UE1A-5 Raisonnement Clinique Flashcards

1
Q

Définition : Raisonnement

A

= Suite d’arguments liés les uns aux autres selon des principes logiques et organisés de manière à aboutir à une conclusion.

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2
Q

Définition : Raisonnement Clinique

A

= Un Raisonnement, dans un domaine particulier et dans des situations particulirères

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3
Q

Caractéristiques des situations particulières : (4)

A
  • Une personne : un patient avec sa singularité = notion du modèle Bio-Psycho-Social
  • Une plainte, une histoire, une demande
  • Un contexte à un instant T
  • Un thérapeute avec ses compétences et ses connaissances

=> cerner l’ensemble de ces caractéristiques permettra de forger une représentation de la situation pour pouvoir agir.

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4
Q

En quoi est-il nécessaire de cerner le problème du patient ?

A

=> Pour pouvoir le résoudre, le thérapeute va alors se forger une représentation de la situation et du problème.

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5
Q

Quand débute la représentation mentale du problème clinique ?

A

=> Très tôt, de manière irrépressible, dès les 1er instants.
- Au fur et à mesure de la consultation, la situation clinique va évoluer pour devenir de plus en plus précise puis se stabiliser.

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6
Q

Que va permettre la représentation mentale du problème technique par le thérapeute ?

A

=> Elle va permettre d’être dynamique.

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7
Q

Définition : Connaissances Théoriques

A

=> Connaissances fondamentales : permettent d’expliquer les causes d’un problème, d’une pathologie, d’une déficience.

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8
Q

Concernant les connaissances théoriques…

A

Il s’agit de l’anatomie, biomécanique, physiologie, physiopathologie, biochimie, biologie moléculaire, psychosociales, etc…

=> Permettent de comprendre les éléments et les mécanismes pouvant être en jeu dans un problème.
Exemple :
- Comment expliquer qu’une phlébite du mollet puisse apparaitre ?
- Quelles structures peuvent être incriminées ?
- Quels sont les mécanismes qui peuvent conduire à cela ?

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9
Q

Définition : Connaissances Cliniques

A

= Connaissances relatives aux caractéristiques des pathologies, problèmes, déficiences.

=> Connaissances associatives : elles créent des liens entre les connaissances dans une pratique clinique.
Exemple :
- Quelle sont les signes cliniques qui me font penser à une phlébite du mollet ?
- Quelles questions poser et quels examens réaliser pour confirmer mon hypothèse ?
- Quels traitements puis-je proposer ?
- Quels conseils donner au patient ?

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10
Q

Organisation des connaissances : Stockage «en silos»

A

=> Connaissances entassées les unes sur les autres
= pas de liens entre elles et elles sont souvent apprises sans savoir à quoi elles vont servir.
- connaissances stockées selon un référencement inapproprié pour l’action concrète.

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11
Q

Inconvénient du stockage en silos :

A

Dans une situation clinique, il est difficile de savoir où est rangé cette connaissance.
- face à un patient ayant une douleur au mollet, il n’est pas aisé de faire une recherche par nom d’enseignant.

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12
Q

Définition : Réseau Sémantique

A

=> Donner du sens et une finalité aux connaissances pour qu’elles soient stockées et organisées pour l’action
- créer un lien entre les connaissances afin de mobiliser les différentes connaissances utiles pour la situation.

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13
Q

Quel est le modèle le plus complet dans le cadre de stockage des informations ?

A

=> Le Script Clinique

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14
Q

Définition : Script

A

= réseau personnalisé de connaissances stockées et organisée, mobilisables pour l’action, qui regroupe les données scientifiques, les savoirs cliniques et les expériences acquises.

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15
Q

Que regroupe un Script ?

A

=> regroupe toutes les informations sur une anomalie ou une maladie grave à un réseau de connexion entre ces données.

  • ont y retrouve les connaissances théoriques et cliniques.
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16
Q

Parmi les Script : Caractéristiques épidémiologiques

A

=> données épidémiologiques sur la pathologie :
- Prévalence / Incidence / Facteurs de risques / Facteurs contextuels / Facteurs Géographiques….

Exemple :
La fracture du col du fémur concerne (chiffres 2008-2009) = près de 95 000 patients par an, chez les plus de 54 ans, dont trois quarts de femmes.
Âge moyen = 83,2 ans pour les femmes et 79,6 ans pour les hommes

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17
Q

Parmi les Script : Conditions de survenue

A

=> Mode/Circonstance habituels d’apparition de la pathologie :
- Brutal / Progressif / Post effort

Exemple :
Une fracture présente une condition de survenue liée à un traumatisme / choc / accident = extrêmement rare qu’elle survienne progressivement.

