Diabète Flashcards

1
Q

Diabète : généralités ?

A

Diabète sucré = carence absolue ou relative en insuline, à l’origine d’une hyperglycémie chronique

  • Fréquente = 250-300 millions, dont 3-4% de la population française, grave = 5ème rang des causes de mortalité
  • Définition purement biologique : hyperglycémie veineuse sur 2 dosages à quelques jours d’intervalle, à jeun, sans stress
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2
Q

Diabète : diagnostic ?

A

Circonstances de découverte
- Asymptomatique : examen systématique, découverte fortuite
- Symptomatique : symptômes cardinaux, complication aiguë, complication chronique
=> BU : glycosurie ± cétonurie
=> Glycémie capillaire : hyperglycémie

Confirmation diagnostique
= Glycémie veineuse : à jeun, en dehors d’une situation de stress
- Glycémie normale : < 1,10 g/L
- Intolérance au glucose ou hyperglycémie modérée : 1,10 g/L à 1,26 g/L
Diabète sucré :
- Glycémie à jeun ≥ 1,26 g/L à 2 reprises à quelques jours d’intervalle
- Glycémie aléatoire ≥ 2 g/L avec signes cliniques d’hyperglycémie ou complication spécifique

=> Seuil de glycémie à 1,26 g/L = seuil d’apparition de la microangiopathie diabétique (rétinopathie)
=> Le diagnostic de diabète par HbA1c ≥ 6,5% proposé par l’OMS n’est pas recommandé en France

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3
Q

Diabète : primaire ?

A
  • Diabète de type 1 : survenue < 35 ans, début rapide ou explosif avec symptomatologie bruyante et hyperglycémie majeure > 3 g/L et cétose, poids normale ou maigre
    => Sans complication dégénérative lors du diagnostic
    => Cause principale de mortalité : insuffisance rénale
  • Diabète de type 2 : survenue > 35 ans, obésité ou surcharge pondérale, atcds familiaux, début lent et
    insidieux, asymptomatique, avec hyperglycémie < 2 g/L, sans cétose
    => Complication dégénérative dans 50% des cas au diagnostic
    => Cause principale de mortalité : maladie cardiovasculaire
  • Diabète gestationnel
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4
Q

Diabète : secondaire ?

A

Maladie pancréatique exocrine

  • Pancréatite chronique calcifiante
  • Traumatisme ou pancréatectomie
  • Pancréatite aiguë
  • Mucoviscidose
  • Cancer du pancréas
  • Hémochromatose

Maladie endocrinienne

  • Hypercorticisme
  • Hyperthyroïdie
  • Acromégalie
  • Glucagonome
  • Phéochromocytome
  • Somatostatinome

Médicament

  • Corticoïdes
  • Immunosuppresseurs
  • Stéroïdes sexuels : androgènes, oestrogènes
  • Inhibiteur de protéase
  • Neuroleptique atypique
  • Diurétique thiazidique
  • Statine
  • Autres : pentamidine, L-asparaginase, streptozotocine, raticide pyrinuron…

Syndrome génétique

  • Trisomie 21
  • Syndrome de Klinefelter
  • Syndrome de Turner
  • Autres : ataxie de Friedreich, dystrophie myotonique de Steinert, chorée de Huntington, porphyrie, syndrome de Wolfram, syndrome de Prader-Willi…

Diabète auto-immun ou infectieux

  • Syndrome de « l’homme raide » (stiff man)
  • Syndrome poly-endocrinien auto-immune de type 1 (APECED)
  • Ac anti-récepteur de l’insuline (insulinorésistance de type B)
  • Infection virale : coxsackie B4, rubéole congénitale, EBV…

Anomalie génétique de la fonction des cellules β

  • Diabètes MODY 1 à 6
  • Diabètes mitochondriaux
  • Anomalie du gène de l’insuline…

Anomalie génétique de résistance à l’insuline

  • Insulinorésistance de type A
  • Lépréchaunisme
  • Syndrome de Rabson-Mendenhall
  • Diabètes lipoatrophiques…
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5
Q

Suivi de la glycémie : HbA1c ?

A

= Fixation non enzymatique (glycation) et irréversible du glucose sur l’hémoglobine

  • Valeur normale : 4 à 6%
  • Reflet de la glycémie moyenne sur 3 mois : 6% = 1,25 g/L ± 0,25 g/L/% d’HbA1c

Diminution HbA1c

  • Chute 1⁄2 vie de l’Hb : hémolyse, anémie aiguë, hépatopathie chronique, traitement par fer, EPO ou vitamine B12, transfusion récente
  • Modification structurelle : Hb S ou Hb C

Augmentation HbA1c

  • Augmentation 1⁄2 vie de l’Hb : sujet âgé, alcoolisme, splénectomie, carence en fer, folate, vitamine B12
  • Insuffisance rénale chronique
  • Modification structurelle : Hb F
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6
Q

Suivi de la glycémie : fructosamine ?

