Consultation-liaison Flashcards
Critères diagnostiques de l’état confusionnel aigu (delirium)
A. Perturbation de l’attention et de la conscience
B. Installation dans un temps court, fluctuant et qui représente un changement par rapport à l’état de base
C. Une autre perturbation cognitive :
- Orientation (surtout temps/lieu)
- Mémoire (surtout mémoire de travail)
- Perception (hallucinations visuelles surtout)
- Langage
- Habiletés visuo-spatiales
D. Non expliqué par un autre diagnostic ; absence de coma
E. Est la conséquence physiologique directe d’une affection médicale, intoxication ou sevrage.
Spécificateurs du délirium
Cause du délirium :
- Dû à une affection médicale
- Induit par une substance / sevrage
- Dû à des étiologies multiples
- Non spécifié (p. ex. diminution du sommeil)
Temporalité : aigu (heures-jours) vs persistant (semaines-mois)
Type : hyperactif, hypoactif ou mixte
Facteurs prédisposants du délirium
Âge > 65 ans Homme Troubles cognitifs Antécédent de delirium Déficits sensoriels Immobilité ou peu d'activité Malnutrition/déshydratation Condition médicale Soins intensifs Chirurgie orthopédique Cancer terminal
Qu’est-ce qui est recommandé pour diminuer le délirium chez un patient sous ventilation mécanique ?
Precedex (dexmedetomidine)
plutôt que benzodiazépines ou propofol
Neurotransmetteur le plus impliqué en délirium
Acétylcholine
Région cérébrale la plus impliquée en délirium
Formation réticulée
Signes de délirium à l’EEG
Ralentissement généralisé du rythme dominant avec activité thêta/delta généralisée, mauvaise organisation du rythme de fond et perte de la réactivité à ouverture/fermeture des yeux
Indications d’imagerie en délirium
Signes neurologiques focaux
Histoire de TCC
Fièvre ou changement aigu de l’état de conscience (suspicion d’encéphalite)
Absence de cause identifiée
Histoire ou examen neurologique impossible à faire
Recommandations de traitement non pharmacologique en délirium
Environnement sécuritaire
Fournir lunettes, appareil auditif, etc.
Favoriser la communication (p. ex. donner papier/crayon à patient intubé)
Éviter stimuli extrêmes comme chambre très bruyante ou très isolée/sombre
Chambre privée idéalement
Fenêtre et horloge pour orientation dans le temps
Contrôle de la douleur
Rétablir cycle éveil/sommeil (activités diurnes et éviter réveils nocturnes)
Objets familiers, membres de la famille
Minimiser contentions physiques
DDx de la dépression chez patient VIH+
Deuil
Trouble d’adaptation
Symptômes constitutionnels de l’infection VIH
Trouble cognitif associé à une condition médicale générale (VIH)
Trouble dépressif induit par une substance (cotrimoxazole, stéroïdes, isoniazide, alpha-interféron, éthionamide, acyclovir)
Infection SNC
Malnutrition
Facteurs expliquant la relation bidirectionnelle entre VIH et dépression
Plus de VIH chez patients déprimés car : comportements à risque (sexuels, abus de substance)
Plus de dépression en VIH car : atteinte sous-corticale, stress chronique, isolement/démoralisation, baisse des CD4, traitement du VIH (efavirenz)
Traitement de la dépression chez patient VIH+
Idem à celui du TDM ; pharmacothérapie + psychothérapie ; favoriser citalopram et escitalopram
Réponse plus fréquente à des doses sous-thérapeutiques
Attention aux interactions médicamenteuses!!
Davantage d’effets secondaires
Trouble neurocognitif 2re VIH - région atteinte
Sous-corticale
Trouble cognitif associé à :
Oublis Baisse de concentration Apathie Retrait Humeur dysphorique Dysphasie
Étiologie ?
Phase précoce d’un TNC lié au VIH
Trouble cognitif avec tableau de :
Désorientation Confusion Neuropathie périphérique Ralentissement de la réponse verbale Indifférence à la maladie Psychose Incontinence Carphologie
Étiologie ?
Phase tardive du TNC lié au VIH
Signes physiques de neurosyphilis
Pupille d'Argylle-Robertson Tremblements Dysarthrie Hyporéflexie Méningite
Principale région atteinte en neurosyphilis
Lobe frontal
Facteurs de risque de TNC secondaire au VIH
Sexe féminin Âge Pauvre éducation Charge virale importante dans le LCR CD4 < 200 Indicateurs de maladie avancée (anémie, hypoalbuminémie) Consommation de drogue
Symptômes psychiatriques associés à l’hyperthyroïdie
Dépression (30 %)
Anxiété (10-20 %)
Déficit cognitif (5-10 %)
Manie/hypomanie (2-5 %)
Psychose (2-5 %)
Symptômes psychiatriques associés à l’hypothyroïdie
Déficit cognitif (50 %)
Dépression (40 %)
Anxiété (30 %)
Myxedema madness psychosis (5 %)
Symptômes psychiatriques associés à l’hyperparathyroïdie
Dépression (souvent avec anxiété comorbide)
Symptômes psychotiques (persécution), changement cognitif, confusion
Causes médicales d’obsessions/compulsions
PANDAS
Chorée de Sydenham
Maladie de Huntington
Lésion striatale (p. ex. ischémie/infection)