APP 3 - Réponse immunitaire spécifique Flashcards

1
Q

L’immunité réfère à quoi de façon générale?

A

L’immunité réfère à la protection contre les infections et le système immunitaire est la collection de cellules et de molécules responsables pour notre défense contre plusieurs microbes pathogéniques de notre environnement. Des déficiences dans les défenses immunitaires augmentent le risque et la susceptibilité aux infections. D’un autre côté, le système immunitaire peut lui-même être capable de causer du tort et est le début d’autres maladies contraignantes et intraitables.

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2
Q

Quels sont les 2 types de réactions immunitaires?

A

Immunité innée

Immunité acquise (ou adaptative)
Par convention, les termes «système immunitaire» et «réponse immunitaire» réfèrent à l’immunité adaptative.

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3
Q

En quoi consiste l’immunité innée de façon générale?

A

Médiée par des cellules et des protéines toujours présentes et prêtes au combat contre les microbes. Fournit au système immunitaire acquis les instructions nécessaires pour qu’il réagisse de manière efficace aux différents types microbiens.

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4
Q

Comment est le moment/rapidité d’intervention pour l’immunité innée?

A

Entre immédiatement en action en réponse à une infection (première étape dans la défense de l’hôte contre les infections)

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5
Q

Quelles sont les composantes du l’immunité innée?

A

→ Barrière épithéliale (peau, tractus gastro-intestinal, tractus respiratoire) : prévient l’entrée de microbes

→ Leucocytes phagocytaires (neutrophiles et macrophages)

→ Cellule spécialisée : Natural killer (NK)

→ Protéines plasmatiques (complément)

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6
Q

Quels sont les 2 types de réactions du l’immunité innée? (et les cellules impliquées)

A

→ Inflammation
▪ Leucocytes et protéines plasmatiques

→ Défense antivirale
▪ Naturalkiller (NK)
▪ Cytokines (interférons-1)

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7
Q

En quoi consiste l’immunité acquise/adaptative de façon générale?

A

Normalement silencieuse et répond à la présence de microbes en s’activant, se développant et en générant des mécanismes puissants pour neutraliser et éliminer les microbes

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8
Q

Comment est le moment d’intervention pour l’immunité acquise/adaptative?

A

Protection plus puissante contre les infections, mais retardée

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9
Q

Quelles sont les composantes du l’immunité acquise/adaptative?

A

Lymphocytes et leurs produits

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10
Q

Quelles sont les 5 étapes qui composent l’immunité acquise/adaptative?

A
  1. Reconnaissance antigénique par les lymphocytes
  2. Activation des lymphocytes pour proliférer et se différencier en cellules effectrices ou mémoire
  3. Élimination du microbe
  4. Déclin de la réponse immunitaire
  5. Mémoire à long terme
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11
Q

Nomme les deux types de réponse immunitaire acquise (adaptative).

A

Immunité humorale

Immunité cellulaire

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12
Q

De façon générale, en quoi consiste l’immunité humorale?

A

Médiée par les anticorps qui sont produits par les lymphocytes B

Les anticorps fournissent une protection contre les microbes extracellulaires dans le sang, les sécrétions des muqueuses et les tissus.

Ils sont aussi impliqués dans l’opsonisation

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13
Q

De façon générale, en quoi consiste l’immunité cellulaire?

A

Médiée par les lymphocytes T

Les lymphocytes T sont importants dans la défense contre les microbes intracellulaires

2 types de mécanismes de défense :

o Lymphocytes T cytotoxiques : tue la cellule infectée (CMH-I, CD8, cytoplasme)

o Lymphocytes T auxiliaires (helper) : activation de la phagocytose pour tuer les microbes ingérés via la production de protéines médiatrices solubles, les cytokines (CMH-II, CD4, endosome)

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14
Q

Les lymphocytes proviennent d’où? Combien en avons nous?

A

Les lymphocytes proviennent des organes lymphoïdes (T dans le thymus et B dans la moelle osseuse).

Chaque lymphocyte exprime des récepteurs pour un seul antigène (population totale, ≈10^12, est capable de reconnaitre 10-100 millions d’antigènes).

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15
Q

La _________ des lymphocytes est nécessaire pour maximiser le nombre de cellules exprimant des récepteurs antigéniques fonctionnels.

A

prolifération

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16
Q

Quelles sont les 8 étapes du développement précoce des lympho B?

A
  1. Engagement (orientation des progéniteurs hématopoïétiques dans la lignée lymphoïde)
  2. Prolifération
  3. Expression du récepteur d’antigène pré-B
  4. Prolifération
  5. Expression du récepteur d’antigène
  6. Prolifération
  7. Sélection positive et négative
  8. Lymphocytes B matures : coexpression de Igm+ et IgD+
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17
Q

8 étapes du dév précoce des lympho B

Etape 1. Engagement

A
  1. Engagement (orientation des progéniteurs hématopoïétiques dans la lignée lymphoïde)
    a. Activation de facteurs de transcription spécifiques de la lignée
    b. Accessibilité accrue des gènes des Ig et des TCR
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18
Q

8 étapes du dév précoce des lympho B

  1. Prolifération
    - sous l’influence de quoi?
    - mène à quoi?
A

a. Sous influence de IL-7

b. Mène à pro-B

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19
Q

8 étapes du dév précoce des lympho B

  1. Expression du récepteur d’antigène pré-B
A

a. Mort par apoptose de celles qui n’expriment pas de récepteurs d’antigènes
b. Définis par la présence de chaine lourde μ

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20
Q

8 étapes du dév précoce des lympho B

  1. Prolifération
A

a. Par la transmission du pré-BCR assemblé dans l’étape précédente de signal de prolifération et de survie
i. Complexe pré-BCR transmet signaux interrompent recombinaison des gènes des chaines lourdes sur le second chromosome (exprime des Ig seulement d’un allèle parentale) = Exclusion allélique
b. Premier point de contrôle
i. Cellules pré-B non productives (n’arrivent pas à exprimer μ) meurent par apoptose (ne peuvent pas donner de signal de survie)

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21
Q

8 étapes du dév précoce des lympho B

  1. Expression du récepteur d’antigène
A

a. Chaine légère fonctionnelle produite et association à la chaine μ = récepteur IgM complet ancré à la membrane

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22
Q

8 étapes du dév précoce des lympho B

  1. Prolifération
A

a. Par signal du récepteur IgM qui envoie aussi survie

b. Second point de contrôle
i. Cellules avec récepteurs d’antigènes complets seulement prolifèrent sinon apoptose

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23
Q

8 étapes du dév précoce des lympho B

  1. Sélection positive et négative
A

a. Positive : reconnaissance faible de l’antigène (exposition aux CMH-I)
b. Négative : reconnaissance trop forte de l’antigène (du soi)

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24
Q

8 étapes du dév précoce des lympho B

  1. Lymphocytes B matures
    - expriment quoi?
A

coexpression de Igm+ et IgD+

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25
Q

Les variations dans les récepteurs d’antigènes sont introduites durant l’assemblage des différents segments du gène pour leur formation. Ces récepteurs d’antigènes sont réarrangés et exprimés dans les lymphocytes, mais dans aucune autre cellule.

Conséquence de ceci?

A

Par conséquent, la mise en évidence des récepteurs de l’antigène des réarrangements de gènes par des méthodes moléculaires (par exemple, la PCR) est un marqueur définitif de lymphocytes T ou B.

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26
Q

Quelles sont les composantes des récepteurs d’antigènes?

A

• Régions variables (V)
o Régions hypervariables (CDR) : majeure partie de la variabilité des séquences concentrées en petites zones. Parties du récepteur qui se lient aux antigènes et qui leur sont complémentaires

• Régions constantes (C)

• Les chaînes des récepteurs d’antigènes sont associées à des protéines membranaires invariantes
o Fonction : transmettre à l’intérieur de la cellule les signaux d’activation

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27
Q

Les lymphocytes T représentes combien % des lympho dans le sang périphérique?

A

60-70%

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28
Q

Dans quelles 2 zones spécifiques est ce que les lympho T constituent la principale population de lympho?

A

constituent la principale population de lymphocytes des zones spléniques périartériolaires et ganglionnaires interfolliculaires

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29
Q

Qu’est ce que les lympho peuvent et ne peuvent pas reconnaitre?

A

Les lymphocytes T ne détectent pas les antigènes libres ou circulant et la majorité ne reconnait que des fragments peptidiques d’antigènes qui sont affichés sur le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH).

En forçant les lymphocytes T à reconnaitre les peptides des surfaces cellulaires liés au CMH, le système s’assure qu’ils pourront reconnaitre les antigènes présentés par les autres cellules et utiliser leur fonction de tuer les cellules infectées ou d’activer les phagocytes ou les lymphocytes B qui ont ingéré les antigènes.

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30
Q

Comment sont les récepteurs des lympho T (TCR)?

