Biomécanique Flashcards

1
Q

Décrire la position anatomique

A
  • Debout
  • Tête en position neutre (aucune rotation)
  • Les bras en légère rotation externe et les avant-bras
  • en supination
  • Les membres inférieurs sont dans leur position de repos, légèrement écartés, genoux droits
  • Pieds plats par terre
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2
Q

Nommer les plans anatomiques

A
  1. Sagittal ou médial : divise le corps sur l’axe médio-latéral (gauche-droite). Il est vertical, antéro-postérieur.
  2. Coronal ou frontal : divise le corps sur l’axe antéro-postérieur (avant-arrière). Il est vertical, médio-latéral.
  3. Transverse ou horizontal : divise le corps sur l’axe supéro- inférieur. Il est horizontal, médio-latéral.
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3
Q

Nommer les différentes repères directionnels

A

Ventral vs dorsal

  • = antérieur vs postérieur (pour vos patients ça va être simplement en avant et en arrière).
  • Exception ⇒ La main : palmaire (volar) vs dorsal
  • Exception ⇒ Le pied : plantaire (volar) vs dorsal

Médial vs latéral :

  • Médial : vers la ligne médiane qui passe par le nombril
  • Latéral : qui s’éloigne de la ligne médiane

Unilatéral vs bilatéral

Ipsilatéral vs controlatéral

Proximal (céphalique) vs distal (caudal) ⇒ tjrs spécifier p/r à quelle articulation

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4
Q

Qu’est-ce que le centre de gravité?

A

= point mobile qui est la somme des résultantes de toutes les lignes de force de gravité qui agissent sur le corps

En réaction à ces résultats, les muscles du corps se contractent pour garder une position droite et empêchent le corps de s’effondrer par terre.

La position anatomique de ce point est au niveau du sacrum

Attention: Le point change d’emplacement selon la position

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5
Q

Nommer les différents mouvements anatomiques

A
  • Flexion vs extension
  • ADDuction vs ABDuction
  • Rotations
  • Élévation vs dépression
  • Pronation vs supination
  • Valgus vs varus
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6
Q

Mvts anatomiques: Flexion/Extension

A

Flexion = mvt qui rapproche et diminue l’angle entre 2 segments consécutifs

Extension = mvt qui rallonge et augmente l’angle entre 2 segments consécutifs

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7
Q

Mvts anatomiques: ADD vs ABD

A

ADD = mvt qui rapproche une structure de la ligne médiane ou d’un autre point de repère spécifique

ABD = mvt qui éloigne une structure de la ligne médiane ou d’un autre point de repère spécifique

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8
Q

Mvts anatomiques: Rotations

A

Rotation du tronc : une rotation axiale, autour de l’axe médian du corps, au niveau du cou, de la région dorsale et lombaire.

Rotation des membres :

  • Rotation interne / médiale: une rotation qui rapproche le membre de l’axe médian du corps.
  • Rotation externe / latérale: une rotation qui éloigne le membre de l’axe médian du corps.
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9
Q

Mvts anatomiques: Élévation vs dépression

A

Élévation: un mouvement céphalique (vers le haut)

Dépression : un mouvement caudal (vers le bas)

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10
Q

Mvts anatomiques: Pronation vs supination

A

Pronation: une rotation autour de l’axe d’un membre (ex.: axe parallèle radio-ulnaire ou axe parallèle calcanéo-métatarsien) vers la ligne médiane du corps.

Supination: une rotation autour de l’axe d’un membre en s’éloignant de la ligne médiane.

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11
Q

Mvts anatomiques: Valgus vs varus

A

Valgus: partie distale d’un os orientée en latéral par rapport à son os proximal

Varus : partie distale d’un os en médiale comparativement à son os proximal

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12
Q

Nommer les différentes courbes naturelles du corps

A

Cyphose: une courbe concave au niveau thoracique et sacré

Lordose: courbe convexe au niveau cervical et lombaire

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13
Q

Nommer les anomalies possibles des courbes

A

Hyperlordose : accentuation de la courbe convexe, souvent observée en lombaire. Lorsque cette déformation se produit au niveau du cou, elle est souvent une compensation pour une hypercyphose.

