Cours 3 : Épilepsie généralisée Flashcards

1
Q

Quelles sont les types de crises généralisées idiopathiques?

A
  • Les crises d’absences (petit mal)
  • Les crises tonico-cloniques (grand mal)
  • Les crises myocloniques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quelles sont les types des crises généralisées symptomatiques?

A
  • Syndrome de West
  • Syndrome de Lennox-Gastaut
  • POCS
  • Syndrome d’aphasie épileptique acquise (Landau-Kleffner)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les caractéristiques des épilepsies réflexes?

A
  • Photosensible à la SLI

- Photosensiblie à la fermeture des yeux (syndrome des myologies palpébrales avec absences)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quels sont les critères généraux des crises généralisées idiopathiques?

A
  • Âge de début : Presqu’exclusivement dans l’enfance et l’adolescence
  • ÉEG : Anomalies d’emblée généralisées, bilatérales, synchrones et symétriques
  • Examen clinique et mental : Normal entre les crises et absence d’antécédents personnels d’atteinte du système nerveux
  • Histoire familiale : Fréquence d’antécédents familiaux de convulsions ou d’anomalies typiques à l’ÉEG
  • Pronostic : Bonne réponse aux traitements anti-épileptiques, très bon pronostic
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’absence ou petit mal?

A
  • Obnubilation (perte) de la conscience de courte durée (absence), début et fin de crise brusques, sans avertissement
  • Cessation de l’activité qui était en cours sans dissolution du tonus musculaire
  • Regard fixe et vide
  • Possibilité de clignement des paupières, discrets mouvements automatiques de mâchonnement et discrètes myoclonies bilatérales des membres supérieurs (fréquence de 3 c/s)
  • Durée moyenne de 2 à 10 secondes, rarement au-delà de 30 secondes (état de mal épileptique)
  • Fréquence variable (crise occasionnelle ou plusieurs crises par jour)
  • Début entre 3 et 12 ans, majoritairement entre 6-7 ans
  • Touchent plus souvent les filles
  • Disparaissent spontanément et répondent bien à la médication
  • Pour les patients chez qui l’épilepsie persistera, les absences seront remplacées par des tonico-cloniques (grand mal)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Par quoi les crises idiopathiques d’absence sont facilement provoquées et que peut-on faire pour la favoriser à l’ÉEG?

A
  • Par l’hyperventilation

- La prolongation de 2 minutes de l’hyperventilation ou en faire deux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Pourquoi l’ÉEG est l’examen de prédilections pour le diagnostic des crises idiopathiques d’absence?

A

À cause de la discrétion des signes cliniques et la durée souvent très courte des crises.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quels sont les caractéristiques des crises idiopathiques d’absence chez les adolescents?

A
  • Crise d’absence débutent plus tard que chez les enfants de 7 à 17 ans mais plus spécifiquement vers 10-12 ans
  • Les absences sont plus longues que chez l’enfant mais moins fréquentes
  • Souvent au réveil et en salve
  • Souvent accompagnées de tonico-cloniques et de crises myocloniques
  • Tendance à persister à l’âge adulte et plus résistante à la médication
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

À quoi ressemble des crises idiopathiques d’absence sur l’ÉEG?

A

Décharges de pointes-ondes 3 c/s, de grande amplitude, généralisée, bilatérale, synchrone et symétrique. Souvent de plus grande amplitude en antérieures.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelles sont les caractéristiques générales des crises idiopathiques tonico-cloniques ou grand mal?

A
  • Crise se produisant surtout au réveil ou au début du sommeil peu importe si le réveil se fait en période diurne
  • Souvent précédées d’absences ou de secousses cloniques bilatérales
  • Début entre 6 et 25 ans mais principalement entre 14 et 16 ans
  • Les crises peuvent être facilitées par le manque de sommeil, un réveil provoqué, une consommation d’alcool et les règles
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelles sont les 3 phases du déroulement de la crise idiopathique tonico-clonique (grand mal)?

