Syndrome néphrotique Flashcards

1
Q

Protéinurie : physiopathologie ?

A

Protéinurie physiologique = 100 à 150 mg/j (< 0,2 g/jour) pour 10 à 15 kg/j de protéines passant par le système rénal

  • 30% d’albumine et 70% de protéines de bas poids moléculaire
  • Paroi du capillaire glomérulaire : s’oppose à la filtration de la majorité des protéines (notamment de l’albumine)
  • Tubule proximale : réabsorption de la grande majorité des protéines filtrées en raison de leur faible poids moléculaire
  • 60% proviennent d’une filtration des protéines du plasma : protéines de bas poids moléculaires < 70 kDa principalement = lysozyme, β2-microglobuline, chaînes légères κ et λ, avec albumine en faibles quantités (< 15-30 mg/j)
  • 40% proviennent de la sécrétion tubulaire d’uromoduline (protéine de Tamm-Horsfall) ou de l’urothélium (urokinase)
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2
Q

Protéinurie : analyse quantitative par BU ?

A

= Méthode semi-quantitative = technique de dépistage : détecte la présence d’albumine > 50-100 mg/L
- Détecte seulement l’albumine (et non les chaînes légères d’Ig ni les protéines de bas PM)
- Faux positif : urines alcalines (pH > 9), bandelettes mal conservées, contamination par un désinfectant
=> Résultat normal ou non significatif : aucune, traces ou 1+ (< 0,3 g/L)
=> Résultat anormal, à confirmer par un dosage pondéral : 2+ (≈ 1 g/L) ou 3+ (≈ 3 g/L)

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3
Q

Protéinurie : analyse quantitative par dosage pondéral de protéinurie ?

A
  • Protéinurie des 24h (en g/24h) : N < 0,2 g/j, valeur anormale si > 0,3 g/j
  • Rapport protéinurie/créatininurie sur échantillon urinaire (préférentiellement sur urines du matin) : avec 1 g de créatininurie ≈ 10 mmol de créatininurie ≈ excrétion urinaire sur 24h
    => Gêné par une hématurie macroscopique (= 1 à 2 g/j de protéinurie) ou une pyurie
    => Le débit de protéinurie diminue souvent quand le DFG est < 50 mL/min
  • Albuminurie normale < 30 mg/24h ou < 3 mg/mmol de créatininurie ou < 30 mg/g de créatininurie
  • Microalbuminurie 30 à 300 mg/24h ou 3 à 30 mg/mmol ou 30 à 300 mg/g
  • Albuminurie > 300 mg/24h ou > 30 mg/mmol ou > 300 mg/g
  • Protéinurie > 500 mg/24h ou > 50 mg/mmol ou > 500 mg/g
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4
Q

Protéinurie : analyse qualitative par électrophorèse des protéines urinaires ?

A
  • Protéinurie glomérulaire sélective = protéines de PM ≥ 69 kDa avec albumine > 80% : généralement néphropathie glomérulaire sans lésion décelable au microscopique (lésions glomérulaires minimes)
  • Protéinurie glomérulaire non sélective = toutes les classes de globulines du sérum avec albumine >
    50% : toute néphropathie glomérulaire ou non glomérulaire compliquée d’une hyalinose
    => Index de sélectivité = clairance IgG/clairance transferrine
  • Protéinurie tubulaire (trouble de réabsorption tubulaire proximale) = protéinurie < 1 g/j avec augmentation lysozyme, β2-microglobuline et chaînes légères d’Ig et diminution albumine < 10-20% : isolée (rarement) dans un syndrome de Fanconi ou autre tubulopathie ou une néphropathie tubulo-interstitielle, ou accompagnée (masquée) par une protéinurie glomérulaire

Protéinurie de surcharge :

  • Protéine à taux élevé : chaînes légères κ et λ => dysglobulinémie
  • Protéine normalement absente du sérum : hémoglobine, myoglobine
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5
Q

Protéinurie : analyse qualitative par dosage de la micro-albuminurie ?

