Méli-mélo - Dépendances Flashcards

1
Q

Vrai ou faux? La caféine peut causer un trouble de l’usage

A

Faux

La tolérance peut se développer graduellement à la suite d’une consommation soutenue, mais la caféine ne cause pas de forte dépendance psychologique (donc pas TU)

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Q

Pour dire qu’on est en présence d’une intoxication à la caféine, on doit avoir consommé une dose élevée de caféine et avoir au moins 5 symptômes parmi 12. Nommez en 7

A
  1. Fébrilité
  2. Nervosité
  3. Excitation
  4. Insomnie
  5. Facies vultueux
  6. Augmentation de la diurèse
  7. Troubles gastro-intestinaux
  8. Soubresauts musculaires
  9. Pensées et discours décousus
  10. Tachycardie ou arythmie cardiaque
  11. Périodes d’infatigabilité
  12. Agitation psychomotrice
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3
Q

Combien de temps peuvent durer les symptômes de sevrage de caféine ?

A

1 semaine

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4
Q

Quels critères nous permettent de dire qu’on est en sevrage de caféine?

A

A. Usage prolongée et quotidien de caféine

B. Arrêt brutal ou réduction de la prise de caféine suivi dans les 24 h par 3 (ou +) des s/s suivants :

  1. Céphalées
  2. Fatigue ou somnolence importante
  3. Humeur dysphorique, dépressive ou irritabilité
  4. Difficultés de concentration
  5. Symptômes pseudo-grippaux (no/vo ou raideur/dlr musculaire)

C. Les symptômes en B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants;

D. Les symptômes ne sont pas attribuables à une autre cause (maladie ou autre substance)

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5
Q

Vrai ou faux? On peut être dépendant aux hallucinogènes (LSD, MDMA, champignons, etc.)

A

Faux

Bien qu’une tolérance se développe, il est rare de voir une véritable dépendance.

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6
Q

Qu’est-ce qu’un trouble persistant des perceptions dû aux hallucinogènes?

A

A. Après avoir cessé l’usage d’hallucinogène, au moins 1 des symptômes perceptifs qui ont été ressenti au moment de l’intoxication est à nouveau éprouvé (ex : hallucinations géométriques, fausses perceptions de mouvement, flashs de couleur, trainées d’images lors de la vision d’objets en mouvements, persistance des images après disparition des objets, halos, macropsie et micropsie)
B. Les symptômes en A causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement
C. Les symptômes ne sont pas dus à une affection médicale

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7
Q

Pour dire qu’on est en présence d’une intoxication à un hallucinogène, on doit en avoir consommé récemment et avoir au moins 2 symptômes parmi 7. Nommez en 3

A
  1. Dilatation pupillaire
  2. Tachycardie
  3. Transpiration
  4. Palpitations
  5. Vision trouble
  6. Tremblements
  7. Incoordination motrice
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8
Q

Qu’est-ce que le jeu pathologique?

A

Dépendance comportementale (non reliée à une substance) qui partage des caractéristiques cliniques majeures avec les dépendances aux substances.

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9
Q

Le jeu pathologique est-il égosyntone ou égodystone?

A

Considéré comme égosyntone = ne représente pas un problème pour l’individu

**La personne souffre plutôt des conséquences négatives qui s’ensuivent.

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10
Q

Comment diagnostiquer le jeu pathologique?

A

A.Pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu d’argent conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, avec au moins 4 critères, au cours des 12 derniers mois :

  1. Besoin de jouer avec des sommes d’argent croissantes pour atteindre l’état d’excitation désiré ;
  2. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt du jeu ;
  3. Efforts répétés, mais infructueux, pour contrôler, réduire ou arrêter le jeu ;
  4. Préoccupation par le jeu (ex : préoccupation par la remémoration d’expériences de jeu passées ou par la prévision des tentatives prochaines, ou par les moyens de se procurer de l’argent pour jouer) ;
  5. Joue souvent lors de sentiments de souffrance/ mal être (ex : impuissance, culpabilité, anxiété, dépression)
  6. Après avoir perdu de l’argent au jeu, retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes (pour «se refaire»);
  7. Ment pour dissimuler l’ampleur réelle de ses habitudes de jeu ;
  8. Met en danger ou a perdu une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’étude ou de carrière à cause du jeu ;
  9. Compte sur les autres pour obtenir de l’argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu ;

B.La pratique du jeu d’argent n’est pas mieux expliquée par un épisode maniaque.