A

Phase tonique

  • Perte de conscience immédiate
  • Arrêt respiratoire
  • Ouverture de la mâchoire suivi d’une contraction intense et soutenu des masséters
  • Extension des membres habituellement précédée d’une flexion transitoire
  • Cri
  • Déviation de la tête et des yeux (pas de valeur localisatrice de foyer car perte de conscience)
      Phase clonique
  • Phase clonique
  • Frémissements musculaires qui se transforment en violentes clones de flexion (clonies et relâchement musculaire)
  • Progressivement les colonies s’espacent jusqu’à l’arrêt des secousses
  • Perte urinaire
      Phase coma
  • Coma profond
  • Patient cyanosé (arrêt respiratoire de la première phase)
  • Écoulement salivaire
  • Inspiration profonde (fin de l’apnée)
  • Progression du coma profond vers la confusion jusqu’à la reprise de la pleine conscience
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

À quoi ressemble de le tracé ÉEG d’une crise idiopathique tonico-clonique (grand mal)?

A
  • Phase tonique : Pointes généralisées bilatérales, symétriques et continues à 7-10 c/s
  • Phase clonique : Pointe en salve interrompues de silences électriques ou ondes lentes
  • Phase de coma : Tracé plat vers ondes lentes jusqu’à un rythme normal
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Par quoi sont favorisées les crises idiopathiques tonico-cloniques ou grand mal et que fait-on lors d’un ÉEG?

A
  • Favorisée par le sommeil

- Faire une ÉEG sous sommeil avec privation de sommeil la veille

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelles sont les caractéristiques des crises idiopathiques myocloniques?

A
  • Épilepsie reliée à l’âge : Début à la pré ou post-puberté
  • Maintient de la conscience
  • Souvent accompagnées de crises tonico-cloniques, aussi absences (conscience moins altérée)
  • Patient peut ressentir seulement des frissons ou décharges électriques. Dans ces cas, plus difficile à diagnostiquer.
  • Très souvent que les membres supérieurs atteints, jamais le visage et rarement les membres inférieurs
  • Apparaissent au réveil, peu après le réveil
  • Facilités par la privation de sommeil
  • Paroxysmes épileptiques sensibles à la SLI, à la fermeture des yeux et au sommeil
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quels sont les signes cliniques des crises idiopathiques myocloniques?

A
  • Secousses myocloniques bilatérales, synchrones et symétriques mais arythmiques aux membres supérieurs
  • Crises se contrôlent bien avec la prescription mais restent souvent présentes à l’âge adulte. Le patient doit donc continuer le traitement pharmacologique à l’âge adulte.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

À quoi ressemble l’ÉEG des crises idiopathiques myocloniques?

A

Polypointes ondes, pointes ondes (irrégulièrement comparativement aux absences) généralisées, bilatérales et symétriques.

17
Q

Qu’est-ce qui favorise les crises idiopathiques myocloniques?

A

Le sommeil. Favoriser lors de l’examen l’endormissement avec une privation de sommeil la veille. Surveiller particulièrement la fermeture des yeux et de la SLI.

18
Q

Quels sont les critères généraux des crises généralisées symptomatiques?

A
  • Dues à des lésions cérébrales diffuses causées par une encéphalopathie spécifique ou non, périnatale du nourrisson ou des jeunes enfants de moins de quatre à six ans.
  • Âge de début : De quelques mois à 7 ans
  • Examen neurologique et mental : Ariération mentale et souvent déficits neurologiques
  • Pronostic : Crises résistances aux médicaments et laisse des séquelles graves
19
Q

Quels sont les caractéristiques du syndrome de West?

A
  • Dû à une anomalie du cerveau
  • L’anomalie cérébrale peut être due à une anoxie à la naissance (encéphalopathie), une encéphalite, une méningite ou une anomalie de développement
  • Généralement ce syndrome est symptomatique, mais il peut être idiopathique (10%) ou cryptogénique
  • Apparition entre le 3e et 7e mois de naissance mais plus fréquemment vers le 5e mois
  • Plus de garçons que de filles
20
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du syndrome de West?