A

Chaque récepteur est un hétérodimère composé de chaines de protéines α et β lié par des ponts de disulfure. Chaque chaine a :

o Région variable (domaine V) qui participe à la liaison du peptide de l’antigène

▪ 3 régions hypervariables, ou région déterminant la complémentarité (CDR) chacune correspond à une boucle dans le domaine V

▪ CDR3 : celle qui représente le plus de variabilité

o Région constante (domaine C) qui interagit avec les molécules de signalisation associées.

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31
Q

V ou F

Le récepteur des lympho T reconnait l’antigène, et peut transmettre les signaux à l’intérieur des lymphocytes.

A

Faux!

Le récepteur reconnait l’antigène, mais ne peut pas transmettre les signaux à l’intérieur des lymphocytes

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32
Q

Le récepteur reconnait l’antigène, mais ne peut pas transmettre les signaux à l’intérieur des lymphocytes.

Comment fait-il alors?

A

Le TCR a donc une liaison non covalente avec 5 chaînes polypeptidiques invariantes :

o Les protéines γ, δ et ε du complexe moléculaire CD3

o Les deux chaînes ζ.

Ceux-ci ne se lient pas aux antigènes, mais interagissent avec la région constante du TCR et libèrent des signaux biochimiques intracellulaires après la reconnaissance de l’antigène par le TCR.

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33
Q

-

A

-

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34
Q

Mis à par le TCR et les 5 chaînes polypeptidiques invariantes, les cellules T expriment à leur surface d’autres molécules invariantes qui ont diverses fonctions. Quelles sont-elles?

A

o CD4 et CD8 sont des corécepteurs à l’activation de la cellule T. Ils sont exprimés sur des cellules T différentes.

o CD28 est une protéine qui fonctionne comme un récepteur pour les molécules induites sur les cellules présentatrices d’antigènes par les microbes ainsi que pour d’autres molécules d’adhésion qui solidifient le lien entre les lymphocytes T et les CPA. Ils contrôlent aussi la migration des cellules T dans les tissus. Ils se lient à CD80 et CD86 de la CPA. Ce sont des costimulateurs.
▪ Un costimulateur augmente le signal dans la cellule pour s’assurer d’une réponse immunitaire. Évite que l’activation soit faite sans infection.

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35
Q

Explique ce que sont plus précisemment les CD4 et CD8 ainsi que leurs rôles et a quoi elles se lient.

A

▪ Les CD4 se lient à des molécules des parties invariantes du CMH de classe 2 sur des cellules présentatrices d’antigènes précises.

• Les cellules T CD4+ sont des cellules T auxiliaires (helper) parce qu’elles sécrètent des cytokines qui aident les cellules B à produire des anticorps ainsi que les macrophages à détruire les microbes phagocytés. Ils sont compromis dans le VIH.

▪ Les CD8 se lient à des molécules des parties invariantes du CMH de classe 1.

• Les cellules T CD8+ sont des cellules T cytotoxiques. Elles sécrètent également des cytokines, mais jouent un rôle plus important en tuant directement les cellules infectées.

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36
Q

Quelle est la restriction du CMH concernant les lympho T?

A

Les lymphocytes T ne vont reconnaitre que les peptides affichés par le CMH qui sont donc les seules molécules avec lesquelles ils vont normalement être en contact. Donc, chaque cellule a une spécificité double : le TCR reconnait seulement les peptides montrés par le CMH de l’hôte.

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37
Q

V ou F

COMPLEXE MAJEUR D’HISTOCOMPATIBILITÉ (AUSSI APPELÉ HUMAN LEUCOCYTE ANTIGEN (HLA) COMPLEX)

Il est très polymorphique. C’est une barrière à la transplantation d’organes.

A

V

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38
Q

Les CMH I se lient à quoi?

A

Se lient aux peptides dérivés des protéines synthétisées dans la cellule (ex : antigènes viraux)

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39
Q

Les CMH I sont liés à quelles types de cellules?

A

Présent sur toutes les cellules nucléées = permet de détecter toutes les cellules infectées par un virus et les éliminer par les lymphocytes T cytotoxiques.

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40
Q

Les molécules de CMH I sont encodé dans quels locis?

A

Encodé dans 3 locis : HLA-A, B et C

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41
Q

Quelle est la structure des molécules de CMH I?

A

Chaine polymorphique α liée de façon noncovalente à la protéine β2

  • Sa portion extracellulaire contient une fente où les peptides étrangers se lient à la molécule du CMH pour présentation à des lymphocytes T cytotoxiques (CD8) = domaines α1 et α2
  • Entre les domaines α1 et α2 résidus polymorphes des molécules de classe I (aka acides aminés propres à chaque individu)
  • Domaine α3 constant contenant le site de liaison au CD8 des lymphocytes T.
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42
Q

Les CMH II s’expriment sur quelles cellules?

A

S’expriment principalement sur les cellules présentatrices d’antigènes (cellules dendritiques, macrophages et lymphocytes B)

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43
Q

Les CMH II se lient à quoi?

A

Se lient aux peptides dérivés de protéines synthétisées à l’extérieur de la cellule

▪ Permet aux lymphocytes auxiliaires de reconnaitre la présence de pathogènes extracellulaire et d’orchestrer une réponse défensive.

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44
Q

Les molécules de CMH II sont encodé dans quelles régions et sous-régions?

A

Encodé dans la région HLA-D qui contient 3 sous-régions : DP, DQ et DR.

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45
Q

Quelle est la structure des molécules de CMH II?

A

Chaque molécule est un hétérodimère lié de façon non-covalente à une sub-unité polymorphique α et β :

▪ Sa portion extracellulaire contient une fente où les peptides étrangers se lient à des molécules du CMH (domaines α1 et β1)

o Domaine β2 constant contenant le site de liaison au corécepteurs CD4 des lymphocytes T.

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46
Q

En quoi consiste les CMHIII et les molécules qui le composent?

A

Inclut certaines composantes du Complément (C2, C3 et Bf), la cytokine TNF et des lymphotoxines.

▪ Ne fait pas partie du système de présentation de peptide

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47
Q

Explique pk on a tellement de récepteurs de CMH différents? (indice: hérédité)

A

Chaque individu reçoit un allèle HLA de chaque parent pour chaque loci. Chez un individu hétérozygote, cela fait 6 récepteurs HLA différents pour le CMH de classe 1, et 20 pour le CMH de classe II…

• Différents allèles CMH se lient à différents fragments peptidiques dépendamment de la séquence particulière en amino acide d’un certain peptide. Cela permet l’expression de plusieurs différentes molécules de CMH et permet à chaque cellule de présenter une très grande variété d’antigènes.

• La combinaison des allèles d’HLA chez chaque individu est nommée haplotype HLA
▪ Ce qui empêche une transplantation, un HLA différent dans un autre individu provoquant alors une réponse immunitaire excepté chez les jumeaux identiques

• L’habileté d’un certain allèle de CMH de se lier à un antigène d’un pathogène particulier va déterminer si les lymphocytes peuvent « voir » et répondre au pathogène.

o Un individu va donc reconnaitre et coordonner une réponse immunitaire contre un antigène seulement s’il hérite les molécules de MHC qui peuvent lier l’antigène et le présenter aux lymphocytes T.

▪ Une réponse à l’antigène du pollen induit donc une allergie si l’individu y est sensible

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48
Q

Explique comment se fait la liaison des peptides aux molécules du CMH

A

• Chaque molécule de CMH ne peut présenter qu’un peptide à la fois, mais peut se lier à plusieurs peptides, mais pas à tous les peptides possibles (spécificité large pour la liaison peptidique)

• Les molécules du CMH ne lient que les peptides et non d’autres types d’antigènes
o Raison pour laquelle les LT ne peuvent reconnaitre et répondre qu’à des antigènes protéiques

• Les molécules de CMH se chargent en peptide lors de leur :
o Biosynthèse, assemblage et transport à l’intérieur des cellules
▪ Les molécules du CMH présentent des peptides qui proviennent de microbes se trouvant à l’intérieur des cellules (soit produits à l’intérieur de la cellule ou ingérés à partir du milieu extracellulaire).
• Les molécules du CMH-I fixent des peptides provenant de protéines cytosoliques
• Les molécules du CMH-II les acquièrent à partir de protéines captées dans des vésicules intracellulaires.

• Seules les molécules du CMH chargées d’un peptide sont exprimées de manière stable à la surface cellulaire : les peptides sont attachés au cours de l’assemblage intracellulaire du CMH

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49
Q

Les lympho B constituent combien % des lymphocytes périphériques circulants?

A

10-20%

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50
Q

Où est ce que les lympho B sont principalement trouvés?

A

Ils sont présents dans la moelle osseuse et les follicules des tissus lymphoïdes périphériques (ganglions, rate, amygdales et autres tissus muqueux).

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51
Q

Les cellules B reconnaissent des antigènes à l’aide de quoi?

