Troubles neurodéveloppementaux / autres troubles de l'enfance Flashcards
Âge minimum pour diagnostiquer énurésie
5 ans
Types d’énurésie
Exclusivement nocturne
Exclusivement diurne
Nocturne et diurne
Facteurs de risque d’énurésie
Génétique (surtout si père avec énurésie)
Diminution de production de vasopressine nocturne
Moins de capacité vésicale nocturne
Arousal threshold bas
Facteurs précipitants d’énurésie
Naissance de fratrie Hospitalisation entre 2-4 ans Début de l'école Divorce parental Déménagement
Causes organiques : infection, anomalie structurelle du tractus urinaire, vessie neurogène, diabète, épilepsie, spina bifida, effet secondaire médication, somnambulisme
Prise en charge de l’énurésie
Évaluer habitudes de toilette
Éliminer constipation
Ne pas traiter si l’enfant n’est pas dérangé (réassurance/psychoéducation)
Pas d’investigation nécessaire si rien à l’histoire ou à l’examenphysique
Dispositif d’alarme (le plus efficace)
DDAVP/desmopressine (traitement à court terme)
Imipramine (risque de surdose, nécessite parents fiables)
Effet secondaire à surveiller avec DDAVP/desmopressine
Hyponatrémie
Quoi dire en psychoéducation pour l’énurésie/encoprésie
Faciliter l’accès aux toilettes
Vider la vessie avant le coucher
Pas de liquide ou caféine avant le coucher
Renoncer aux couches
Préserver l’estime de soi ; ne pas punir ou humilier
Impliquer l’enfant dans le nettoyage le AM sans le punir
Âge chronologique minimum pour diagnostiquer encoprésie
4 ans
Types d’encoprésie
Avec constipation et incontinence par débordement (80 %)
Sans constipation ni incontinence par débordement (associé à TOP/trouble des conduites, peut être conséquence de masturbation anale)
Prise en charge de l’encoprésie
Techniques comportementales : aller à la toilette après les repas, renforcer muscles liés à la pression intraabdominale, autosoins, nettoyage, toilette agréable (non punitif), encouragement parental, bain chaud avant toilette
Physique : laxatif, fibres, lubrifiant, laxatif hyperosmolaire, émollients
Au besoin : thérapie de soutien, relaxation, thérapie familiale
Éliminer condition médicale
Recommandation de 1re ligne pour traitement TDAH chez adultes avec maladie bipolaire
Bupropion
CANMAT 2012
Recommandations de 2e ligne pour traitement TDAH chez adultes avec maladie bipolaire
Stimulants (amphétamines et méthylphénidate)
Modafinil
TCC
(CANMAT 2012)
Recommandations de 3e ligne pour traitement TDAH chez adultes avec maladie bipolaire
Lisdexamfetamine Atomoxétine Venlafaxine Nortriptyline Désipramine
(CANMAT 2012)
Définition d’un handicap intellectuel léger
QI 50-70
Progression jusqu’en 6e année (en moyenne 3e année)
Capacité d’arriver à un emploi minimalement compétitif et d’élever une famille
Définition d’un handicap intellectuel moyen
QI 35-50
Progression rarement supérieure à 2e-3e année
Difficultés de socialisation à l’adolescence
Capacité de travail adapté sous supervision rapprochée
Capacité minimale de vivre seul
Définition d’un handicap intellectuel grave
QI 20-35
Capacité à s’exprimer, apprendre à compter et reconnaître mots critiques au fonctionnement
Besoin de soutien et de supervision pour l’autonomie
Capacité à participer à des programmes d’activités de groupe
Capacité de vivre dans résidence de type familial
Définition d’un handicap intellectuel profond
QI < 20
Absence de langage expressif
Capacité de fonctionnement minimale
Supervision complète nécessaire
Prévalence du handicap intellectuel
1 à 3 %
Domaines du fonctionnement adaptatif mesurés dans l’échelle de Vineland
Communication (réceptive, expressive et communication écrite)
Habiletés de la vie quotidienne (tâches domestiques, comportements en communauté)
Socialisation (interactions avec autrui, responsabilité et sensibilité face aux autres)
Motricité (fine, globale et coordination)
Cibles de traitement en handicap intellectuel