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18
Q

Parmi les Script : Constellation de signes et de symptômes

A

=> Ensemble des manifestations et signes cliniques de la pathologie = caractéristiques algiques / déficits / limitations fonctionnelles

(Il est important de classer ces signes et symptômes = partie sémiologie)

Exemple :
Pour la fracture on retrouve entre autres de la douleur : une impotence fonctionnelle, un œdème, possiblement un hématome, une déformation visible, etc…

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19
Q

Parmi les Script : Éléments physiopathologiques et psychosociaux

A

=> Ensemble des éléments physiopathologiques et psychosociaux qui peuvent expliquer les signes et symptômes.
= lien établi avec les étiologies/causes de la pathologie (pour celles qui sont connues)
- reprend les connaissances théoriques.

Exemple :
Pour la fracture = une déformation de la structure l’os dépassant la phase plastique et entrant en phase de rupture.
L’âge a tendance à affaiblir la structure interne des os (=ostéoporose) = augmente le risque de fracture.

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20
Q

Parmi les Script : Modalités d’évolution

A

=> Évolution naturelle de la pathologie
= ce qu’il se passe si rien n’est fait pour ce patient.

=> l’Impact des prises en charge (médicale, paramédicale,…) sur ce pronostic naturel.

Exemple :
Une guérison de fracture passe par 5 étapes de cicatrisation.
La durée moyenne = 60 jours mais peut, selon le type de fracture, être plus longue ou plus courte.

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21
Q

Parmi les Script : Options d’investigations

A

=> Ensemble des examens médicaux, paramédicaux et para-cliniques permettant d’objectiver et d’évaluer cette pathologie.

Exemple :
L’examen de choix pour la fracture : la radiographie

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22
Q

Parmi les Script : Options d’interventions

A

=> l’ensemble des interventions possibles pour médicales et paramédicales, thérapeutiques ou préventives.

Exemple :
Plusieurs options pour traiter une fracture : le traitement conservateur, orthopédique et chirurgical.

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23
Q

Parmi les script : Mémoire de cas antérieurs

A

=> l’Ensemble des cas rencontrés par le thérapeute : va enrichir le script en précisant les différentes formes possibles de l’expression de la pathologie.

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24
Q

Quels sont les 2 grands types de processus ?

A
  • Processus Intuitif
  • Processus Analytique
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25
Q

Définition : Processus Intuitif

A

= Reconnaissance de quelque chose de connu.
=> «Pattern Recognition»

  • reconnaissance de signes majeurs qui définissent une pathologie ou anomalie (= 7 premiers points d’un script) ou alors d’un cas similaire déjà traité (= mémoire des cas antérieurs)
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26
Q

Exemple d’un Processus Intuitif :

A

Lorsqu‘un thérapeute se retrouve face à un patient, une situation, dans un certain contexte, cela va générer des informations : cerveau va alors activer tous les scripts pouvant contenir ces informations.
Il y aura comparaison et recherche de similitude entre les informations de la situation et celles du script.

→ Lorsqu’un script est reconnu, toutes ses informations sont activées pour agir.
= processus irrépressible, automatique, très rapide et très peu couteux en énergie :
système utilisé dans la plus grande majorité des cas de la vie quotidienne

= le principal raisonnement des experts qui ont des scripts très élaborés

27
Q

Concernant les novices…

A

Ayant très peu de script, ils devront alors passer dans un autre mode plus analytique.

28
Q

Inconvénients du Processus Intuitif

A

=> Facile de se tromper quand on a une prise d’information insuffisante ou que le script est incomplet.

29
Q

Définition : Processus Analytique

A

=> on va volontairement recueillir toutes les informations possibles puis recherche toutes les hypothèses pouvant expliquer le problème rencontré.

30
Q

Concernant les hypothèses formées…

A

Elles sont testées les unes après les autres pour les confirmer ou les infirmer.

31
Q

Définition : Processus Hypothético-déductif

A

=> Formulation d’hypothèses qui seront testées pour en déduire quelque chose.
- Processus plus lent/long et plus coûteux en énergie.

32
Q

Dans quelles situations le processsus hypothético-déductif est utilisé ?

A

=> Quand le script est insuffisant
- chez les novices qui n’ont pas de script ou chez les experts qui sont face à un cas complexe/atypique.

33
Q

Que va permettre le processus hypothético-déductif ?

A

=> de s’astreindre à ne pas foncer tête baissée dans la 1ère intuition, afin d’éviter de se tromper.

34
Q

Définition : DUAL PROCESS THEORY

A

=> Processus Analytique + Processus Intuitif
- Création Intuitive d’hypothèses qui seront vérifiées Analytiquement.

Collecte de données initiales => Génération d’hypothèse => Collecte de données supplémentaires => Validation d’hypothèses => Décision

35
Q

Quel résultat le thérapeute souhaite-il atteindre ?

