Myosite Flashcards
Caractéristiques patho DM
- Infiltration périfasciculaire et périvasculaire de lymphocytes CD 4 et B, macrophages, cellules dendritiques
- MCH1 périfasciculaire
- Pas de MCH 2
- Atrophie périfasciculaire
- Perte de capillaires
- Dépôt de MAC a/n capillaires
Anticorps de DM
MI2 SAE NXP2 TIF1gamma MDA5
Caractéristiques patho myosite à corps d’inclusion
- Infiltrat inflammatoire endomysial et périmysial prédominance CD8
- MCH1+
- MCH2 diffus +
- Vacuoles bordées rouges +
- Accumulation de protéines beta amyloïdes
Caractéristiques patho myosite nécrosante
- Infiltrat inflammatoire léger, prédominance de macrophages (peu ou pas de lympho)
- Peu/pas de MCH1
- MCH2 -
- MAC sur les fibre non nécrotiques
- Nécrose diffuse à différents stades
- Généralement pas de vacuoles
Anticorps de myosite nécrosante
Anti-HMG coa réductase
Anti-SRP
Caractéristiques patho anti-synthétase
- Infiltrat périfasciculaire de lymphocytes T et B, cellules dendritiques et macrophages
- MAC périfasciculaire
- MCH1 périfasciculaire
- MCH2 périfasciculaire
- Nécrose périfasciculaire
- Vacuoles rares
Anticorps de myosite de chevauchement
Anti-synthétase (Jo1, PL7, PL12, OJ, Ej, Zo, Ks) RNP PM-Scl Ku Ro52
Anticorps de myosite à corps d’inclusion
Anti-MUP44 (cn1a)
2 aliments associés au développement de myosite nécrosante
Levure de riz rouge
Champignons de type Shitake ou de type huitre
Traitement de 1ère, 2e et 3e ligne des myosites
1er : GC + MTX ou AZA +/- IVIG
2e : MMF, Tacrolimus, cyclosporine ou MTX + AZA
3e : RTX, CYC
DM : considérer JAKi dans cas réfractaires
Traitement de première ligne des myosites anti-SRP
GC + MTX + RTX
Traitement de première ligne myosite anti-HMG coa réductase
GC + MTX + IVIG
Autre : RTX, AZA, MMF
Indications d’IVIG dans le traitement des myosites
Atteinte musculaire sévère
Atteinte musculaire axiale
Dysphagie
Atteinte diaphragmatique
3 particularités cliniques de la myosite nécrosante
Début aigu/subaigu
Myalgies
Élévation marquée des CK (>10-50 x LSN)
2 gênes associés à myosite nécrosante
- HLA-DRB1*11:01
* HLA-DRB1*07 :01 (ped)
9 manifestations d’anti-MDA5
● Ulcères cutanés ● Papules palmaires ● ILD rapidement progressive (50%) ● DM amyopathique (5-10% cas nord-américains), si myosite souvent légère ● Mains de mécanicien ● Arthrite (60%) ● Fièvre (60%) ● Hyperferritinémie ● Alopécie non cicatricielle proéminente
2 anticorps de myosite associés à ILD
MDA5
Anti-synthétase (JO1, OJ, PL7, PL12)
6 manifestations d’antisynthétase
● Main de mécanicien ● Myosite ● Raynaud ● ILD ● Arthrite ● Fièvre
Anticorps de DM avec bon pronostic
MI2
3 causes de myosite nécrosante
● Anti-HMGCR ● Anti-SRP ● VIH (secret) ● Paranéoplasique (Pestrok) ● Parfois anti-synthétase (Secret) ● Parfois collagénose (sclérodermie) (Secret) ● Médicamenteux et toxique (ROH, cocaïne, héroïne, Rx ci-bas) ● HypoT4
Anticorps de myosite le plus associé à néoplasme
Anti-TIF1 gamma
5 éléments cliniques qui indiquent une myopathie non inflammatoire
- Début lent et évolution progressive sur des années
- Symptômes intermittents
- Myalgies importantes, intolérance à l’effort
- Faiblesse précoce visage, oculaire, distale, respiratoire
- Atrophie musculaire précoce
- Sx neurologiques
- Histoire familiale positive pour dystrophie ou myopathie métabolique
- CK normaux ou qui ne diminuent pas sous stéroides
- Absence d’auto-anticorps
- EMG non diagnostique
- Pseudohypertrophie des mollets
- Cardiomyopathie dilatée
- Myotonie (dystrophie myotonique)
- Décollement des omoplates
Myosite à corps d’inclusion : 4 manifestations cliniques, 1 manifestation distinctive à l’EMG et 1 manifestation distinctive à la Bx
▪ H>F, >50 ans
▪ Faiblesse distale (fléchisseur des doigts et quadriceps classique)
▪ Faiblesse asymétrique
▪ Mauvaise réponse aux stéroïdes, vacuoles bordées à la biopsie
▪ EMG : atteinte neuropathique possible
▪ Bx : red-rimmed vacuoles, dépôt amyloïde
5 éléments qui permettent de différencier myopathie aux stéroïdes de myopathie inflammatoire
o Signes de Cushing
o CK normaux car faiblesse causée par atrophie des fibres musculaires de type 2b
o EMG montre des signes de myopathie mais pas de myosite (pas d’activité spontanée)
o Pas d’inflammation/œdème musculaire en STIR à l’IRM
o Pas de réponse à l’augmentation des doses de stéroïdes, amélioration lors d’une diminution de la dose