à tester en actif et, si l’un de ces deux mouvements est douloureux, il faut alors se demander quelles structures sont étirées, comprimées et contractées lors du mouvement afin de raffiner notre diagnostic différentiel.

32
Q

Examen: La mobilisation passive

A

En éliminant la contribution des muscles et des tendons agonistes aux mouvements, la mobilisation passive permet de connaître l’amplitude articulaire (AA) de chacun des mouvements et généralement elle permet de faire la différence entre une perte d’amplitude antalgique versus une perte d’amplitude secondaire à un blocage mécanique ou à un épanchement articulaire important.

Pour ce faire, le patient doit accepter de confier le membre blessé à l’examinateur. Un tel relâche- ment est souvent difficile à obtenir en présence d’une douleur au genou et demande du doigté de la part de l’examinateur.

Lorsqu’on évalue les mouvements passifs, deux éléments primordiaux sont à considérer :

  1. Le sujet doit tenir son membre détendu, sans résis- tance, ce qui n’est pas toujours évident en présence d’une gonalgie importante.
  2. L’examinateur génère lui-même le mouvement en supportant l’articulation en proximal et en distal.

En passif, la flexion et l’extension sont les mouvements les plus utiles à tester.

33
Q

Examen: La mobilisation résistée

A

Pour mettre en tension les fléchisseurs en position assise:

  • il faut placer une main sur le 1/3 distal de la cuisse et l’autre sur la face postérieure de la cheville et demander au patient d’essayer de fléchir son genou contre notre résistance à un angle de flexion d’environ 45o.
  • L’examen de l’appareil extenseur est souvent effectué à 0o et à 45o.

Pour tester les muscles extenseurs:

  • à 0o en décubitus dorsal: il faut placer l’avant-bras sous le creux poplité avec la main appuyée sur le membre inférieur opposé et l’autre sur la face antérieure de la cheville et demander au patient de maintenir la jambe tendue contre la force de flexion exercée à la cheville par l’examinateur.
  • En position assise: une force de flexion est exercée par l’examinateur alors que le patient tente de maintenir un angle de flexion d’environ 45o.

Les mouvements contre résistance permettent de découvrir quelles structures sont douloureuses lorsqu’elles sont contractées. Par exemple, dans le cas d’une douleur provenant d’une blessure musculaire ou tendineuse de l’appareil extenseur, il y aura autant de douleur à 0o qu’à 45o alors que, dans un syndrome fémoro- patellaire, la douleur ne sera reproduite qu’à 45o, car à cet angle il se produit une compression de la rotule contre la trochlée.

34
Q

Examen: Évaluation de la stabilité capsulo-ligamentaire

A

Plusieurs ligaments intra-articulaires et extra- articulaires assurent la stabilité statique (passive) du genou. Pour bien les examiner, il est important que le patient soit détendu afin de mettre au repos les structures assurant la stabilité dynamique (l’appareil neuro- musculaire) pour éviter ainsi le plus possible les faux négatifs.

Lors de l’examen d’une structure ligamentaire, l’examinateur tente de documenter trois composantes :

1) la stabilité du ligament
2) la sensation de fin de mouvement lors de la mise en tension du ligament – cette dernière pouvant être ferme (arrêt ferme) ou élastique (arrêt mou)
3) la présence de douleur associée à la mise en tension du ligament.

Le plus souvent, une déchirure partielle sera accompagnée d’un arrêt ferme, mais douloureux, alors qu’une déchirure complète se présentera par un bâillement articulaire indolore lors du stress exercé par l’examinateur.

35
Q

Examen: Quand surviennent les lésions ligamentaires?

A

Les lésions capsulo-ligamentaires surviennent surtout à la suite de mouvements de torsion traumatique du genou avec le pied plus ou moins fixé au sol. Il en résulte une douleur et une incapacité fonctionnelle immédiates ainsi qu’un épanchement intra-articulaire lorsqu’il y a atteinte des ligaments croisés antérieur ou postérieur. Le mécanisme lésionnel nous donnera une bonne idée de la gravité de la lésion et des structures les plus susceptibles d’être lésées. Nous traiterons ici de la laxité frontale (médio-latérale) et sagittale (antéro- postérieure).