Hypolordose : diminution de la convexité.

Hypercyphose: accentuation de la cyphose. Ce phénomène est observé principalement en cervico-thoracique.

Scoliose: une courbe latérale ou rotatoire. Bien que ce ne soit pas une courbe « naturelle », plusieurs personnes ont une scoliose congénitale qui n’affecte pas leur fonctionnement (angle moins que 15°)

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14
Q

Décrire ce qu’est la ligne de gravité

A

La ligne de gravité est intimement liée au centre de gravité puisque c’est une ligne verticale qui passe directe- ment par le centre de gravité.

Cette ligne est aussi dynamique et varie selon la posture adoptée par le patient.

Plus la ligne de gravité est proche de la base support, plus le patient est stable, donc moins l’effort musculaire est demandant.

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15
Q

Ligne de gravité: Que se passe-t-il si le patient se penche vers l’avant?

A

Le patient se penche vers l’avant. Lorsque le changement de position s’effectue, la ligne qui doit passer normalement par la hanche, le genou et la cheville se déplace antérieurement à ces structures. Ce mouvement place un stress sur la région lombo-sacrée et oblige la musculature des extenseurs de la hanche et de la colonne lombaire à se contracter pour générer la force nécessaire afin d’empêcher la personne de tomber vers l’avant. Un processus inverse se produit lorsque la personne se penche vers l’arrière

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16
Q

Ligne de gravité: Que se passe-t-il dans le cadre d’une hyperlordose lombaire?

A

L’hyperlordose lombaire cause une bascule antérieure du bassin. Bien que la position du membre inférieur demeure la même, la ligne de gravité, qui passe normalement par la cheville, le genou et la hanche, se localisera postérieurement au niveau lombaire. Pour contrer ce changement, le corps augmente le tonus des muscles paralombaires pour rétablir un équilibre et empêcher le patient de tomber vers l’avant. Il en résulte une augmentation de la contraction des muscles lombaires en position debout et durant la marche. Il s’agit d’une cause fréquente de lombalgie chronique.

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17
Q

Ligne de gravité: Que se passe-t-il lors d’un accroupissement?

A

Le même raisonnement s’applique lors d’un mouvement d’accroupissement avec une charge appuyée derrière la tête, à la manière d’un haltérophile. Le main- tien de la ligne de gravité engendre un recrutement de différents groupes musculaires pour permettre d’accomplir la soulevée.

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18
Q

Qu’est-ce que la force de réaction au sol?

A

Pour toute action, il y a une réaction (troisième loi de Newton). Cela est vrai pour le corps humain.

À chaque pas de marche, de multiples forces sont absorbées par les membres inférieurs (environ une à deux fois le poids du corps) et sont ensuite transmises et dissipées à travers le corps par différents mécanismes d’absorption de chocs. Ces forces varient selon les activités.

Lors d’un pas de course par exemple, la force produite par notre corps est de deux à trois fois son poids. Ce concept est intéressant à comprendre puisqu’il est à la base de plusieurs blessures de l’appareil locomoteur tant traumatiques que dues à des mouvements répétitifs.

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19
Q

Décrire les 3 types de contractions musculaires

A

La contraction musculaire consiste principalement en la génération de tension dans le but de stabiliser, de mobiliser ou d’absorber une force subite par un membre.

La contraction isométrique : le muscle génère de la tension sans changement de longueur (ex: tenir un objet en position statique)

La contraction dynamique : elle est divisée en deux composantes.