A

= Dosage radio-immunologique : pathologique si excrétion urinaire d’albumine de 30 à 300 mg/j (ou
30 à 300 mg/g de créatininurie ou > 20 à 200 mg/L ou albumine/créatininurie = 3 à 30 mg/mmol)
- Spécifique d’une atteinte glomérulaire
- Diabétique (surtout type 1) : marqueur de glomérulopathie diabétique débutante, mesuré 1/an
- Dans la population générale : marqueur indépendant de risque cardiovasculaire élevé => témoigne d’une dysfonction endothéliale
- Diminue souvent, voire disparaît après mise en route d’une traitement par IEC ou ARA2

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6
Q

Protéinurie : protéinurie intermittente ou transitoire ?

A

= Protéinurie < 1 g/24h, asymptomatique, transitoire
- Protéinurie orthostatique (en période pubertaire (12-16 ans), longiligne, disparaît < 20 ans) : bénigne,
disparition de la protéinurie en clinostatisme (après 2h de décubitus dorsal ou la nuit)
- Protéinurie d’effort : au décours d’un exercice physique intense et prolongé, disparaît en 48h
- Pathologique : fièvre élevée, infection urinaire, insuffisance cardiaque droite, polyglobulie

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7
Q

Protéinurie : protéinurie permanente ?

A

Bilan étiologique : PA, sédiment urinaire, ECBU, créatininémie, glycémie, iono, échographie rénale
+ Immunoélectrophorèse sérique et urinaire > 45 ans
± PRB selon orientation

  • Protéinurie abondante > 3 g/24h ± syndrome néphrotique = glomérulaire : sélective (lésion
    glomérulaire minime ou néphrose lipoïdique) ou non sélective (lésion visible en MO)
  • Protéinurie abondante sans syndrome néphrotique : protéinurie à chaîne légère d’Ig ou néphropathie
    glomérulaire d’installation très récente
  • Protéinurie moins abondante : glomérulaire, tubulaire, interstitielle ou vasculaire
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8
Q

Syndrome néphrotique : définition ?

A

= définition biologique :

  • Protéinurie > 3 g/24h chez l’adulte ou > 50 mg/kg/j chez l’enfant
  • Hypoalbuminémie < 30 g/L (ou hypoprotidémie < 60 g/L)
  • Pur si isolé : sans hématurie microscopique, sans HTA, sans insuffisance rénale organique
  • Impur si associée à ≥ 1 des symptômes
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9
Q

Syndrome néphrotique : physiopathologie ?

A

= Trouble de la perméabilité capillaire glomérulaire :

  • Anomalie de structure de la membrane basale glomérulaire : syndrome d’Alport
  • Perte des charges électronégatives de la membrane basale glomérulaire : lésions glomérulaires minimes
  • Dépôts de protéines dans les glomérules : GEM, amylose
  • Altération des podocytes : HSF
  • Altération de l’endothélium : microangiopathie thrombotique
  • Anomalie des cellules glomérulaires : prolifération des cellules résidentes, mésangiales, endothéliales ou épithéliales pariétales, infiltration par des cellules circulantes (macrophages, PNN)

Protéinurie
= Essentiellement composée d’albumine ou de protéines de poids moléculaire supérieur (> 69 kDa)
- Fuite urinaire d’albumine, dépassant les capacités de synthèse hépatique => hypoalbuminémie

Oedèmes
- Rétention sodée dans les cellules principales du tube collecteur cortical
- Déséquilibre de répartition du volume extracellulaire : secteur interstitiel massivement augmenté, avec
volume plasmatique normal ou légèrement augmenté, voire parfois diminué
- Baisse de pression oncotique, pouvant entraîner une hypovolémie efficace

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10
Q

Syndrome néphrotique : clinique ?

