Polyarthrite rhumatoïde (C7 part2) Flashcards

1
Q

Déf
* ARTHRITE RHUMATOÏDE (POLYARTHRITE RHUMATOÏDE)
* NOSOLOGIE
* GLUCOCORTICOÏDES
* MALADIE AUTO-IMMUNE
* MÉTALLOPROTÉASES
* NON-SOI
* SOI
* EXERKINE
* OSTÉOLYSE
* POLYMORPHISME
* DYSBIOSE INTESTINALE

A

ARTHRITE RHUMATOÏDE (POLYARTHRITE RHUMATOÏDE)
Maladie affectant les articulations synoviales, de type inflammatoire, d’origine auto-immune, provoquant douleur, œdème, rougeur à l’observation de la peau qui recouvre l’articulation atteinte et raideurs principalement matinales. La réaction inflammatoire est la cause de la dégradation de l’articulation alors que dans le cas de l’arthrose la réaction inflammatoire est postérieure au phénomène dégénératif.

NOSOLOGIE
La nosologie est une branche de la médecine qui étudie les principes généraux de classification des maladies

GLUCOCORTICOÏDES
Les glucocorticoïdes de synthèse sont des anti-inflammatoires connus depuis les années 1950, au cours desquelles ils ont pour la première fois été utilisés avec succès dans les maladies inflammatoires.
Les glucocorticoïdes naturels sont la cortisone et le cortisol. Les glucocorticoïdes de synthèse sont soit à effets courts (la prednisone), soit à effets intermédiaires (paraméthasone), soit à effets prolongés (bétaméthasone).
En pratique courante, le terme corticoïde, sans précision, désigne les glucocorticoïdes.

MALADIE AUTO-IMMUNE
Les maladies auto-immunes (diabète type 1, polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaque, maladie de Crohn) résultent d’un dysfonctionnement du système immunitaire conduisant ce dernier à s’attaquer aux constituants normaux de l’organisme, par une perte de tolérance immunologique de l’organisme face à ses propres constituants.

MÉTALLOPROTÉASES
Les métalloprotéases matricielles (MMP) constituent une famille de protéases impliquées dans la dégradation protéolytique de nombreuses protéines de la matrice extracellulaire. Cet enzyme contribue à la dégradation de l’articulation synoviale dans la polyarthrite rhumathoïde.

NON-SOI
Éléments (molécules) non reconnus comme faisant partie intrinsèquement d’un organisme et qui de ce fait, deviennent la cible du système immunitaire de ce dernier.

SOI
Le soi d’un individu est représenté par l’ensemble des molécules résultant de l’expression de son génome. Ces molécules sont normalement tolérées par le système immunitaire. La perte de cette tolérance immunologique de l’organisme face à ses propres constituants est la base des maladies auto-immunes.

EXERKINE
Composés sécrétés par différents organes et qui régulent les bienfaits obtenus lors de l’activité physique.

OSTÉOLYSE
Destruction du tissus osseux, causée par l’inflammation (celle-ci favorise différenciation des ostéoclastes).

POLYMORPHISME
Le polymorphisme génétique (du grec « poly » plusieurs et « morphê » forme) est la coexistence de plusieurs allèles pour un gène. Il explique qu’une espèce présente des individus aux caractères phénotypiques différents (appelés morphotypes) au sein d’une même population. Il explique notamment les diverses spécificités (groupes sanguins humains, les morphotypes : ectomorphe, endomorphe, mésomorphe etc.).

DYSBIOSE INTESTINALE
Terme désignant un déséquilibre ou une mauvaise adaptation microbienne 1,2, du microbiote intestinal. Par exemple, la flore intestinale peut devenir perturbée, avec des espèces dominantes normalement dominantes et des espèces confinées ou supplantées augmentant pour combler le vide

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2
Q

Nosologie
- classification
- épidémiologie

A

Classification
* Rhumatisme : maladie affectant les articulations et les tissus conjonctifs.
* Arthrite est un terme non spécifique. Il regroupe une centaines d’affections (dont l’arthrose ou ostéoarthrite) caractérisés par les symptômes suivants :
* douleur
* raideur
* enflure
* chaleur
* rougeur

Épidémiologie : voir image

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3
Q

Description fondamentale

A

Maladie affectant les art synoviales, de type inflammatoire, d’origine auto-immune, provoquant douleur, œdème, rougeur et chaleur locale ;

Réaction auto-immune (inflammation) est essentiellement catabolique, donc délétère à l’intégrité de l’articulation synoviale.