  • Excentrique: une contraction excentrique signifie qu’un muscle génère de la tension en se rallongeant (par exemple, le quadriceps en descendant une marche d’escalier)
  • Concentrique: ici,le muscle génère aussi de la tension, mais en se raccourcissant (par exemple, le quadriceps en montant une marche d’escalier)
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20
Q

Rappel de la physiologie de la contraction musculaire

A

Un petit rappel physiologique, l’unité de base d’un muscle est le sarcomère. Lors d’une contraction musculaire, la myosine s’attache sur l’actine, formant ainsi un pont d’union (cross bridge). Après cet attachement, la myosine tire sur l’actine ; le résultat de ce mouvement est un raccourcissement du sarcomère: «la contraction musculaire». Pour que la myosine et l’actine forment leurs ponts, il faut qu’il y ait un chevauchement préalable entre les deux. Le nombre de ponts formés influence la force générée par l’unité musculaire.

Donc, tout raccourcissement ou étirement d’un muscle et de ses multiples sarcomères influence directement sa force de contraction.

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21
Q

Décrire ce qu’est la courbe force-longueur et ses implications

A

= exprime la relation entre la longueur d’un muscle et la force générée par celui-ci lors d’une contraction.

Ainsi, un muscle a une enveloppe de fonctionnement optimal ou maximal à une certaine longueur. Lorsqu’un muscle est étiré ou comprimé hors de cette enveloppe, la contraction devient plus faible et moins efficace.

En résumé, durant la majorité de nos activités, nos muscles fonctionnent dans leur enveloppe optimale. Cependant, certaines activités nous soumettent à des postures contraignantes qui affectent le fonctionnement optimal de nos muscles, ouvrant la voie à la possibilité d’une blessure musculaire.

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22
Q

Nommer des facteurs influençant la biomécanique

A

Plusieurs facteurs vont influer sur la biomécanique, à commencer par la génétique de l’individu. La longueur de nos os, l’élasticité de nos tissus et notre système de régulation hormonale sont autant de composantes déterminées génétiquement.

À ces éléments préexistants s’ajoutent une multitude de facteurs environnementaux ayant des effets variés sur la façon dont nos structures se mettent en mouvement. L’obésité, par exemple, a un effet sur notre centre de gravité et influence la distribution des lignes de forces à travers le corps. Une masse corporelle excessive accroît le stress sur les membres inférieurs. Conséquemment, toutes les forces exercées au niveau des structures osseuses, ligamentaires et musculaires sont augmentées de façon excessive. L’augmentation de ce stress est un facteur de risque non négligeable de blessures.

Voici quelques facteurs qui influencent la biomécanique :

  • L’alignement des articulations
  • La condition physique
  • Le débalancement de la force musculaire
  • La génétique
  • L’hygiène posturale
  • Le contrôle neuromusculaire
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23
Q

Nommer 2 théories pouvant expliquer une blessure

A
  1. L’enveloppe de fonction (aire sous la courbe)
  2. Théorie du stress physique
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24
Q

Décrire la théorie de l’enveloppe de fonction

A

Pour illustrer ce concept, pensez à un élastique. Celui-ci a un certain degré d’extensibilité grâce auquel il est en mesure de s’étirer sans subir de dommages. Lorsqu’il est sur-étiré de façon constante, l’élastique finit par avoir des microfissures et finit par se déchirer. Le schéma 12.5 démontre l’enveloppe physiologique (normale) dans laquelle une structure anatomique fonctionne sans embûche, suivie d’une zone supra-physiologique dans laquelle la structure commence à se détériorer et finit par céder (blessure). Le fonctionnement dans une zone physiologique ou supra-physiologique dépend de la fréquence et de l’intensité du stress. Notez également la présence d’une courbe de basse fréquence et de basse intensité. Celle-ci représente une zone infra-physiologique qui résulte en une diminution du seuil de blessure.

