Neuropathie périphérique Flashcards

1
Q

Quelles sont les différentes atteintes possibles du SNP en termes de topographie (classification électroclinique) ?

A
  • Polyradiculoneuropathie
  • Polyneuropathie
  • Mononeuropathie
  • Mononeuropathie multiple
  • Neuronopathie
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Q

Quelles anomalies sont généralement visibles à l’ENMG dans les neuropathies démyélinisantes ?

A
  • Ralentissement des vitesses de conduction motrices
  • Allongement des latences des ondes F
  • Allongement des latences distales motrices
  • Dispersion des potentiels d’action
  • Blocs de conduction motrice
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3
Q

Quelles anomalies sont généralement visibles à l’ENMG dans les neuropathies axonales ?

A
  • Vitesses normales ou modérément ralenties
  • Baisse d’amplitude du potentiel d’action de la réponse motrice
  • Baisse d’amplitude du potentiel d’action de la réponse sensitive
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4
Q

Quelles anomalies sont généralement visibles à l’ENMG dans les neuronopathies sensitives ?

A
  • Baisse d’amplitude ou abolition diffuse (aux 4 membres) du potentiel d’action sensitif
  • Normalité des paramètres moteurs
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Q

Quelles anomalies sont généralement visibles à l’ENMG dans les neuronopathies motrices ?

A
  • Baisse d’amplitude du potentiel d’action moteur, de topographie variable selon la cause
  • Normalité des paramètres sensitifs
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8
Q

Comment se manifestent cliniquement les polyneuropathies axonales ?

A
  • Atteinte diffuse et symétrique, longueur-dépendante
  • Troubles sensitifs : souvent initiaux, subjectifs, extrémités des MI, permanents +/- ataxie (atteinte des grosses fibres myélinisées)
  • Troubles moteurs : difficultés à la marche, fatigabilité, puis installation d’un steppage, parfois crampes, atteinte épargnant les muscles respiratoires et les nerfs crâniens, abolition réflexes achilléens, déficit moteur des releveurs du pied, amyotrophie
  • Troubles végétatifs (atteinte des fibres amyéliniques) : hTO, troubles vésico-sphinctériens, sexuels, digestifs
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10
Q

Quelle pathologie est à évoquer devant une polyneuropathie axonale comportant une expression dysautonomique riche et un syndrome du canal carpien uni- ou bilatéral ?

A

Amylose primitive (mutation de la transthyrétine) ou secondaire (gammapathie)

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12
Q

Comment se manifestent cliniquement les mono-neuropathies multiples ?

A
  • Dans un ou plusieurs territoires de troncs nerveux, atteinte des nerfs des membres ++, possible atteinte des nerfs crâniens (diabète)
  • Installation aiguë ou subaiguë, évolution extensive, confluente (jusqu’à prendre l’aspect d’une polyneuropathie car devenue symétrique)
  • Douleurs, paresthésies pénibles, brûlures
  • Déficit sensitif puis moteur évoluant vers l’amyotrophie
  • Signes généraux ou autres orientant vers maladie de système
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13
Q

Quelles sont les principales étiologies de polyradiculoneuropathies démyélinisantes ?

A
  • PRNA : Syndrome de Guillain-Barré

- PRNC : gammapathie, MGUS, POEMS, lupus, autres maladies systémiques, idiopathique

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14
Q

Quelles sont les principales étiologies de polyneuropathies démyélinisantes ?

A
  • Neuropathie de Charcot-Marie-Tooth (CMT type 1a)

- Neuropathie à IgM monoclonale à activité anti-MAG

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15
Q

Comment se manifestent cliniquement les neuronopathies sensitives ?

A
  • Manifestations exclusivement sensitives
  • Atteinte typiquement asymétrique et non systématisée en termes de troncs/racines, concerne les 4 membres voire la face de manière synchrone ou asynchrone
  • Ataxie fréquente
  • Aréflexie diffuse, quasi constante
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17
Q

Qu’est-ce que la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ?

A

= Maladie de Charcot ou de Lou Gehrig
Affection motrice pure liée à un processus dégénératif lésant le neurone moteur central et le neurone moteur périphérique dans le territoire bulbaire et spinal, d’évolution constamment fatale (médiane de survie 36 mois sans TTT)

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18
Q

Quels sont les principaux éléments du diagnostic clinique de SLA ?

A
  • Déficit moteur pur, progressif, combinant un syndrome du MNp avec un syndrome du MNc dans le territoire bulbaire, cervical et lombosacré
  • Syndrome du MNp : déficit moteur, amyotrophie et fasciculations
  • Syndrome du MNc : ROT vifs, diffus, polycinétiques, Babinski/Hoffmann +, hypertonie spastique avec attitude spontanée en flexion-probation des MS et marche en fauchant
  • Absence de troubles sensitifs, sphinctériens, cérébelleux et oculomoteurs
    +/- Troubles cognitifs de type frontotemporaux (sans troubles mnésiques)
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19
Q

Quels sont les deux principaux tableaux cliniques de la SLA ?

A
  • Formes bulbaires (25-30%, prédominance féminine) : troubles de l’élocution, parésie et atrophie linguale, puis troubles de la déglutition
  • Formes spinales (60%, prédominance masculine) : déficit moteur distal et indolore d’un membre avec trouble de la marche ou difficulté de préhension
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20
Q

Quel est l’examen complémentaire clé dans le diagnostic positif de SLA ? Quelles anomalies met-il en évidence ?

