Troubles neurodéveloppementaux / autres troubles de l'enfance Flashcards
Âge minimum pour diagnostiquer énurésie
5 ans
Types d’énurésie
Exclusivement nocturne
Exclusivement diurne
Nocturne et diurne
Facteurs de risque d’énurésie
Génétique (surtout si père avec énurésie)
Diminution de production de vasopressine nocturne
Moins de capacité vésicale nocturne
Arousal threshold bas
Facteurs précipitants d’énurésie
Naissance de fratrie Hospitalisation entre 2-4 ans Début de l'école Divorce parental Déménagement
Causes organiques : infection, anomalie structurelle du tractus urinaire, vessie neurogène, diabète, épilepsie, spina bifida, effet secondaire médication, somnambulisme
Prise en charge de l’énurésie
Évaluer habitudes de toilette
Éliminer constipation
Ne pas traiter si l’enfant n’est pas dérangé (réassurance/psychoéducation)
Pas d’investigation nécessaire si rien à l’histoire ou à l’examenphysique
Dispositif d’alarme (le plus efficace)
DDAVP/desmopressine (traitement à court terme)
Imipramine (risque de surdose, nécessite parents fiables)
Effet secondaire à surveiller avec DDAVP/desmopressine
Hyponatrémie
Quoi dire en psychoéducation pour l’énurésie/encoprésie
Faciliter l’accès aux toilettes
Vider la vessie avant le coucher
Pas de liquide ou caféine avant le coucher
Renoncer aux couches
Préserver l’estime de soi ; ne pas punir ou humilier
Impliquer l’enfant dans le nettoyage le AM sans le punir
Âge chronologique minimum pour diagnostiquer encoprésie
4 ans
Types d’encoprésie
Avec constipation et incontinence par débordement (80 %)
Sans constipation ni incontinence par débordement (associé à TOP/trouble des conduites, peut être conséquence de masturbation anale)
Prise en charge de l’encoprésie
Techniques comportementales : aller à la toilette après les repas, renforcer muscles liés à la pression intraabdominale, autosoins, nettoyage, toilette agréable (non punitif), encouragement parental, bain chaud avant toilette
Physique : laxatif, fibres, lubrifiant, laxatif hyperosmolaire, émollients
Au besoin : thérapie de soutien, relaxation, thérapie familiale
Éliminer condition médicale
Recommandation de 1re ligne pour traitement TDAH chez adultes avec maladie bipolaire
Bupropion
CANMAT 2012
Recommandations de 2e ligne pour traitement TDAH chez adultes avec maladie bipolaire
Stimulants (amphétamines et méthylphénidate)
Modafinil
TCC
(CANMAT 2012)
Recommandations de 3e ligne pour traitement TDAH chez adultes avec maladie bipolaire
Lisdexamfetamine Atomoxétine Venlafaxine Nortriptyline Désipramine
(CANMAT 2012)
Définition d’un handicap intellectuel léger
QI 50-70
Progression jusqu’en 6e année (en moyenne 3e année)
Capacité d’arriver à un emploi minimalement compétitif et d’élever une famille
Définition d’un handicap intellectuel moyen
QI 35-50
Progression rarement supérieure à 2e-3e année
Difficultés de socialisation à l’adolescence
Capacité de travail adapté sous supervision rapprochée
Capacité minimale de vivre seul
Définition d’un handicap intellectuel grave
QI 20-35
Capacité à s’exprimer, apprendre à compter et reconnaître mots critiques au fonctionnement
Besoin de soutien et de supervision pour l’autonomie
Capacité à participer à des programmes d’activités de groupe
Capacité de vivre dans résidence de type familial
Définition d’un handicap intellectuel profond
QI < 20
Absence de langage expressif
Capacité de fonctionnement minimale
Supervision complète nécessaire
Prévalence du handicap intellectuel
1 à 3 %
Domaines du fonctionnement adaptatif mesurés dans l’échelle de Vineland
Communication (réceptive, expressive et communication écrite)
Habiletés de la vie quotidienne (tâches domestiques, comportements en communauté)
Socialisation (interactions avec autrui, responsabilité et sensibilité face aux autres)
Motricité (fine, globale et coordination)
Cibles de traitement en handicap intellectuel
Éducation : travailler habiletés sociales, vocationnelles et communicatives
Thérapie comportementale ou TCC : renforcement positif pour comportement désiré, punitions bénignes pour comportements perturbateurs, adresser fausses croyances, exercices de relaxation
Famille : éducation sur façon d’augmenter l’estime de soi et la compétence de l’enfant, soutien, espace de verbalisation
Social : lutter contre isolement social et déficits d’habiletés sociales, impliquer TS, répit pour famille, aide à domicile, relocalisation PRN