Éducation : travailler habiletés sociales, vocationnelles et communicatives
Thérapie comportementale ou TCC : renforcement positif pour comportement désiré, punitions bénignes pour comportements perturbateurs, adresser fausses croyances, exercices de relaxation
Famille : éducation sur façon d’augmenter l’estime de soi et la compétence de l’enfant, soutien, espace de verbalisation
Social : lutter contre isolement social et déficits d’habiletés sociales, impliquer TS, répit pour famille, aide à domicile, relocalisation PRN
Médication indiquée en handicap intellectuel pour agressivité/automutilation
Rispéridone
Critères DSM-5 du TDAH
6/9 critères d’inattention (5 si plus de 17 ans) :
- oublis fréquents
- perd des choses
- difficulté à maintenir attention sur tâche
- ne finit pas les tâches
- évite activités qui demandent attention soutenue
- facilement distrait par stimuli externes
- erreurs d’inattention
- n’a pas l’air d’écouter quand on lui parle
- difficultés d’organisation
6/9 critères d’hyperactivité/impulsivité (5 si plus de 17 ans) :
- tape des mains/pieds
- court/grimpe
- ne reste pas en place
- “on the go”
- incapacité à faire activités calmement
- parle beaucoup
- répond avant la fin de la question
- interrompt/intrusif
- n’attend pas son tour
Durée au moins 6 mois
Apparition de plusieurs symptômes avant l’âge de 12 ans
Symptômes dans au moins 2 contextes (maison, école, travail)
Altération du fonctionnement
Spécificateurs DSM-5 du TDAH
Type : présentation inattentive prédominante, hyperactive/impulsive prédominante, combinée
Rémission partielle
Sévérité : léger (peu ou pas de symptômes excédant le nombre requis, altération mineure du fonctionnement), moyen, grave (plusieurs symptômes excédant le nombre requis, altération marquée du fonctionnement)
Rapport H:F dans le TDAH
2 H : 1 F chez les enfants
1.6 H : 1 F chez les adultes
Prévalence du TDAH
5 % enfants et 2.5 % des adultes (DSM-5
Particularités du TDAH chez les femmes
Davantage de déficits intellectuels
Moins d’hyperactivité
Moins de troubles externalisés
Davantage de détresse, d’anxiété et de dépression
Taux de persistance du TDAH chez les enfants
60 %
Facteurs de risque de persistance du TDAH à l’âge adulte
Histoire familiale de TDAH
Adversité psychosociale
Comorbidité de trouble des conduites, de trouble de l’humeur ou de trouble anxieux
Héritabilité du TDAH
Environ 75 %
Risque de TDAH si parent du 1er degré affecté
RR 2 à 8
Gènes impliqués dans le TDAH
DAT1
DRD4
DRD5
SNAP-25
MAOA
VMAT-1 et VMAT-2
Anomalies à l’EEG dans le TDAH
Augmentation de l’activité thêta en frontal
Augmentation de l’activité bêta
(Selon CADDRA : augmentation activité thêta, diminution activité bêta et alpha)
Anomalies à l’examen physique en TDAH
Davantage de troubles auditifs/visuels/moteurs
“Soft neurological signs” non focaux (problèmes de coordination, mouvements alternés rapides, discrimination gauche-droite, ambidextrie, symétrie des réflexes)
Davantage d’épilepsie
Échelles d’évaluation pour le TDAH
SNAP-IV teacher and parent rating scale
ASRS (adult ADHD self-report scale)
Conners
Diagnostics différentiels du TDAH
Comportements appropriés à l’âge chez enfants actifs
Stress
Trouble d’apprentissage
Trouble de langage
Handicap intellectuel
Environnement scolaire insuffisamment stimulant
Comportement oppositionnel
Trouble de mouvements stéréotypés
Trouble anxieux / de l’humeur / d’adaptation
MAB
Trouble psychotique
Problème médical : médication (Rx avec épinéphrine), substance, épilepsie, problèmes auditifs/visuels, apnée du sommeil, trouble thyroïdien, hypoglycémie
Facteurs de bon pronostic en TDAH
Symptômes moins sévères
QI élevé
Soutien social
Absence de MAB ou de trouble externalisé
Description et conclusions du Multimodal Treatment Study of Children with ADHD (MTA)
4 groupes : Rx vs thérapie comportementale vs Rx + thérapie comportementale vs traitement communautaire