A
  • Mouvement brefs ressemblant à des secousses : Contractions involontaires vigoureuses de certains muscles surtout au niveau du bras
  • Généralement l’enfant se recroqueville sur lui-même, bras, jambes et tête en flexion
  • Parfois, les spasmes sont en extension, les bras se retrouvent tendus vers le haut ou sur les côtés
  • Les spasmes sont brefs (0,5 à 2 secondes, le temps d’un éternuement), isolés ou en séries
  • Spasmes accompagnés ou non de déviation des yeux vers le haut
  • Souvent au réveil, mais aussi à tout moment
21
Q

Comment évolue les séquelles du syndrome de West?

A
  • L’évolution et l’efficacité du traitement dépendent en grande partie de l’origine du syndrome
  • Si le traitement est inefficace, le syndrome endommage le cerveau. L’enfant a un retard de développement psychomoteur et un retard mental.
  • Séquelles au niveau des sens (qui ne sont pas développés normalement après la naissance), l’ouïe, la vision et l’odorat
  • Un traitement efficace peut réduire les spasmes et ceux-ci tendent à disparaître avant l’âge de 5 ans. Mais beaucoup d’enfants gardent des spasmes après 5 ans.
  • Certains guérissent, mais gardent des déficits moteurs et intellectuels difficilement réversibles
  • Beaucoup d’enfants développeront d’autres formes d’épilepsies
  • Le syndrome de West idiopathique a un très bon pronostic : Déficits beaucoup moins importants, moins de risque de développer d’autres sortes d’épilepsie, développement mental qui se normalise dans la moitié des cas (parfois sans traitement)
22
Q

Quels sont les traitements pour le syndrome de West?

A
  • Médicaments

- Suivi avec de nombreux spécialistes afin de réduire les retards de développement

23
Q

À quoi ressemble l’ÉEG du syndrome de West?

A
  • Hypsarythmie : Irrégulier, désorganisé

- Anomalies diffuses, ondes lentes de grandes amplitudes, pointes et pointes lentes

24
Q

Quelles sont les caractéristiques du syndrome de Lennox-Gastaut?

A
  • Généralement le syndrome de Lennox-Gastaut est symptomatique, mais il est parfois cryptogénique dans 20 à 30% des cas et idiopathique dans 5% des cas
  • Séquelle d’une encéphalopathie du jeune âge
  • Fait souvent suite au syndrome de West
  • Maximum d’apparition entre 3 et 5 ans
  • Ralentissement du développement mental (intellectuel) et troubles de la personnalité
  • Syndrome souvent réfractaire au traitement médicamenteux
25
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du syndrome de Lennox-Gastaut?

A
  • Crises partielles complexes (obnubilation avec automatisme)
  • Crises toniques
  • Atoniques
  • Absences
  • Atypiques (absences prolongées avec début et fin moins brusques que les absences typiques)
  • Myoclonie
26
Q

À quoi ressemble l’ÉEG d’un syndrome de Lennox-Gastaut?

A
  • Pointes-ondes lentes
  • Pointes-ondes rapides
  • Irrégulier
  • Asymétrique
  • Rythme de fond ralenti (pour son âge normal)
27
Q

Quelles sont les caractéristiques des POCS (pointes ondes continues au sommeil)?

A
  • Épilepsie parfois identifiée comme partielle et parfois généralisée (anomalies parfois diffuses/anomalies continues sur 85% du sommeil lent)
  • Enfants de 8 ans avec souvent des retards cognitif et psychomoteur
  • Présence d’absences atypique et de chutes
  • Aussi épilepsie partielle
  • Plus les garçons
  • Souvent présence d’anomalies corticales : Défaut du développement cortical
  • Les crises débutent avant l’apparition des POCS, les POCS arrivent vers 8 ans et disparaissent après 1 à 5 ans
  • Les crises se résorbent mais les troubles cognitifs et de comportements persistent.
28
Q

Quelles sont les caractéristiques du syndrome d’aphasie épileptique (syndrome de Landau-Kleffner)?