Médication indiquée en handicap intellectuel pour agressivité/automutilation
Rispéridone
Critères DSM-5 du TDAH
6/9 critères d’inattention (5 si plus de 17 ans) :
- oublis fréquents
- perd des choses
- difficulté à maintenir attention sur tâche
- ne finit pas les tâches
- évite activités qui demandent attention soutenue
- facilement distrait par stimuli externes
- erreurs d’inattention
- n’a pas l’air d’écouter quand on lui parle
- difficultés d’organisation
6/9 critères d’hyperactivité/impulsivité (5 si plus de 17 ans) :
- tape des mains/pieds
- court/grimpe
- ne reste pas en place
- “on the go”
- incapacité à faire activités calmement
- parle beaucoup
- répond avant la fin de la question
- interrompt/intrusif
- n’attend pas son tour
Durée au moins 6 mois
Apparition de plusieurs symptômes avant l’âge de 12 ans
Symptômes dans au moins 2 contextes (maison, école, travail)
Altération du fonctionnement
Spécificateurs DSM-5 du TDAH
Type : présentation inattentive prédominante, hyperactive/impulsive prédominante, combinée
Rémission partielle
Sévérité : léger (peu ou pas de symptômes excédant le nombre requis, altération mineure du fonctionnement), moyen, grave (plusieurs symptômes excédant le nombre requis, altération marquée du fonctionnement)
Rapport H:F dans le TDAH
2 H : 1 F chez les enfants
1.6 H : 1 F chez les adultes
Prévalence du TDAH
5 % enfants et 2.5 % des adultes (DSM-5
Particularités du TDAH chez les femmes
Davantage de déficits intellectuels
Moins d’hyperactivité
Moins de troubles externalisés
Davantage de détresse, d’anxiété et de dépression
Taux de persistance du TDAH chez les enfants
60 %
Facteurs de risque de persistance du TDAH à l’âge adulte
Histoire familiale de TDAH
Adversité psychosociale
Comorbidité de trouble des conduites, de trouble de l’humeur ou de trouble anxieux
Héritabilité du TDAH
Environ 75 %
Risque de TDAH si parent du 1er degré affecté
RR 2 à 8
Gènes impliqués dans le TDAH
DAT1
DRD4
DRD5
SNAP-25
MAOA
VMAT-1 et VMAT-2
Anomalies à l’EEG dans le TDAH
Augmentation de l’activité thêta en frontal
Augmentation de l’activité bêta
(Selon CADDRA : augmentation activité thêta, diminution activité bêta et alpha)
Anomalies à l’examen physique en TDAH
Davantage de troubles auditifs/visuels/moteurs
“Soft neurological signs” non focaux (problèmes de coordination, mouvements alternés rapides, discrimination gauche-droite, ambidextrie, symétrie des réflexes)
Davantage d’épilepsie
Échelles d’évaluation pour le TDAH
SNAP-IV teacher and parent rating scale
ASRS (adult ADHD self-report scale)
Conners
Diagnostics différentiels du TDAH
Comportements appropriés à l’âge chez enfants actifs
Stress
Trouble d’apprentissage
Trouble de langage
Handicap intellectuel
Environnement scolaire insuffisamment stimulant
Comportement oppositionnel
Trouble de mouvements stéréotypés
Trouble anxieux / de l’humeur / d’adaptation
MAB
Trouble psychotique
Problème médical : médication (Rx avec épinéphrine), substance, épilepsie, problèmes auditifs/visuels, apnée du sommeil, trouble thyroïdien, hypoglycémie
Facteurs de bon pronostic en TDAH
Symptômes moins sévères
QI élevé
Soutien social
Absence de MAB ou de trouble externalisé
Description et conclusions du Multimodal Treatment Study of Children with ADHD (MTA)
4 groupes : Rx vs thérapie comportementale vs Rx + thérapie comportementale vs traitement communautaire
Conclusion : le traitement combiné est supérieur
Mécanisme d’action du méthylphénidate
Bloque la recapture DA et NE
Mécanisme d’action des amphétamines
Relâchent DA, NE et 5-HT dans la synapse et bloquent la recapture de DA
Taux de réponse aux psychostimulants en TDAH
80 %
90 % avec n’importe quel stimulant
Contre-indications aux psychostimulants
Traitement par IMAO (ad 14 jours après l'arrêt) Glaucome à angle fermé Hyperthyroïdie non traitée HTA modérée à grave Phéochromocytome Maladie cardiovasculaire symptomatique Antécédent de manie ou de psychose
Mécanisme de l’atomoxétine
Inhibition sélective de la recapture de noradrénaline
Délai d’action de l’atomoxétine
Ad 6-8 semaines
Mécanisme d’action de la guanfacine
Agoniste sélectif (présynaptique) des récepteurs alpha-2A adrénergiques (plus sélectif que la clonidine)
Effets secondaires de la guanfacine
Sédation/somnolence Étourdissements Céphalées Diminution de TA et FC (si arrêt brusque : HTA et tachycardie rebond) Diminution de l'appétit