Conclusion : le traitement combiné est supérieur
Mécanisme d’action du méthylphénidate
Bloque la recapture DA et NE
Mécanisme d’action des amphétamines
Relâchent DA, NE et 5-HT dans la synapse et bloquent la recapture de DA
Taux de réponse aux psychostimulants en TDAH
80 %
90 % avec n’importe quel stimulant
Contre-indications aux psychostimulants
Traitement par IMAO (ad 14 jours après l'arrêt) Glaucome à angle fermé Hyperthyroïdie non traitée HTA modérée à grave Phéochromocytome Maladie cardiovasculaire symptomatique Antécédent de manie ou de psychose
Mécanisme de l’atomoxétine
Inhibition sélective de la recapture de noradrénaline
Délai d’action de l’atomoxétine
Ad 6-8 semaines
Mécanisme d’action de la guanfacine
Agoniste sélectif (présynaptique) des récepteurs alpha-2A adrénergiques (plus sélectif que la clonidine)
Effets secondaires de la guanfacine
Sédation/somnolence Étourdissements Céphalées Diminution de TA et FC (si arrêt brusque : HTA et tachycardie rebond) Diminution de l'appétit
Traitement pharmacologique de 1re ligne en TDAH (6-12 ans)
Méthylphénidate LA (Biphentin, Concerta, Foquest)
Sels mixtes d’amphétamine (Adderall XR)
Lisdexamfétamine (Vyvanse)
Traitement pharmacologique de 2e ligne en TDAH (6-12 ans)
Méthylphénidate IR et SR (Ritalin)
Atomoxétine
Guanfacine XR
Dextroamphétamine (Dexedrine)
Traitement pharmacologique de 3e ligne en TDAH (6-12 ans)
Imipramine
Clonidine
Bupropion
Modafinil
Effets secondaires des psychostimulants
Inappétence Perte pondérale Symptômes gastro-intestinaux Insomnie Céphalées Augmentation TA et FC Dysphorie Comportements obsessionnels Tics (pire avec Dexedrine que Ritalin) Psychose Convulsion Augmentation irritabilité et anxiété (mais souvent améliorés)
Bilan et monitoring avec psychostimulants
Avant de débuter : examen physique, taille, poids, TA et FC
ECG seulement si population à risque (hx familiale de mort subite, hx de syncope, maladie cardiaque structurelle, symptômes cardiaques) ou p. ex. athlète de haut niveau
Consultation en cardiologie si cardiopathie avérée ou soupçonnée
Répéter q 1-3 mois (plus souvent si clonidine)
Critères DSM-5 du syndrome de Gilles de la Tourette
A. Présence de tics moteurs multiples ET d’un ou plusieurs tics vocaux, mais pas nécessairement de façon simultanée.
B. Les tics peuvent varier en fréquence mais ont persisté pendant plus d’un an.
C. Début avant l’âge de 18 ans.
Troubles de tics dans le DSM-5
Syndrome de Gilles de la Tourette
Tics moteurs ou vocaux persistants
Tics provisoires (< 12 mois)
Tics NS (p. ex. début après 18 ans)
Définition d’un tic
Mouvement ou vocalisation soudain, rapide, récurrent et non-rythmique
Concordance génétique de SGT chez les jumeaux
> 50 % (monozygote) vs 10 % (dizygote)
Risque de développer tic chez fratrie d’un patient avec SGT
20 à 29 %
Risque de développer TOC chez fratrie d’un patient avec SGT
12 à 32 %
Prévalence à vie du SGT
1 %
Rapport H:F dans le SGT
2-4 H : 1 F
Évolution du syndrome de Gilles de la Tourette
Début vers 5-6 ans
Pic vers 10-12 ans
1/2 à 1/3 s’améliorent beaucoup à l’adolescence ou au début de l’âge adulte
Évolution “wax and wane”
Comorbidités du syndrome de Gilles de la Tourette
TDAH (> 50 %)
TOC (20 à 40 %)
Trouble d’apprentissage (23 %)
Trouble du spectre de l’autisme (4.6 %)
Trouble anxieux
Trouble dépressif majeur
Symptômes de TOC plus fréquents en présence de tics
Symétrie/ordre
Comptage
Toucher répétitif
Pensées et images violentes, sexuelles et religieuses
Indications de traitement en syndrome de Gilles de la Tourette
Fréquence des tics
Sévérité des tics (tic cervical avec risque de blessure, tic douloureux)
Impact individuel, familial et social
Traitement du SGT modéré
Renversement des habitudes
TCC avec exposition et prévention de la réponse
Traitement du SGT sévère
Traitement non-pharmacologique
+ ajout médication
