Troubles liés à une substance Flashcards
Effet caféine sur cytochromes
Substrat du CYP1A2 (p. ex. compétition 1A2 => augmentation dose sérique clozapine)
Effet caféine sur récepteurs
Antagoniste des récepteurs adénosine
Augmentation de l’activité dopaminergique
Symptômes d’intoxication à la caféine
5 ou plus de :
- Fébrilité
- Nervosité
- Excitation
- Insomnie
- Faciès vultueux
- Augmentation de la diurèse
- Troubles GI
- Pensée ou discours décousus
- Tachycardie/arythmie
- Infatigabilité
- Agitation psychomotrice
- Soubresauts musculaires
Symptômes d’intoxication aux stéroïdes
Euphorie Hyperactivité Irritabilité/hostilité/colère Anxiété/dépression Hypomanie/manie Psychose
Mécanisme de l’effet de dépendance produit par la nicotine
Action sur récepteurs nicotiniques des cellules dopaminergiques de l’aire tegmentale ventrale et du noyau accumbens =>libération de dopamine et de glutamate (augmentation indirecte de la dopamine)
Mécanisme d’action de la varénicline
Agoniste partiel récepteur nicotinique alpha4-bêta2
Bloque l’effet renforçateur de la nicotine
Médicament le plus efficace pour arrêt tabagique
Varénicline (efficacité 40%)
Traitement pharmaco de 1re ligne pour arrêt tabagique chez patient avec ATCD de trouble dépressif
Bupropion
150 mg die x 3 jours puis 150 mg bid x 7-12 semaines (ad 6 mois après l’arrêt)
Critères diagnostiques d’intoxication aux inhalants
A. Exposition récente aux inhalants
B. Changements comportementaux ou psychologiques (p. ex. belliquosité, agressivité, apathie, altération du jugement)
C. 2/13 de : étourdissements, incoordination, dysarthrie, démarche instable, hyporéflexie, ralentissement psychomoteur, tremblements, faiblesse musculaire généralisée, nystagmus, diplopie/vision trouble, léthargie, stupeur/coma, euphorie
Conséquence neuro de l’intox CO
Lésion globus pallidus
Contre-indications à la naltrexone
Augmentation AST/ALT (> 5 x normale)
Utilisation ou dépendance opiacés
Grossesse
Allaitement
Prédicteurs de bonne réponse à la naltrexone
Hx familiale de ROH
Craving important
Critères d’intoxication à l’alcool
A. Ingestion récente d'alcool B. Changements psychologiques ou comportementaux problématiques cliniquement significatifs (p. ex. agressivité, comportement sexuel, labilité affective, altération du jugement) survenant pendant ou peu après l'ingestion d'alcool C. Au moins 1/6 : - Dysarthrie - Incoordination - Démarche instable - Nystagmus - Atteinte de l'attention ou la mémoire - Stupeur ou coma D. Non attribuable à autre condition médicale incluant intoxication à autre substance
Trouble lié à l’usage - Pattern d’usage mésadapté lié à 2 ou plus de :
Perte de contrôle (4) :
- Craving
- Consommation en plus grandes quantités ou plus longues périodes que prévu
- Incapacité à diminuer ou contrôler sa consommation
- Temps passé à consommer
Dangerosité (2) :
- Consommation dans des situations physiquement dangereuses
- Consommation malgré conséquences négatives sur santé physique ou psychologique
Conséquences sociales (3) :
- Incapacité à remplir rôles sociaux
- Problèmes sociaux ou interpersonnels récurrents liés à la consommation
- Renoncer à des activités sociales, occupationnelles ou de loisir
Pharmacologiques (2) :
- Tolérance
- Sevrage
Prévalence à vie du jeu pathologique
0.4 à 1 %
H > F
Critères dx du jeu pathologique
A. Pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu, avec, sur 12 mois, au moins 4/8 de :
Préoccupation par le jeu
Besoin de jouer avec sommes d’argent croissantes pour atteindre état d’excitation désiré
Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu
Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt de la pratique du jeu
Joue lors des sentiments de souffrance/mal-être
Après avoir perdu $, retourne souvent jouer pour recouvrer ses pertes
Ment à famille/thérapeute/autres pour dissimuler l’ampleur réelle des habitudes de jeu
Met en danger ou perd relation importante, emploi ou possibilités d’étude ou de carrière
Compte sur les autres pour obtenir de l’argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu
B. Pas mieux expliqué par épisode maniaque
Spécificateurs du jeu pathologique
Occasionnel : critères par épisodes, avec périodes de diminution sx pendant qq mois entre épisodes
Continu : pendant multiples années
Rémission précoce ou prolongée
Sévérité : léger 4-5 critères, moyen 6-7, grave 8-9 critères
Principes de l’entretien motivationnel (Miller et Rollnick)
Empathie Développer divergences Résoudre l'ambivalence Éviter l'argumentation Rouler avec la résistance Favoriser sentiment d'efficacité personnelle
Stratégies d’EM au stade de précontemplation
Conscientiser risques encourus/problèmes
Semer le doute
Identifier avantages/désavantages
Stratégies d’EM au stade de contemplation