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11
Q

Après avoir diagnostiqué le jeu pathologique, nous devons spécifier 3 choses. Quelles sont-elles?

A
  1. Spécifier si : Occasionnel ou continu
  2. Spécifier si : En rémission précoce ou prolongée
  3. Spécifier la sévérité actuelle :
    - Léger (4-5 critères)
    - Moyen (6-7 critères)
    - Grave (8-9 critères)
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12
Q

Vrai ou faux? La prévalence du jeu pathologique est entre 0,4 et 2%

A

Vrai

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13
Q

Quels sont les groupes les plus touchés par le jeu pathologique?

A

o Jeunes
o Assistés sociaux
o Populations carcérales
o Individus célibataires, divorcés ou veufs qui ont de moins bonnes stratégies d’adaptation ou de gestion du stress

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14
Q

Vrai ou faux? Le jeu pathologique touche particulièrement les hommes

A

Vrai

2/3 des gamblers sont des hommes

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15
Q

Quelle est la proportion de gens ayant des problèmes d’abus de substance qui se tournent vers le jeu pathologique ?

A

10-18%

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16
Q

Le jeu pathologique est-il héréditaire ?

A

Oui

Les histoires familiales de jeu pathologique entraînent un taux élevé d’abus de substances (surtout l’alcool) et de troubles dépressif

17
Q

Quelle est la prévalence du suicide chez ceux atteints de jeu pathologique?

A

Près 1/5 des joueurs pathologiques tentent de se suicider, en fonction de la sévérité du trouble et de l’accumulation de dettes

18
Q

Quels sont les traitements du jeu pathologique ?

A

Psychothérapies : TCC, psychoéducation, 12 étapes

Pharmacologie:

  • Antidépresseurs (ISRS et Bupropion) aide pour impulsivité
  • Lithium (si trouble bipolaire concomitant)
  • Antiépileptiques
  • Antipsychotiques atypiques
  • Antagonistes opioïdes
19
Q

Qu’est-ce que la thérapie motivationnelle?

A

Favorise la modification de comportement (notamment la toxicomanie) en aidant le pt à explorer et à résoudre l’ambivalence associée au changement.

  • De courte durée (1-4 séances)
  • Thérapeute joue un rôle actif pour mettre en valeur le doute du patient, renforcer son sentiment d’efficacité, augmenter sa motivation et faire preuve d’empathie.
20
Q

Outre le café, dans quoi est contenue la caféine?

A
  • Boissons (café, thé, boissons gazeuses, énergisantes)
  • Aliments (chocolat)
  • Médicaments sur ordonnance
  • Médicaments en vente libre.
21
Q

Quelle est la substance la plus consommée dans le monde ?

A

Caféine

22
Q

Vrai ou faux? 44% des Canadiens en ont utilisé au moins une fois du cannabis dans leur vie et 14% l’ont utilisé dans la dernière année.

A

Vrai

23
Q

Quel est le 2e type de substance le plus utilisée au Canada après le cannabis?

A

Hallucinogènes

24
Q

Quel groupe consomme le plus d’hallucinogènes?

A
  • Le groupe d’âge le plus affecté les 26-34 ans

- Plus présent chez les hommes blancs

25
Q

Pour dire qu’on est en présence d’une intoxication au cannabis, on doit en avoir consommé récemment et avoir au moins 2 symptômes parmi 4. Quels sont-ils?