A

ENMG :

  • Diminution des amplitudes des potentiels d’action moteurs
  • Vitesses de conduction normales ou peu ralenties
  • Absence de blocs de conduction évocateurs d’une NMMBC lors de la stimulation des troncs moteurs
  • Normalité de l’exploration neurographique sensitive
  • Impossibilité de la systématisation des anomalies (ne respectent aucun territoire radiculaire/tronculaire/plexique)
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21
Q

Quels sont les principaux diagnostics différentiels de la SLA ?

A
  • Neuropathie périphérique :
  • Neuropathie motrice multifocale avec blocs de conduction (NMMBC) +++ (territoire bulbaire épargné, évolution plus lente, blocs de conduction et distribution tronculaire à l’ENMG, Ac anti-GM1)
  • Syndromes tronculaires étagés (troubles sensitifs, systématisation du déficit, données ENMG)
  • Neuropathies motrices post-radiques (contexte, myokimies à l’ENMG)
  • Neuropathies secondaires à une intoxication au plomb (déficit «pseudo-radial», DA, anémie)
  • Pathologies musculaires et de la JNM :
  • Myasthénie (ENMG, Ac anti-RAch)
  • Myosite à inclusions (évolution très lente, biopsie musculaire, déficit ++ des quadriceps et fléchisseurs du carpe)
  • Myopathies (dystrophies des ceintures, dystrophies myotoniques de type II, maladie de Pompe, déficit en carnitine, polymyosite, maladies mitochondriales)
  • Autres affections du motoneurone :
  • Sclérose latérale primitive (atteinte isolée du MNc, considérée après 4 ans d’évolution)
  • Amyotrophie bulbospinale ou maladie de Kennedy (atteinte du MNp + troubles endocriniens notamment gynécomastie et atteinte de l’axe gonadotrope, absence de signes pyramidaux, troubles sensitifs)
  • Syndrome crampes-fasciculations bénignes (risque rare d’évolution vers une SLA)
  • Amyotrophie monomélique : sujet jeune, atteinte focalisée du MNp à un membre + tremblement et aggravation des troubles au froid
  • Syndrome post-polio (triade arthralgies, asthénie, déficit moteur dans le territoire touché par l’infection)
  • Affections non neurologiques : dysphonie d’origine fonctionnelle, pathologies rhumatologiques
22
Q

Quel est le bilan paraclinique à réaliser devant un tableau de SLA ?

A
  • IRM de l’encéphale et de la fosse postérieure si début bulbaire, IRM de la moelle spinale si début spinal
  • ENMG des 4 membres et de la face
  • Bilan bio : NFS, TSH, T4, IF des protéines plasmatiques +/- PL (normale dans la SLA)
  • TEP-TDM corps entier ou TDM TAP si suspicion de lymphome
23
Q

Quel est le traitement ayant montré un effet positif sur la survie dans la SLA ? Quels sont ses principaux effets indésirables ?

A

Riluzole : leuconeutropénie, cytolyse hépatique, majoration de l’asthénie, troubles digestifs, hépatite médicamenteuse

24
Q

Quelles sont les modalités du dépistage et du traitement d’une insuffisance respiratoire chez un patient atteint de SLA ?

A
  • Dépistage : clinique + EFR avec gazométrie artérielle et mesure de la CVF tous les 3 mois + oxymétrie nocturne tous les 6 mois
  • Mise en place d’une VNI si existence de signes cliniques ou paracliniques (PaCO2 > 45 mmHg et/ou CVF < 50%)
25
Q

Quelles sont les principales étiologies de polyneuropathies axonales ?

A
  • Métaboliques :
  • diabète ++ : polyneuropathie sensitivomotrice distale ++, autres (neuropathies motrices proximales, neuropathies focales et multifocales, neuropathies du tronc
  • IR, carence vitaminique (B12, B9, B1, B6)
  • Toxiques : OH ++, médicaments (cytostatiques, thalidomide, izoniazide, nitrofurantoïne, antirétroviraux,…), benzène
  • Amylose primitive (mutation de la transthyrétine) ou secondaire (gammapathie)
  • CMT2
  • Vascularite
  • Infection VIH
27
Q

Quelles sont les principales étiologies de mono-neuropathies ?

A
  • Mécanique (radiculopathies,…)
  • Diabète
  • Vascularite
29
Q

Quelles sont les principales étiologies de mono-neuropathies multiples ?

A
  • Vascularites ++ :
  • PAN, vascularites à ANCA, cryoglobulinémie essentielle
  • Associées à une maladie de système : cryoglobulinémie en rapport avec une infection par VHC, lupus systémique, infection VIH, PR
  • Associée à un cancer
  • Diabète
  • Lèpre (grande cause de neuropathie dans le monde mais rare en France)
  • Neuropathies motrices à blocs de conduction persistants (Ac anti-GM1, atteinte motrice pure)
31
Q

Quelles sont les principales étiologies de neuronopathies sensitives ?

A
  • Paranéoplasique : cancer du poumon à petites cellules avec syndrome anti-HU
  • Syndrome de Gougerot-Sjögren (syndrome sec oculaire et buccal, BGSA,…)
  • Origine dysimmunitaire sans cause
  • Origine toxique : sels de platine
32
Q

Quelles sont les principales étiologies de neuronopathies motrices ?

A
  • SLA
  • Syndromes lymphoprolifératifs
  • Plomb