Infections bronchopulmonaires Flashcards
Epidémiologie étiologie infectieuse exacerbation BPCO
50% des exacerbations sont d’origines infectieuses dont 50% bactériennes
Germes - exacerbation de BPCO
Haemophilus influenza
B. catarrhalis
Pneumocoque
P. aeruginosa dans les BPCO prolongées
Critères d’hospitalisation - exacerbation de BPCO (8)
- modification importante des symptômes
- BPCO III ou IV
- absence de réponse au tt initial
- apparition de signes cliniques nouveaux : cyanose, œdèmes
- comorbidités
- arythmie
- diag incertain
- > 70 ans, fragilité
- manque de ressource / d’autonomie / d’aide à domicile
- O2 au long cours
Traitement symptomatique - exacerbation de BPCO
CTC courte par voie générale si bronchospasme
Aérosol de bronchodilatateurs
Kiné respi
O2
CI des antitussifs
Exacerbation de BPCO - ABT :
ø dyspnée
VEMS > 50%
ø d’ABT
Exacerbation de BPCO - ABT :
Dyspnée d’effort
VEMS < 50%
(ou selon pneumo = si expecto purulente mais pas de FdR)
ABT 5-7j seulement si expectoration franchement purulente verdâtre
Amoxicilline
ou macrolides
ou pristinamycine
Exacerbation de BPCO - ABT :
- dyspnée au moindre effort/ de repos
VEMS < 30%
(ou selon pneumo : si expecto purulente et FdR)
ABT systématique 5-7j + rechercher d’autres causes d’exacerbation de dyspnée
Amox / augmentin
ou C3G injectables
ou lévofloxacine (dernier recours)
Réévaluation - exacerbation de BPCO
48-72h
Pneumonie aiguë communautaire PAC
Infection du parenchyme pulmonaire acquise en ville ou se déclarant dans les 48h qui suivent le début de l’hospit
PAC - diag
SF respiratoires fébriles
+
RXT de face : atteinte parenchymateuse
PAC - FdR
Tabac
> 65 ans
Comorbidités
Signes physiques pulmonaires (5)
= signes auscultatoires en foyer
= sd de condensation pulmonaire
- ↓ MV
- râles crépitants localisés
- souffle tubaire au sein de la condensation
- matité
- ↑ des VV
voir sd pleural : ø du MV + matité à la percussion
Forme classique - PAC (5)
Fièvre + toux + expectorations (parfois purulentes) + DT + sd de condensation pulmonaire
Pneumonie alvéolaire (RX)
Opacités systématisées, segmentaires ou lobaires, homogènes, bien délimitées
Pneumonie interstitielle
Opacités infiltratives mal ou non systématisées, uni ou bilat
PAC - Critères d’hospitalisation conventionnelle - signes de gravité
Constantes vitales
- tb de la vigilance
- FR > 30/min
- PAS < 90mmHg ou PAD < 60mmHg
- FC > 120/min
- T° < 36° ou 40°
[En MIR : qSOFA >2, pneumonie d’inhalation ou sur obstacle, atteinte RX plurilobaire]
Signes associés
- cyanose
- tirage
- marbrure
-> CRB65
- Confusion
- Respiratory Rate > 30/min
- Blood pressure < 90mmHg
- > 65 ans
0 = ambu
1 = hospit
PAC - Critères d’hospitalisation conventionnelle - terrain à risque (6)
- > 65 ans
- ID
- Comorbidités à risque : IC congestive, AVC/AIT, IRC, IHC, DT, drépanocytose, cancer
- Atcd de pneumonie
- Hospit dans l’année
- Vie en institution / isolement social / inobservance à prévoir
Critères d’hospitalisation en réa/soins intensifs - signes de gravité
1 des 2 critères majeurs :
- Choc septique nécessitant des vasopresseurs
- IRespi aigue nécessitant une IOT
3 des 9 critères mineurs :
- FR > 30/min
- PaO2/FiO2 < 250
- atteinte multilobaire
- confusion / désorientation
- urémie / oligurie /IR
- leucopénie < 4 G/l
- thrombopénie < 100 G/l / CIVD
- hypothermie < 36°
- HypoTA nécessitant remplissage
+ cyanose, Sp02 < 90%
Critères de validité d’un ECBC
- PNN > 25/champ
- Cellules épithéliales < 10/champ
- Prédominance d’un seul agent infectieux à l’ED
- Culture en flore monomorphe d’un pathogène > 10^7 bactéries/ml
PAC - Microbio - ambulatoire