A

au moyen d’un anticorps IgM exprimé à la surface de la cellule avec des molécules signaux, ce qui forme le complexe récepteur des cellules B (BCR)

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52
Q

Les lymphocytes B peuvent reconnaitre et répondre à beaucoup de structures chimiques.

Donne des ex.

A

protéines solubles, protéines associées à la cellule, lipides, polysacharides, acides nucléiques et petits produits chimiques

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53
Q

Chaque anticorps a une spécificité antigénique.

Leur diversité est générée durant quoi?

A

durant les réarrangements somatiques des gènes des immunoglobines

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54
Q

Les lymphocytes B expriment plusieurs molécules responsables pour la transduction du signal et l’activation des cellules.

Quelles sont les 2 principales et leur fonction?

A
  • Récepteurs CD40 : se lie au ligand (CD40L) exprimé sur les lymphocytes T auxiliaires
  • Récepteurs CD21 (ou récepteur du complément CR2) : reconnait un produit de dégradation du complément qui est fréquemment déposé sur un microbe.
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55
Q

Après leur stimulation, les lymphocytes B se différencient en quoi? Qu’est ce que cela cause?

A

Après leur stimulation, les lymphocytes B se différencient en plasmocytes qui sécrètent une grande quantité d’anticorps, les médiateurs humoraux de l’immunité.

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56
Q

Que sont les cellules effectrices?

A

Des cellules responsables pour les blessures tissulaires dans les maladies inflammatoires causées par une réponse immunitaire anormale.

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57
Q

Quels sont les 4 types de cellules effectrices?

A

NK cells

Plasmocytes sécrétant des anticorps

Lympho T

Macrophages

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58
Q

Cellules effectrices

• NK cells

A

o Cellules effectrices de l’immunité innée

o Réagissent rapidement

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59
Q

Cellules effectrices

• Plasmocytes sécrétant des anticorps

A

o Cellules effectrices de l’immunité humorale

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60
Q

Cellules effectrices

• Lymphocytes T (auxiliaires et cytotoxiques)

A

o Cellules effectrices de l’immunité cellulaire

o Fonctionnent souvent avec les autres cellules pour défendre

o T cytotoxiques : Recrutent et activent d’autres leucocytes (neutrophiles et éosinophiles)

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61
Q

Cellules effectrices

• Macrophages

A

o Cellules effectrices de l’immunité humorale acquise et innée.

▪ Lie les microbes avec des anticorps ou des protéines du complément, les phagocytes et les détruits.

o Cellules effectrices de l’immunité cellulaire acquise

▪ Répondent au signal des lymphocytes T auxiliaires qui augmentent leur capacité à détruire les microbes phagocytés

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62
Q

À quoi fait-on référence lorsqu’on parle de cellules présentatrices d’antigènes?

A

cellules spécialisées pour capturer les agents microbiens et les présenter aux lymphocytes T naïfs

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63
Q

Décrit la réaction immunitaire adaptative en bref

A

Adaptive immune responses consist of sequential phases: recognition of antigen by specific lymphocytes, activation of lymphocytes (consisting of their proliferation and differentiation into effector cells), and the effector phase (elimination of antigen). Apoptosis and decline (homeostasis ) et ensuite reset des surviving memory cells

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64
Q

Quelles sont les cellules présentatrices d’antigène?

A
  • Cellules dendritiques (CD)
  • Macrophages
  • Lymphocytes B
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65
Q

Quel est le rôle des cellules dendritiques?

A

Cellule présentatrice d’antigène. Déclenchement des réponses cellulaires T aux antigènes protéiques (sensibilisation).

Les cellules dendritiques initient la réponse des lymphocytes T, mais influencent aussi la nature de la réponse. Par exemple, il existe une sous-catégorie de DC qui peut diriger la différenciation des lymphocytes T en une population distincte qui fonctionne en défense contre un certain type de microbe.

66
Q

Il existe 2 types des cellules dendritiques fonctionnellement différentes :

A

→ Cellules dendritiques interdigitées (conventionnelle)

→ Cellules dendritiques folliculaires (FDCs)

→ Plasmacytoides

67
Q

Que sont les Cellules dendritiques interdigitées (conventionnelle)?

A
  • Majorité des DCs
  • Expriment de hauts niveaux du CMH de classe II et de molécules co-stimulatrices de LT.

• Immatures
o Résident dans l’épithélium et stratégiquement placés pour capturer les microbes entrant (ex : cellules de Langerhans de l’épiderme)

• Matures
o Présents dans zones de lymphocytes T dans les tissus lymphoïdes
o Présentent les antigènes aux lymphocytes T circulants à travers ces tissus

68
Q

Que sont les Cellules dendritiques folliculaires (FDCs)?

+ localisation?

A
  • Localisées : centres germinaux des follicules lymphoïdes de la rate et des ganglions
  • Ont des récepteurs pour les IgG (Fc tails of IgG) et pour les protéines du complément
  • Présentent les antigènes pour activer les lymphocytes B dans les follicules lymphoïdes et promeuvent une réponse secondaire

(The fragment crystallizable region (Fc region))

69
Q

Les plasmocytoides sont présent où et produisent quoi?

A
  • Présent dans le sang et les tissus

* Principale source d’interféron de type 1 dans les réponses immunitaires innées aux infections virales

70
Q

Comment se fait l’activation des cellules dendritiques?

A

Les cellules dendritiques utilisent les récepteurs membranaires pour lier les microbes, comme les lectines qui reconnaissent des structures glucidiques typiques du microbe. Les microbes entrent dans les cellules par endocytose dépendant des récepteurs ou par pinocytose. Les microbes stimulent des réactions immunitaires innées par liaison aux Toll like receptors (TLR).

Il y a ensuite production de cytokine inflammatoire (TNF et IL-1). La combinaison de la signalisation passant par les TLR et celle des cytokines active les cellules dendritiques et entraîne ainsi plusieurs changements dans leur phénotype, leur migration et leur fonction.

71
Q

Quelles sont les étapes de la capture et de la présentation de l’antigène par les cellules dendritiques?

A
  1. Rencontre des cellules dendritiques conventionnelles avec les microbes (barrières épithéliales)
  2. Activation des cellules dendritiques
  3. Perte d’adhérence aux épithéliums
  4. Les cellules dendritiques expriment le récepteur de chimiokine CCR7 (spécifique de chimiokines produites par endothélium des vaisseaux lymphatiques et cellules stromales dans la zone des LT des ganglions lymphatiques)
  5. Ces chimiokines attirent les cellules dendritiques hors de l’épithélium → vaisseaux lymphatiques → ganglions lymphatiques. a. Au cours de la migration, maturation des cellules: transforment en cellule présentatrice d’antigène capables de stimuler les lymphocytes T.
    i. ↑ synthèse et expression stable des molécules du CMH et des molécules de co-stimulation

Tout cela permet la concentration des antigènes protéiques microbiens dans les ganglions lymphatiques (où il y a ↑ probabilité rencontre LT)

• Lymphocytes T naïfs circulent continuellement à travers les ganglions et expriment CCR7

  • peut donc avoit la rencontre du LT avec la CD présentatrice d’antigène
72
Q

Les cellules dendritiques captent des antigènes solubles à quels deux endroits?

A

a. Antigènes dans la lymphe : captés par les DC des ganglions lymphatiques
b. Antigènes dans le sang : captés par les DCs de la rate

73
Q

Quel est le rôle des macrophages présentateurs d’antigènes?

A

Ingèrent les microbes et autres antigènes et les présentent pour la reconnaissance par les lymphocytes T

Phase effectrice des réponses immunitaires cellulaires

74
Q

Par quoi est ce que les macrophages sont activés?

A

Les lymphocytes activent les macrophages pour tuer les microbes = réaction centrale de l’immunité cellulaire

75
Q

Quel est le rôle des lympho B présentateurs d’antigènes?

A

Ils présentent les peptides aux lymphocytes T auxiliaires et reçoivent des signaux qui stimulent la réponse des anticorps aux antigènes.

76
Q

Quel est le rôle des lympho B présentateurs d’antigènes?

A

Ils présentent les peptides aux lymphocytes T auxiliaires et reçoivent des signaux qui stimulent la réponse des anticorps aux antigènes.

Présentation d’antigène à des LT auxiliaires CD4+ au cours de réponses immunitaires humorales (interactions « cognate » entre les LT et LB)

77
Q

V ou F

Les antigènes de différents compartiments cellulaires sont présentés sur des molécules du CMH différents et donc reconnues par des lymphocytes différents. Les antigènes qui sont ingérés dans l’environnement extracellulaire sont traités dans des vésicules endosomales et lysosomales et sont présentés sur les CMH de classe II.

A

Vrai

78
Q

• Protéines ingérées placées sur les CMH-II

sont reconnues par quelles cellules?