A

= Glycation des protéines circulantes : reflet de la glycémie sur une période de 3 semaines
- Non indiqué en pratique courante

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7
Q

Diabète : surveillance du patient diabétique ?

A
TRIMESTRIELLE 
1. Equilibre du diabète
- Fréquence de survenue d’hypoglycémie, cétose,
déséquilibre
- Carnet d’auto-surveillance
- Poids
- Lipodystrophies
- HbA1c tous les 3 mois (dans le même laboratoire)
  1. Recherche de complication
    - Vasculaire : examen CV complet avec prise de TA
    - Examen des pieds (cutané, neuro et vasculaire)
    - Neuro : examen neurologique complet
    - Rénale : BU
  2. Mise à jour de l’éducation
    - Observance du traitement
    - Désir de procréation, contraception
    - Problèmes psychosociaux
    - Problèmes d’autonomie
    - Vécu de la maladie

BILAN ANNUEL
1. Rénale
Créatininémie avec calcul de la clairance (MDRD)
Protéinurie à la BU :
- Recherche de microalbuminurie si négative
- Confirmation par protéinurie des 24h si positive

  1. Ophtalmo
    - Examen ophtalmologique bilatéral complet avec FO
    - Angiographie à la fluorescéine : dès la découverte d’un DT2, au bout de 5 ans de DT1 ou si anomalie au fond d’œil
  2. Neuro
    - Examen neurologique complet
    - EMG non recommandé (sauf si forme atypique)
  3. CV
    - Examen cardiovasculaire complet + prise de TA debout/couché
    - ECG de repos
    - Bilan lipidique complet
    - Doppler des TSA/Doppler des MI selon indication
  4. Examen des pieds
    - Cutané : hyperkératose, plaie, intertrigo
    - Neuro : test au mono-filament et au diapason, réflexe
    - Vasculaire : température, aspect, pouls périphériques, IPS
    - Morphologique : déformation, appuis anormaux
    - Chaussage
  5. Infectieux
    - Examen cutané, stomatologique (± panoramique dentaire), uro-génital (avec BU) et respiratoire
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8
Q

DT1 : généralités ?

A

= carence absolue en insuline par destruction des cellules β pancréatiques, probablement par une réaction auto-immune à médiation cellulaire : prévalence = 200 000 (15% des sujets diabétiques), habituellement < 35 ans, avec un pic à l’adolescence (mais peut survenir à tout âge), gradient Nord > Sud (sauf Sardaigne), sex-ratio = 1, augmentation incidence +4,4%/an

  • Diabète de type 1 auto-immun (90% des cas), incluant le type 1 lent (LADA)
  • Diabète de type 1 idiopathique (absence d’auto-Ac) : diabète cétosique du sujet noir d’Afrique subsaharienne, diabète suraigu japonais, diabète de type 1 sans preuve immunologique => recherche de causes génétiques +/- avis spécialisé
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9
Q

DT1 : prédisposition génétique ?

A

Risques familiaux :

  • Population générale : 0,4%
  • Apparenté au 1er degré : 10%
  • Apparenté au 1er degré + HLA : 12%
  • 2 parents diabétiques : 30%
  • Jumeaux : 50%
  • Jumeaux + HLA : 70%
  • Gènes HLA de prédisposition : HLA-DR3 et DR4, DQB10201 et DQB10302
  • Gènes HLA protecteurs : HLA-DR2, DQB1*0602
  • Autres gènes : VNTR à proximité du gène de l’insuline, gène CTLA-4, PTP-N22, IFIH1…

=> Absence d’antécédents familiaux de diabète de type 1 dans 85% des cas

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10
Q

DT1 : facteurs environnementaux ?

A
  • Arguments : 50% de concordance chez les vrais jumeaux, augmentation incidence en Europe
  • Causes incriminées : virus (entérovirus…), substances alimentaires (introduction précoce du lait de vache), toxiques, microbiote intestinal…
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11
Q

DT1 : processus auto-immun ?

A

=> Auto-Ac (détectable dans 95% des cas au diagnostic) :

  • Ac anti-îlots (ICA) : recherche non faite en routine
  • Ac anti-GAD : à tout âge, persistant
  • Ac anti-IA2
  • Ac anti-insuline : surtout < 15 ans
  • Ac anti-ZnT8 (= transporteur du zinc de la cellule β)

=> Témoins de la réaction immune, non responsable de la destruction des cellules β
- Insulite = inflammation avec infiltration cellulaire de l’îlot de Langerhans : à médiation cellulaire

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12
Q

DT1 : maladie auto-immune associée ?