Aucun examen
Microbio - hospit conventionnelle
Hémocultures
ECBC
PCR grippe nasopharyngé
Antigénurie légionelle
Microbio - hospit en SI/réa
Hémocultures
ECBC
PCR nasopharyngé virus
Aspiration endobronchique si intubé
Antigénurie légionelle et pneumocoque
Microbio ID
Hémocultures
ECBC
PCR grippe et virus nasopharyngé
Antigénurie légionelle et pneumocoque
En fonction de l’ID :
- pneumocystis sur expecto induite et/ou fibroscopie
- Ag b-D-glucane
Indication TDM tho
Diagnostic difficile avec une RXT simple
Pneumonie à pneumocoque - épidémio
1ère étiologie des PAC
15-30% des PAC graves avec décès précoces
ø de contamination interhumaine car oropharynx
Pneumonie à pneumocoque - terrain à risque
- > 40 ans
- HIV
- éthylisme chronique
Pneumonie à pneumocoque - Clinique (5)
PFLA :
- début brutal
- point douloureux thoracique en coup de poignard
- toux sèche initiale puis expectoration purulente ou rouille
- frissons intenses et fièvre élevée 39-40° dès J1
- malaise général
Pneumonie à pneumocoque - EC (6)
RXT : sd alvéolaire +/- épanchement pleural
Hyperleuco à PNN, CRP élevée
Hémoc + dans 25%
ECBC : diplocoques gram + en chaînettes
Ag urinaire pneumocoque (que réa)
Pneumonie à mycoplasme et chlamydia pneumoniae- épidémio
< 40 ans
Transmission interhumaine (micro-épidémie)
Pneumonie à mycoplasme et chlamydia - clinique
Début progressif
Fièvre peu élevée < 38,5
Tableau de bronchite
Signes extrapulmonaires : ORL, arthromyalgies, diarrhées, éruption cutanée
Pneumonie à mycoplasme et chlamydia pneumoniae - examens compl
PCR
Sérologie que pour mycoplasme
Pneumonie à chlamydia psittaci - épidémio
Contact avec oiseaux
Maladie professionnelle possible
Pneumonie à chlamydia psittaci - clinique
Signes extrapulm fréquents : myalgies, splénomégalie, cytolyse hépatique
Pneumonie à chlamydia psittaci - EC
Sérologie
Pneumonie à Coxiella Burnetti - épidémio
Transmission aérienne à partir d’un contact avec les animaux
MP possible
Pneumonie à Coxiella Burnetti - clinique
Début brusque
Fièvre élevé
Signes extrapulm
Pneumonie à Coxiella Burnetti - EC
Sérologie
Pneumonie post-grippale - germes
Pneumocoque, staph aureus, H. influenza, Strepto pyogènes
Pneumonie post-grippale - clinique
CHRONOLOGIE IMPORTANTE
- épisode grippal fébrile
- après 5-7j : réapparition de symptômes fébriles + SF respi
Pneumonie post-grippale - EC
RXT
ECBC
Staph aureus sécréteur de la toxine de Panton-Valentine
PAC post-grippale graves : expectoration hémoptoïque, état de choc, pneumonie nécrosante, thrombopénie, neutropénie
Pneumonie à légionelle = légionellose - bactérie
BGN intracellulaire facultatif
- bactérie aquatique
Légionellose - épidémio
Sources d’émission d’aérosols
- réseaux d’eau chaude
- clims
- …
Légionellose - terrain à risque (6)
- âge élevé
- sexe masculin
- tabac
- DT
- IS
- cancer
Légionellose - clinique (4)
Début progressif puis fièvre > 40°
Pas de signe ORL
Pouls dissocié (pouls-t°)
Signes extra-respi frq (myalgies, dig, neuro)
Légionellose - EC
RXT : sd alvéolaire ou interstitiel (bilatéral)
IR
CPK élevées
Cytolyse hépatique
Hyperleuco à PNN, CRP élevée
Hémocultures pour le DD
ECBC/ aspi trachéales/ LBA
Antigénurie légionnelle (+ en 2-3j et persiste 2 mois)
Sérologie
Légionellose - mesures associées
Déclaration obligatoire
Pneumonie virale
Signes respi + sd grippal
-> influenza, parainfluenza, VRS, métapneumo, adénoviru, Sars-Cov2
Pneumonie à covid
ISd grippal + signes extra-respi
Sévérité variable : ø de symptômes à SDRA
RX: plages de verre dépoli non systématisées, sous-pleurales ++ puis condensation alvéolaire
PCR et sérologie.