A

o Reconnus par les lymphocytes T auxiliaires dont le récepteur CD4 se lie au CMH-II

79
Q

• Antigènes du cytoplasme sont placés sur les CMH-I

sont reconnues par quelles cellules?

A

o Reconnus par les lymphocytes T cytotoxiques dont le récepteur CD8 se lie au CMH-I

80
Q

• Protéines d’antigènes, polysaccharides et autres antigènes non-protéiques

sont reconnues par quelles cellules?

A

Reconnus par les lympho B dans les follicules lymphoïdes des organes lymphoïdes

81
Q

Explique le processus d’APPRÊTEMENT DES ANTIGÈNES INTERNALISÉS POUR UNE PRÉSENTATION PAR LES MOLÉCULES DU CMH-II

A
  1. Ingestion de l’antigène
    a. Par : cellules dendritiques, macrophages, LB
    b. Internalisation :
    i. Phagocytose
    ii. Endocytose dépendant de récepteurs
    iii. Pinocytose
  2. Protéolyse dans des vésicules (phagosomes ou endosomes qui fusionnent avec lysosomes). Les protéines y sont dégradées par des protéines protéolytiques, provoquant la formation de peptides.
  3. Association des peptides aux molécules de classe II
    a. La molécule de classe II associée à chaine invariante (I) (CLIP) transférée dans les vésicules endosomiales/lysosomiales tardives
    b. Endosomes/lysosomes contiennent protéine DM, qui échange CLIP avec peptides des protéines ingérées)

4) Transport des complexes peptide-CMH à la surface cellulaire

• Suivant la liaison ferme de l’un des peptides provenant des protéines ingérées, le complexe peptide-CMH se stabilise et est transféré à la surface cellulaire.

o Si la molécule du CMH ne trouve pas de peptide auquel elle peut se lier, la molécule vide est instable et est dégradée par les protéases lysosomiales. Tout antigène protéique peut donner naissance à de nombreux peptides, mais peu d’entre eux sont capables de se lier aux molécules du CMH et stimuler des réponses immunitaires chez l’individu.

82
Q

Explique le processus d’APPRÊTEMENT DES ANTIGÈNES CYTOSOLIQUES POUR UNE PRÉSENTATION PAR LES MOLÉCULES DU CMH-I

A
  1. Production d’antigène dans cytoplasme ou noyau
    a. Virus présent dans cytoplasme
    b. Microbes phagocytés échappés ou transportés en dehors phagosomes dans cytoplasme
    c. Protéines cytosoliques ou nucléaires codées par gènes mutés ou altérés (cellules tumorales)
  2. Protéolyse par organite spécialisé (protéasome - voie ubiquitine-proteasome): clivage des protéines en peptides ayant la taille et les propriétés de séquence typique pour se lier au CMH-I.
  3. Transport dans RE
    a. Par TAP : molécule de transport spécialisée dans la membrane du RE
    i. Lie les peptides générés par le protéasome (cytoplasme) et les pompes à l’intérieur du RE
  4. Liaison de peptides nouvellement synthétisés aux CMH-I
    a. Association des molécules du CMH-I vides à une protéine de pontage (tapasine) qui les lie aux molécules de TAP dans la membrane du RE
    b. Molécules peptidiques alors captées par CMH-I vides
    c. Stabilisation du complexe
    d. Dissociation de TAP
    e. Transport à la surface cellulaire
83
Q

À quoi fait-on référence lorsqu’on parle de PRÉSENTATION CROISÉE DES ANTIGÈNES INTERNALISÉS AUX LYMPHOCYTES CD8+

A

• Certaines cellules dendritiques ont la capacité d’ingérer des cellules infectées, des cellules tumorales mortes, des microbes et des antigènes microbiens, et de transporter les antigènes ingérés dans le cytosol, où ils sont apprêtés par le protéasome. Les peptides antigéniques qui sont générés entrent dans le réticulum endoplasmique et se lient au CMH-I, qui ultimement les présentent aux lymphocytes T CD8+.→Présentation croisée

o Utile lorsque les cellules infectées n’ont pas la capacité de présenter eux-mêmes les antigènes du virus, de gagner les ganglions lymphatiques ou de produire les signaux nécessaires à l’activation des lymphocytes T.

• Naturellement présentés par le CMH-II aux lymphocytes T CD-4+.

84
Q

ACTIVATION DES LYMPHOCYTES T ET ÉLIMINATION DES MICROBES INTERNALISÉS (IMMUNITÉ CELLULAIRE)

A

Les lymphocytes dits “naïfs” (qui n’ont jamais rencontré d’antigènes) sont activés par les antigènes et les costimulateurs dans les organes périphériques lymphoïdes.

Ils prolifèrent et se différencient en cellules effectrices qui migrent aux sites où l’antigène est présent.

Lorsqu’activés, les lymphocytes T sécrètent des cytokines qui fonctionnent comme des facteurs de croissance et de différenciation pour les lymphocytes autres cellules; et servent d’intermédiaire entre les leucocytes.

85
Q

PHASES DES RÉPONSES DES LYMPHOCYTES T

A
  1. Les LT naïfs circulent à travers les organes lymphoïdes à la recherche d’AG protéiques étrangers. Le LT doit être stimulé pour se différencier en cellules effectrices ; ce processus est déclenché par la reconnaissance des antigènes.
  2. Les antigènes protéiques sont transportés dans les organes lymphoïdes où circulent les LT naïfs et ils sont apprêtés et présentés par les molécules du CMH des cellules dendritiques (CPA).
  3. En même temps que le LT est confronté à l’AG, il reçoit des signaux supplémentaires sous la forme de produits microbiens ou de molécules exprimées par les CPA en réponse aux réactions immunitaires innées à ces microbes. (2e signal = costimulation)
  4. Expansion clonale : Les LT sécrètent des cytokines qui stimulent la prolifération des LT spécifiques de l’AG.
  5. Différenciation : une fraction de ces LT activés passe par la différenciation qui aboutit à la conversion en LT effecteur.
  6. Certains LT effecteurs peuvent rester dans le ganglion lymphatique. Certains LT effecteurs quittent les organes lymphoïdes et migrent dans la circulation sanguine et les tissus.
  7. Les autres cellules filles des LT ayant proliféré se différencient en lymphocyte T mémoire dont la durée de vie est longue, qui sont fonctionnellement inactive, et qui recirculent pendant des mois ou des années.
  8. Lorsque les LT effecteurs éliminent l’agent infectieux, les stimuli qui ont déclenché l’expansion clonale et la différenciation des LT sont également éliminés.
86
Q

RECONNAISSANCE DE L’ANTIGÈNE ET COSTIMULATION

A

1) Reconnaissance des peptides associés aux molécules du CMH :

→ Le TCR et le corécepteur CD4/CD8 reconnaissent ensemble le complexe antigène peptidique-CMH

→ Cette reconnaissance constitue le premier signal (signal de déclenchement) induisant l’activation des LT.

▪ Le TCR reconnait le complexe peptide-CMH
• CD4+ reconnait le CMH-II (l’antigène est ingéré à partir du milieu extracellulaire)
• CD8+ reconnait le CMH-I (l’antigène cytosolique ou nucléaire)

2) Molécules d’adhérence dans les réponses des lymphocytes T
• Elles reconnaissent leurs ligands sur les CPA.
• Elles stabilisent la liaison des LT aux CPA pendant un temps suffisant pour atteindre le seuil de signalisation
• Les plus importantes : Intégrines
o Famille de protéines hétédorimériques
o Principale : LFA-1, son ligand sur CPA se nomme ICAM-1 (CD-54)
▪ Sur LT naïfs : LFA-1 état de faible affinité
▪ Reconnaissance antigène par LT augmente affinité
du LFA-1 qui augmente l’affinité du LT pour CPA = boucle de rétroaction positive
o Les intégrines ont un rôle dans l’orientation de la migration des LT effecteurs et autres leucocytes de la circulation vers les foyers infectieux

3) Costimulation dans l’activation des lymphocytes T

  • Des molécules fournissent aux LT des stimuli qui agissent conjointement avec la stimulation par l’antigène
  • 2 molécules apparentées présentes sur les CPA :

▪ B7-1 (CD80), B7-2 (CD86)
o Leur expression est fortement augmentée par rencontre CPA-microbes
o Elles sont reconnues par le récepteur CD28, exprimé sur tous les LT
o Signalisation assurée par les CD28 essentielle pour les réponses des LT naïfs

▪ Permet que LT naïfs ne soient pas complètement activés par des molécules étrangères inoffensives ou des antigènes du soi

• Autre ensemble :
o Ligand de CD40 : CD40L ou CD154 sur les lymphocytes
▪ CD40 sur les CPA
o Ne stimule pas directement l’activation de LT
o Stimule l’expression par ces CPA de molécules de costimulation B7 et la sécrétion de cytokines (ex : IL-2) qui favorisent la différenciation des LT

Stimulus pour l’activation des LT CD8+:

  • Activation stimulée par peptides-CMH-I et nécessite costimulation et/ou LT CD4+
  • LTCD4+ produisent cytokines ou molécules membranaires qui contribuent à l’activation des LTCD8+
87
Q

• Rôle des costimulateurs

o Antigènes protéiques (ex: ceux des vaccins) ne parviennent pas à déclencher des réponses immunitaires dépendantes des LT et donc de la mémoire sauf si avec une autre substance : adjuvant

Comment fonctionne un adjuvant?