A

= 10 à 15% de maladies auto-immunes associées, et 30% d’Ac spécifiques d’organes positifs : syndrome poly-endocrinien auto-immun (PEA2 principalement) => dépistage systématique

  • Thyroïde (Basedow ou thyroïdite) : Ac anti-TPO, TSH
  • Maladie d’Addison (insuffisance surrénale auto-immune) : Ac anti-surrénale
  • Atrophie gastrique de Biermer : Ac anti-paroi gastrique ± Ac anti-FI (ou gastrinémie à jeun)
  • Maladie coeliaque : Ac anti-transglutaminase ± Ac anti-endomysium
  • Vitiligo

=> En cas de positivité des Ac : surveillance annuelle des marqueurs hormonaux (TSH, ACTH + cortisolémie, gastrinémie…) pour le diagnostic précoce

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13
Q

DT1 : manifestation habituelle ?

A
  • Début rapide ou explosif (quelques semaines)
  • Syndrome cardinal : polyuro-polydipsie, amaigrissement, polyphagie (énurésie 2ndr chez l’enfant)
  • Troubles visuels transitoires : anomalie de réfraction, surtout dans les jours qui suivent la normalisation glycémique après insuline
  • Examen pauvre : fonte musculaire (quadriceps), hépatomégalie exceptionnelle (syndrome de Mauriac)
  • BU : glycosurie massive, cétonurie
  • Révélation possible par une acidocétose inaugurale, déshydratation globale
    => Diagnostic par glycémie veineuse : généralement > 2 g/L (un seul dosage suffisant sans dosage de la
    glycémie à jeun en présence de syndromes cardinaux)
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14
Q

DT1 : formes particulières ?

A

Diabète de type 1 lent (LADA)

  • Début tardif, progressif (≈ DT2) : 10% des diabètes apparemment de type 2
  • Ac positifs, généralement Ac anti-GAD
  • Recours à l’insulinothérapie nécessaire en 2 à 10 ans

Forme non insulino-dépendante
= Diagnostic lors d’une évaluation du risque dans la fratrie : dosage des Ac
- Présence de 3 auto-Ac : risque proche de 100% de diabète dans les 5 ans
- Aucune immuno-modulation préventive n’est efficace pour empêcher l’apparition

Diabète cétosique du sujet noir
= Touche le sujet noir d’origine africaine subsaharienne (Antillais, Africain, Afro-américain) : diabète non auto-immun associé à une cétose, obésité inconstante
- Episodes de décompensation cétosique, entrecoupés de phases de rémission
- Arrêt possible de l’insuline dans 50% des cas entre les épisodes

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15
Q

DT1 : diagnostic ?

A

1ère étape

  • Diagnostic clinique si : hyperglycémie + triade maigreur/amaigrissement et cétose et âge < 35 ans
  • Dosage des auto-Ac : GAD, IA2, îlot, insuline, ZnT8

En cas de négativité des auto-Ac
=> Eliminer une forme de diabète pouvant ressembler au type 1

Atcds familiaux

  • Diabète MODY (Maturity Onset Diabetes of the Young) 1 à 3 ++ : transmission dominante
  • Mutation des gènes SUR1, KRI 6-2, glucokinase ou insuline : atcds familiaux ou personnels de diabète néonatal transitoire ou définitif

Signes associés

  • Syndrome de Wolfram (DIDMOAD) : atrophie optique, surdité, diabète insipide < 20 ans
  • Diabète mitochondriale : surdité neurosensorielle, dystrophie maculaire « poivre et sel », cardiomyopathie, de transmission matrilinéaire

Diabète 2ndr

  • Cancer du pancréas, pancréatite chronique : amaigrissement, alcoolisme => TDM abdo
  • Mucoviscidose
  • Hémochromatose
  • Iatrogène : neuroleptique, anti-calcineurine (ciclosporine, tacrolimus), corticoïdes…
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16
Q

DT1 : évolution ?

