Compression médullaire non traumatique et syndrome de la queue de cheval Flashcards

1
Q

Quels éléments cliniques orientent vers une compression médullaire ?

A
  • Syndrome radiculaire lésionnel en regard de la compression
  • Niveau sensitif correspondant à la limite supérieure de l’atteinte sensitive
  • Syndrome sous-lésionnel
  • Syndrome douloureux rachidien
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Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques du syndrome radiculaire lésionnel lors d’une compression médullaire non traumatique ?

A
  • Douleurs radiculaires : isolées au début, topographie constante, signalant le dermatome lésionnel, en éclairs, par salves, impulsives à la toux, s’estompant parfois dans la journée avec l’activité physique et pouvant ne se manifester qu’au repos (nuit ++)
  • Déficit radiculaire possible : hypoesthésie en bandes dans le territoire douloureux, abolition/diminution/inversion d’un ROT, voire déficit moteur avec amyotrophie/fasciculations
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3
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques du syndrome sous-lésionnel lors d’une compression médullaire non traumatique ?

A
  • Troubles moteurs : syndrome pyramidal d’intensité variable (fatigabilité, claudication intermittente voire para/tétraplégie spastique avec ROT vifs, diffusés, polycinétiques, TEP, Babinski)
  • Troubles sensitifs : retardés, déficit pas toujours complet, initialement cordonal postérieur ou spinothalamique, syndrome de Brown-Séquard
  • Troubles sphinctériens : urinaires (impériosité, RAU, pollakiurie), sexuels (impuissance) ou anorectaux (constipation), très tardifs sauf si lésion dans le cône terminal, quasi constants dans les compressions médullaires évoluées
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4
Q

À quoi correspond le syndrome de Brown-Séquard ?

A

Souffrance d’une hémi-moelle avec dissociation de sensibilité :

  • Syndrome cordonal postérieur homolatéral
  • Syndrome pyramidal homolatéral
  • Déficit spinothalamique controlatéral
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Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques du syndrome rachidien lors d’une compression médullaire non traumatique ?

A
  • Douleurs permanentes et fixes, localisées ou plus diffuses, à type de tiraillement/pesanteur/enraidissement rachidien, augmentant à l’effort mais également présentes au repos et la nuit, pas/peu sensibles aux antalgiques usuels
  • Raideur segmentaire du rachis très précoce
  • Déformation segmentaire possible avec douleurs spontanées localisées accrues à la percussion des épineuses ou à la palpation appuyée de la musculature paravertébrale
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6
Q

Quelles sont les principales manifestations cliniques d’une compression cervicale haute non traumatique entre C1 et C4 ?

A
  • Syndrome sous-lésionnel : tétraplégie spastique

- Syndrome lésionnel : paralysie diaphragmatique, paralysie du SCM, du trapèze, hoquet (souffrance phrénique)

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7
Q

Quelles sont les principales manifestations cliniques d’une compression cervicale basse non traumatique entre C5 et D1 ?

A
  • Paraplégie spastique
  • Névralgie cervicobrachiale
  • Entre C8 et D1 : signe de Claude Bernard-Horner homolatéral
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8
Q

Quelles sont les principales manifestations cliniques d’une compression non traumatique de la moelle dorsale ?

A
  • Paraplégie

- Douleurs en ceinture thoraciques associées à une anesthésie en bande

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9
Q

Quelles sont les principales manifestations cliniques d’une compression non traumatique de la moelle lombosacrée ?

A
  • Paralysie des quadriceps avec disparition des ROT rotuliens
  • Réflexes achilléens vifs, Babinski bilatéral
  • Troubles sphinctériens
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10
Q

Quelles sont les principales manifestations cliniques d’une compression non traumatique au niveau du cône terminal de la moelle ?

A
  • Déficit de la flexion de cuisse sur le bassin
  • Abolition des réflexes cutanés abdominaux inférieurs et du réflexe crémastérien
  • Signe de Babinski
  • Atteinte sphinctérienne constante et sévère
  • Troubles sensitifs de niveau D12-L1
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11
Q

Quel est l’examen de première intention à pratiquer en urgence devant une suspicion de compression médullaire non traumatique ?

A

IRM avec injection de gadolinium (T1, T2, T1 injecté)

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12
Q

Quelles sont les principales causes extradurales de compression médullaire non traumatique ?

A
  • Métastases néoplasiques vertébrales avec épidurite métastatique (PPRST, myélome, LMNH, LA), rares tumeurs bénignes (hémangiome, chondrome) ou primitivement malignes (sarcome)
  • Myélopathie cervicoarthrosique, canal lombaire étroit
  • Hernie discale (niveau dorsal ++)
  • Spondylodiscites et épidurites infectieuses (staphylocoques, BK = mal de Pott)
  • Hématome épidural (TTT anticoagulant, post-PL)
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13
Q

Quelles sont les principales caractéristiques cliniques de la myélopathie cervicarthrosique ?