Description du traitement non-pharmacologique du SGT
Psychoéducation (ne pas punir l’enfant pour ses tics)
Renversement des habitudes : entraînement à identifier tics et urgence/sensation les précédant ; initier comportement physiquement incompatible avec le tic (p. ex. mouvement plus subtil pour tic moteur, type de respiration pour tic vocal)
Exposition avec prévention de la réponse
Traitement pharmacologique de 1re ligne du SGT
Guanfacine
Clonidine
Chez l’adulte : injection de toxine botulinique si tic moteur sévère touchant yeux ou visage ou tic vocaux sévères
Traitement pharmacologique de 2e ligne du SGT
Rispéridone
Aripiprazole
Traitement pharmacologique de 3e ligne du SGT
Halopéridol
Pimozide
Fluphénazine
Ziprasidone
Effets secondaires de la clonidine
Sédation (pas de tolérance) Fatigue Xérostomie Étourdissements Constipation Nausées Hypotension / bradycardie Autres : insomnie, anxiété, symptômes dépressifs, rêves vivides, cauchemars, hallucinations
Indications de la clonidine
TDAH avec hyperactivité/agressivité Trouble du spectre de l'autisme SGT Sevrage (alcool, opiacés, benzodiazépines, nicotine) Trouble anxieux Bouffées de chaleur 2re ménopause Hypersialorrhée 2re clozapine TSPT TOC
Quoi faire si co-administration clonidine/guanfacine et méthylphénidate
Monitoring plus étroit des SV et ECG (cas rapportés de mort subite)
Symptômes d’intoxication à la clonidine
Diminution FC, TA et RR
Myosis
Coma
Critères DSM-5 du trouble du spectre de l’autisme
A. Déficits dans les communications et les interactions sociales à travers de multiples contextes, actuellement ou dans le passé, avec :
1. Déficits dans la réciprocité sociale ou émotionnelle
2. Déficits des comportements de communication non-verbaux utilisés au cours des interactions sociales (contact visuel, mimique faciale, posture corporelle, gestes)
3. Difficultés à développer, maintenir et comprendre les relations.
(préciser sévérité : nécessitant aide, aide importante ou aide très importante)
B. Caractère restreint et répétitif des comportements, intérêts et activités, actuellement ou dans le passé, avec au moins 2/4 :
1. Mouvements, utilisation d’objets ou langage stéréotypé ou répétitifs (dont écholalie et phrases idiosyncrasiques)
2. Intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines, rituels verbaux ou non-verbaux
3. Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité ou dans leur but
4. Hypo ou hyperréactivité aux stimulations sensorielles ou intérêts inhabituels pour des aspects sensoriels de l’environnement
(préciser sévérité comme dans critère A)
C. Symptômes présents dans la période du développement précoce (mais peuvent se manifester complètement seulement à l’âge où les demandes sociales excèdent les capacités)
D. Altération significative du fonctionnement
E. Pas mieux expliqué par handicap intellectuel ou retard global du développement (dans ce cas, les déficits sociaux sont proportionnels au niveau de HI)
Spécificateurs DSM-5 du trouble du spectre de l’autisme
Avec ou sans déficit intellectuel
Avec ou sans altération du langage
Associé à une maladie génétique ou médicale ou à un facteur environnemental
Associé à un trouble développemental, mental ou comportemental
Avec catatonie
Prévalence du trouble du spectre de l’autisme
1 %
Rapport H:F en trouble du spectre de l’autisme
4H : 1F
Prévalence de handicap intellectuel en trouble du spectre de l’autisme
30 %
dont 45-50 % sont sévères à profonds
Facteurs pronostiques en trouble du spectre de l’autisme
QI < 70
Niveau du langage à 5 ans
Raison de consultation initiale la plus fréquente en trouble du spectre de l’autisme
Délai de langage
Héritabilité du trouble du spectre de l’autisme
90 %
Risque d’avoir un 2e enfant autiste
5 à 10 %
Syndromes génétiques associés au trouble du spectre de l’autisme
X fragile (2-3 %) Phénylcétonurie Sclérose tubéreuse Neurofibromatose Prader-Willi (?)