A

Histoire naturelle
= Schéma de G. Eisenbach :
- Phase préclinique (dure 1 à 15 ans) : destruction des cellules β
- Diagnostic clinique : destruction de > 85% de la masse des cellules β
- Phase clinique séquellaire : disparition progressive des cellules β restantes
=> Possible rémission (« lune de miel ») à la suite du diagnostic, après insulinothérapie intensive : sécrétion persistante d’insuline endogène, avec possible contrôle de la glycémie par des très faibles doses d’insulines, voire arrêt transitoire de l’insuline, durant quelques mois

Maladie chronique

  • Frein à l’adhésion du patient au traitement : peur des hypoglycémies (surtout nocturnes), peur de prendre du poids, non-acceptation de la maladie, refus des contraintes (surtout chez l’adolescent), schéma insulinique inadapté à la physiologie ou au mode de vie, erreur technique, maladie surajoutée
  • Diabète instable : épisodes itératifs d’acidocétose ou d’hypoglycémies sévères
  • Facteurs psychologiques d’instabilité : manipulation de l’insulinothérapie, troubles du comportement alimentaire, sous-insulinisation volontaire pour contrôler le poids, oubliés répétés des injections…
  • Facteurs organiques d’instabilité : gastroparésie, insuffisance endocrinienne (surrénale, hypophysaire), présence d’Ac anti-insuline bloquants à titre élevé
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17
Q

DT1 : mesures associées au traitement ?

A
  • Education thérapeutique : bilan éducatif préalable, transfert des connaissance, vérification des
    comportements, consultations infirmières et diététiques, RHD, associations de patients…
  • Insulinothérapie fonctionnelle : éducation du patient à l’adaptation des doses selon l’alimentation
  • Injection à domicile par IDE en cas d’incapacité à se prendre en charge
18
Q

DT1 : objectifs du traitement ?

A

HbA1c
=> Dosage tous les 3 mois
- Sujet adulte (hors grossesse) : HbA1c < 7%
- Enfant (risque de retentissement des hypoglycémies sur le développement cérébrale) : HbA1c entre 7,5 et 8,5% avant 6 ans, < 8% en pré-puberté, < 7,5% pour les adolescent
- Diabète compliqué, hypoglycémies sévères, sujet âgé ou à espérance de vie réduite, comorbidité : HbA1c < 8%

Glycémie 
Avant les repas : 0,8 à 1,20 g/L 
2h après repas : 1,2 à 1,8 g/L
Matin à jeun : 0,9 à 1,20 g/L 
Au coucher : 1,2 g/L 
3h du matin : > 0,8 g/L

Contrôle

  • Hypoglycémies modérées rares, avec aucune hypoglycémie sévère
  • 4 à 6 autocontrôles/jour
19
Q

DT1 : insuline sur le marché ?

A
1. Insuline humaine
Recombinante (= rapide) :  Actrapid®, Lilly, Insuman IV, IM ou SC
Délai d’action : 30-45 minutes
Pic : 2-3h
Durée d’action : 7-8h

Intermédiaire = NPH SC
Durée d’action : 9-16h

2. Analogue d’insuline
Ultra-rapide = Lispro, Aspart (Novorapid®), Glulisine IV, IM ou SC, Pompe
Délai d’action : 15 minutes
Pic : 30-90 minutes
Durée d’action : 4-6h

Lente = Glargine (Lantus®), Détémir (Levemir®) Degludec SC
Délai d’action : 60 à 90 minutes
Durée d’action: 16 à 24h
Sans pic

  1. Mélange
    = Analogue rapide + NPH : Humalog® Mix, Novomix® 25, 30, 50 ou 70% d’analogue rapide SC
    => Remise en suspension avant injection
20
Q

DT1 : insulinothérapie ?

A

Facteurs de résorption sous-cutanée

  • Profondeur : injection musculaire non souhaitée (résorption plus rapide)
  • Zone : rapidité d’absorption bras > abdomen > cuisse > dos
  • Dose : variation intra-individuelle de 15 à 50%
  • Environnement thermique : chaleur (résorption plus rapide)
  • Activité musculaire du membre d’injection (résorption plus rapide)

Vecteur

  • Stylo à insuline réutilisable ou jetable
  • Pompe portable pour administration continue, modulée (en 2nd intention)

Schéma
=> Selon l’acceptation, l’autonomisation du patient et les objectifs thérapeutiques
- Schéma basal-bolus ++ : Insulinémie basale (analogue lent en 1 ou 2 injections) + Injection prandiale (analogue rapide, soit 3 injections/jour)
- Schéma « 4 injections » : Injections prandiales (analogue rapide) + 1 injection de NPH ou d’analogue lent le soir
- Schéma « 3 injections » : 2 injections prandiales (matin, midi : analogue rapide) + 1 injection prandiale (soir : analogue rapide + NPH)

Doses
- Dose de base : 0,5-0,6 UI/kg/j adaptée en fonction des glycémies, sport, alimentation
Insulinothérapie fonctionnelle :
- Insuline basale : 0,35 UI/kg
- Insuline prandiale : 1 UI pour 10 g de glucides
- Insuline correctrice : 1 UI pour 0,40 g/L de glycémie

Effets secondaires

  • Hypoglycémie ++
  • Prise de poids (+5 kg en moyenne)
  • Lipo-atrophie insulinique d’origine immunologique (rare avec les nouvelles insulines)
  • Lipo-hypertrophie en cas de piqûres répétées au même endroit
  • Allergie (rarissime)
21
Q

DT1 : voies d’avenir du traitement ?