25
Q

Décrire la théorie du stress physique

A

Prenons l’exemple d’un coureur et concen- trons-nous sur les répercussions de cet exercice sur l’arti- culation fémoro-rotulienne (stress constant). La course à pied est un exercice de faible intensité, mais de fréquence augmentée. En comparaison, un haltérophile, en faisant un accroupissement, a pour objectif de soulever une lourde charge, mais en un petit nombre de répétitions. Dans la situation de l’haltérophile, l’intensité est élevée et la fréquence diminuée.

Dans les deux cas, lorsque les structures agissent dans leur «enveloppe de fonction», il n’y a pas de dommage structurel. Par contre, lorsque les structures doivent supporter une augmentation de l’in- tensité ou de la fréquence qui surpasse leurs capacités physiologiques, elles fonctionnent dans la zone «supra-physiologique» et subissent des dommages. C’est à ce moment que la théorie du stress physique devient complémentaire à celle de l’enveloppe de fonction. La théorie du stress physique nous explique que l’application d’une force sur une surface lors d’un mouvement engendre un stress physique.

Face à ce stress, le corps peut avoir une réaction positive, c’est-à-dire une réaction de renforce- ment qui maintient ou augmente la tolérance au stress ou encore une réaction négative, soit une diminution de la tolérance au stress et souvent une blessure.

26
Q

Nommer les différentes étapes de l’examen locoteur

A

Observation

  • Inspection générale
  • Posture

Amplitudes articulaires

  • Mobilité active
  • Mobilité passive
  • Mouvement de suppression
  • Mouvements résistés

Test spécifiques

Évaluation neurovasculaire

Palpation

27
Q

Examen: Décrire l’inspection générale

A

Observez l’état général du patient, son niveau de douleur, ses limitations apparentes.

Est-ce que la douleur semble correspondre à l’échelle de la douleur décrite lors du questionnaire ? Évaluez la position de repos du patient et le positionnement du membre atteint. Recherchez les contractures et les déformations

28
Q

Examen: La posture

A

Les problèmes de postures peuvent être à l’origine de plusieurs pathologies aiguës ou chroniques.

  • Commencez votre observation par la tête et le cou en cherchant une protraction ou une rétraction occipito-cervicale.
  • Ensuite, cherchez avec soin une cyphose dorsale exagérée ou une protraction de l’épaule.
  • Regardez la symétrie du patient : la hauteur des épaules, notez si un membre (supérieur et inférieur) est en rota- tion par rapport à l’autre.
29
Q

Examen: Nommer des facteurs qui peuvent affecter la posture

A
  • Origine ethnique (courbatures plus accentuées chez certains peuples)
  • Les facteurs environnementaux (nature du travail, stress émotif)
  • Un syndrome génétique
  • Un état de grossesse
  • La longueur des membres
  • Le surpoids
  • Les maladies inflammatoires
  • Les souliers et talons hauts
  • Une anomalie de la colonne (ex. : scoliose)
  • Une blessure musculosquelettique ou neurologique
30
Q

Examen: La mobilité active

A

Ce sont les mouvements accomplis activement par le patient sans assistance. L’amplitude articulaire active (AAA) sert de point de départ pour estimer la mobilité résiduelle du patient, sa force musculaire et évaluer sa volonté à vouloir bouger le membre blessé. Cela donne un aperçu des répercussions de la douleur sur le patient. Durant les mouvements actifs, vous pouvez apprécier le patron de mouvement et ainsi déceler certains mouvements compensatoires.

L’AAA sert de mesure initiale de l’intégrité des structures contractiles et non contractiles.

31
Q

Examen: La mobilité passive

A

Ce sont les mouvements accomplis par l’examinateur alors que le patient lui confie son membre sans se contracter.

L’amplitude articulaire passive (AAP) met en tension les structures contractiles (en étirement) et non contractiles, telles que les ligaments (en étirement), les capsules articulaires (en étirement), les labrums (en compression), les ménisques (en compression), les disques intervertébraux (en compression), les nerfs (en tension) et autres. Une AAP peut être normale, augmentée (laxité ou instabilité) ou diminuée.

