Aspects psychophysiologiques de la douleur: leur implication en kinésiologie clinique (C8 part2) Flashcards

1
Q

revenir au début (4min)
physio ; + l’écart que le physio à… avec son patient

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Dimensions abordées (index)
1. Incidence, statistiques douleur & détresse psychologique.
2. Expérience sensorielle de la douleur et comport du souffrant.
3. Impact cognitivo-émotionnel et psychophysiologie de la douleur et centralisation limbique.
4. Notions spécifiques:
Représentation de la Maladie – Adhésion.
5. KIN : quoi évaluer sur le plan psy./ sur quoi. intervenir?
6. Quand référer (?) et rôle du psychologue interdisciplinaire.
7. Dynamique entre l’intervenant et le souffrant: adhésion et confiance.
8. Questions et recommandations dans la pratique.

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Incidence & effets

A
  1. 39% de douleur fréquente-constante, cas de cervicalgie et lombalgie (Santé Qc, 1998)
    2. Détresse psychologique (Anxiété-dépression) chez + de 38% vs environ 20% pop générale (dbl du taux de la population normale)
    ->Gens quin n’ont pas de trouble anxieux
    ->75% sont codifié pour être *** 14min
  2. Pertes: qualité de vie / estime de soi / financières
  3. 50% des douloureux chroniques ont des antécédants de stress sévère ou d’abus précoces (connaissance générale)
  4. 63% sont des travailleurs précoces (personne travaillant avant 18 ans) (connaissance générale)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Impact PHYSIQUE de la douleur

A

 Stress: cortisol aug & modifications cérébrales
 Suractivation sympathique
 Tensions musculo-squelettiques
 Ralentissement psychomoteur (apathie, fatigabilité)
 Baisse d’énergie – fatigue
-> Filière énergétique est plus base ; physique & psychologique
 Difficultés de sommeil

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Impact PSYCHOlogique de la douleur

A

 Stress – incertitude – détresse psy.: baisse d’observance au plan d’entraînement thérapeutique
 Questionnements – inquiétudes
Ralentissement desfonctionsmentalessupérieures
 Sentiment d’impuissance
 Craintes d’aggravation
 Hypervigilance

Note ;
->Patient ouvre plein de fichier dans leur tête

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Passage de la douleur au comportement du souffrant

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

De la douleur à la souffrance

A

 État de déséquilibre et perte de contrôle du passé comparé au présent « algique » d’incapacité relative
 Attente d’une résolution / guérison / soulagement
 Détresse psychique face à une menace à l’intégrité
physique et psychologique
 Réactions de l’environnement (+/ -)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Douleur entraîne une centration sur soi normale

A
  • Une expérience envahissante qui réduit la disponibilité et la réceptivité aux demandes ext

Réaction d’urgence 911
- Traitement d’une menace incessante à l’intégrité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Modèles de représentation de la douleur

MODÈLES SOCIO-COGNITIF (Bandura) ET D’AUTORÉGULATION (Leventhal)
=>Ces 2 modèles définissent les représentations de ….

A

Ces 2 modèles définissent les représentations de la douleur- maladie construites par les patients-clients pour donner un sens à leur condition selon:
1) Leurs expériences subjectives et personnelles de la maladie
2) L’interprétation de l’information reçue des professionnels de la santé, des médias et de leurs communications interpersonnelles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Modèle socio-cognitif (Bandura)
- SEP
- SELON VOUS, quel est le niveau du SEP de nos patients-algiques (réadaptation au travail) en matière de la gestion de leur santé ?
- Et quelles sont leurs attentes de résultats (AR) ?

A

Sentiment d’efficacité perso (SEP) : sentiment & croyance de sa capacité-habileté à répondre à une demande, appliquer ou pratiquer une act physique / mentale

Réfère à la perception de compétence et par extension de confiance en soi

SELON VOUS, quel est le niveau du SEP de nos patients-algiques (réadaptation au travail) en matière de la gestion de leur santé ?
->on réalise que les gens n’ont pas vraiment de pouvoir perso pour gérer leur état de santé.

Et quelles sont leurs attentes de résultats (AR) ?
->Les gens ont souvent des attentes irréalistes et élevées pour le soulagement de la douleur.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

LES GENS ONT DES CROYANCES SUR:

A

a) leur capacité à répondre aux exigences de la vie quotidienne et
b) le niveau de contrôle qu’ils peuvent exercer sur leur dvt personnel futur et sur l’orientation de leur existence.