A

Syndrome oedémateux
- Oedèmes mous, blancs, prenant le godet
- Prédominant en territoire déclive : chevilles et jambes en position debout, lombes et dos en décubitus dorsal et ans les régions à pression extravasculaire faible : périorbitaire (surtout matinal)
- D’apparition explosive, potentiellement accompagné d’oligurie, ou d’apparition progressive
- Prise de poids : constante, permet de chiffre l’importance de rétention hydrosodée
=> L’absence de syndrome oedémateux n’écarte pas le diagnostic, surtout chez les patients suivant un régime sans sel ou traités par diurétiques

TTT
- Restriction sodée < 2 à 4 g/jour (soit 34 mEq de sodium)
- Repos non strict au lit (facilite la mobilisation des oedèmes)
- Diurétique de l’anse (furosémide ou bumétanide) à posologie croissante en 2-3 prises/j, adapté à la perte de poids (cible = 1 kg/j), le volume d’urine et la natriurèse/24h
- Association d’autres diurétiques en cas de résistance : Diurétique thiazidique, amiloride
=> Réponse natriurétique progressive pour éviter une hypovolémie ou une thrombose
- Perfusion d’albumine : réservée aux situations d’hypovolémie/hypotension (rares)

  • Epanchement séreux transsudatif possible : ascite, pleurésie, péricardite, jusqu’à l’anasarque
  • Œdème pulmonaire : exceptionnel en l’absence d’insuffisance cardiaque
  • Hypovolémie dans 1/3 des cas : IRA fonctionnelle, voire collapsus
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11
Q

Syndrome néphrotique : biologie sanguine et urinaire ?

A

Urinaire

  • Protéinurie, éventuellement détectée par BU, confirmée au laboratoire : permanente, abondante (> 3 g/24h)
  • EPU : protéinurie sélective ou non
  • Analyse du sédiment urinaire : recherche d’une hématurie microscopique ± de cylindres hématiques
  • Ionogramme urinaire : chute natriurèse (habituellement < 20 mEq/24h), avec kaliurèse adaptée aux apports

Sanguine
- Hypoalbuminémie < 30 g/L avec hypoprotidémie < 60 g/L
- EAL : hyperlipidémie fréquente avec hypercholestérolémie et hypertriglycéridémie
- Associé à l’hypoprotidémie : augmentation VS, fausse hypocalcémie (diminution du Ca lié à l’albumine)
- Créatininémie : variable selon la cause du syndrome néphrotique et l’association à une insuffisance rénale
organique ou fonctionnelle
EPS :
- augmentation α2-globuline, β-globulines et fibrinogène (compensation hépatique)
- Hypogammaglobulinémie

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12
Q

Syndrome néphrotique : diagnostic différentiel ?

A

= Autres causes d’oedèmes généralisés :
- Rétention sodée : cirrhose, insuffisance cardiaque, péricardite constrictive
=> Dans de rare cas, l’insuffisance cardiaque droite sévère ou la cirrhose peuvent être associée à une protéinurie
- Autre cause d’hypoprotidémie (mécanisme d’œdème incertain) : malabsorption, dénutrition…

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13
Q

Complication aiguë du syndrome néphrotique : insuffisance rénale ?

A
  • Insuffisance rénale fonctionnelle (natriurèse < 20 mmol/L) : discrète, banale à la phase initiale
  • Nécrose tubulaire aiguë (parfois avec oligo-anurie) : complication de certains syndromes néphrotiques de l’enfant ou du sujet âgé, récupération différée en 2 à 3 mois

Thrombose uni-, ou bilatérale des veines rénales
= Notamment au cours des GEM ou de l’amylose
- Douleur lombaire, hématurie macroscopique ± insuffisance rénale si bilatérale
- Diagnostic à l’imagerie : doppler, TDM ou angio-IRM
- Risque d’extension à la VCI et d’embolie pulmonaire

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14
Q

Complication aiguë du syndrome néphrotique : thrombose vasculaire ?