36
Q

Examen: La laxité frontale

Manoeuvre de mise en tension en valgus

A

Elle peut être effectuée de plusieurs façons, mais la plus simple consiste à appliquer un stress passif en valgus avec le genou entre 20o et 30o de flexion chez un sujet en décubitus dorsal.

Cette manœuvre teste le ligament collatéral médian.

Lors de l’exécution de cette manœuvre, on recherche un arrêt mou ou une douleur au niveau du LCM.

Puisqu’en extension complète le genou est barré par les condyles fémoraux et les ligaments croisés, la moindre laxité est un signe de gravité et évoque l’atteinte de plusieurs structures.

La perception d’une laxité seulement entre 20o et 30o de flexion du genou signifie généralement une atteinte isolée du LCM alors qu’une laxité également présente à 0o résulte typiquement d’une rupture complète du LCM et du LCA.

37
Q

Examen: La laxité frontale

Manoeuvre de mise en tension en varus

A

La technique pour exécuter cette manœuvre et la façon de l’interpréter sont exactement les mêmes que pour la mise en tension en valgus, sauf que c’est le ligament collatéral latéral qui est testé.

Il est à noter qu’il est beaucoup moins souvent atteint que le médian, surtout de façon isolée.

Il faut également savoir qu’il présente une laxité physiologique entre 20o et 30o de flexion qui est variable d’un individu à l’autre ⇒ On peut connaître cette laxité physiologique en testant le genou non atteint.

38
Q

Examen: Les grades d’entorse

A

Lorsque les ligaments collatéraux sont blessés, on parle souvent d’entorse dont la gravité est cotée à l’aide de trois grades.

  • Une entorse de grade 1 se présente avec peu ou pas de laxité et une douleur à la mise en tension du ligament atteint
  • Le grade 2 correspond à une laxité accompagnée d’une certaine résistance en fin de mouvement (arrêt qui demeure sec, mais douloureux).
  • Le grade 3 est une forte laxité sans résistance en fin de mouvement (arrêt mou avec ou sans douleur).
39
Q

Examen: Laxité sagittale

Nommer les manoeuvres

A
  • Manoeuvre de Lachman
  • Tiroir antérieur
  • Tiroir postérieur
40
Q

Examen: Laxité sagittale

Manoeuvre de Lachman

A

Le genou du patient fléchi entre 15o et 20o, une main de l’examinateur fixe le fémur distal en antérieur et l’autre empaume le tibia proximal en postérieur.

Une force de traction postéro-antérieure (vers l’avant) est appliquée sur le tibia proximal à la recherche d’un mouvement antérieur anormal du tibia par rapport au fémur.

Outre une laxité anormale, qu’on doit comparer avec le côté sain, il est important d’être attentif à la qualité de l’arrêt du LCA (ferme ou mou).

Cette manœuvre est la plus sensible pour mettre en évidence une atteinte du LCA. Elle est souvent la seule manœuvre réalisable et interprétable en aigu à la suite d’un traumatisme du genou.

41
Q

Examen: Laxité sagittale

Généralités sur les tests du tiroir

A

Ces deux manœuvres s’exécutent en décubitus dorsal avec une flexion de hanche et du genou de 45o et de 90o respectivement.

L’examinateur doit s’asseoir sur le pied du patient et empoigner le tibia proximal de ses mains en positionnant ses pouces sur les interlignes articulaires antérieurs pour être en mesure d’apprécier correctement le glissement du tibia sur les condyles fémoraux.

Placez aussi les index sur les tendons distaux des ischio-jambiers pour vérifier s’ils sont bien relâchés.

42
Q

Examen: Laxité sagittale

Tiroir antérieur

A

On exerce une traction antérieure sur le tibia à la manière d’une manœuvre de Lachman, d’abord doucement puis plus brusquement à la recherche d’un arrêt mou, d’une mobilité accrue par rapport au côté sain ou d’une douleur.

Un test positif signifie généralement une rupture du LCA.