A
  • Insuline par autre voie d’administration : inhalée, orale, patch percutané…
  • Pompes « patch » jetables
  • Pompes intelligentes avec rétrocontrôle par capteur de glucose sous-cutané
  • Greffe de pancréas (déjà pratique en cas de greffe rénale), greffe d’îlots
22
Q

DT1 : surveillance ?

A

Auto-surveillance
= Suivi du diabète, adaptation de l’insuline, gérer les situations d’urgence
- Auto-surveillance glycémique : idéalement ≥ 4 fois/jour (3 préprandiaux lors de l’injection d’insuline et
1 au coucher) + en post-prandial et à 3h du matin de temps en temps
=> Lecteur portable avec analyse d’une goutte de sang : bonne exactitude (variations de 15%)
- Surveillance de l’acétonurie matinale par BU (ou possiblement de la cétonémie capillaire) : en cas
d’hyperglycémie, de troubles digestifs, de grossesse ou de maladie intercurrente
- Surveillance du glucose sous-cutané en continu (capteur de glucose) : remboursée, révolution de la surveillance + nouvelles modalités thérapeutiques (pompe, télémédecine)

Suivi de l’équilibre glycémique par HbA1c

Suivi des complications
=> Microangiopathiques en 1ère : 75% de rétinopathie et 30% de néphropathie après 15 ans d’évolution
=> Neuropathie et complications macroangiopathiques chez les sujets plus âgés
- Consultation spécialisée (diabétologue ou pédiatre endocrinologue) 3 à 4 fois/an
- Suivi annuel : bilan lipidique, créatinine, microalbuminurie, ECG, examen ophtalmologique (FO ou rétinographie par caméra non mydriatique)
- Dentiste 1/an

23
Q

DT1 : enfant/adolescent ?

A
  • Acidocétose fréquente, avec risque d’œdème cérébral accru en cas de réanimation
  • Retentissement potentiel des hypoglycémies sévères sur le développement cérébral
  • Pendant l’adolescence : difficultés d’équilibration (augmentation besoins en insuline de 50% lors de la puberté), problèmes d’acceptation psychologique
  • Intérêt de la pompe à insuline chez le très petit enfant
  • Lors de la scolarité : projet d’accueil individualisé (PAI)
24
Q

DT1 : contraception ?

A
  • Oestroprogestative : possible chez la femme jeune, sans complication, non fumeuse, avec un diabète bien équilibré
  • Microprogestative : possible en cas de complication ou de tabagisme
  • DIU (même chez la nullipare) : si oestroprogestatifs mal tolérés ou en cas de contre-indication relative (dyslipidémie, complication vasculaire, tabagisme)
25
Q

DT1 : grossesse ?

A
  • Pronostic quasi-normal en cas de diabète non compliqué et parfaitement équilibré dès la conception
    (grossesse programmée) et jusqu’à l’accouchement
  • Lors de la grossesse : chute HbA1C physiologique, augmentation besoins en insuline en fin de grossesse et chute en post-partum précoce, risque d’aggravation de la néphropathie et de la rétinopathie si non stabilisée
  • Contre-indication absolue : insuffisance coronaire instable
  • Objectifs glycémiques stricts : HbA1c < 6,5% et glycémie à jeun < 0,9 g/L et post-prandiale < 1,2 g/L
  • Auto-surveillance rapprochée, suivi diabétologique mensuel
26
Q

DT1 : en situation de jeun ?

A
  • En cas d’intolérance gastrique => ne jamais arrêter l’insuline : suivi de la cétonurie, collations liquides fractionnées, voire hospitalisation pour administration de soluté glucosé IV
  • Jeun court (quelques heures : pour un examen…) : analogue lente normale, sans analogue rapide,
    surveillance de la glycémie capillaire
  • Jeun prolongé ou situation stressante (chirurgie, examen invasif, maladie intercurrente inflammatoire, insulino-résistance) : apport de soluté glucosé IV + insulinothérapie IVSE => adaptation du débit glucosé et/ou de la vitesse de la seringue d’insuline aux glycémies capillaires
27
Q

DT2 : généralités ?