A

= Hypercoagulabilité par perte urinaire de facteurs anticoagulants (antithrombine III, protéine S et C…)
et synthèse accrue de facteurs pro-coagulants (protéine C, facteur VIII, fibrinogène…)
- Thrombose vasculaire artérielle ou veineuse, concernant tous les territoires
- Volontiers à l’installation du syndrome néphrotique, plus fréquent chez l’adulte ou en cas de GEM
- Cas particuliers : thrombose d’une ou des 2 veines rénales, thrombose du sinus veineux cérébral

TTT curatif
- HNF ou HBPM puis relai par AVK : prolongé tant que le syndrome néphrotique persiste (INR = 2-3)
- Aspirine + héparine en cas de thrombose artérielle ou embolectomie
=> Equilibration des AVK compliquée par l’hypoalbuminémie (augmentation de la forme libre)

TTT préventif

  • Eviter l’immobilisation prolongée, bas de contention
  • Eviter la déplétion hydrosodée brutale (< 1 à 2 kg/j chez l’adulte)
  • Discuter la prescription d’AVK en cas d’hypoalbuminémie profonde < 20 g/L et durable
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15
Q

Complication aiguë du syndrome néphrotique : complication infectieuse ?

A

= Fuite d’Ig et de complément, avec modification de l’immunité cellulaire => risque infectieux, notamment à bactérie encapsulée (pneumocoque, Haemophilus, Klebsiella), aggravé par les corticoïdes et la carence azotée

  • Cutanée : érysipèle, cellulite (favorisée par un syndrome oedémateux majeur)
  • Viscérale : méningite, pneumopathie, péritonite primitive chez l’enfant…

TTT
- Vaccination anti-pneumococcique (efficacité non établie) et antigrippale

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16
Q

Complication aiguë du syndrome néphrotique ?

A
  • Insuffisance rénale
  • Thrombose vasculaire
  • Complication infectieuse
  • Douleur abdominale (surtout chez l’enfant) : mécanisme mal connu
  • Collapsus par hypovolémie plasmatique
17
Q

Complication chronique du syndrome néphrotique : hyperlipidémie ?

A

= Généralement de type mixte IIb par augmentation de production de lipoprotéines hépatiques (VLDL et LDL) et diminution de leur catabolisme
- Hypercholestérolémie parfois très importante (> 10 mmol/L), athérogène (augmentation LDLc), directement
corrélée à l’importance de la protéinurie => augmente le risque cardiovasculaire

TTT
= En cas de syndrome néphrotique durable > 6 mois et résistant au traitement spécifique (hyalinose segmentaire et focale, glomérulopathie extra-membraneuse)
- Statine : posologie progressivement croissante, sous contrôle des CPK (risque accru de rhabdomyolyse) : à 3 mois ou si symptômes

18
Q

Complication chronique du syndrome néphrotique : HTA ?

A

= Très fréquente au cours des glomérulonéphrites chroniques

  • Objectif : PA < 130/80 mmHg
  • TTT : IEC ou ARA2 en 1ère intention, puis diurétique thiazidique
19
Q

Complication chronique du syndrome néphrotique : insuffisance rénale chronique ?

A

= Risque selon le type de glomérulopathie, l’effet néphrotoxique direct sur l’épithélium tubulaire d’une
protéinurie prolongée (favorise la fibrose interstitielle) et l’HTA non contrôlée

TTT
= Néphroprotecteur non spécifique : objectifs = PA < 130/80 mmHg et protéinurie < 0,5 g/24h
- Régime hyposodé < 6 g/jour
- Bloqueur du SRA = IEC ou ARA2 : à introduire après la phase aiguë, uniquement en cas de syndrome néphrotique durable (ne répondant pas rapidement à un traitement)

20
Q

Complication chronique du syndrome néphrotique : dénutrition ?

A

= Dénutrition par fuite protidique et carence azotée : fréquente, aggravé par la corticothérapie

  • Atrophie musculaire : souvent observée à la disparition des oedèmes
  • Ostéoporose
  • Chez l’enfant : retard de croissance (principalement imputable à la corticothérapie)

TTT

  • Régime normo-protidique suffisant = 1 à 1,5 g/kg/j
  • Lors du pic pubertaire : discuter la substitution des corticoïdes par immunosuppresseur
21
Q

Complication chronique du syndrome néphrotique : anomalie métabolique ?