Les individus cherchent à regagner un contrôle sur leur vie dans des domaines qu’ils peuvent améliorer (Bandura 2003)

Ils ne le font pas seulement sur la base de leur SEP mais en s’appuyant sur le soutien de personnes signifiantes, imp:
->Conjoint(e) - Membres familiaux - Amis

C’est le besoin d’efficacité par procuration

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Sentiment et attentes d’efficacité personnelle

A

Imp de connaître le niveau de confiance pour rétablir des attentes réalistes d’efficacité pers. et de résultats (positives), ce qui influencera :

 Choix ; elle doit choisir d’adhérer à la KIN
 Effort déployé
 Rép au stress
 Persistance lors de difficultés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Impact du SEP en réadaptation

A

1) L’inAP & psycho entraîne une réduction de la résistance physique, biologique et de l’efficacité perso perçue

2) Un SEP élevé facilite la santé, le processus de guérison physique et sociale des blessures courantes, le dvt des relations sociales de soutien qui rétroactivement augmentent le SEP

3) Un faible SEP santé & social accroît la vulnérabilité au stress, particulièrement chez les gens absents du travail et en retrait social

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Attentes d’efficacité personnelle et de résultats

A

Confiance en ses capacités pour obtenir les résultats attendus (Coutu, 2009 – Caprit)

 Reprendre ses activités
 Suivre un traitement
 Retourner au travail
 Gérer la douleur
 Éviter de s’aggraver ou de se blesser à nouveau

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Représentation de la douleur-maladie modèle auto-régulation

A

Ne pas apprendre l’exemple

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Psychophysiologie de la dlr
- Facteurs modifiant la perception de la dlr

A
17
Q

Médiateurs psychophysiologiques

A
  1. Expériences antérieures de la douleur
  2. Culture / éducation
  3. Signification et importance de la condition douloureuse
  4. Attitudes et connaissances des conséquences de la lésion et des traitements possibles
  5. Attention portée à la douleur: anxiété - distraction 6. Sentiment de contrôle de la douleur (prévision)
18
Q

Dimension psychologique de la dlr

A
19
Q

Symptomatologie

A
20
Q

Attitudes défavorables*

A

Dichotomie: tout ou rien
Raisonnement arbitraire: pense que
Lecture de pensées: suppose que
 Dramatisation: catastrophisme
Erreur d’attribution causale: moi vs autres
Minimiser le positif: rien n’est bon

21
Q

Principe d’un modèle explicatif de l’adhésion au traitement

A

 À partir de l’info recueillie et de son interprétation du prb, l’individu génère un plan d’action qui lui paraît avoir du sens
 Il établit par la suite des critères en vue d’évaluer l’efficacité de son comport et du traitement
 De là, il modifie s’il y a lieu son comport ( retrait- efforts-persévérance) et/ou il révise ses buts

22
Q

*Perception-conception de la condition *
- Intégration des infos

A

Intégration des infos :
 Compréhension de la blessure pensées basées sur les infos médicales, socioprofessionnelles & l’impact de la condition
 Nécessité d’un discours unificateur autour du patient

23
Q

Intervention psycho en réadaptation physique
- Motifs de référence en psychologie

A
24
Q

Rôle du psychologue interdisciplinaire

A

Psychométrie (tests douleur-personnalité et profil d’adaptation)

Psychoéducation - Groupes

Contrôle du SNC: relaxation, auto-suggestion, hypno-analgésie
* EMDR:désensibilisation et retraitement de l’information traumatique par mouvements oculaires

Exposition assistée au mouvement et situations anxiogènes douloureuses
* Recadrage des pensées-craintes intrusives
* Entraînement autorégulation et affirmation de soi (respect des limites)
* Exposition graduelle pour désensibiliser

Prévention de RRA

25
Q

Intérêt de l’hypnose en dlr chronique:

A

 Gain de capacité de changement psy.
 Dim de l’intensité douloureuse / des phénoménes d’anticipation par l’activation cérébrale:
 contrôle des voies inhibitrice descendante CIDN
 modification de l’activité des régions insulaire / cingulaire (comp.affectivo émotionnel, Rainville, 1997)