D’autres blessures peuvent cependant donner une impression de test positif ⇒ Par exemple, lors d’une rupture du LCP, le tibia aura tendance à migrer en postérieur lorsque le membre est placé en position pour faire la manœuvre du tiroir. Ce recul postérieur peut donner une fausse impression de laxité antérieure, donc un faux positif pour une rupture du LCA.

43
Q

Examen: Laxité sagittale

Tiroir postérieur

A

Le positionnement est le même que pour le tiroir antérieur, mais la poussée ou la pression antéro-postérieure est appliquée sur le tibia proximal vers la région postérieure.

La meilleure façon de sentir le glissement postérieur du plateau tibial lors de cette manœuvre est de glisser le pouce vers le bas le long de l’interligne patello-femoral:

  • En présence d’un LCP intact, le pouce butera sur le rebord antérieur du plateau tibial
  • Dans la rupture du LCP, il y aura perte de cette butée avec le plateau tibial.

C’est la comparaison avec le côté sain qui confirmera l’asymétrie et, ainsi, la présence d’une rupture du LCP.

44
Q

Examen: Les ménisques

Nommer 3 types de lésion

A
  • Les lésions traumatiques
  • Les lésions microtraumatiques
  • Les lésions dégénératives
45
Q

Examen: Les ménisques

Lésions traumatiques

A

Dans les lésions traumatiques, le ménisque médial est le plus souvent blessé, particulièrement au niveau de sa corne postérieure.

La présentation clinique consiste généralement:

  • en une douleur en regard de l’interligne articulaire qui débute brutalement
  • à la suite d’un traumatisme indirect avec le membre inférieur dans une position de mise en charge ou une histoire d’épisodes de dérobements, d’accrochages, voire de réels blocages, lors de la flexion-extension du genou.
  • Un épanchement articulaire peut aussi avoir été noté en aigu ou de façon récidivante par la suite.
46
Q

Examen: Les ménisques

Lésions microtraumatiques

A

Les lésions méniscales microtraumatiques, pour leur part, touchent le plus souvent le ménisque latéral en raison de sa grande mobilité.

Les lésions microtraumatiques sont beaucoup mieux tolérées, c‘est pourquoi leur présentation est généralement cyclique, subaiguë et en rapport avec le niveau d’activité.

47
Q

Examen: Les ménisques

Lésions dégénératives

A

Finalement, les atteintes dégénératives surviennent chez les patients plus âgés. Les déchirures associées sont souvent complexes et touchent de préférence la corne postérieure. Elles sont associées à une certaine atteinte cartilagineuse et surviennent lors de traumatismes légers.

48
Q

Examen: Les ménisques

Ce que l’on recherche à l’inspection d’une lésion méniscale

A

À l’inspection, on peut parfois noter un gonflement articulaire et une boiterie antalgique en aigu ainsi qu’une amyotrophie quadricipitale dans les lésions chroniques.

La position accroupie ou en « petit bonhomme » est souvent douloureuse au point où il est fréquent de voir une flexion du genou incomplète du côté lésé.

À l’inspection et à la palpation, on recherche un épanchement intra-articulaire ainsi qu’une douleur à la palpation des interlignes articulaires internes et externes lorsque le genou est fléchi à 90o.

49
Q

Examen: Les ménisques

Note importante concernant les blessures traumatiques aux ménisques

A
50
Q

Examen: Les ménisques

Nommer 3 test

A
  • Test de Thessaly
  • Manoeuvre de MacMurray
  • Manoeuvre d’Apley
51
Q

Examen: Les ménisques

Test de Thessaly

A

Ce test est effectué avec le patient en appui unipodal sur son membre inférieur atteint avec le genou fléchi à 20o.

L’examinateur le tient par les mains pour assurer son équilibre et l’aide à effectuer une rota tion de tout son corps en latéral et en médian, en cher- chant à reproduire la douleur du patient.

La sensibilité de ce test est de 90 % alors que sa spécificité serait de l’ordre de 97 % lorsque le test est appliqué à une popu- lation à risque de blessure méniscale selon les données de l’histoire.

52
Q

Examen: La manoeuvre de MacMurray

A

L’objectif est de comprimer le ménisque lésé afin de reproduire la douleur du patient ou de sentir le passage de la corne postérieur lésé (sensation de clic). Certains vont compléter les manœuvres de stress en demandant au patient debout de s’accroupir, à la recherche d’une reproduction de la douleur à l’interligne articulaire du côté du ménisque brisé.