A

= 80 à 90% des diabètes : prévalence = 5% de la population globale, soit 3 millions de diabétiques en
France, âge moyen au diagnostic = 50 ans, augmentation incidence avec l’âge (10% > 65 ans), prévalence en augmentation (+2%/an)
- FdR : obésité, anomalie du métabolisme glucidique, atcds familiaux de diabète de type 2, ethnie (Afrique, Moyen-Orient, Inde)

28
Q

DT2 : étapes physiopathologiques ?

A

Insulino-résistance
= Incapacité de l’insuline à obtenir une réponse maximale au niveau des organes cibles
- Au niveau musculaire : défaut de captation musculaire du glucose, chute clairance des TG
- Au niveau hépatique : augmentation production hépatique de glucose => hyperglycémie à jeun, augmentation synthèse VLDL
- Au niveau adipocytaire : lipolyse accrue, augmentation acides gras libres circulants, chute captage et utilisation du glucose

Hyper-insulinisme
= Hypersécrétion d’insuline en réponse à l’insulino-résistance : à la phase initiale, pré-clinique
- Conséquences : HTA, augmentation LDL, chute HDL
- Aggravation de l’insulino-sécrétion et d’insulino-résistance (augmentation du seuil glucose sensor des cellules β)

Insulinopénie relative
= Insuffisance de sécrétion d’insuline : évolutif, inéluctable, s’aggravant avec l’âge et la durée du
diabète, jusqu’à l’insulinopénie absolue (diabète insulino-dépendant)
- Hyperglycémie, d’abord post-prandiale puis à jeun
- Aggravé par la lipotoxicité et la glucotoxicité

29
Q

DT2 : facteurs génétiques et environnementaux ?

A
Facteurs génétiques
= Rôle de plusieurs gènes du développement pancréatique ou de la synthèse d’insuline
Risque : 
- Population générale : 5% 
- 2 parents diabétiques : 30 à 60%
- Atcd familial au 1er degré : 10 à 30% 
- Jumeaux vrais : 90 à 100%

Facteurs environnementaux
= Sédentarité, excès pondéral, syndrome métabolique
=> Pathologies associées : hyperuricémie, goutte, SAOS, SOPK, stéatose hépatique

30
Q

DT2 : diagnostic ?

A

Dépistage
- Sujet âgé > 45 ans : à répéter tous les 3 ans en l’absence de FdR de diabète
- Sujet à risque de diabète (obésité, syndrome métabolique, atcds familiaux de diabète de type 2,
diabète gestationnel ou diabète temporairement induit…) : à répéter tous les ans si bilan normal

Signes cliniques
=> Tardifs, dus à l’hyperglycémie
- Polyurie, polydipsie, amaigrissement
- Infection récidivante ou traînante, prurit vulvaire chez la femme, balanite chez l’homme
- BU : glycosurie, généralement sans cétonurie (seuil de réabsorption rénal du glucose = 1,8 g/L)

Confirmation biologique
- Intolérance au glucose : glycémie à jeun ≥ 1,10 g/L => RHD
Diabète :
- Glycémie à jeun ≥ 1,26 g/L, contrôlé à 2 reprises à quelques jours d’intervalle
- Glycémie aléatoire ≥ 2 g/L (rarement), avec signes cliniques ou à 2 reprises

31
Q

DT2 : diagnostic différentiel ?

A
  • Diabète de type 1 lent : sujet mince, sans atcds familiaux, Ac anti-IA2 et GAD positifs

Diabète génétique :

  • Diabète MODY 2 : diabète modéré du sujet jeune
  • Diabète MODY 3 : diabète sévère du sujet jeune, rapidement insulinoréquerant (psuedo-type 1)
  • Diabète 2ndr : atteinte pancréatite, hémochromatose, mucoviscidose, iatrogène, endocrinopathie
32
Q

DT2 : objectifs d’HbA1c ?

A

Cas général
- Majorité des patients : HbA1c ≤ 7%
- Diabète de type 2 nouvellement diagnostiqué avec espérance de vie > 15 ans, sans atcds cardiovasculaires : HbA1c ≤ 6,5%
- Diabète de type 2 avec comorbidité grave, espérance de vie limitée < 5 ans OU complication macrovasculaire évoluée OU diabète de longue évolution > 10 ans avec
objectif inatteignable ou hypoglycémies sévères : HbA1c ≤ 8%

Personne âgée

  • Vigoureuse : HbA1c ≤ 7%
  • Fragile : HbA1c ≤ 8%
  • Malade (mauvais état général, dépendance) : HbA1c ≤ 9% et/ou glycémies préprandiales entre 1 et 2 g/L

Atcds cardio-vasculaires
- Complication macrovasculaire non évoluée : HbA1c ≤ 7%
- Complication macrovasculaire évoluée = IDM avec insuffisance cardiaque, atteinte coronarienne sévère (tronc commun, tri-tronculaire ou IVA proximal), polyvasculaire (≥ 2 territoires symptomatiques), AOMI symptomatique, AVC récent < 6 mois : HbA1c ≤ 8%
I
RC
- Modérée (stade 3A ou 3B) = DFG > 30 ml/min: HbA1c ≤ 7%
- Sévère ou terminale (stade 4 ou 5) = DFG < 30 ml/min : HbA1c ≤ 8%

33
Q

DT2 : RHD ?