A

Fonctionnent principalement en induisant l’expression de molécules de costimulation sur les CPAs et en faisant sécréter, par les cellules, des cytokines

88
Q

Quels sont les 2 types d’activité migratoire des lympho T?

A

Pour que les LT puissent répondre à une infection, elles doivent prendre part à deux types d’activité migratoire :

a) Les LT naïfs doivent migrer entre le sang et les tissus lymphoïdes dans tout l’organisme, jusqu’à ce qu’ils rencontrent, au sein d’un ganglion lymphatique ou de la rate, des cellules dendritiques qui présentent les antigènes que des lymphocytes T reconnaissent.

Il y a activation, différenciation et expansion des cellules T sous forme de clones de LT effecteurs.

b) Les lymphocytes effecteurs migrent dans les foyers infectieux d’où ils doivent éliminer les microbes.

89
Q

La migration des LT naïfs et effecteurs est contrôlée par quelles 3 familles de protéines?

A

Sélectines, Intégrines, Chimiokines

90
Q

La migration des LT naïfs et effecteurs est contrôlée par quelles 3 familles de protéines?

A

Sélectines, Intégrines, Chimiokines

91
Q

-

A

-

92
Q

V ou F
Les voies de migration des LT naïfs et effecteurs diffèrent par l’expression de différentes molécules d’adhésion et de récepteurs de chimiokines

A

Vrai

93
Q

Explique le processus de migration des lympho T naïfs et les molécules d’adhésion qu’ils expriment.

A

Lymphocytes T naïfs expriment:
o Molécule d’adhérence L-sélectine et chimiokine CCR7

▪ Assurent la migration sélective dans ganglions lymphatiques par les HEV (high endothelial venules)=> entrée dans ganglions lymphatiques

▪ HEV expriment des ligands glucidiques qui se lient à L-sélectine ce qui les fait rouler et permet la liaison aux CCR7
• CCR7 transmet des signaux intracellulaires qui activent LFA-1sur le LT
• LFA-1 activée s’attache au ICAM-1 et arrête le roulement de LT

▪ Les LT sortent du vaisseau à travers les jonctions endothéliales et restent dans zone des LT du ganglion lymphatique en raison des chimiokines qui y sont présentes.

o Récepteur de S1P (phospholipide sphingosine-1-phosphate)

▪ Grande densité de S1P dans le sang et la lymphe, faible dans ganglions

▪ Le S1P se lie aux LT naïfs et réduit l’expression de son récepteur sur ceux-ci.
• Il y a donc une plus faible densité de récepteur de SIP sur les LT circulantes

▪ Les LT naïfs migrent dans les ganglions où il y a faible densité, ce qui fait que les récepteurs augmentent leur expression.
• S’il ne se lie à aucun antigène, il retourne dans circulation
• S’il se lie à un antigène : l’expression du récepteur à S1P est supprimée qq jours, pour permettre expansion clonale et différenciation

94
Q

Explique le processus de migration des lympho T effecteurs et les molécules d’adhésion qu’ils expriment.

A

o Expriment des molécules d’adhérence et des récepteurs de chimiokines qui se lient à des ligands exprimés ou présentés sur l’endothélium vasculaire à la suite des réactions de l’immunité innée aux microbes

▪ Expression des ligands glycoprotéiques pour les sélectines E et P

• L’endothélium du site infectieux, suite à son exposition au TNF et IL-1, expriment davantage les sélectines E et P.

▪ Expression des intégrines LFA-1 et VLA-4

• L’endothélium du site infectieux, suite à son exposition au TNF et IL-1, expriment davantage
les ligands des intégrines, en particulier ICAM-1 (le ligand de LFA-1) et VCAM-1 (le ligand de VLA-4).

Les LT effecteurs qui traversent les vaisseaux sanguins dans le site de l’infection se lient aux sélectines et roulent sur la surface endothéliale. Ils expriment aussi des récepteurs pour les chimiokines (produites par les macrophages et les cellules endothéliales du foyer infectieux et présentées à la surface de l’endothélium). Les LT effecteurs reconnaissent ces chimiokines, ce qui induit une augmentation de l’affinité de liaison des intégrines pour leurs ligands et ainsi une adhérence ferme des LT à l’endothélium. Ensuite, ils interagissent avec d’autres molécules d’adhérence situées aux jonctions entre les cellules endothéliales et s’insinuent à travers ces jonctions jusqu’au tissu infecté. Les chimiokines stimulent la motilité des leucocytes en train de migrer.

95
Q

CYTOKINES

Quels sont leurs rôles généraux?

A

Elles ont un rôle important dans les réponses immunitaires et inflammatoires et dans les maladies inflammatoires et immunologiques.

  • Impliquées dans l’immunité innée et l’inflammation.
  • Régulent les réponses lymphocytaires et les fonctions effectrices dans l’immunité acquise.
  • Stimulent l’hématopoïèse.
96
Q

Certaines cytokines sont impliquées dans l’immunité innée et l’inflammation

  • explique?
  • principales cytokines?
  • sources majeures?
A

o Réponse première aux microbes et à la mort cellulaire

o Les principales sont TNF et IL-1, chemokines (chimiotaxisme), IL-2 et IFN-γ

o Sources majeures : macrophages activés, DC, cellules endothéliales, lymphocytes, mast cells et autres cellules

97
Q

Certaines cytokines sont impliquées dans la régulation des réponses lymphocytaires et les fonctions effectrices dans l’immunité acquise

  • explique?
  • principales cytokines?
  • sources majeures?
A

o Impliqués dans la prolifération et la différenciation lymphocytaires (IL-2 et IL-4) = processus d’expansion clonale

o Impliqués dans l’activation de cellules effectrices
▪ IFN-γ : active les macrophages
▪ IL-5 : active les éosinophiles

o Sources : Lymphocytes T auxiliaires stimulés par les antigènes et les co-stimulateurs

98
Q

Certaines cytokines stimulent l’hématopoïèse

  • explique?
  • principales cytokines?
A

o Plusieurs cellules sont nommées colony-stimulating factors

▪ Fonctionnent pour augmenter la sortie de leucocytes de la moelle osseuse et donc reconstituent les réserves leucocytaires qui sont consommés durant les réactions immunitaires et inflammatoires

99
Q

Quelle est la première cytokine produite par les LTCD4+ et quel est son rôle?

A

La première cytokine produite par les LTCD4+ est l’IL-2. Il ya a aussi expression de récepteurs ayant une forte affinité pour IL-2

o IL-2 est un facteur de croissance et de survie qui agit sur les LT auxiliaires et stimule leur prolifération menant à une augmentation du nombre de lymphocytes spécifiques aux antigènes)

o Elle augmente la capacité des LT à se lier et à répondre à l’IL-2 (par amplification de l’expression du récepteur à haute affinité)

o Le récepteur est une molécule à 2 chaînes dont la 3e est de haute affinité. Les LT n’en expriment le récepteur qu’après la présence des deux autres chaînes.

▪ Molécules à 3 chaines dont la 3e est de haute affinité. Les LT expriment la troisième chaîne qu’après leur activation. Donc, activation autocrine

100
Q

La prolifération des lymphocytes se produisant combien de jours après leur activation? Et leur élimination?

A

Prolifération des lymphocytes se produisant 1 à 2 jours après leur activation

Une semaine ou deux après leur activation, certaines des LT qui ont proliféré se sont différenciées en cellules effectrices/mémoire et la majorité meurt, car les stimuli qui ont déclenché la réaction sont éliminés.

101
Q

V ou F

La prolifération est plus importante chez les CD4+ que chez les CD8+

A

FAUX

La prolifération est importante chez les CD8+ que chez les CD4+ probablement en raison de leurs fonctions

o Cela prend plus de LTCD8+ pour tuer une grande population cellulaire que de CD4+ qui sécrètent des cytokines qui activent des cellules effectrices ce qui nécessite une faible population cellulaire

102
Q

Qu’arrive-t-il, de façon générale, aux lymphocytes T effecteurs activés?

A

Les lymphocytes effecteurs qui quittent les organes lymphoïdes et migrent vers le site de l’infection vont rencontrer de nouveau les antigènes microbiens qui stimuleront leur développement. Les lymphocytes effecteurs répondront de manière à éradiquer l’infection.