**Pas vrm de notre niveau

53
Q

Examen: Les ménisques

La manoeuvre d’Apley

A

Elle s’exécute en décubitus ventral avec le genou fléchi à 90o.

Il suffit d’exercer une pression vers le sol tout en effectuant une rotation médiale (pour tester le ménisque latéral) puis latérale (pour tester le ménisque médial).

Advenant la reproduction d’une douleur par ces manœuvres, il est important de demander au patient de localiser la douleur, car les mouvements ne sont pas très spécifiques d’un ménisque en particulier. Il faut garder en tête que ce test est peu sensible, mais que sa spécificité est bonne.

54
Q

Examen: La palpation du genou

Patella

A

Commencez la palpation du genou par un examen attentif de la patella, en particulier si vous suspectez un mal-alignement à l’origine d’un syndrome fémoro- patellaire.

L’identification de la latéralité (médiane ou laté- rale) de la douleur fémoro-patellaire sera l’élément le plus déterminant pour établir un plan de traitement à l’égard de ce problème. Pour établir la latéralité du problème, il est important de palper alternativement les deux facettes articulaires de la patella à la recherche de la douleur de consultation de votre patient.

En présence d’une douleur à la facette médiane de la rotule, il faudra observer le patient à la marche, car la condition est souvent associée à problème d’alignement du pied à la marche (par exemple l’hyperpronation, le valgus du calcanéum et le pied plat) qui peut générer une rotation tibiale interne responsable du syndrome fémoro-patellaire

55
Q

Examen: La palpation

Qu’est-ce que le test de la marche?

A

Une autre façon de mettre en évidence un désalignement de la patella consiste à demander au patient, debout sur une marche, de descendre lentement en gardant un appui unipodal sur la jambe testée.

L’examinateur recherche une déviation en valgus du genou en flexion L’épreuve permet de mettre en évidence une instabilité au niveau de la musculature du quadriceps et de la hanche responsable du syndrome fémoro-patellaire

56
Q

Examen: La palpation

Le reste du genou

A

L’examen palpatoire des autres structures du genou est plus facile à effectuer avec l’articulation en flexion à 45o.

  • Avec les pouces, vous pouvez palper la région péri-rotulienne, puis descendre au niveau des interlignes articulaires. Dans cette position, palpez les plateaux tibiaux de chaque côté
  • Puis déplacez-vous en latéral interne pour avoir accès au LCM. À ce moment vous perdrez votre interligne articulaire que vous récupérerez en latéral une fois le ligament collatéral passé.
  • Vous vous trouverez alors dans l’interligne articulaire postérieur à l’endroit où se trouve la corne postérieure du ménisque interne.

Les autres structures importantes à palper sont:

  • la tubérosité tibiale antérieure (douloureuse dans la maladie d’Osgood-Schlater chez l’adolescent)
  • la tête de la fibula
  • le tubercule de Gerdy, lieu d’insertion de la bandelette ilio-tibiale.

Pour ce qui est des tissus mous, ceux qui sont identifiables et palpables sont:

  • le tendon quadricipital
  • le tendon patellaire jusqu’à son insertion sur la tubérosité tibiale
  • les bourses prépatellaires, infrapatellaires superficielles et profondes, celle de la patte d’oie (bourse ansérine)
  • le creux poplité
57
Q

Examen: La palpation

Qu’est-ce que le test de Noble?

A

Il s’agit d’un test de compression lors duquel le patient est en décubitus dorsal, le genou fléchi à 90o et le tibia en rotation médiale.

L’examinateur applique une pression au niveau du fascia lata qui est alors derrière le condyle latéral et le patient amène progressivement son genou en extension (manœuvre active).

Le test est positif lorsque la douleur est recréée aux alentours de 30o de flexion vers l’extension complète alors que le doigt de l’examinateur et le fascia lata passent devant le condyle fémoral en fin d’extension.

Notez qu’il est parfois nécessaire d’effectuer la manœuvre de façon répétée avant de reproduire la douleur ayant amené le patient à consulter