A
  • Régime hypocalorique en cas de surcharge pondérale : objectif de perte de 5-10% du poids
  • Alimentation équilibrée : 50% de glucide, 30% de lipides, 20% de protéines
  • Eviction des sucres d’absorption rapide, notamment liquide ou en prise isolée (augmente l’effet glycémiant)
  • Limiter la prise d’alcool (calorique et hypoglycémiant)
  • Activité physique : en endurance et résistance, > 30 minutes/jour par tranches de > 10 minutes

Glucides
- Source : pain (50% de glucides), céréales, féculents (20% de glucides), fruits, lait, yaourt
Equivalence glucidique :
- 40 g de pain = 100 g de féculents cuits = 20 g de glucides
- Fruit moyen = bol de lait = yaourt au fruit = 15 g de glucide

34
Q

ADO : metformine, biguanide ?

A

= Insulino-sensibilisateur : chute l’insulino-résistance, surtout hépatique => diminue HbA1c de 1%
- Avantages : aucune prise de poids, non hypoglycémiant, protection cardiovasculaire

EI
- Troubles digestifs ++ : douleur, diarrhée à prendre en milieu ou fin de repas
- Acidose lactique si accumulation
=> Arrêt en cas de situation à risque : injection de produit de contraste, anesthésie…

CI

  • Pathologie aiguë, hypoxie tissulaire
  • Insuffisance rénale sévère < 30 ml/min (mi-dose en cas d’IRC modérée < 60 ml/min)
  • Insuffisance hépatique, cardiaque ou respiratoire
35
Q

ADO : sulfamide ?

A

= Insulino-sécréteur d’action pancréatique, via le récepteur SUR => chute HbA1c de 1%
- Glicazide, glimepiride, glibenclamide

EI

  • Hypoglycémie
  • Prise de poids
  • Interactions médicamenteuses (AINS, diurétique, AVK, myconazole …)

CI

  • Insuffisance hépatique sévère
  • Insuffisance rénale sévère < 30 ml/min (chute dose en cas d’IRC modérée < 60 ml/min)
  • Allergie aux sulfamides
  • Grossesse, allaitement
  • Association au myconazole
36
Q

ADO : glinide ?

A

= Insulinosécréteur à action courte (récepteur KIR), pris avant chaque repas => chute HbA1c de 1%

  • Répaglinide
  • Utilisable chez le sujet âgé < 75 ans ou insuffisant rénal (même sévère)
  • Durée d’action courte : ne pas prendre le comprimé en l’absence de prise alimentaire

EI

  • Hypoglycémie (risque moindre par rapport aux sulfamides, de courte durée)
  • Sans allergie croisée aux sulfamides

CI

  • Insuffisance hépatique
  • Grossesse, allaitement
37
Q

ADO : inhibiteur a-glucosidase ?

A

= Retarde l’absorption de glucides complexes : chute pic post-prandial de 20% => chute HbA1c de 0,5%

  • Ascarbose, miglitol
  • Utilisable chez le sujet âgé, insuffisant rénal > 25 ml/min ou insuffisant hépatique

EI
- Troubles digestifs : flatulences, diarrhées => augmentation progressive de posologie

CI

  • Maladies digestives chroniques
  • Insuffisance rénale < 25 ml/min
38
Q

AOD : inhibiteur de DPP4 ?

A

= Insulino-sécréteur incrétino-mimétique, empêchant la dégradation du GLP1 (glucagon-like peptide) et du GIP, notamment en post-prandiale => chute HbA1c de 0,5 à 1%

  • Sitagliptine, Viadgliptine, Saxagliptine
  • Avantages : aucune prise de poids (sans perte de poids), non hypoglycémiant

EI

  • Infection ORL
  • Allergie

CI

  • Insuffisance rénale terminale < 15 ml/min (utilisable si > 15 ml/min à dose adaptée)
  • Insuffisance hépatique (ASAT ou ALAT > 3N) ; surveillance tous les 3 mois la 1ère année
  • Insuffisance cardiaque
39
Q

AOD : analogue GLP1 ?