Discuter des avantages/désavantages de changement vs statu quo
Augmenter la confiance
Stratégies d’EM au stade de préparation
Aider à déterminer pas/actions à entreprendre
Faire plan d’action
DARE : desire, ability, reasons to change, need to change
Protocole CIWA - Dose standard de Rx
Valium 20 mg PO q 1-2 h jusqu’à fin des symptômes
Protocole CIWA - Dose si ATCD de convulsion de sevrage
Valium 20 mg q 1 h (3 doses minimum)
Protocole CIWA - Dose si hépatopathie sévère, asthme sévère ou insuffisance respiratoire
Lorazépam 1-2 mg SL/PO tid à qid
ou
Oxazépam 15-30 mg PO tid à qid
Protocole CIWA - Traitement de l’hallucinose alcoolique
Haldol 2-5 mg PO/IM q 1-4 h (max 5 par jour)
(!) Attention dans 3 premiers jours (diminue le seuil convulsif) ; donner 3 doses de Valium 20 mg en prophylaxie
Structures cérébrales impliquées dans le circuit de la récompense
Aire tegmentale ventrale
Noyau accumbens
Cortex préfrontal
(Amygdale)
N.B. Neurones dopaminergiques : corps dans l’aire tegmentale ventrale, projection dans le noyau accumbens
Prévalence de TU substances chez TP antisocial
84 %
Prévalence de TU substances chez trouble bipolaire
56 %
Prévalence de TU substances chez schizophrénie
47 %
Prévalence de TU substances chez troubles dépressifs
27 %
32 à 54 % selon Ottawa RC
Cloninger type I vs type II
Type I : “alcoolisme de milieu”, plus fréquent, H=F, > 20 ans, progression lente, facteurs de risque aussi environnementaux que génétiques
Type II : presque uniquement H, début < 20 ans, troubles du comportement en intox, personnalité avec impulsivité et conduites antisociales, alcoolisme paternel fréquent (FR surtout génétiques)
**ISRS utiles dans tx type I mais peuvent exacerber consommation en type II.
Effet de l’alcool sur récepteurs
Antagoniste NMDA et agoniste GABA-A
via action sur les canaux voltage-dépendants et ligands
Prévalence à vie du TU alcool
18.1 %
Prévalence à vie du TU cannabis
6.8 %
Changements neurologiques fonctionnels dans les TU substances
Activation de la voie dopaminergique mésocortico-limbique
Activation de l’aire tegmentale ventrale jusqu’au nucleus accumbens et cortex préfrontal et amygdale
Prévalence à vie de tout TU substance
35.3 %
42 % chez H vs 30 % chez F
Critères dx d’intoxication à la phencyclidine
A. Consommation récente de phencyclidine ou substance pharmacologiquement similaire
B. Changements de comportement significatifs (belliquosité, agressivité, impulsivité, imprévisibilité, agitation psychomotrice, altération du jugement) pendant ou peu après consommation
C. En une heure, 2 ou plus de :
1. Nystagmus vertical ou horizontal
2. HTA ou tachycardie
3. Analgésie ou diminution de la réponse à la douleur
4. Ataxie
5. Dysarthrie
6. Rigidité musculaire
7. Convulsions ou coma
8. Hyperacousie
Symptômes de sevrage aux opiacés (critères DSM)
Au moins 3/9 de :
Humeur dysphorique Nausées ou vomissements Myalgies Lacrimation ou rhinorrhée Mydriase, piloérection ou diaphorèse Diarrhée Bâillements Fièvre Insomnie
Critères d’intoxication aux stimulants
A. Consommation récente de stimulant
B. Changements comportementaux/psychologiques problématiques (euphorie ou émoussement affectif, changement de sociabilité, hypervigilance, sensibilité interpersonnelle, anxiété, tension ou colère, comportements stéréotypés, altération du jugement)
C. Au moins 2/9 :
1. Tachycardie ou bradycardie
2. Mydriase
3. Augmentation ou diminution de la TA
4. Diaphorèse ou frissons
5. Nausées ou vomissements
6. Signes de perte de poids
7. Agitation ou ralentissement psychomoteur
8. Faiblesse musculaire, dépression respiratoire, douleur thoracique ou arythmie cardiaque
9. Confusion, convulsions, dyskinésies, dystonies ou coma
Spécifier l’agent impliqué
Spécifier si avec trouble perceptuel
Prévalence TUS en trouble anxieux
36 %
Métabolisme de l’alcool
Alcool =>alcool déshydrogénase =>acétaldéhyde (toxique) => aldéhyde déshydrogénase =>acétate (=> acétyl-coenzymeA)
Mécanisme du disulfiram
Inhibition irréversible de l’aldéhyde déshydrogénase
Mécanisme de la cocaïne
Inhibition de la recapture des catécholamines
Mécanisme des amphétamines
Promotion de la libération de catécholamines des vésicules au récepteur VMAT2
Mécanisme de méthamphétamine
Promotes the release, and partially blocks the reuptake, of newly synthesized catecholamines
Substitutes for:
– Dopamine transporter, vesicular monoamine transporter, serotonine transporter, VMAT-2
• Attenuates monoamine metabolism by inhibiting monoamine oxidase
• Dopamine effects underlie the reinforcing properties and potential neurotoxicity
Échelles de dépistage ROH
AUDIT
CAGE
MAST
Échelle de dépistage pour drogues en général
DAST (Drug Abuse Screening Test)
Quel % de variance du risque est expliqué par la génétique en TU ROH?