103
Q

DIFFÉRENTIATION EN LYMPHOCYTES T EFFECTEURS

  • POUR CE QUI EST DES CELLULES EFFECTRICES CD4+
A

Elles interviennent pour activer des macrophages et des LB en exprimant diverses molécules de surface et en sécrétant
des cytokines

o Protéine de surface exprimées : CD40L (qui est le ligand de CD40). CD40L se lie à son récepteur, CD40, qui est exprimé sur les macrophages, les LB et les cellules dendritiques. Cette liaison active ces cellules et stimule l’expression des molécules de costimulation se trouvant sur les CPA ainsi que la production de cytokines activant les lymphocytes T (amplification).

o Cytokines : Il existe différentes sous-population des LT CD4+.

NOTE : De nombreux LT CD4+ produisent des mélanges variés de cytokines et sont difficiles à classer

104
Q

Quelles sont les différentes sousppopulations de CD4+?

A

▪ Lymphocytes TH1

▪ Lymphocytes TH2

▪ Lymphocytes TH17

▪ Lymphocyte Treg

105
Q

Sous-types de CD4+

▪ Lymphocytes TH1

A

ACTIVATION DES MACROPHAGES ET PRODUCTION D’Ig

  • Stimule l’ingestion et la lyse des microbes par les phagocytes
  • Produit la cytokine IFN-γ

o Active les macrophages et stimule les LB à produite des anticorps (IgG) qui activent le complément et opsonisent les microbes pour la phagocytose.

o Stimule l’expression des molécules du CMH-I I et des molécules de costimulation B7 sur les macrophages et les cellules dendritiques. Cela amplifie la réponse lymphocytaire T.

• Différentiation induite par la combinaison des cytokines IL-12 et IFN-γ

106
Q

Sous-types de CD4+

▪ Lymphocytes TH2

A

ACTIVATION DES MASTOCYTES ET ÉOSINOPHILES, PRODUCTION IgE ET ACTIVATION ALTERNATIVE DES MACROPHAGES

  • Stimule l’activité immunitaire des éosinophiles
  • Produisent IL-4: stimule la production d’IgE. L’IgE active les mastocytes et se lie aux éosinophiles, ce qui les active
  • Produisent IL-5 : active les éosinophiles
  • Les éosinophiles activés libèrent alors leurs granules dont le contenu enzymatique tue le parasite
  • Produisent IL-13 : favorise l’expulsion des parasites des muqueuses et inhibent l’entrée des microbes par stimulation de la sécrétion de mucus (ainsi qu’IL-4)
  • Activation alternative des macrophages : amplifie la synthèse de protéines de la MEC intervenant dans la réparation tissulaire.
  • IL-4, IL-10 et IL-13 inhibent les activités microbicides des macrophages et suppriment l’immunité assurée par les cellules TH1.
  • Se différencient par IL-4, sécrété par les mastocytes et les éosinophiles en réponse aux helminthes ou par les LT eux-mêmes si les CPA ne sécrètent pas d’IL-12.
107
Q

Sous-types de CD4+

▪ Lymphocytes TH17

A

RECRUTEMENT DE NEUTROPHILES ET DE MONOCYTES

  • Induisent de l’inflammation
  • Produisent IL-17 et IL-22 : Promeut l’inflammation et joue un rôle dans les problèmes inflammatoires dus aux LT.

• Se différencient par :
o IL-6 et IL-1 : (inflammatoires) produites par le macrophages et les DC
o IL-23 : produites par les macrophages et DC.
o TGF-β

108
Q

DIFFÉRENTIATION EN LYMPHOCYTES T EFFECTEURS

POUR CE QUI EST DES CELLULES EFFECTRICES CD8+

Quelles actions posent-ils?

A

Détruisent les cellules infectées en sécrétant des protéines qui s’insèrent dans leur membrane et facilitent l’entrée des enzymes qui induisent l’apoptose de ces cellules.

109
Q

DÉVELOPPEMENT DES LYMPHOCYTES T MÉMOIRE

Où se trouvent-ils? De quoi sont-ils responsables?

A

Ils se trouvent dans :

o Organes lymphoïdes : cellules mémoires centrales
▪ Responsable d’une expansion clonale rapide après nouveau contact

o Divers tissus périphériques (surtout muqueuses et peau)
▪ Exerce des fonctions effectrices rapides lors de la réintroduction de l’antigène

o Circulation

110
Q

Les lympho T mémoire ont besoin de quoi pour rester en vie?

A

Ils requièrent des signaux provenant de certaines cytokines pour rester en vie (entre autres IL-7).

Elles arrêtent la production de cytokines ou leur activité destructrice des cellules infectées, mais peuvent reprendre rapidement.

111
Q

EXPLIQUER LE DÉTERMINANT ANTIGÉNIQUE

A

Les anticorps sont capables de lier une grande variété d’antigènes incluant les macromolécules et les petites molécules chimiques. Ceci s’explique par la région de l’anticorps liant les antigènes (boucles constituant les CDR (régions hypervariables)) qui s’accommodent en se rapprochant pour former des sillons capables d’accueillir de petites molécules, ou en formant une surface plane qui peut accueillir diverses molécules plus grandes. Les anticorps se lient aux antigènes par un lien réversible et non-covalent incluant les ponts hydrogènes, les interactions hydrophobes et des liaisons basées sur des charges. La partie de l’antigène qui est reconnu par les anticorps est nommée épitope ou déterminant antigénique.

Certains des épitopes sont cachés dans des molécules d’antigènes et exposés seulement à la suite d’un changement physicochimique.

112
Q

Différents épitopes peuvent être reconnus de quelles 2 façons?

A
  • Séquence d’une succession d’acides aminés (épitope linéaire)
  • Forme (déterminant conformationnel)
113
Q

Antigène : peut être lié par un anticorps (polysaccharide)

Immunogène : va initier une réponse immunitaire. Il y a différents degrés d’immunogénicité (du plus grand au plus petit : peptide, polysaccharide, lipides)

A

114
Q

Quels Ig constituent plus de 95% des immunoglobulines (anticorps) circulants?

Chaque immunoglobuline a l’habileté caractéristique de faire quoi?

A

Les IgG, IgM et IgA constituent plus de 95% des immunoglobulines (anticorps) circulants.

Chaque immunoglobuline a l’habileté caractéristique d’activer le complément ou recruter des cellules inflammatoires et joue donc un rôle différent dans les défenses et les différents stades des maladies.

115
Q

COMPOSITION DES ANTICORPS

A

• 4 chaines polypeptidiques

Assemblées pour former une molécule en forme de Y par pont disulfure
▪ Chaque chaine légère liée à chaine lourde
▪ 2 chaines lourdes liées entre elles

2 chaines lourdes identiques, chacune a : 1 domaine variable (V), 3-4 domaines constants (C), 5 types : γ, α, μ, δ, ε

2 chaines légères identiques, chacune a: 1 domaine variable (V), 1 domaine constants (C), 2 types : κ, λ

• Les domaines se replient pour adopter une conformation tridimensionnelle caractéristique, portant le nom de domaine d’immunoglobuline.
o Consiste en 2 feuillets β plissés superposés, unis par pont disulfure. Les brins adjacents de chaque feuillet sont connectés par des boucles saillantes (constituent CDR = régions hypervariables)

• Le site de liaison de l’antigène d’un anticorps se compose des régions V d’une chaine lourde et une chaine légère.
La structure de base d’un anticorps contient deux sites identiques de liaison à l’antigène.

• Chaque région variable (chaine lourde=VH, chaine légère=VL) contient 3 régions CDR dont la CDR3 est la plus importante
o CDR3 est située à la jonction entre les régions V et C. C’est la partie de la molécule d’Ig qui contribue le plus à la liaison à l’antigène

116
Q

Nomme deux régions particuliérement importante de l’anticorps

A

Région FAB

Région Fc

117
Q

La région FAB de l’anticorps joue quel role?

A

• Région FAB

o Totalité de la chaine légère (V et C) attachée au domaine V et au domaine C de la chaine lourde

o Partie de l’anticorps nécessaire à la reconnaissance de l’antigène

o 2 identiques dans l’anticorps

118
Q

La région Fc de l;anticorps joue quel role?

A

• Région Fc

o Autres domaines C de la chaine lourde

o 1 molécule par anticorps

o Responsable de l’activité biologique et des fonctions effectrices des anticorps

119
Q

L’extrémité carboxyterminale de la chaîne lourde des anticorps peut être de quelles 2 façons?

A

L’extrémité carboxyterminale de la chaîne lourde peut être ancrée dans la membrane plasmique, ce qui est le cas des récepteurs des LB, ou bien elle peut se terminer par une extrémité incapable de s’ancrer à la membrane, ce qui fait de l’anticorps une protéine sécrétée.

120
Q

Les anticorps qui diffèrent par leurs chaînes lourdes appartiennent à des isotypes ou classes distinctes et sont nommés en fonction de leur chaîne lourde.

Quels sont les différents types?