Réaction inflammatoire est la cause de la dégradation de l’art alors que dans le cas de l’arthrose la réaction inflammatoire est postérieure au phénomène dégénératif

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4
Q

Présentation clinique

A
  • Au début, dlrs maj nocturnes, surtout en seconde partie de nuit et des raideurs matinales (30 à 60 minutes) ; dlr inflammatoire (synovite)
  • Dlr mécanique : lors de l’utilisation de l’articulation
  • Dlrs et raideurs soulagées par mouvement.
  • Atteinte symétrique (2 côtés du corps)
  • Touche le + souvent mains-poignets, pieds- chevilles (épaule chez les ainées).
  • Œdème (gonflement) de l’art (synovite)
  • Fatigue inhabituelle (patientes souvent anémiques), légère fièvre dans certains cas (manifestation extra-articulaire)
  • 3X+ prévalent chez femmes (s’équilibre > 60 ans)
  • Apparition : «peak» vers 40-50 ans
  • Nodules rhumatoïdes
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5
Q

Nodules rhumatoïdes

A
  • Physiopathogénie de ces nodules reste inconnue
  • Micro-traumatismes répétés pourraient provoquer une altération vaisseaux de petit calibre, avec comme conséquence une néo-angiogenèse & formation de complexes immuns qui vont activer les monocytes & macrophages
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6
Q

Présentation clinique
- Déformations importantes de la structure de l’articulation avec le temps
- >VOIR VIDÉO

A
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7
Q

Ostéolyse

A

50% patientes si pas de Tx
- - Inflammation stimule différentiation des ostéoclastes
- Corrélée avec incapacité sévère à moyen-LT

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8
Q

Douleur mécanique vs inflammatoire

A
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9
Q

Présentation clinique
Facteurs déclenchants des épisodes d’exacerbation de la douleur («flair-up»)
- Aliments
- Barosensibilité

A
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10
Q

Physiopathologie

A
  • Inflammation et hyperplasie de la synoviale (pannus synovial), d’étiologie inconnue
  • Production de cytokines (IL-1, l’IL-6, le TNF), et de métalloprotéases qui initient la dégradation de l’articulation
  • Diapédèse et prolifération de leucocytes (neutrophiles)
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11
Q

À LIRE MAIS PAS À L’EXAMEN

Hypothèses étiologiques

A
  • Susceptibilité génétique (ou polymorphismes)
  • Gènes HLA-DR24, un ensemble de gènes qui codent pour des protéines permettant justement à l’organisme de reconnaître le soi du non-soi.
    Et dans une moindre mesure :
  • polymorphismes du gène PTPN22 (protéine du cytosol des cellules immunitaires, où elle est impliquée dans de nombreuses voies de signalisation associées à la réponse immunitaire)
  • IRF5 (impliqué dans la fonctionnalité des cytokines)
  • CD40
  • Autres facteurs endogènes
  • Influence des hormones féminines sur les mécanismes de contrôle de l’auto-immunité pourrait expliquer pourquoi les femmes sont plus souvent affectées par ces maladies : le rôle des estrogènes et de la prolactine, sécrétée pour favoriser la lactation, a été confirmé par des travaux conduits dans différents modèles animaux. (mécanismes ??)
  • Inflammation chronique pourrait être un facteur déclenchant – favorisant
  • Microbiote intestinal ; la modification qualitative et quantitative des différentes espèces colonisant notre système digestif par rapport aux conditions normales, est plus fréquente chez les malades que chez les personnes exemptes de maladies auto- immunes. Difficile de savoir avec précision si la dysbiose est une cause ou une conséquence de la maladie …

Facteurs déclenchants environnementaux
- Tabagisme
- Exposition antérieure à certains virus : Epstein-Barr, cytomégalovirus
- Certains polluants environnementaux

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12
Q

Diagnostic
- Rhumatologue : la ….
- Clinique : s…..
- Bilan sanguin ; marqueurs
-> …
->….
-> ….
->….

