APP 6 - Anxiété + Stress Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’anxiété normale?

A

Réaction qui joue un rôle crucial pour assurer la survie par anticipation et l’évitement de multiples dangers de l’environnement.

    • Proportionnelle et appropriée aux chgmts et aux dangers de l’environnement.
    • Réaction directe et temporaire
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2
Q

Qu’est-ce que l’anxiété pathologique?

A

Maladie (et non pas réaction) qui survient sans lien réaliste avec les circonstances extérieures et qui génère une détresse.

  • Intensité et durée + importantes que ce qui pourrait être attendu en fonction du contexte ou du déclencheur
  • Invalidité dans différentes sphères
  • Évitement de certaines situations/objets dans le but de réduire l’anxiété, ce qui augmente le dysfonctionnement
  • Symptômes physiques significatifs sur le plan clinique
  • Souvent chronique
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3
Q

Quelle est la différence entre un trouble d’adaptation et un trouble anxieux?

A

Trouble anxieux : un stresseur peut jouer le rôle de « déclencheur » (mais pas de cause) et, par la suite, le trouble suit son évolution, même si le stresseur est disparu.

Trouble d’adaptation : le stresseur est la cause du trouble, et ce dernier s’estompe avec la disparition du stresseur.

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4
Q

Quelle est la prévalence de tous les troubles anxieux réunis ?

A

16,6%

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5
Q

Vrai ou faux? Les troubles anxieux sont 2 fois plus répandus chez la femme

A

Vrai

**Exception TOC, qui est égal

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6
Q

Vrai ou faux? Les troubles anxieux sont associés à plusieurs comorbidités psychiatriques

A

Vrai

** ad 75% ont une comorbidité avec d’autres troubles anxieux, troubles dépressifs, abus d’alcool (ou autres substances), troubles de personnalité ou bipolarité

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7
Q

Quel est le trouble anxieux le plus fréquent chez les moins de 12 ans?

A

Anxiété de séparation

** Prévalence de 4%

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8
Q

Quel est le trouble anxieux qui se déclenche le plus tôt dans la vie?

A
Phobie sociale (3,6%)
Se déclenche au début de l'enfance / adolescence
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9
Q

Quel est le trouble anxieux avec le plus forte prévalence ?

A

Anxiété généralisée (6,2%)

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10
Q

Après l’anxiété généralisée, quel est le 2e trouble anxieux le plus fréquent?

A

Phobie spécifique (5,3%)

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11
Q

Quand débutent les phobies spécifiques?

A

Début précoce dans l’enfance, mais les phobies situationnelles ont un 2ième pic à 20-30 ans

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12
Q

À quoi sont souvent liées les phobies spécifiques ?

A

Animaux, insectes et hauteurs représentent > 50% de toutes les phobies spécifiques

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13
Q

Vrai ou faux? Le trouble panique et l’agoraphobie sont rares

A

Vrai

Trouble panique 1%
Agoraphobie 1,6%

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14
Q

Avoir un parent au 1er degré atteint d’un trouble anxieux augmente le risque de ___ fois

A

3 fois

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15
Q

Quels neurotransmetteurs sont associés à l’anxiété?

A
  • Augmentation de l’activité glutamate + diminution de l’activité GABA = hyperactivation du système limbique
  • Augmentation de libération de CRF (corticotrophine), qui déclenche l’axe HHS en situation de stress = ++ libération de cortisol par les surrénales.
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16
Q

Nommez 2 facteurs psychologiques qui prédisposent au trouble anxieux

A
  • Inhibition comportementale à l’enfance : parfois imposée par les parents (serait présent chez 50% des TA)
  • Comportements de retrait face à la nouveauté
  • Timidité et introversion : toujours à l’étude
  • Anxiété de séparation pendant l’enfance prédisposerait
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17
Q

Expliquez la théorie cognitive autour de l’anxiété

A

Les croyances d’un patient crée un cercle vicieux augmentant encore + leur anticipation.