A

= Résoudre le problème clinique
- Nécessaire de bien cerner les plaintes du patient mais aussi ses attentes : arriver à une représentation du problème + des objectifs à atteindre = partagés entre le patient et le thérapeute.

36
Q

Quel est l’un des objectifs majeur du raisonnement clinique ?

A

=> La prise de décision

37
Q

Définition : Modèle Probabiliste Bayésien

A

=> prend des décisions en fonction de probabilité

  • La situation génère des hypothèses => qui auront une probabilité initiale plus ou moins importante.
    Démarche clinique => va chercher à récolter des informations => faire varier ces probabilités initiales jusqu’à ce qu’elles atteignent des seuils de décision :
    • suffisamment probable pour choisir cette hypothèse
    • peu probable pour exclure cette hypothèse
    • entre les deux, je continue à chercher
38
Q

Concernant le patient et sa singularité…

A

=> Plusieurs modèles permettent de se représenter un patient :
- Modèle Biomédicale
- Modèle Bio-Psycho-Social

39
Q

Définition : Modèle Biomédical

A

Centré sur les caractéristiques biologiques du patient et sur la pathologie.

Inconvénient = patient est réduit à une pathologie, déconnecté du reste.

40
Q

Définition : Modèle Bio-Psycho-Social

A

Permet une représentation globale du patient dans ses composantes biologiques mais aussi psychologique et sociale : qui devront être investiguées afin de pouvoir proposer une résolution.

41
Q

Quel élément est déterminant dans le raisonnement clinique ?

A

=> Le contexte

42
Q

Définition : Le contexte

A

=> il va modifier les hypothèses possibles / faire varier leur importance / orienter les actions qui seront mise en place.

Exemple :
- une douleur abdominale chez une femme doit faire émerger l’hypothèse d’une complication de début de grossesse, contrairement à une douleur abdominale chez un homme.
- pour un patient présentant de la fièvre avec courbatures :
°s’il est pris en charge en métropole, cela peut faire penser à une grippe.
°s’il est pris en charge à la réunion, cela peut faire penser à la Dengue.

43
Q

Le modèle de Processus de Raisonnement Clinique de Montréal : 8 ÉTAPES

A

1) Les 1ers instants
2) Objectif de la rencontre
3) Catégorisation
4) Stratégie de recours
5) Organiser les connaissances
6) Mise en œuvre de l’intervention
7) Évaluation des résultats
8) Régulation

44
Q

Étape 1 : Les 1ers instants

A

=> informations recueillies lors des 30/60 premières secondes de la rencontre avec le patient
- aussi possible de recueillir des informations dans le dossier du patient avant même de l’avoir rencontré
- aussi par des échanges avec la famille/des professionnels de santé.

45
Q

Concernant les informations collectées durant les 1ers instants…

A

=> Collectées selon le processus intuitif et vont automatiquement et immédiatement générer des hypothèses : va permettre une 1ère représentation mentale de la situation.

Exemple :
Lorsque vous ouvrez la porte pour aller chercher le patient suivant, vous découvrez un homme de 50 ans. Vous constatez que lorsqu’il se lève de sa chaise, il fait une grimace et esquive un peu l’appui sur sa jambe droite.

46
Q

Étape 2 : Objectifs de la rencontre

A

=> données supplémentaires vont être collectées pour bien définir les objectifs à atteindre.
- Définir les objectifs de la rencontre = primordial pour répondre au problème du patient.

Plusieurs demandes et objectifs seront prises en compte : celles du patient, de la famille, d’autres professionnels de santé et bien sûr les votre
= la convergence de tous ces objectifs + la discussion avec le patient = émerger un objectif partagé entre vous et le patient.

47
Q

Étape 3 : Catégorisation

A

=> les données recueillies aux étapes précédentes vont activer des scripts.
- Des investigations complémentaires = vont être réalisées pour déterminer quel script est le plus probable = phase de validation ou d’invalidation des hypothèses.
Une fois le script reconnu et identifié, le problème est catégorisé.

48
Q

Remarque sur la Catégorisation…

A

= un diagnostic de pathologie mais pas seulement
- pas nécessaire d’avoir identifié la pathologie pour pouvoir agir et soigner le patient.

Exemple :
un patient se présentant aux urgences avec de très fortes difficultés à respirer : sera très rapidement ventilé avec enrichissement de l’air en oxygène => action et prise en charge alors qu’il n’est toujours pas déterminé quel est la pathologie du patient.

  • C’est également le cas des professionnels paramédicaux qui s’intéressent plus aux conséquences de la pathologie qu’à la pathologie elle-même.
49
Q

Étape 4 : Stratégie de recours

A

=> Utilisée dans 2 cas :
- Pour éviter de se tromper en ne se fiant qu’à 1 hypothèse.
- Lorsque la catégorisation est difficile et qu’aucune hypothèse n’est générée/toutes hypothèses ont été invalidées.