Facteurs de risque de trouble du spectre de l’autisme
Âge avancé des parents
Complications périnatales
Antécédents familiaux de TSA
PAS les vaccins
ISRS en grossesse : possible, mais d’autres études seraient nécessaires ; surtout si autres facteurs de risque de TSA présents, sinon pas d’effet
1re cause génétique de handicap intellectuel
Trisomie 21
Évaluation si suspicion de trouble du spectre de l’autisme
Histoire psychiatrique : grossesse, histoire néonatale et développementale, ATCD médicaux, observation du contact visuel et social
Audiogramme
Évaluation du langage (orthophonie)
Examen physique : périmètre crânien, dysmorphie, anomalie cutanée
EEG si symptômes neurologiques ou hx de convulsion
Imagerie cérébrale si symptômes neurologiques
Test chromosomique
Évaluation structurée :
- Autism Diagnostic Observation Schedule (ADOS) : évaluation interactive avec 4 modules
- Autism Diagnostic Interview (ADI-R) : entrevue semi-structurée avec les parents
Échelle de Vineland
Évaluation du QI
Échelles d’évaluation du QI selon l’âge
Wechsler Preschool and Primary Scale of Intelligence (WPPSI-R) : 3-7 ans
Wechsler Intelligence Scale of Children (WISC) : 6-17 ans
Wechsler Adult Intelligence Scale (WAIS) : > 17 ans
Décrire le traitement psychosocial du trouble du spectre de l’autisme
Intervention comportementale intensive : environ 20 heures par semaine ; basé sur “applied behaviour analysis” : implantation et évaluation des modifications environnementales désignées pour produire des changements significatifs dans les comportements sociaux.
Peut inclure entraînement aux habiletés sociales, thérapie comportementale pour les comportements dommageables, TCC pour comportements répétitifs, suivi en orthophonie pour cibler mode de communication
Entraînement parental : habiletés parentales, psychoéducation, soutien
Interventions académiques ou vocationnelles
Traitements démontrés supérieurs au placebo pour le traitement de l’agressivité en trouble du spectre de l’autisme
Halopéridol Rispéridone (le seul approuvé par Santé Canada) Aripiprazole Olanzapine Lurasidone
Traitements utiles pour l’anxiété en trouble du spectre de l’autisme
Rispéridone (diminution des comportements répétitifs)
Halopéridol (diminution des comportements répétitifs et du retrait social)
Pas d’évidence pour ISRS/tricycliques
Domaines du langage
Phonologie
Grammaire
Sémantique
Pragmatique
Comorbidités de trouble du langage
TDAH (19 %) (au moins 33 % si type mixte) Trouble anxieux (10 %) TOP / trouble des conduites (7 %)
Ratio H:F dans le bégaiement
3-4 H : 1F
Critères du bégaiement
1/7 de :
- Répétition de sons/syllabes
- Prolongations de sons
- Mots tronqués
- Blocages audibles/silencieux
- Circonlocutions
- Tension physique excessive accompagnant production de mots
- Répétition de mots monosyllabiques entiers
Caractéristique associée la plus fréquente avec trouble de la communication sociale et pragmatique
Trouble du langage
Critères DSM-5 du trouble spécifique des apprentissages
A. Difficulté à apprendre et utiliser des compétences scolaires ou universitaires, comme en témoigne au moins 1 des symptômes ayant persisté 6 mois malgré mise en place de mesures :
- Lecture des mots inexacte ou lente et réalisée péniblement
- Difficulté à comprendre le sens de ce qui est lu
- Difficulté à épeler
- Difficulté d’expression écrite
- Difficulté à maîtriser le sens des nombres, les données chiffrées ou le calcul
- Difficulté avec le raisonnement mathématique
B. Compétences scolaires perturbées nettement au-dessous du niveau escompté pour l’âge chronologique. Interfère significativement avec les performances scolaires ou professionnelles ou avec la vie courante.
C. Difficultés débutent au cours de la scolarité mais peuvent se manifester seulement quand les demandes dépassent les capacités limitées du sujet
D. Pas mieux expliqué par HI, trouble visuel ou auditif non corrigé, autre trouble neurologique ou mental, adversité psychosocial, manque de maîtrise de langue ou enseignement pédagogique inadéquat
Type de trouble d’apprentissage le plus fréquent
Lecture (75 %)
Tests utiles pour le trouble d’apprentissage spécifique à la lecture
Woodcock-Johnson Psycho-Educational Battery-Revised
Peabody Individual Achievement Test - Revised
Causes de trouble d’apprentissage spécifique à la lecture
Génétique
Moins d’asymétrie du planum temporal G vs D
Insulte neurologique ou périnatale
Tests utiles pour le trouble d’apprentissage spécifique à l’expression écrite
Test of Written Language (TOWL)
DEWS
Test of Early Written Language (TEWL)
Évaluation vision/audition/capacité intellectuelle globale
Critères DSM-5 du trouble développemental de la coordination
A. Acquisition et exécution des bonnes compétences de coordination motrice nettement inférieures au niveau escompté pour l’âge chronologique compte tenu des opportunités d’apprendre et d’utiliser ces compétences. Maladresse, lenteur et imprécision dans la réalisation de tâches motrices.