A
  1. Conjonctives injectées (rouge)
  2. Augmentation de l’appétit
  3. Sècheresse de la bouche
  4. Tachycardie
26
Q

Que doit on spécifier après avoir diagnostiqué une intoxication au cannabis?

A

Spécifier si : avec perturbations des perceptions (hallucinations sans altération de la perception de la réalité ou illusions auditives, visuelles ou tactiles, qui surviennent en l’absence d’un état confusionnel).

27
Q

Comment diagnostiquer un sevrage de cannabis?

A

A. Arrêt d’utilisation de cannabis qui a été massive et prolongée (c.-à-d. consommation quotidienne ou presque durant au moins qq mois)

B. Au moins 3 s/s suivants se sont développés 1 semaine :

  1. Irritabilité, colère ou agressivité
  2. Anxiété ou nervosité
  3. Troubles du sommeil, insomnie, rêves perturbants)
  4. Diminution de l’appétit ou perte de poids
  5. Fébrilité
  6. Thymie dépressive
  7. Au moins 1 des symptômes suivant cause un inconfort significatif : dlrs abdos, instabilité/tremblements, sueur, fièvre, frissons ou céphalées

C.Les s/s en B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement

D. Pas du à une autre cause

28
Q

Si un patient présente des symptômes psychotiques après utilisation de cannabis. Combien de temps sans consommation faut-il avant de pouvoir clairement définir une schizophrénie?

A

4 semaines sans consommation

29
Q

Quels symptômes psychotiques peut causer le THC?

A
  • Hallucinations
  • Idées délirantes
  • Altération des perceptions
  • Surtout chez ceux ayant une vulnérabilité à la psychose

** partent normalement en environ 1 semaine

30
Q

Vrai ou faux? La majorité des patients qui utilisent les benzodiazépines développent une tolérance

A

FAUX

Pour 85% des individus, l’utilisation appropriée des benzo (même à long terme) peut demeurer efficace, sans apparition de tolérance, mais ces médicaments PEUVENT entraîner une tolérance

31
Q

Quels sont les signes d’une intoxication aux sédatif, hypnotique ou anxiolytique?

A

A. Utilisation récente d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique

B. Chgmts comportementaux ou psychologiques problématiques et cliniquement significatifs (ex. comportement sexuel ou agressivité inappropriés, labilité de l’humeur, altération du jugement, altération du fonctionnement social ou professionnel, amnésie antérograde) qui se sont développés pendant ou peu après la prise d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique.

C. Au moins 1 des S/S suivants, se développant pendant ou peu après l’utilisation d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique :

  1. Discours bredouillant
  2. Incoordination motrice
  3. Démarche ébrieuse (ataxie)
  4. Nystagmus
  5. Altération cognitive (ex. attention/mémoire)
  6. Stupeur ou coma

D. Pas dû à autre chose

32
Q

Quels sont les symptômes d’un sevrage de sédatif, hypnotique ou anxiolytique?

A

A. Arrêt (ou réduction) d’une utilisation de sédatif, hypnotique ou anxiolytique qui a été massive et prolongée
B. Au moins 2 des manifestations suivantes se développant de qq n à qq jours après le critère A :
1. Hyperactivité neurovégétative (ex. transpiration ou FC >100)
2. Tremblement des mains
3. Insomnie
4. Nausées ou vomissements
5. Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives
6. Agitation psychomotrice
7. Anxiété
8. Crises convulsives de type grand mal

C. Symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants
D. Pas dû à autre chose

Spécifier si : avec perturbation des perceptions.

33
Q

Quels sont les critères diagnostics généraux pour dire qu’on est en présence d’un intoxication à une substance ?