A
  • Augmentation de la fraction libre plasmatique des médicaments liés à l’albumine (AVK, AINS,
    statine. ..) : risque de surdosage et d’effet toxique
  • Chute Métaux éléments : carence en fer, en cuivre, en zinc

Chute Protéines porteuses :

  • Céruléoplasmine, transferrine
  • Vitamine D binding protein : carence en vitamine D
  • Thyroxin binding globulin : hypothyroïdie
22
Q

Bilan étiologique d’un syndrome néphrotique : clinique ?

A

Début :
- Brutal (quelques heures/jours) : lésions glomérulaires minimes, glomérulonéphrite proliférative
- Progressif (sur plusieurs semaines) = dépôts sans prolifération cellulaire : diabète, glomérulonéphrite
extramembraneuse, amylose

  • Episodes allergique précédant le syndrome : fréquent dans les néphroses idiopathiques
  • Episodes infectieux > 3 semaines : glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse
  • Episode infectieux contemporain : maladie de Berger
  • Atcds personnels : diabète, drépanocytose, surdité, VHB, VHC, contage VIH, fièvre méditerranéenne familiale
  • Atcds familiaux de néphropathie glomérulaire : syndrome d’Alport, protéinurie/syndrome néphrotique familial
  • Usage antérieur de médicaments : AINS, sels d’or, D-pénicillamine, lithium, anti-VEGF
23
Q

Bilan étiologique d’un syndrome néphrotique : biologie ?

A

Bilan systématique : glycémie à jeun, fractions C3 et C4 du complément, AAN, sérologie VHB et VHC
+ Chez le sujet > 45 ans : immunoélectrophorèse sanguin et urinaire

24
Q

Bilan étiologique d’un syndrome néphrotique : examen complémentaire ?

A
  • Echographie rénale : recherche d’uropathie malformative

Ponction-biopsie rénale
= Indication systématique, sauf si :
- Enfant de 1 à 10 ans, syndrome néphrotique pur, sans signes extra-rénaux : syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes par argument de fréquence
- Diabétique avec rétinopathie diabétique et syndrome néphrotique pur, sans hématurie : glomérulopathie diabétique par argument de fréquence
- Suspicion d’amylose confirmée à la BGSA
- Glomérulopathie héréditaire déjà identifié dans la famille, seulement si aucun traitement spécifique n’est à proposer
- A discuter en cas de dangerosité de la biopsie : rein unique, trouble de l’hémostase…
=> Syndrome néphrotique impur : PBR systématique

25
Q

Etiologie d’un syndrome néphrotique : glomérulonéphrite primitive ?

A

Syndrome néphrotique pur

  • Néphrose = lésions glomérulaires minimes : cause majoritaire chez l’enfant
  • Hyalinose segmentaire et focale
  • Glomérulopathie extra-membraneuse primitive : cause majoritaire chez l’adulte

Syndrome néphrotique impur

  • Glomérulonéphrite membrano-proliférative
  • Néphropathie à IgA
  • Glomérulonéphrite extra-membraneuse
  • Glomérulonéphrite endo-capillaire ou endo-extra-capillaire
26
Q

Syndrome néphrotique secondaire : syndrome néphrotique pur ?

A
  • Diabète
  • Amylose AL primitive ou au cours d’un myélome
  • Amylose AA secondaire à une maladie inflammatoire chronique
27
Q

Syndrome néphrotique secondaire : syndrome néphrotique impur ?

A

Maladie systémique

  • Lupus érythémateux disséminé
  • Vascularite nécrosante (rare)
  • Purpura rhumatoïde
  • Cryoglobulinémie

Infection

  • Infection VHB ou VHC
  • Infection VIH
  • Glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse : streptocoque, pneumocoque
  • Infection d’un shunt atrio-ventriculaire
  • Autres : paludisme, syphilis

Cancer

  • Tumeur solide : cancer bronchique…
  • Hémopathie : myélome multiple, lymphome non hodgkinien
  • Gammapathie monoclonale isolée

Médicament

  • AINS
  • Lithium
  • Anti-VEGF
  • D-pénicillamine

Autres

  • Transplantation rénale
  • Pré-éclampsie