40 à 60 %
Nombre recommandé de consommations d’alcool par semaine
Hommes : max 15 consommations par semaine, max 3 par jour (4 occasionnellement)
Femmes : max 10 consommations par semaine, max 2 par jour (3 occasionnellement)
Qu’est-ce qui constitue 1 consommation d’alcool
341 mL de bière 5 % (12 oz)
142 mL de vin 12 % (5 oz)
1.5 oz de spiritueux 40 %
(13.6 g d’alcool pur)
Effet Mellanby
Effet d’intoxication plus grand lorsque la concentration plasmatique ROH augmente que lorsqu’elle diminue
Pourquoi les femmes sont-elles plus intoxiquées pour une même quantité d’alcool?
Moins d’ADH dans sang, estomac et oesophage
Poids plus faible
Plus de graisse et moins d’eau
Traitement du TU stimulants
Thérapie comportementale (contingency management)
TCC
Counselling individuel en 12 étapes (TSF)
(pas de Rx approuvé ; peuvent être tentés si échec du traitement psychosocial) Modafinil (?) Topiramate Disulfiram (cocaïne) Bupropion Psychostimulant
Effet caféine sur le lithium
Diminution des niveaux de lithium (augmentation de l’excrétion)
Conséquence neurologique d’une intoxication au méthanol
Névrite optique et nécrose du putamen
Contre-indications de l’acamprosate
Insuffisance rénale sévère (ClCr < 30)
demi-dose si ClCr entre 30 et 50
Évolution chronique du jeu pathologique
- Gains qui accrochent le patient
- Pertes progressives avec prise de risque et structure de la vie autour du jeu
- Pertes importantes et dettes
- Désespoir et poursuite du jeu pour l’excitation, en acceptant que ne pourra surmonter les pertes
Comorbidités du jeu pathologique
Trouble de l'humeur (dépression, MAB) Autre TUS (alcool, nicotine, stimulant) TDAH TP (narcissique, antisocial, limite) Trouble du contrôle des impulsions
Effets neurobiologiques du cannabis
- Action sur récepteurs CB1 (cerveau) et CB2 (système immunitaire) liés aux protéines G => inhibition de l’adényl cyclase
- Effets neuropsychiatriques médiés par le CB1 (ganglions de la base et cervelet =>mouvement; cortex et hippocampe => mémoire ; striatum ventromédial et noyau accumbens =>potentiel de dépendance)
- Diminution de l’effet de l’acétylcholine surtout dans l’hippocampe
- Inhibition des récepteurs NMDA
- Augmentation de l’activité GABA
- Augmentation de l’activité DA dans le striatum et le cortex mésolimbique et stimulation de libération DA dans le noyau accumbens (via perte de l’inhibition tonique GABAergique)
Critères diagnostiques de l’intoxication aux hallucinogènes
A. Consommation récente d’hallucinogène autre que phencyclidine
B. Changements comportementaux ou psychologiques (anxiété ou dépression, idées de référence, peur de “perdre la tête”, idées paranoïdes, altération du jugement)
C. Changements perceptuels avec sensorium clair (p. ex. intensification des perceptions, dépersonnalisation, déréalisation, illusions, hallucinations, synesthésie)
D. Au moins 2/7 :
- Mydriase
- Tachycardie
- Diaphorèse
- Palpitations
- Vision floue
- Tremblements
- Incoordination