A
IgG
IgM
IgA
IgD
IgE
121
Q

IgG

A

o Opsonise les microbes et les cible pour la phagocytose puisque que les phagocytes expriment un récepteur pour les Fc tails des IgG

o Active le système du complément par la voie classique
▪ Les produits du complément promeuvent la phagocytose et donc la destruction microbienne

o Transportés à travers le placenta et protège le nouveau-né jusqu’à ce que son système immunitaire devienne mature : cette commutation allonge la durée de vie des anticorps dans le sang et donc leur activité fonctionnelle

o Monomère : présente 2 sites de liaison pour l’antigène

122
Q

IgM

A

o Récepteur d’antigènes des LB naïfs

o Active le système du complément par la voie classique
▪ Les produits du complément promeuvent la phagocytose et donc la destruction microbienne

o Pentamère : présente 10 sites de liaison pour l’antigène

123
Q

IgA

A

o Immunité des muqueuses

o Neutralise les microbes dans les lumières respiratoires et le tractus gastro-intestinal

o Dimère : présente 4 sites de liaison pour l’antigène

124
Q

IgD

A

o Exprimé à la surface de lymphocytes B, mais non sécrétés (Récepteurs d’antigène des LB naïfs).

125
Q

IgE

A

o Opsonise les helminthes et fonctionne avec les mastocytes et les éosinophiles pour tuer les parasites

o Stimulé par les LT auxiliaires exprimant le TH2 qui orchestre donc la réponse immunitaire

o Retrouvé dans la circulation en petites quantités et attaché aux mastocytes des tissus

o Dégranulation des mastocytes (réactions d’hypersensibilité immédiate)

o Monomère : présente 2 sites de liaison pour l’antigène

126
Q

La plupart des anticorps ont une vie d’environ combien de temps? Quelle est l’exception?

A

La plupart des anticorps ont une vie d’environ 3 semaines, mais certains (plasmocytes) vont migrer dans la moelle immunitaire et vont y produire de petites quantités d’anticorps

127
Q

Qu’est ce qui décide le type d’Ig va être relâché par les lymphocytes B?

A

Selon le type de molécule qui est relâché par les lymphocytes T auxiliaires, cela va déterminer quel type d’Ig va être relâché par les lymphocytes B.

128
Q

-

A

-

129
Q

Un lymphocyte ne peut produire qu’un type d’Ig après avoir été activé (prend un certain moment, débute avec IgM, puis commutation isotypique change de type jusqu’à sa mort) :

Décrit ce qui se passe

A

Les récepteurs d’antigène des lymphocytes B naïfs sont des IgM et des IgD membranaires.

Après stimulation par l’antigène et par les LT auxiliaires, le clone de lymphocytes B spécifique de l’antigène peut se développer et se différencier pour former des cellules filles sécrétant des anticorps.

Une fraction de la descendance des lymphocytes B exprimant des IgM et des IgD peut sécréter des IgM, tandis qu’une autre fraction de la descendance des mêmes lymphocytes B peut produire des anticorps comprenant d’autres classes de chaînes lourdes.

Ce changement dans la production d’isotypes d’Ig est appelé commutation de classe, ou commutation isotypique, des chaînes lourdes.

130
Q

COMMUTATION ISOTYPIQUE (COMMUTATION DE CLASSE)

A
  • Changement dans la production d’isotype d’Ig
  • Les régions C commutent au cours des réponses immunitaires humorales
  • Chaque clone de lymphocyte B conserve sa spécificité : les régions V ne changent pas
  • Classe des chaines légères (κ et λ) sont conservées pendant toute la vie de chaque clone de lymphocyte B
  • Se fait dans les réponses T-dépendantes. Nécessite l’interaction entre le récepteur CD40 du LB et son ligand (CD40L) sur le LT.
131
Q

Qu’est ce que l’affinité d’interaction des anticorps?

A

• Force avec laquelle la surface de liaison à l’antigène d’un anticorps se fixe à l’épitope d’un antigène

132
Q

Qu’est ce que la constante de dissociation?

A

Constante de dissociation : Kd = concentration molaire en antigène nécessaire pour occuper la moitié des molécules d’anticorps présentes dans une solution (plus elle est petite, plus la force est grande)

133
Q

La constante de dissociation des anticorps diminue avec quoi? Comment nomme-t-on ceci?

A

o Diminue avec une stimulation répétée : maturation d’affinité

▪ Processus par lequel l’affinité des anticorps produits en réponse à un antigène protéique augmente suite à une exposition prolongée ou répétée à cet antigène

▪ Survient dans les centres germinatifs des follicules lymphoïdes et résulte d’une hypermutation somatique des gènes d’Ig dans les lymphocytes B en division, suivie par la sélection des lymphocytes B de haute affinité par l’antigène

134
Q

Déf. Hypermutation somatique

A

• Hypermutation somatique : L’ensemble des mutations des Ig dans les cellules B des centres germinatifs

135
Q

Déf. Avidité

A

• Avidité : Force totale de liaison, qui est de beaucoup supérieure à l’affinité d’une seule liaison antigène-anticorps.

136
Q

Déf. Réaction croisée

A

Réaction croisée : anticorps se lie à un antigène qui n’est pas le sien et il y a donc une réaction immunitaire. Peut affecter dans certaines maladies.

Réaction croisée : Situation où des anticorps spécifiques d’un antigène peuvent se fixer à d’autres antigènes.

• Peut résulter de l’existence :

o D’un épitope en commun entre l’antigène cross-réactif et
l’antigène immunisant.

o De la reconnaissance d’un épitope possédant une structure
similaire à l’antigène immunisant.

137
Q

Les anticorps agissent où dans le corps?

A

Les anticorps agissent dans tout l’organisme et dans les muqueuses

138
Q

V ou F

Les anticorps sont produits au cours de la réponse primaire contre un microbe et en quantité moins importante lors des réponses secondaires

A

FAUX

Les anticorps sont produits au cours de la réponse primaire contre un microbe et en quantité PLUS importante lors des réponses secondaires

139
Q

Quels sont les 5 MÉCANISMES D’ACTION DE L’IMMUNITÉ HUMORALE

A

o Neutralisation des microbes et des toxines microbiennes
- Les anticorps, en se liant aux microbes, bloquent ou neutralisent leur pouvoir infectieux ainsi que les interactions de leurs toxines avec les cellules de l’hôte

o Opsonisation et phagocytose
- Les anticorps recouvrent les microbes et favorisent leur ingestion par les phagocytes

o Cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps
- Les NK et autres leucocytes peuvent se lier à des molécules d’anticorps et les tuer. Pour se lier, elles utilisent leur récepteur Fc, FcRγIIB.

o Réactions, dépendantes de l’IgE, des mastocytes et des éosinophiles
- Les IgE activent les mastocytes et les éosinophiles qui jouent un rôle important dans les défenses contre les infections à helminthes et qui sont impliqués dans les maladies allergiques

o Activation du système du complément
- Les anticorps attachés aux microbes activent le système du complément

140
Q

ACTIVATION DES LYMPHOCYTES B ET ÉLIMINATION DES MICROBES EXTRACELLULAIRES

En général

A

L’activation des lymphocytes B leur permet de proliférer (expansion clonale) puis se différencier en plasmocytes qui sécrètent différentes classes d’anticorps avec des fonctions différentes. Dans les organes lymphoïdes, les LB activés augmentent leur expression de récepteur de chimiokines, alors qu’hors de ces organes, ils diminuent cette expression.

Plusieurs polysaccharides et lipides antigéniques ont plusieurs déterminants antigéniques qui sont capables d’engager plusieurs récepteurs antigéniques moléculaires sur chaque lymphocyte B et initier le processus d’activation.

Les antigènes protéiques typiques ne sont pas capables de se lier a beaucoup de récepteurs antigéniques et la réponse complète des lymphocytes nécessite alors l’aide de lymphocytes T auxiliaires. Néanmoins, les LB activés par un antigène protéique augmentent la capacité de ces cellules à interagir avec les LB auxiliaires.

141
Q

3 récepteurs des lympho B

A
  • Complexe du récepteur des cellules B (BCR)
  • Récepteur CR2 (CD21)
  • Engagement des TLR (récepteurs de type Toll des produits microbiens)
142
Q

• Complexe du récepteur des cellules B (BCR)

se compose de:

A

▪ Molécules de signalisation (Igα et Igβ)

▪ Anticorps monomérique lié à la membrane (IgM ou des IgD)

143
Q

• Complexe du récepteur des cellules B (BCR)

Peut reconnaitre (soluble ou associées à la surface cellulaire) quoi?

A
▪ Protéines
▪ Lipides
▪ Polysaccharides
▪ Acides nucléiques
▪ Petits produits chimiques

o Les lymphocytes B et les anticorps reconnaissent les formes natives (non apprêtés) des antigènes

o NOTE : Les domaines cytoplasmiques des protéines Igα et Igβ contiennent des motifs d’activation conservés à base de tyrosine (ITAM).
▪ Les tyrosines phosphorylées recrutent la tyrosine kinase Syk. Activée, cette dernière phosphoryle les résidus tyrosine des protéines adaptatrices qui recrutent en aval diverses molécules de signalisation, qui vont activer les facteurs de transcription.