32
Q

Examen: Mouvement de suppression

A

Le mouvement de surpression est effectué par le clinicien en fin de mouvement articulaire pour permettre d’évaluer le type de résistance, ou la sensation de fin de mouvement (SFM).

Les sensations normales sont celles des tissus mous (fin de flexion du coude ou du genou), capsulaires (rotation externe de l’épaule) et osseuses (extension complète du coude et du genou).

Les sensations de fin de mouvement capsulaires et osseuses peuvent être anormales lorsqu’elles sont ressenties à des amplitudes qui leur sont atypiques.

Par exemple, dans le cas d’une capsulite rétractile, la sensa- tion de fin de mouvement est ressentie en rotation externe beaucoup plus tôt durant l’amplitude articulaire (AA) que la normale (à 30° vs la normale de 90°). Une sensation de fin de mouvement osseuse en flexion du genou indique une ostéoarthrose avancée.

Les sensations de fin de mouvement anormales incluent un spasme musculaire, une sensation à ressort (déchirure du ménisque du genou) ou une sensation de vide avec insta- bilité (déchirure du ligament croisé antérieur).

33
Q

Examen: Comment interpréter une restriction de l’AA?

A

Une limitation ou une douleur lors de l’AAA et de l’AAP dans la même direction signifie souvent une lésion d’une structure non contractile.

Lorsque l’AAA et l’AAP reproduisent les symptômes dans des directions opposées, la lésion se trouve au niveau d’un muscle, d’un tendon ou à la jonction musculo-tendineuse.

34
Q

Examen: Décrire le concept de patron de restriction des mvts

A

Selon sa théorie, si l’AA d’une articulation est limitée selon un patron spécifique, décrit comme un patron capsulaire, la lésion est intra-articulaire (arthrite inflammatoire, septique, microcristal- line, capsulite, gonarthrose).

Si le patron de restriction est non capsulaire, la blessure est davantage en lien avec une atteinte extra-articulaire (os, ligament ou muscle)

35
Q

Examen: Mouvements résistés

A

La force musculaire met en tension les structures contractiles (muscles et tendons). Une douleur reproduite avec les mouvements résistés oriente vers une lésion de ces structures. Plusieurs techniques aident à mesurer la force musculaire. La plus probante est un dynamomètre. En clinique, la gradation 0-5 est la plus fréquemment utilisée.

36
Q

Examen: Évaluation neurovasculaire

A

L’évaluation neurovasculaire doit être systématique en cas de blessure traumatique laissant présager une fracture ou une luxation.

Commencez toujours en distal; si le pouls est bien ressenti, vous pouvez arrêter votre évaluation vasculaire, sinon continuez en amont jusqu’à palper un bon pouls artériel. Souvenez-vous également que le système locomoteur dépend à 100% du système neurologique. Toute atteinte neurologique (centrale ou périphérique) a une influence sur le fonctionnement moteur.

Il est essentiel d’effectuer une évaluation neurologique du segment distal lors d’une blessure traumatique.

Il est également pertinent de le faire lorsqu’une compression neurologique ou une blessure nerveuse est suspectée.

37
Q

Examen: La palpation

A

Bien qu’il soit tentant de mettre la main sur le «bobo» du patient le plus rapidement possible, il est préférable de garder la palpation pour la fin de l’examen. En effet, la palpation d’une structure douloureuse en début d’examen pourrait altérer complètement la confiance fragile du patient et nuire à l’examen de la mobilité articulaire et aux manœuvres spécifiques pour ainsi biaiser le reste de l’examen. Outre l’identification de la structure lésée, la palpation permet d’apprécier la présence d’œdème, de chaleur, d’atrophie ou de spasme musculaire.

38
Q

Posture de l’examinateur: Quelle est la hauteur appropriée de la table d’examen?