B. Interfèrent de façon significative et persistante avec les AVQ correspondant à l’âge chronologique ; impact scolaire/universitaire/professionnel/jeu
C. Début des symptômes date de la période développementale précoce
D. Pas mieux expliquées par HI, problème visuel, affection neurologique motrice
Comorbidités du trouble développemental de la coordination
TDAH (50 %)
Trouble de langage et de la phonation
Trouble spécifique des apprentissages (surtout lecture et écriture)
Trouble du spectre de l’autisme
Problèmes de comportements perturbateurs et émotionnels
Syndrome d’hyperlaxité ligamentaire
Woodcock-Johnson Psycho-Educational Battery - âge et résultats obtenus
Garderie à 12e année
Lecture, mathématiques, langage écrit
Wide Range Achievement Test (WRAT) - âge et résultats obtenus
Niveau 1 : 1-5 ans
Niveau 2 : 12-75 ans
Dépistage pour déficits en lecture, épellation et arithmétique
Wechsler-Individual Achievement Test (WIAT) - âge et résultats obtenus
Garderie à 12e année
Lecture de base, raisonnement mathématique, opérations numériques, épellation, compréhension de lecture et du langage, expression orale et écrite
Comment calculer dose d’atomoxétine
0.5 mg / kg die
40 mg die si > 70 mg ou adulte
Premier tic le plus fréquent en syndrome de Gilles de la Tourette
Clignement des yeux
Anomalies neurobiologiques en TDAH
Neurotransmetteurs impliqués : DA et NE
Cerveau plus petit d’environ 10 % (surtout ganglions de la base, lobe frontal et cervelet) ; délai de maturation du cerveau
Dysfonction fronto-striatale
Atteinte aussi au niveau de : cervelet, lobes pariétaux et temporaux
Facteurs de risque de TDAH
Périnataux : Infection maternelle Alcool et tabac pendant la grossesse Prématurité Très faible poids de naissance (< 1500 g) Naissance en septembre
Psychosociaux : conflits familiaux, inconsistance parentale (pas une cause mais peut influencer l’outcome), adversité psychosociale, placements multiples, abus chroniques, maltraitance et négligence
Autres :
Insulte périnatale (trauma SNC, chimiothérapie, radiothérapie, infection)
Problème développemental (?)
Milieu urbain
Faible niveau socio-économique
Maladie physique chronique
Syndromes génétiques (Prader-Willi, sclérose tubéreuse, X fragile, délétion 22q11)
Comorbidités du TDAH chez les enfants/adolescents
Chez 70 % !
TOP (40 %) Trouble anxieux (33 %) Trouble d'apprentissage (31-45 %) Trouble des conduites (14 %) Tics (11 %) Trouble de l'humeur (4 %) TU substances très fréquents (cannabis le plus consommé)
Peu de données pour trouble du spectre de l’autisme
Comorbidités du TDAH chez les adultes
Chez 85 % !
Trouble anxieux (TAG) (50 %) TU ROH (34 %) TU drogues (30 %) Cyclothymie (25 %) Dysthymie (25 %) Trouble panique (15 %) TOC (13 %) TPL
Obésité, asthme, maladie coeliaque, trouble du sommeil
Problèmes médicaux à éliminer si symptômes de TDAH
Médication (contenant épinéphrine, psychotropes avec effets secondaires cognitifs) Consommation Épilepsie Problèmes visuels ou auditifs Apnée du sommeil Trouble thyroïdien Hypoglycémie
Effet secondaire à suivre avec atomoxétine
Idées suicidaires (faible augmentation, 0.37 %)
Seul traitement approuvé par Santé Canada comme adjuvant aux psychostimulants
Guanfacine XR
Traitement de l’agressivité en TDAH chez les enfants et adolescents
Intervention psychosociale en 1re ligne
Si TDAH non traité = commencer par psychostimulants (à potentialiser avec le traitement psychosocial)
Rispéridone (diminution agressivité/symptômes de troubles des conduites)