A

= Insulino-sécréteur selon la glycémie, diminution glucagon, diminution vitesse de vidange gastrique, renforcement de la satiété, chute prises alimentaires => diminution HbA1c 1-1,5%

  • Liraglutide, exénatide, dulaglutide en SOUS-CUTANEE
  • Avantages : non hypoglycémiant seul, perte de poids, amélioration HTA et dyslipidémie (+/- stéatose), sécurité CV démontrée

EI

  • digestifs : nausées, vomissements, diarrhées
  • Rares cas d’insuffisance rénale

CI

  • gastroparésie
  • antécédents de pancréatopathie
  • absence d’expérience chez l’enfant
40
Q

DT2 : stratégie thérapeutique ?

A
  • RHD seules pendant 3 à 6 mois en 1ère intention avant de débuter un ADO
  1. Monothérapie
    - Metformine en 1ère intention
    - Sulfamide en 2nd intention si contre-indication ou intolérance à la metformine
  2. Bithérapie
    - Metformine + sulfamide en 1ère intention

CI/intolérance au sulfamide

  • Ecart < 1% : metformine + glinide, inhibiteur d’α-glucosidase ou inhibiteur de DPP4
  • Ecart > 1% ou échec : metformine + insuline ou analogue de GLP1

CI/intolérance à la metformine

  • Ecart < 1% : sulfamide + inhibiteur α-glucosidase ou inhibiteur de DPP4
  • Ecart > 1% ou échec : sulfamide + insuline ou analogue GLP1

=> Privilégier le répaglinide en cas de prise alimentaire irrégulière
=> Privilégier un inhibiteur de l’α-glucosidase en cas de risque d’hypoglycémie sévère
=> Privilégier les inhibiteurs de DPP4 si nécessité de ne pas prendre de poids
=< Privilégier les analogues du GLP1 si IMC > 30, prise de poids sous insuline ou risque d’hypoglycémie sévère

  1. Trithérapie
    - Ecart < 1% : ajout inhibiteur de l’α-glucosidase ou gliptine
    - Ecart > 1% ou échec : ajout insuline ou analogue de GLP1
    => En cas d’échec d’une bithérapie avec insuline ou analogue GLP1 : insulinothérapie
41
Q

DT2 : insulinothérapie ?

A

Indication

  • Echec du traitement oral : HbA1c supérieure aux objectifs sous traitement bien conduit
  • Contre-indication ou intolérance aux ADO ou analogues de GLP1
  • Signes d’insulino-réquerance (amaigrissement, asthénie, amyotrophie, SPUPD)
  • Situation aiguë intercurrente : chirurgie, grossesse, accident intercurrent…
  • D’emblée : diabète très déséquilibré avec glycémies > 3 g/L répétées et/ou HbA1c > 10%

Insulinothérapie combinée
- 1 injection d’insuline intermédiaire (NPH) au coucher ou d’insuline lente (Lantus®, Lévémir®) au coucher ou le matin
- Associée aux ADO : metformine systématiquement poursuivie
=> La poursuite des autres ADO n’est pas obligatoire : arrêt des inhibiteurs de
la DPP4 et des inhibiteurs de l’α-glucosidase, poursuite possible des sulfamides et glinide (à posologie adaptée), poursuite des analogues GLP1 sur avis spé
- Début à 0,2 UI/kg/j (dose moyenne de 0,45 UI/kg)
- Adaptation sur la glycémie capillaire au réveil : objectif < 1,10 g/L

Insulinothérapie exclusive
= Au stade d’absence de sécrétion d’insuline résiduelle
- 2 à 4 injections d’insuline, en schéma basal-bolus ou mélange rapide/intermédiaire

=> L’insulinothérapie est une contre-indication au renouvellement du permis poids lourd (C, D, E) sauf avis spécialisé favorable

42
Q

DT2 : suivi ?

A

Auto-surveillance glycémique
=> Non systématique : en cas de maladie intercurrente, pour sensibiliser le patient à l’intérêt des RHD, pour déterminer la posologie d’un ADO à risque hypoglycémiant
- Patient sous ADO seuls : 200 bandelettes remboursées/an (augmentés si traitement à risque hypoglycémiant)
- Patient sous insuline : auto-surveillance glycémique ≥ nombre d’injections/jour

Adaptation du traitement
- Réévaluation tous les 3 à 6 mois (ou plus rapidement en cas d’hypoglycémie ou d’intolérance au traitement)

Bilan des complications
Bilan annuel : 
- Bilan lipidique
- Recherche de microalbuminurie
- Créatininémie avec calcul de la clairance de la créatinine
- FO avec dilatation systématique
- ECG de repos
  • Echographie-Doppler des membres inférieurs : sujet > 40 ans ou diabète évoluant depuis 20 ans, à répéter tous les 5 ans (ou moins en cas de FdRCV associés)