A

A. Développement d’un syndrome réversible spécifique à une substance, en raison de l’ingestion récente ou de l’exposition à une substance. Note : Différentes substances peuvent produire des syndromes similaires ou identiques.
B. Chgmts psychologiques ou comportementaux problématiques*, cliniquement significatifs, attribuables à l’effet de la substance sur le système nerveux central qui se développent pendant ou après l’ingestion substance.
C. Les signes ou symptômes ne sont pas dus à autre chose

34
Q

Quels sont les critères diagnostics généraux pour dire qu’on est en présence d’un sevrage à une substance ?

A

A. Arrêt (ou réduction) de l’utilisation d’une substance qui a été massive ou prolongée
B. Développement d’un syndrome spécifique de la substance après l’arrêt (ou la réduction) de l’usage de la substance.
C. Le syndrome spécifique lié à la substance provoque une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants.
D. Les signes ou symptômes ne sont pas dus à autre chose

35
Q

Quels sont les critères diagnostics du trouble mental induit par une substance?

A

A. Le trouble se manifeste par un tableau symptomatique caractéristique d’un trouble mental.

B. Mise en évidence, d’après l’anamnèse, l’examen physique ou les examens complémentaires des 2 éléments suivants :

  1. Le trouble s’est développé pendant ou dans le mois qui a suivi une intoxication/ sevrage/ prise de médicament ; et
  2. La substance/le médicament impliqué(e) peut induire le trouble mental.

C. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble mental indépendant (c.-à-d. qui est non induit par une substance ou un médicament). Les critères suivants peuvent permettre de mettre en évidence un trouble mental indépendant:

  1. Le trouble a précédé le début d’une intoxication grave/d’un sevrage/d’une exposition à un médicament ;
  2. Le trouble mental complet a persisté pendant une importante période de temps (p. ex. au moins un mois) après la fin d’un sevrage aigu ou d’une intoxication grave ou d’une prise de médicament. Ce critère ne s’applique pas aux troubles neurocognitifs induits par une substance ni au trouble persistant des perceptions dû aux hallucinogènes, lesquels persistent après l’arrêt d’une intoxication aiguë ou d’un sevrage.

D. Ne survient pas uniquement pendant un délirium

E. Cause une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement

36
Q

Vrai ou faux? 40% à 60% de la vulnérabilité à la toxicomanie est de nature

A

Vrai

37
Q

Après le cannabis, quelle est la substance la plus utilisée?

A

Amphétamines

38
Q

Quels sont les critères pour diagnostiquer un sevrage aux stimulants ?

A

A. Arrêt (ou réduction) de l’utilisation d’une substance amphétaminique, de cocaïne ou d’un autre stimulant

B. Humeur dysphorique et 2 (ou +) des modifications physiologiques suivantes, apparaissant de qq heures à qq jours après le A :

  1. Épuisement
  2. Rêves intenses et déplaisants
  3. Insomnie ou hypersomnie
  4. Augmentation de l’appétit
  5. Agitation ou ralentissement psychomoteur

C. Les S/S du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement

D. Pas imputables à autre chose

39
Q

Quels sont les critères pour diagnostiquer une intoxication aux stimulants ?

A

A. Usage récent d’une substance amphétaminique, de cocaïne ou d’un autre stimulant

B. Chgmts comportementaux ou psychologiques problématiques cliniquement significatifs (ex: euphorie ou émoussement affectif, chgmt de la sociabilité, hypervigilance, sensibilité interpersonnelle, anxiété, tension ou colère, comportements stéréotypés, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage d’un stimulant.

C. Au moins 2 des signes suivants qui se développent durant ou peu de temps après l’usage d’un stimulant :

  1. Tachycardie ou bradycardie
  2. Dilatation pupillaire
  3. Augmentation ou diminution de la TA
  4. Transpiration ou frissons
  5. Nausées ou vomissements
  6. Perte de poids avérée
  7. Agitation ou ralentissement psychomoteur
  8. Faiblesse musculaire, dépression respiratoire, douleur thoracique ou arythmies cardiaques
  9. Confusion, crises convulsives, dyskinésies, dystonie ou coma

D.Les signes ou symptômes ne sont pas imputables à autre chose