Prescription des anti-infectieux Flashcards
Bactéricide
Destruction des bactéries
Bactériostatique
Inhibition de la croissance des bactéries
CMI
Concentration minimale inhibitrice = concentration la plus basse permettant d’inhiber la croissance bactérienne
(taux d’AB nécessaire pour stopper la croissance)
Souche sensible
CMI < concentrations de l’AB obtenues dans l’organisme avec des posologies usuelles
Souche intermédiaire
CMI voisine des concentrations de l’AB obtenues dans l’organisme avec des posologies usuelles
Souche résistance
CMI > concentrations de l’AB obtenues dans l’organisme avec des posologies usuelles
Spectre antibactérien
Ensemble des bactéries sur lesquelles l’AB est actif
-> permet de choisir un AB en probabiliste
Résistance naturelle
Présente chez toutes les bactéries d’un même genre ou d’une même espèce
Résistance naturelle aux C3G
Listeria monocytogenes
Entérocoques
Résistance naturelle aux aminosides
Bactéries anaérobies strictes
Résistance naturelle aux glycopeptides
BGN
Résistance naturelle à l’amox
Entérobactéries du genre Klebsiella
Résistance acquise
Présente chez des souches d’une espèce naturellement sensible à l’AB mais qui ont acquis des mécanismes de résistance à cet AB
Résistance acquise des Strepto pneumoniae
PSDP et R aux macrolides
Résistance acquise d’E. coli
Amoxicilline
Résistance acquise des staphylocoques
Pénicillines M
Résistances naturelles et acquises du S. aureus
- Sensibilité naturelle aux pénicillines
Mais 90% des souches ont une résistance acquise à la pénicilline G par sécrétion d’une pénicillinase. Sauf résistance associée, ces souches restent sensibles à la pénicilline M : staphylocoques méti-S (la méticilline est une pénicilline M). - Plus rarement (moins de 20% des souches isolées à l’hôpital), une modification de la cible des ß-lactamines (PLP2a) confère une résistance à la méticilline et à toutes les ß-lactamines (rares exceptions, ex : ceftaroline). On parle de staphylocoques méti-R (SARM).
Résistances naturelles et acquises des entérobactéries
- Elles peuvent présenter des résistances naturelles aux ß-lactamines. Classées de ce fait en plusieurs groupes :
· Entérobactéries du groupe I (ex. : E. coli, Proteus mirabilis) : sensibles naturellement à l’amoxicilline
· Entérobactéries du groupe II : (ex. : Klebsiella ) : possèdent une pénicillinase chromosomique ; résistantes naturellement à l’amoxicilline, mais
sensibles à l’augmentin et aux céphalosporines (en l’absence de résistance acquise)
· entérobactéries du groupe III : (ex. : Enterobacter,
Morganella, Serratia, Providencia) possèdent une céphalosporinase chromosomique ; résistantes aux
céphalosporines de 1re et 2e génération, mais sensibles aux C3G ; résistantes également à l’amoxicilline avec ou sans l’acide clavulanique. - Résistance acquise aux ß-lactamines par production de bêta-lactamases
Biodisponibilité excellente en PO
FQ
Rifampicine
Sulfamides
Imidazolés
Cotrimoxazole
Cyclines
Biodisponibilité moyenne en PO
B-lactamines
Macrolides
Biodisponibilité faible ou nulle en PO
Aminosides
Glycopeptides
Mécanismes de résistance
- Enzymatique
- Modification de cible
- Modification de la perméabilité membranaire
- Efflux
Exemple de résistance enzymatique
Staph aureus produit des B-lactamases qui clivent les B-lactamines
Association avec de l’acide clavulanique inhibe les B-lactamases
Exemple de résistance par modification de cible
B-lactamines agissent sur les PLP : modification des PLP = pas d’action des AB –> SARM et PSDP
Exemple de résistance par modification de la perméabilité membranaire
BGN modifient les porines -> aminosides ne passent pas
Exemple de résistance par efflux
P. aeruginosa possède des protéines qui font ressortir l’AB de la cellule
Indication de bithérapie
- Élargir le spectre AB
- Augmenter la vitesse de bactéricidie = synergie
- Prévenir l’apparition de résistances