Radiographie vs MRI vs échographie

A
  • Rhumatologue : la spécialiste
  • Clinique : sémiologie
  • Bilan sanguin ; marqueurs
    -> CRP
    ->facteur rhumatoïde (peu spécifique, presque + utilisé)
    -> Anticorps anti-CCP (très spécifique)
    -> Vitesse de sédimentation (VS) élevée

Radiographie vs MRI vs échographie
- Échographie détecte pannus synovial en début de maladie

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13
Q

Priorité : diagnostic précoce

A
  • Inflammation doit être minimiser le + tôt possible vs dégradation irréversible des structures
  • Concept de fenêtre d’intervention pour minimiser pertes fonctionnelles sur le LT
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14
Q

IMP

Pharmacologie
- Objectifs :
- Type de Med

A

Objectifs :
- Minimiser la douleur
- nociceptive
- nociplastique
- Limiter la progression de la maladie

**TYPE MED ; **
AINS
DMARD (Disease Modifying antiRheumatic Drugs)
Glucocorticoïdes (prednisone) Méthotrexate Hydroxychloroquine (Plaquenil)
Biothérapies :
Anti TNFalpha

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15
Q

Concept de « flair-up» i.e. épisodes d’exacerbation de la douleur

A
  • plupart des individus présentant maladie, son évolution est caractérisée par des poussées inflammatoires intermittentes.
  • Poussées sont variables en intensité & durée

Graphique flair-up ; écouter audio car aucun graphique dans les diapo

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16
Q

Déconditionnement fonctionnel
- Concept de « flair-up» (épisodes d’exacerbation de la symptomatologie)
- Fait

A

Concept de « flair-up» (épisodes d’exacerbation de la symptomatologie)
- Amyotrophie de non usage
- Dim des exerkines
- Effets psycho
- Incapacité : perte de la fonction
- Handicap : perte des rôles sociaux

Fait : 25 à 50 % des personnes ayant reçu un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde (PR) ont dû cesser de travailler dans les dix ans suivant ce diagnostic.

17
Q

Enseigner et systématiser le protocole de « flair-up»

A
  • Flair-up = arrêt du programme d’exercices
  • Arrêt du programme fait partie de la stratégie
  • Éviter hyperkinésie algogène
  • Déculpabiliser la cliente / patiente
  • Éduquer l’entourage
18
Q

Importance d’éduquer l’entourage du patient

A
19
Q

Conditionnement fonctionnel

A
  • Rétablir max de capacités fonctionnelles si prise en charge tardive en KIN
  • SURTOUT minimiser déconditionnement physique, fonctionnel et psycho entre épisodes de flair-up
  • Palier ostéosarcopénie vs prise de glucocorticoïdes
  • Adaptations chroniques à l’exercice très possiblement + difficiles vs nature catabolique (protéolyse) de la maladie
    ->Prise masse muscu difficile
20
Q

Exercices

A
  • Efficience du programme vs le niveau de fatigabilité pour certains
  • Optez pour courte durée et fréquence + élevée
  • Principe de surcharge doit être appliqué ; il faut + que « bouger » (recommandations un peu TLC de certains organismes bien intentionnées)
  • Comorbidités (OA, MCAS, Fibro, Dia
21
Q

Protocole KIN

A
  • Arrêt du programme lors des flairs-up
    ->Durent habituellement 4 – 14 jours (pas toujours)
    ->AVQ avec gestion de la douleur à l’effort (point inflexion)
  • Éviter immobilisation complète
  • Déculpabiliser vs siestes
    ->Exercices en piscine (eau chaude) bien tolérés pour certains et intéressant pour éviter immobilisation
  • Reprise progressive
22
Q

Écoute audio

Éducation, autogestion, GrE

Sceptique au début …

A