A
  • Enfant avec dévoleppement généralement normal mais qui présente entre 2 et 8 ans de troubles langagiers, des troubles de la compréhension du langage avec agnosie auditive et troubles de comportement.
  • L’enfant retrouve ses fonctions auditives et verbales, mais garde souvent des séquelles. Disparition des anomalies ÉEG à l’adolescence.
  • Très peu de crises dans cette épilepsie mais beaucoup d’anomalies ÉEG. Les crises sont plutôt nocturnes : Crises généralisées idiopathiques ou partielles simples ou complexes.
29
Q

Quelles sont les caractéristiques des épilepsies réflexes?

A
  • Épilepsies provoquées par un stimulus spécifique
  • L’effet de surprise joue un rôle tout aussi important que le stimulus en soi
  • Épilepsie rare
30
Q

Quelles sont les caractéristiques des épilepsies réflexes photosensible à la SLI?

A
  • Décharge généralisée de pointes ou de pointes-ondes provoquée par la SLI, la télévision, les stroboscopes dans les bars, le soleil à travers les arbres, etc.
  • Associée aux troubles métaboliques et aux encéphalopathies
  • Débute souvent à l’adolescence
  • La photosensibilité est associée principalement aux épilepsies généralisées idiopathiques (absences, tonico-cloniques et myocloniques)
  • Dans 84% des cas la photosensibilité provoque des crises tonico-cloniques et 6% des crises d’absences
  • Conseils de prévention doivent être données chez les patients reconnus «photosensible» : Spectacle, jeux vidéos, etc.
31
Q

Quelles sont les manifestations cliniques des épilepsie réflexe photosensible SLI?

A
  • Décelée entre 12 et 14 ans
  • Incidence familiale (épilepsie idiopathique)
  • Plus souvent les filles que les garçons
  • La plupart du temps, les crises disparaissent alors que la photosensibilité peut encore être provoquée par la SLI.
32
Q

Quelles sont les caractéristiques des crises réflexes photosensible à la fermeture des yeux (Syndrome des myologies palpébrales avec absences généralisée ou idiopathique)?

A
  • Crises induites par la fermeture des yeux : Induites par le mouvement de fermeture des paupières, induites par l’obscurité provoquée après la fermeture des yeux
  • La crise comporte des myologies palpébrales avec déviation de la tête et des yeux vers le haut. Il y a obnubilation de la conscience comme dans une absence.
  • Les crises diminuent avec l’âge mais persistent à l’âge adulte.
  • Elle est pharmacorésistante.
33
Q

Sur quoi repose le diagnostic des épilepsies?

A
  • Le diagnostic repose sur l’interrogatoire du patient et de son entourage. On complète ceci avec, si possible, l’observation directe de crises au cours d’enregistrement vidéo-ÉEG.
  • On recherche une description précise de la sémiologie des crises afin de déterminer le foyer épileptique (aura).
  • On doit s’assurer que le patient n’a pas de lésion expansive
  • Le diagnostic se pose après qu’un ÉEG et un scanner aient été complétés
34
Q

Quel est le traitement de l’épilepsie?

A
  • Le traitement est surtout médicamenteux (antiépileptique, anticonvulsivant). Le médicament joue un rôle au niveau des synapses en limitant l’action des neurotransmetteurs excitateurs et/ou en imitant le rôle des neurotransmetteurs inhibiteurs.
  • La résection chirurgicale est possible lorsque les crises sont récurrentes et invalidantes.
35
Q

Pourquoi les chirurgies sont plus souhaitable chez les jeunes patients?

A

À cause de la plasticité cérébrale.

36
Q

Comment agir lors d’une crise épileptique?

A
  • Restez calme et ne paniquez pas si la personne semble ne plus respirer
  • Laissez la crise suivre son cours. Rien ne peut l’arrêter.
  • Éloignez les objets qui pourraient représenter un danger.
  • Relâchez le col et les vêtements trop serré
  • Tournez la personne sur le côté pour mieux dégager ses voies respiratoires et protégez sa tête avec un objet mou
  • N’insérez rien dans la bouche. La personne ne peut pas avaler sa langue. Vous risqueriez d’endommager des dents et gencives.
  • Rassurez la personne lorsqu’elle reprend conscience et laissez-la se reposer si cela lui est nécessaire
  • Ne demandez du secours que si la crise dure plus de 5 minutes ou si une 2e crises suit immédiatement la 1er.