Complications respi des PAC
- Pleurésie purulente
- Pleurésie parapneumonique
- Abcès -> radio interventionnelle / chir à discuter
- Atélectasie parenchymateuse
- Corps étrangers
-IRespi aigue /décompensation
Complications générales des PAC
Décompensation de comorbidités
Complications infectieuses à distance
Choc septique
SIRS
Décès
Principe de l’ABT des PAC
Urgente -> après les prélèvement, dans les 4h et immédiatement si sepsis/choc
Probabiliste
-> cible tjrs pneumocoque
-> si grave, cible aussi légionnelle
-> si inhalation : Staph, entérbact, anaérobies
-> si période grippale : staph, h. influenza, SBHA
Secondairement réévaluée à 48-72h
avec un souci d’écologie bactérienne
ABT probabiliste - pneumonies traitées en ambulatoire
Amox ou Macrolides
(Pristinamycine)
Si échec à 48h : switch
Si 2ème échec : hospit
PAC de l’adulte ambulatoire avec comorbidité
1ère intention : Augmentin (ou C3G ou FQ)
Echec à 48-72h : Augmentin + macrolide (ou C3G + macrolide ou lévofloxacine)
ABT probabiliste - pneumonie hospitalisée en conventionnel
Arguments en faveur d’un pneumocoque : Amox
ø arguments en faveur d’un pneumocoque :
- jeune = amox ou pristinamycine, si échec à 48h : + macrolide ou lévofloxacine
- PA ou comorbidité : Amox/Augmentin (ou céfotaxime/ceftriaxone ou lévofloxacine), si échec à 48h : + macrolide
AB probabiliste d’une PAC hospitalisée en SI ou réa
Cas général :
C3G IV + macrolide ou lévofloxacine IV
( = céfotaxime ou ceftriaxone)
Suspi P. aeruginosa : Pipér/tazo ou céfépime ou carbapénème
+ amikacine ou tobramycine
+ macrolide ou lévoflo
FdR de grippe : oseltamivir
Légionelle sans critère de gravité
Macrolides PO 8j
Antibio - Légionelle avec critères de gravité ou ID
Lévofloxacine 21j
PAC en contexte grippal hors réa
Augmentin
Pneumopathie d’inhalation
Augmentin
ou
C3G + métronidazole
Durée de tt d’une PAC
7j
Légionellose = 21j
Mesures associées
Oseltamivir PO 5j si suspi infection grippal en contexte si hospit
Kiné respi
O2 si nécessaire (pas de VNI)
Echec AB
- PAC compliquée
- Mauvaise observance
- Pb pharmacocinétique
- Pb de choix d’AB
- Erreur diagnostique
Bronchite aigue
Inflammation des bronches et des bronchioles secondaires à une agression infectieuse
(ø atteinte parenchymateuse)
Bronchite aigue - clinique
Toux sèche, secondairement productive
Expectoration purulente ou muqueuse
DT bronchiques = brûlures rétrosternales
Râles bronchiques à l’auscultation
ø de foyers de crépitant !!!
signes généraux inconstants
Epidémie hivernale
Bronchite aigue - paraclinique
Aucun
Bronchite aigue - tt
Ambulatoire et symptomatique
ø fièvre en 3j
ø toux en 10j
Virus de la bronchite
VRS
Influenza, parainfluenza
Rhinovirus
Adénovirus
Métapneumovirus