Cours 3 : Épilepsie généralisée Flashcards
Quelles sont les types de crises généralisées idiopathiques?
- Les crises d’absences (petit mal)
- Les crises tonico-cloniques (grand mal)
- Les crises myocloniques
Quelles sont les types des crises généralisées symptomatiques?
- Syndrome de West
- Syndrome de Lennox-Gastaut
- POCS
- Syndrome d’aphasie épileptique acquise (Landau-Kleffner)
Quels sont les caractéristiques des épilepsies réflexes?
- Photosensible à la SLI
- Photosensiblie à la fermeture des yeux (syndrome des myologies palpébrales avec absences)
Quels sont les critères généraux des crises généralisées idiopathiques?
- Âge de début : Presqu’exclusivement dans l’enfance et l’adolescence
- ÉEG : Anomalies d’emblée généralisées, bilatérales, synchrones et symétriques
- Examen clinique et mental : Normal entre les crises et absence d’antécédents personnels d’atteinte du système nerveux
- Histoire familiale : Fréquence d’antécédents familiaux de convulsions ou d’anomalies typiques à l’ÉEG
- Pronostic : Bonne réponse aux traitements anti-épileptiques, très bon pronostic
Quelles sont les manifestations cliniques de l’absence ou petit mal?
- Obnubilation (perte) de la conscience de courte durée (absence), début et fin de crise brusques, sans avertissement
- Cessation de l’activité qui était en cours sans dissolution du tonus musculaire
- Regard fixe et vide
- Possibilité de clignement des paupières, discrets mouvements automatiques de mâchonnement et discrètes myoclonies bilatérales des membres supérieurs (fréquence de 3 c/s)
- Durée moyenne de 2 à 10 secondes, rarement au-delà de 30 secondes (état de mal épileptique)
- Fréquence variable (crise occasionnelle ou plusieurs crises par jour)
- Début entre 3 et 12 ans, majoritairement entre 6-7 ans
- Touchent plus souvent les filles
- Disparaissent spontanément et répondent bien à la médication
- Pour les patients chez qui l’épilepsie persistera, les absences seront remplacées par des tonico-cloniques (grand mal)
Par quoi les crises idiopathiques d’absence sont facilement provoquées et que peut-on faire pour la favoriser à l’ÉEG?
- Par l’hyperventilation
- La prolongation de 2 minutes de l’hyperventilation ou en faire deux
Pourquoi l’ÉEG est l’examen de prédilections pour le diagnostic des crises idiopathiques d’absence?
À cause de la discrétion des signes cliniques et la durée souvent très courte des crises.
Quels sont les caractéristiques des crises idiopathiques d’absence chez les adolescents?
- Crise d’absence débutent plus tard que chez les enfants de 7 à 17 ans mais plus spécifiquement vers 10-12 ans
- Les absences sont plus longues que chez l’enfant mais moins fréquentes
- Souvent au réveil et en salve
- Souvent accompagnées de tonico-cloniques et de crises myocloniques
- Tendance à persister à l’âge adulte et plus résistante à la médication
À quoi ressemble des crises idiopathiques d’absence sur l’ÉEG?
Décharges de pointes-ondes 3 c/s, de grande amplitude, généralisée, bilatérale, synchrone et symétrique. Souvent de plus grande amplitude en antérieures.
Quelles sont les caractéristiques générales des crises idiopathiques tonico-cloniques ou grand mal?
- Crise se produisant surtout au réveil ou au début du sommeil peu importe si le réveil se fait en période diurne
- Souvent précédées d’absences ou de secousses cloniques bilatérales
- Début entre 6 et 25 ans mais principalement entre 14 et 16 ans
- Les crises peuvent être facilitées par le manque de sommeil, un réveil provoqué, une consommation d’alcool et les règles
Quelles sont les 3 phases du déroulement de la crise idiopathique tonico-clonique (grand mal)?
Phase tonique
- Perte de conscience immédiate
- Arrêt respiratoire
- Ouverture de la mâchoire suivi d’une contraction intense et soutenu des masséters
- Extension des membres habituellement précédée d’une flexion transitoire
- Cri
- Déviation de la tête et des yeux (pas de valeur localisatrice de foyer car perte de conscience)
Phase clonique
- Phase clonique
- Frémissements musculaires qui se transforment en violentes clones de flexion (clonies et relâchement musculaire)
- Progressivement les colonies s’espacent jusqu’à l’arrêt des secousses
- Perte urinaire
Phase coma
- Coma profond
- Patient cyanosé (arrêt respiratoire de la première phase)
- Écoulement salivaire
- Inspiration profonde (fin de l’apnée)
- Progression du coma profond vers la confusion jusqu’à la reprise de la pleine conscience
À quoi ressemble de le tracé ÉEG d’une crise idiopathique tonico-clonique (grand mal)?
- Phase tonique : Pointes généralisées bilatérales, symétriques et continues à 7-10 c/s
- Phase clonique : Pointe en salve interrompues de silences électriques ou ondes lentes
- Phase de coma : Tracé plat vers ondes lentes jusqu’à un rythme normal
Par quoi sont favorisées les crises idiopathiques tonico-cloniques ou grand mal et que fait-on lors d’un ÉEG?
- Favorisée par le sommeil
- Faire une ÉEG sous sommeil avec privation de sommeil la veille
Quelles sont les caractéristiques des crises idiopathiques myocloniques?
- Épilepsie reliée à l’âge : Début à la pré ou post-puberté
- Maintient de la conscience
- Souvent accompagnées de crises tonico-cloniques, aussi absences (conscience moins altérée)
- Patient peut ressentir seulement des frissons ou décharges électriques. Dans ces cas, plus difficile à diagnostiquer.
- Très souvent que les membres supérieurs atteints, jamais le visage et rarement les membres inférieurs
- Apparaissent au réveil, peu après le réveil
- Facilités par la privation de sommeil
- Paroxysmes épileptiques sensibles à la SLI, à la fermeture des yeux et au sommeil
Quels sont les signes cliniques des crises idiopathiques myocloniques?
- Secousses myocloniques bilatérales, synchrones et symétriques mais arythmiques aux membres supérieurs
- Crises se contrôlent bien avec la prescription mais restent souvent présentes à l’âge adulte. Le patient doit donc continuer le traitement pharmacologique à l’âge adulte.