A

Un des principes de l’ergonomie du travail est de manipuler les charges à proximité et à la même hauteur que notre surface de travail. Lors de l’examen physique, il importe donc d’ajuster le niveau de la table d’examen en fonction de notre taille. Si cela est impossible, ce sera à l’examinateur de trouver un moyen d’atteindre le niveau de la surface de travail. Les personnes de petite taille pourront utiliser une marche alors que ceux qui ont un physique plus imposant devront s’asseoir sur un banc ou directement sur la table d’examen, cela afin de travailler à la bonne hauteur.

39
Q

Posture de l’examinateur: Mvts du dos de la part de l’examinateur

A

Il doit toujours s’assurer que son dos soit « barré » avec une contraction des abdominaux et des muscles paralombaires. Cela assure une bonne stabilité et prévient un éventuel accident de travail.

40
Q

Posture de l’examinateur: L’importance de rester à proximité du patient

A

Pour faciliter cette tâche, il convient de toujours garder le membre du patient proche de l’examinateur. Cela diminue le bras de levier et exerce moins de stress sur l’examinateur.

De la même manière, lorsqu’il est question de tester la force musculaire du patient, il est préférable de rester à proximité de ce dernier et de positionner nos bras perpendiculairement au membre testé. Cela permet de générer une force maximale tout en plaçant le moins de stress possible sur nos propres articulations.

41
Q

Nommer 2 classifications d’articulation

A

Fonctionnelle & Morphologique

42
Q

Articulations: Classification fonctionnelle

A
43
Q

Articulations: Classification morphologique

A
44
Q

Qu’est-ce qu’une synostose?

A
  • Continuité du périoste ou fusion de 2 os
  • Parfois considéré à tord comme une articulation
  • Ex: Sacrum & Coccyx
45
Q

Articulations: Décrire les 2 types cartilagineux

A

Synchondrose

  • A tendance à s’ossifier avec l’âge
  • Ex: Jonction manubrio-sternale

Symphyse

  • Union de 2 os par cartilage qui ne s’ossifie pas
  • Ex: Symphyse pubienne
46
Q

Articulations: Nommer les différents types d’articulations synoviales

A

1 axe de mouvement:

  • Trochléenne ou ginglyme ou charnière
  • Pivot ou trochoïde

2 axes de mouvement:

  • En selle
  • Condylienne ou ellipsoïdale

3 axes de mouvement:

  • Plane ou arthrodie, ou à glissement
  • Sphéroïde ou sphérique
47
Q

Articulations: Nommer le type pour chaque articulation du corps

A
48
Q

Nommer les mvts possibles selon les plans

A

Plan frontal

  • ABD & ADD
  • Déviation ulnaire & radiale
  • Inversion & Éversion
  • Flexions latérales (rachis)

Plan transverse

  • Rotations: Interne/Externe, Droite/Gauche
  • ADD & ABD horizontale

Plan sagittal

  • Flexion
  • Extension
  • Flexion dorsale et plantaire
49
Q

Coude

A
50
Q

Poignet

A
51
Q

Cheville (tibio-astragalienne)

A
52
Q

Hanche (coxo-fémorale)

A
53
Q

Genou (tibio-fémorale)

A
54
Q

Nommer les structures pouvant être étirées

A
  • Capsule articulaire
  • Ligaments
  • Tendons et muscles antagonistes
  • Strcutures neuro et vasculaires
  • Peau
55
Q

Nommer les structures pouvant être contractées

A

Muscles et tendons agonistes

56
Q

Nommer les structures pouvant être comprimées

A
  • Bourses
  • Strctures osseuses
  • Tendons et muscles
  • Bourrelets (glénoïdien ou acétabulaire) ou labrum
  • Tissu nerveux ou vasculaire
  • Tout autre tissu conjonctif
57
Q

Que permet d’évaluer un mvt actif?

A
58
Q

Que permet d’évaluer un mouvement passif?

A

comme les mvts actifs mais sans l’action des muscles et tendons agonistes

59
Q

Que permet d’évaluer un mouvement résisté?

A

isole l’action des muscles agonistes