ECOS Gynéco Flashcards
Décrire : Fibroadénome au sein (2)
- la plus fréquente des tumeurs bénignes du sein
- s’observe à tous les âges, avec un pic de fréquence entre 15 et 35 ans.
Nommez signes cliniques : Fibroadénome au sein (7)
- Lent développement d’une masse souvent petite (2 à 3 cm de diamètre),
- Une masse dont le volume ne varie pas au cours du cycle menstruel
- Une masse qui peut croître au cours de la grossesse ou de l’allaitement
- L’absence d’adénopathies associées (gonflement des ganglions lymphatiques, en particulier au niveau de l’aisselle)
- L’absence de douleurs
- L’absence d’écoulement au niveau du mamelon
- L’absence d’éruption cutanée.
Décrire E/P : Fibroadénome au sein (5)
- rond
- bien délimité
- indolore
- ferme ou caoutchouté et mobile
- parfois multiple et bilatéral
Décrire : Kyste du sein (4)
- un sac rempli de liquide qui se forme dans les tissus du sein.
- type le plus courant de masse non cancéreuse, ou bénigne, au sein chez les femmes âgées de 35 à 50 ans.
- rarement cancéreux, et ils ne font pas augmenter le risque de cancer du sein.
- Peut changer en fonction de votre cycle menstruel (peut devenir gros et sensible juste avant vos menstruations et rapetisser et être moins sensible une fois qu’elles sont finies)
Décrire E/P : Kyste du sein (7)
- rond
- lisse
- bien circonscrit
- mobile
- mou ou dur
- unique ou multiple
- et souvent rénitent.
Décrire : Les changements fibrokystiques du sein (anciennement appelés maladie fibrokystique du sein) (4)
- comprennent des douleurs mammaires
- des kystes
- et des nodules
- qui ne sont pas liés à un cancer.
Décrire E/P : Les changements fibrokystiques du sein (7)
- multiples
- bilatéraux
- habituellement symétriques
- plaques caoutchouteuses et épaissies
- QSE
- variation cyclique
- nodule dominant suspect.
Décrire E/P : Cancer du sein (7)
- contours irréguliers
- moins lisses
- en général masse unique
- indurée
- peu mobile ou fixe
- mal délimitée
- avec signes cutanés parfois.
Décrire E/P : Cancer inflammatoire du sein (3)
- rougeur
- œdème cutané d’apparition rapide sur au moins 50% du sein avec ou sans masse
- mais induration diffuse.
Décrire E/P : Tumeur phyllode (1)
- masse polylobulée de croissance rapide pouvant amener une déformation du sein
Décrire E/P : Abcès ou mastite des seins (5)
- Habituellement provoqué
- Habituellement bilatéral, multicanalaire
- Texture épaisse
- Toutes sortes de couleurs (blanc, vert, gris…)
- Peut être spontané et unilatéral
Décrire : Papillome intracanalaire (PIC) (2)
- (90% des écoulements spontanés)
- tumeur semblable à une verrue qui se forme dans les canaux mammaires
Décrire E/P : Papillome intracanalaire (PIC) (4)
- Écoulement spontané
- Unilatéral, unicanalaire
- Couleur citrin, sanguinolent, laiteux
- Avec ou sans masse
Décrire : Carcinome intracanalaire (3)
- (de 2% à 5%)
- le type le plus courant de cancer du sein non infiltrant.
- Les cellules cancéreuses ne sont présentes que dans le revêtement du canal mammaire.
Décrire E/P : Carcinome intracanalaire (4)
- Écoulement spontané
- Unilatéral, unicanalaire
- Couleur citrin, sanguinolent, aqueux
- Avec ou sans masse
Si galactorrhée, faut penser à quoi? (2)
- Tumeurs hypothalamiques
- Adénome de l’hypophyse secrétant de la prolactine
Décrire E/P : Galactorhée (3)
- Spontané
- Habituellement bilatéral, multicanalaire
- Blanc laiteux
Faut penser quand : Grossesse intra-utérine et ectopique (1)
Femme en âge de procréer avec ou sans facteur de risque
Décrire E/P : Grossesse intrautérine et ectopique (4)
- Saignement gynécologique dans un contexte de grossesse au premier trimestre
- Dlr abdominale basse
- Accompagnée ou non d’instabilité des SV
- Examen de l’abdomen révèle une douleur abdominale basse (pelvienne) avec parfois une masse annexielle ou du sang au toucher vaginal
Décrire signes et symptômes : Anorexie (11)
- Restriction alimentaire
- Peur obsédante de prendre du poids
- Amaigrissement important
- Pesées fréquentes
- Prise de diurétiques, de laxatifs ou lavements
- Absence de règles ou aménorrhée
- Pratique sportive intensive Isolement
- Vomissements provoqués après avoir mangé
- Scruter dans le miroir des parties de son corps perçues comme « grosses »
- Non conscience des conséquences médicales liées à la perte de poids
- Deux types : Anorexie de type restrictif (n’a pas recours à des comportements purgatifs (vomissements, prises de laxatifs,…) et Anorexie avec crises de boulimie
Faut penser quand : Kyste ovarien (1)
Femme adulte en âge de procréer
Décrire signes et symptômes : Kyste ovarien (7)
- Dlr subite intense
- Fosse iliaque (G ou D)
- Parfois lors d’un effort ou relation sexuelle
- Dlr persiste étant donné irritation péritoine
- SV normaux sauf si rupture s’accompagne d’une hémorragie importante (tachycardie avec +/- hypotension)
- Fièvre légère
- Examen de l’abdomen : dlr à la fosse iliaque avec une annexe sensible et parfois augmentée de volume au toucher vaginal
Décrire : Aménorrhée d’origine hypothalamique (4)
- une sécrétion anormalement basse de GnRH engendre l’aménorrhée.
- peut être secondaire à une lésion de l’hypothalamus infiltra- tive (ex. : un lymphome, une sarcoïdose), mais beaucoup plus souvent il s’agit d’une réponse à un stress physiolo- gique.
- On l’appelle alors l’aménorrhée hypothalamique physiologique.
- Elle peut être secondaire à un stress important, un entraînement physique intense ou une carence nutritionnelle, comme c’est le cas dans l’anorexie nerveuse.
Décrire : Aménorrhée d’origine hypophysaire (4)
- N’importe quelle masse de la selle turcique (méningiome, craniopharyngiome, kyste) ou maladie infiltrative (lymphome, hémochromatose, post-radique) pourra causer une déficience en sécrétion de gonadotrophines (FSH/LH).
- Lorsqu’il y a une lésion cependant, il s’agit le plus souvent d’un adénome sécrétant de la prolactine (jusqu’à 20% des aménorrhées d’origine hypophysaires). La prolactine a un effet suppresseur sur la sécrétion de GnRH. La sécrétion de prolactine est inhibée par la dopamine hypothalamique. Plusieurs drogues peuvent affecter la dopamine au cerveau (ou ont un effet antidopaminergique) pour venir lever l’inhibition de la sécrétion de prolactine. Mentionnons à titre d’exemple les neuroleptiques, le motilium.
- La présence de galactorrhée est à rechercher puisqu’elle peut mettre sur la piste d’une hyperprolactinémie.
- Une autre cause hypophysaire responsable d’anomalies menstruelles, et parfois d’aménorrhée, est la dysthyroïdie (hypothyroïdie ou l’hyperthyroïdie).
Nommez deux causes plus fréquentes : Aménorrhée d’origine ovarienne (2)
- l’hyperandrogénisme
- et l’insuffisance ovarienne secondaire à une ménopause précoce.