26
Q

Synthèse - Évaluation

A
27
Q

Évaluation psycho préclinique

A
28
Q

Évaluation psychi paraclinique

A
29
Q

Synthèse - intervention

A
30
Q

Intervention psycho clinique

A
31
Q

Rôle clinicien - Approche stratégique dynamique (leviers)
- Dynamique entre intervenant-patient-e
- Zones de mé-con-fiance
- Stratégies de communication dynamique

A

Dynamique entre intervenant-patient-e
 Prendre conscience de ce que le souffrant manifeste vraiment (impuissance, méconnaissance, craintes, dépression, opposition)
 Identifier sa trajectoire, son profil et ses représentations
 Identifier notre:
1) analyse
2) représentation de sa condition
3) style d’intervention
4) dynamique relationnelle (con-mé-fiance)

*Zones de mé-con-fiance (voir image) *

*Stratégies de communication dynamique *
 Identifier une cible réaliste pour l’établissement de la relation
 L’entrevue motivationnelle
 Par quoi veut-il commencer ?
 De quoi a-t-il peur ?

32
Q

PLan de match

A

 Approche initiale rogérienne (favorise l’empathie)
 Apprivoiser le vécu, ses réactions indiquent la façon dont il vous perçoit : verbales – non-verbales
 Comprendre la perception (attentes) qu’a le patient de sa condition / du traitement / de vous
 Rythme adapté selon le profil
 Baser les recommandations sur les données probantes: moins d’impact sur la relation

33
Q

3ième vague en TCC: ACT
- Déf
- Étude démontrent que ..
- But de l’ACT
- Méthode d’application de l’ACT (6)

A

**Thérapie contextuelle-relationnelle basée sur l’acceptation & distanciation des symptômes-pensées **
Études démontrent que :
- Acceptation détient un pouvoir prédictif sup aux stratégies de coping de la TCC
- Elle est associée à une perception de réduction de dlr, d’incapacité fonctionnelle et de réactions anxio-dépressives

**But de l’ACT **
- Cesser le combat de contrôle de la dlr et du syndrome de crainte-évitement
- Créer une disposition psychophysiologique - flexibilité psycho à ressentir la dlr, pensées & émotions associées et s’en distancier
- Favoriser une activation conformément aux valeurs comme moyen d’ancrage (pensée à l’action présente - significative)
- Arrêter de «capoter» avec le mal…
- Privilégier la tolérance à la douleur sans l’ignorer et s’orienter vers:
○ l’acceptation de la présence de la sensation douloureuse
○ Le rétablissement demotivation - mobilisation (AVQ, qualité de vie)
- Le présent

**Méthode d’application de l’ACT **
1) Créer une détente psycho (relâchement, prise de conscience) efficace démontrée scientifiquement:
- exercices de pleine conscience corporelle (balayage corporel, relaxation méditation)
- emphase sur le présent
- reconnaissance des limitations physiques
○ Retour sur le système de valeurs perso (priorités)
○ Écrire les sensations de douleur sur une carte & l’éloigner

2) Favoriser une flexibilité psycho par rapport à la dlr par le recours au système de valeurs et aux priorités de vie :
Les choses imp pour soi, les personnes… Le retour aux sources de plaisir, activités délaissées Famille - santé-réseau social-travail

Activation physique
3) Exposition progressive à l’action, au mvt-PACING 4) Autorégulation / acceptation des lim physiques
5) Identification des obstacles
6) Défusion cognitive : comment dim l’emprise des pensées-perceptions associées à la dlr sur l’action & crainte du mvt ?
- Considérer les pensées-émotions comme des objets mentaux normaux contaminant / bloquant les actions
(ex. dramatisation : «je suis incapable de marcher avec cette douleur atroce // j’ai peur que la douleur s’intensifie»)
- Expérimenter la pensée (marche-podométrie) et identifier les barrières à l’action
Quelles sont les choses importantes que je ne fais pas pour éviter d’intensifier la douleur ?

34
Q

Intervention psychokinésiologique

A
35
Q

Synthèse

A

1) Approche psychoéducative
2) Inventaire des perceptions / croyances / pensées intrusives associées à la douleur
3) Conscience sensorielle et relaxation psychophysiologique
4) Améliorer la flexibilité psychologique par le recours au système de valeurs (priorités)
5) Passage à la gestion de l’incapacité physique