50
Q

Stratégie de recours : Pour éviter de de se tromper en se fiant qu’à 1 seule hypothèse

A

Le système intuitif est souvent pertinent mais des erreurs sont possibles.
→ nécessaire de ne pas fermer son raisonnement de manière prématurée et donc d’envisager d’autres pistes possibles.

Exemple :
« Bien que je reconnaisse cette douleur de genou, qui est typique d’une inflammation du tendon patellaire, je vais quand même envisager quelles autres pistes pourraient être possibles. »

51
Q

Stratégie de recours : Catégorisation difficile + Aucunes hypothèses générées/toutes invalidées

A

Exemple :
« Cette douleur de genou ne m’évoque rien du tout. Je vais réfléchir à toutes les possibilités possibles. »

52
Q

Dans ce cas où la catégorisation est difficile et qu’aucunes hypothèses a été générées/toutes invalidées, quelles stratégie le thérapeute peut-il utiliser ?

A

=> Il peut mobiliser ses ressources internes (= toutes ses connaissances) selon plusieurs perspectives (3) :
- Perspectives étiologiques
- Perspectives physiopathologiques
- Perspectives Psycho-sociales

53
Q

Concernant les perspectives étiologiques…

A

« Est-ce que cette douleur de genou peut être dégénérative ? infectieuse ? psychologique ? Traumatique ? »

  • Inflammatoire ? génétique ?
54
Q

Concernant les perspectives physiopathologiques…

A

« Quelle physiopathologie pourrait expliquer cette douleur ? une physiopathologie de type mécanique ? De type neuropathique ? De type centralisée ? »

55
Q

Concernant les perspectives anatomiques…

A

« Quelles sont les structures anatomiques qui peuvent être incriminées dans cette localisation de la douleur ? Le tendon ? l’os ? le cartilage articulaire ? »

56
Q

Concernant les perspectives psycho-sociales…

A

« Quelle conditions psychologiques et sociales notamment professionnelles pourraient expliquer ces douleurs ? »

57
Q

Dans ce cas où la catégorisation est difficile et qu’aucunes hypothèses a été générées/toutes invalidées, quelles stratégie le thérapeute peut-il utiliser ?

A

=> Il peut mobiliser des ressources externes (= recherches bibliographiques, demander l’avis à un collègue…)

Vous expliquez la situation à votre collègue :
- Il vous demande si vous avez pensé à investiguer, si le ménisque était atteint.
- Vous recherchez alors dans la littérature, et vous trouver qu’une position accroupie prolongée diminue la vascularisation du ménisque et à tendance à diminuer sa mobilité.
- Lorsque le patient se relève, la corne antérieure est alors coincée et finie par être endommagée = crée des douleurs antérieures de genou.

58
Q

Quelles sont les 2 autres stratégies de recours pouvant être utilisées, pour les situations dans lesquelles le soignant est dans une impasse :

A

° Faire un essai thérapeutique pour voir si cela fonctionnne.

° Ne rien faire et observer l’évolution naturelle.

59
Q

Étape 5 : Organiser les connaissances

A

=> Grâce à la mobilisation de ressources internes et externes.
→ de nouvelles informations apportées à la connaissance du soignant : seront alors intégrées dans les scripts mobilisés.

Permet de stocker + Organiser de nouvelles connaissances + Créer de nouveaux liens entre des connaissances déjà existantes = enrichissement des scripts.

Exemple :
La lésion de la corne antérieure du ménisque est maintenant intégrée dans le script : «Douleur face antérieur de genou».

60
Q

Étape 6 : Mise en œuvre de l’intervention

A

Cette intervention pourra être Thérapeutique ou Préventive mais également consister en des Investigations Supplémentaires.

61
Q

Étape 7 : Évaluation des résultats

A

Après l’intervention, la situation est réévaluée.

62
Q

Étape 8 : Régulation

A

=> réflexion/prise de recul du soignant sur la prise en charge réalisée.
= la “petite voix“ qui vous parle dans votre tête.
« Aujourd’hui j’ai appris qu’une douleur face antérieure de genou pouvait aussi être due à une lésion du ménisque. Il faudra que j’y pense la prochaine fois. »

« Je ne lui ai pas demandé quelle était son activité. Cela m’a rudement limité dans ma compréhension du problème. En effet sa profession de carreleur est fortement à risque pour les lésions méniscales. Je vais maintenant systématiquement demander aux patient leur profession et voir en quoi cela peut avoir un impact sur leur problème. »

« Je me suis trompé de catégorisation. En y réfléchissant, je pense que je n’ai sélectionner que les informations qui confirmait mon hypothèse de base et je n’ai pas donner d’importance à celles qui pouvait la remettre en cause.»

63
Q

Définition : Métacognition

A

= se poser des questions sur nos propres pensées, en prendre conscience et les comprendre.