144
Q

• Récepteur CR2 (CD21)

Récepteur qui lie quoi?

A

o Récepteur qui lie C3d, l’un des fragments de C3, une protéine du complément qui s’est liée au microbe.

145
Q

• Récepteur CR2 (CD21)

Stimule quoi?

A

o Stimule fortement l’activation des lymphocytes B par l’antigène

146
Q

• Engagement des TLR (récepteurs de type Toll des produits microbiens)

Déclenchent quoi?

A

o Déclenche signaux d’activation qui agissent en concert avec les signaux provenant du récepteur d’antigène et de C3d

147
Q

V ou F

Les lymphocytes B peuvent aussi agir comme cellules présentatrices d’antigènes

Explique

A

Les lymphocytes B peuvent aussi agir comme cellules présentatrices d’antigènes par l’ingestion, la dégradation et la présentation des peptides sur leur CMH-II pour leur reconnaissance par les lymphocytes T auxiliaires qui vont exprimer CD40L et sécréter des cytokines qui à leur tour vont activer les lymphocytes B.

148
Q

RÉTROACTION DES ANTICORPS :

A

Sert à mettre fin aux réponses immunitaires humorales lorsque des quantités suffisantes d’anticorps IgG ont été produites.

→ Les anticorps IgG sont produits et circulent à travers l’organisme

→ Ils se lient aux antigènes qui sont encore disponibles dans le sang et les tissus et forment des complexes immuns

→ Les LB spécifiques de l’antigène peuvent aussi se lier à l’antigène du complexe immun formé par leur récepteur Ig.

→ Parallèlement, la partie Fc de l’anticorps IgG du complexe immun est reconnue par un récepteur particulier de Fc exprimé sur les LB, appelé FcγRIIB.

→ Le récepteur FcγRIIB délivre des signaux négatifs qui suppriment les signaux induits par les récepteurs d’antigène, interrompant ainsi les réponses des LB.

149
Q

DEVENIR DES DESCENDANTS DE LA PROLIFÉRATION DES LYMPHOCYTES B

Quelles sont les 2 possibilités?

A

Plasmocytes

Cellules mémoires

150
Q

DEVENIR DES DESCENDANTS DE LA PROLIFÉRATION DES LYMPHOCYTES B
PLASMOCYTES

A
  • Sécrètent activement des anticorps qui ont le même site de liaison antigénique que les BCR
  • IgM : Induits par la stimulation de polysaccharides et de lipides
  • IgG, IgA, IgE : Induits par les antigènes protéiques par l’intermédiaire des CD40L et l’action des lymphocytes T auxiliaires.
151
Q

DEVENIR DES DESCENDANTS DE LA PROLIFÉRATION DES LYMPHOCYTES B
CELLULES MÉMOIRE

A

Fraction des lymphocytes B activés qui est souvent constituée par les cellules filles de LB de haute affinité ayant subi une commutation isotypique, ne se différencient pas en plasmocyte.

152
Q

RÉPONSE T-DÉPENDANT : LORSQUE L’ÉPITOPE = ANTIGÈNE _________

A

PROTÉIQUE

153
Q

RÉPONSE T-INDÉPENDANT : LORSQUE L’ÉPITOPE = _______________________________

A

T-INDÉPENDANT : LORSQUE L’ÉPITOPE = POLYSACCHARIDE, LIPIDE ET AUTRES ANTIGÈNES NON PROTÉIQUES

154
Q

réponse T-dépendante

A

o Les antigènes protéiques sont apprêtés dans les cellules présentatrices d’antigènes et sont reconnus par les LT auxiliaires. Sans l’aide des LT, les antigènes protéiques déclenchent peu ou pas de réponse humorale.

o Les lymphocytes T auxiliaires jouent un rôle important dans l’activation des LB et sont de puissants inducteurs de commutation isotypique et de maturation d’affinité.

o Lymphocytes B folliculaires
▪ Résident et circulent dans les follicules des organes lymphoïdes
▪ Ils produisent de manière T-dépendante la plus grande partie des anticorps antiprotéiques, dotés d’une forte affinité et pouvant changer de classe.
▪ Ils se différencient en plasmocytes à longue durée de vie = Cellule B mémoire

o Produisent des IgG, IgA, IgE

o Réponse plus rapide et plus forte à la réponse secondaire

155
Q

réponse T-dépendante (méchanisme)

A

Les LT auxiliaires effectrices cessent d’exprimer le récepteur CCR7, et commencent à exprimer le récepteur CXCR5, qui provoque la migration dans les follicules des LB. Les LB activés par l’antigène dans les zones parafolliculaires ont ingéré les antigènes protéiques et les apprêtent pour les présenter. Aussi, les LB cessent d’exprimer le récepteur CXCR5 et commencent à exprimer le récepteur CCR7, qui provoque la migration vers les zones des cellules T. Donc, les LT et LB migrent les uns vers les autres et interagissent. LB présente les peptides associés aux molécules du CMH-II aux LT auxiliaires effectrices. Celles-ci reconnaissent l’antigène présenté par les LB et activent ces derniers en exprimant CD40L (ligand de CD40) et en sécrétant des cytokines. Les cytokines participent à la commutation en déterminant la classe de la chaîne lourde produite.

→ TH1 produit IFN-γ, qui stimule la production d’anticorps opsonisant : IgG

→ TH2 produit IL-4, qui stimule la production des anticorps IgE

156
Q

Réponse t-indépendante

A

o Les antigènes non protéiques stimulent la production d’anticorps dirigés contre eux sans la participation des LT auxiliaires.

o Les anticorps produits en réponse à des antigènes T-indépendants subissent peu de commutation isotypique et de maturation d’affinité.

o Produisent surtout des IgM

o Lymphocytes B de la zone marginale
▪ On les retrouve dans les zones périphériques de la pulpe blanche splénique
▪ Ils répondent aux antigènes polysaccharidiques provenant du sang

o Lymphocytes B-1 :
▪ Répondent aux antigènes non protéiques dans les muqueuses et le péritoine

157
Q

Réponse t-indépendante (mécanisme)

A

Parce que les antigènes polysaccharidiques et lipidiques contiennent souvent des alignements multivalents du même épitope, ils sont capables d’interconnecter plusieurs récepteurs d’antigène sur un LB spécifique. Ces nombreux pontages activent les LB de façon suffisante pour stimuler leur prolifération et leur différenciation sans la collaboration des LT. D’ailleurs, les antigènes non-protéiques ne peuvent pas se lier aux molécules du CMH, donc ne peuvent pas être détectés par les LT.

158
Q
  1. DÉCRIRE LA RÉPONSE IMMUNITAIRE PRIMAIRE ET SECONDAIRE

PRIMAIRE:

A
  • Première rencontre avec un antigène
  • Assurée par des lymphocytes naïfs, n’ayant jamais reconnu et répondus à un antigène auparavant
  • Délais 5-10 jours pour remettre en marche le système
  • Quantité inférieure d’anticorps produits après réponse primaire inférieure à secondaire
  • Plus d’IgM que d’IgG
159
Q
  1. DÉCRIRE LA RÉPONSE IMMUNITAIRE PRIMAIRE ET SECONDAIRE

SECONDAIRE:

A
  • Seconde rencontre avec un antigène
  • Assurée par des lymphocytes mémoires
  • Plus rapide, plus importante et plus efficace
  • Délais de 1-3 jours pour remettre en marche le système
  • Amplification de la commutation isotypique et de la maturation d’affinité
  • Plus d’IgG ou d’IgA ou d’IgE
160
Q
  1. VACCINATION (PAS UN OBJECTIF MAIS PERTINENT)
A

Processus consistant à stimuler les réponses immunitaires adaptatives protectrices contre des microbes en exposant l’organisme à des formes non pathogènes ou à des composants des microbes.

  1. Bactéries vivantes atténuées ou bactéries tuées
    Stimule la production d’anticorps neutralisant dirigé contre les antigènes
  2. Virus vivants atténués
    Stimule la production d’anticorps.
    Stimule la réponse immunitaire cellulaire
  3. Vaccins sous-unités (Protéines et polysaccharides)
    Stimule la production d’anticorps
  4. Vaccins conjugués (Antigènes polysaccharidiques couplés chimiquement à des protéines)
    Activation des LT auxiliaires
    Production d’anticorps de haute affinité contre les polysaccharides.
    Réponse anticorps dépendante des lymphocytes T auxiliaires
  5. Vaccins synthétiques
    Réponse anticorps
  6. Vecteurs viraux
    Réponses immunitaires cellulaire et humorale
  7. Vaccins à ADN
    Réponses immunitaires cellulaire et humorale
161
Q

-

A

-