A
  • Compression médullaire lente cervicale chez patients > 40 ans aux ATCD de NCB, torticolis, trauma rachidiens cervicaux
  • Syndrome sous-lésionnel : syndrome pyramidal spastique progressif avec troubles sensitifs subjectifs (signe de Lhermitte)
  • Syndrome lésionnel : aréflexie, amyotrophie sur un/deux MS, signes sensitifs
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14
Q

Quelles sont les principales causes intradurales extramédullaires de compression médullaire non traumatique ?

A
  • Méningiomes (localisation thoracique ++)
  • Neurinomes (notamment dans le cadre d’une NF1)
  • Arachnoïdites (post-méningite, maladie inflammatoire notamment sarcoïdose)
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15
Q

Quelles sont les principales causes intramédullaires de compression médullaire non traumatique ?

A
  • Tumeurs ++ : épendymome, astrocytome, autres (glioblastome, métastase intramédullaire, hémangioblastome)
  • Malformations vasculaires : cavernome, angiome, FAV durale périmédullaire
  • Syringomyélie : cavité intramédullaire +/- malformation d’Arnold-Chiari ou aspect d’arachnoïdite séquellaire d’infection ou d’hémorragie méningée, ou post-traumatique
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16
Q

Quels sont les principaux diagnostics différentiels possibles d’une compression médullaire non traumatique ?

A
  • Polyradiculonévrite aiguë (installation subaiguë, paraparésie/paralysie flasque, aréflexie OT, troubles sensitifs, absence de troubles sphinctériens)
  • Myélite inflammatoire : SEP (paraparésie spastique progressive, autres signes de souffrance médullaire -> IRM médullaire + encéphalique + PL)
  • Myélite infectieuse
  • Ischémie médullaire
  • SLA (absence de signes sensitifs et sphinctériens, fasciculations, amyotrophie)
  • Sclérose combinée de la moelle au cours de la maladie de Biermer (glossite, macrocytose, déficit en vitamine B12)
  • Autres causes de claudication des MI : AOMI, claudication radiculaire
  • Atteinte bilatérale des lobules paracentraux du cerveau par un méningiome de la faux du cerveau -> paraparésie d’origine encéphalique (à rechercher en cas d’examens médullaires normaux)
  • Trouble somatoforme (diagnostic d’élimination)
17
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques permettant le diagnostic du syndrome de la queue de cheval ?

A

Atteinte pluriradiculaire lombosacrée avec :

  • Troubles sensitifs : douleurs fréquentes à type de radiculalgie/douleurs pluriradiculaires d’un/deux MI, douleurs sacrées périnéales et génitales, ++ lors d’efforts à glotte fermée, paresthésies/anesthésies MI de topographie radiculaire, anesthésie en selle (périnée, OGE, anus)
  • Troubles moteurs : topographie mono/pluriradiculaire uni/bilatérale, le plus souvent asymétriques, atteinte de la marche sur les pointes (S1)/talons (L5) ou impossibilité d’étendre la jambe sur la cuisse (L3-L4) ou de fléchir la cuisse sur le bassin (L1-L2), jusqu’à paraplégie flasque avec amyotrophie
  • Abolition d’un/plusieurs ROT aux MI, abolition des réflexes périnéaux, anaux, bulbocaverneux, clitorido-anaux
  • Troubles génitosphinctériens (précoces) : retard à la miction/nécessité de pousser, miction impérieuses voire incontinence, insensibilité du passage urinaire, constipation > incontinence fécale, impuissance/anesthésie vaginale
18
Q

Quelles sont les principales étiologies possibles du syndrome de la queue de cheval ?

A
  • Hernies discales (début brutal douloureux, déclenché par un effort, faisant suite à des épisodes de lombosciatalgies, +/- lésions arthrosiques associées)
  • Ependymomes du filum terminal (évolution plus lente, possibles hémorragies méningées brutales avec violente douleur lombaire)
  • Neurinomes, méningiomes, métastases, processus infectieux (plus rares)
  • Syndrome du canal lombaire étroit (congénital ou acquis, hernies discales étagées/arthrose, claudication radiculaire intermittente douloureuse, progressive à l’effort, cédant à l’arrêt de celui-ci, paresthésies, troubles sphinctériens jusqu’à syndrome de la queue de cheval)
19
Q

Quel est le principal diagnostic différentiel du syndrome de la queue de cheval ? Quelles sont ses caractéristiques cliniques ?

A

Atteinte du cône terminal de la moelle : sémiologie proche + signe de Babinski, abolition des réflexes abdominaux inférieurs, troubles sensitifs remontant jusque D12-L1, ROT non abolis