  • Sensibilité à l’anxiété : peur des sensations associés à l’anxiété, « catastrophisation » des sensations physiques
  • Croyances favorisant l’anxiété : douter sur leur capacité, surestimation de certains risques / conséquences, « s’inquiéter permet de trouver des solutions »
  • Distorsions cognitives : source d’anxiété est déformée par le patient
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18
Q

Pourquoi le style parental est-il un facteur de vulnérabilité pour l’anxiété?

A

o Style protecteur et contrôlant : le parent ne laisse pas l’enfant se débrouiller (nuit à l’autonomie). Cela encourage l’enfant à éviter les situations potentiellement dangereuses et à prévenir les dangers de manière excessive = attitude anxieuse et d’évitement chez l’enfant.

o Style rejetant et moins chaleureux : critique et négativisme = diminution de l’estime de soi

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19
Q

Quel est la différence sur l’enfant entre une mère surprotectrice et un père surprotecteur?

A
  • Cercle vicieux avec la mère : + mère est surprotectrice, + l’enfant est anxieux, et + l’enfant est anxieux, + mère est surprotectrice.
  • Lien unidirectionnel avec le père (pas de cercle vicieux)
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20
Q

Quel est le traitement de 1ière intention pour anxiété généralisée, trouble panique, phobie sociale et agoraphobie (même tx)?

A

ISRS ou IRSN (en fonction des effets indésirables – commencer par très faibles doses)

  • Rien qui indique quelle molécule devrait être privilégiée en fonction de quel trouble
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21
Q

Vrai ou faux? Pour les troubles anxieux, il faut toujours combiner le traitement pharmacologique avec un traitement psychologique

A

Vrai

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22
Q

Combien de temps devrait durer le traitement pharmacologique des troubles anxieux?

A

Ne devrait pas se limiter à la phase aigüe, mais durer 1-2 ans.

**Si on veut cesser par après, on diminue progressivement les doses

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23
Q

Quelle est la psychothérapie de 1ière intention pour les troubles anxieux?

A

TCC

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24
Q

Pour quelle trouble anxieux la médication est-elle presque jamais utilisée?

A

Phobie spécifique

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25
Q

Quel est le meilleur traitement pour la phobie spécifique?

A

Thérapie comportementale (probablement seule utilisation d’une thérapie comportementale simple) : exposition in vivo aux stimuli phobogènes afin de diminuer les réactions anxieuses (utilisation de l’objet lui-même, de réalité virtuelle [ex : peur des avions] ou de moyens détournés [ex : contracter les muscles pour augmenter pression sanguine et éviter choc vagal]).

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26
Q

Lorsqu’un parent du 1er degré souffre d’un trouble panique, il y a augmentation du risque de _____ fois d’avoir un trouble panique

A

4-8 fois

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27
Q

L’apparition de la panique est généralement reliée aux facteurs _______ et ________

A

Environnementaux et psychosociaux

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28
Q

Vrai ou faux? Les patients ayant un trouble panique ont une plus grande incidence d’évènements stressants dans les années avant l’apparition du trouble.

A

Faux

Les mois précédents

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29
Q

Quels sont les critères diagnostics du trouble panique?

A

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. (montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son max en qq minutes, avec la survenue de 4 (ou +) des sx suivants) :

  1. Palpitations, battements de cœur sensibles ou tachycardie
  2. Transpiration.
  3. Tremblements ou secousses musculaires.
  4. Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
  5. Sensation d’étranglement.
  6. Dlr ou gêne thoracique.
  7. Nausée ou gêne abdo
  8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
  9. Frissons ou bouffées de chaleur.
  10. Paresthésies (engourdissement ou picotements).
  11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
  12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
  13. Peur de mourir.

B. Au moins 1 des attaques a été suivie par une période d’1 mois (ou +) de l’1 ou des 2 sx suivants:

  1. Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex. perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »).
  2. Chgmt de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières).
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30
Q

Combien de temps dure une crise de panique?

A

Environ 20 minutes

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31
Q

Quelle est la fréquence des crises dans le trouble panique?

A

Varie beaucoup (peut aller de mensuelle à plusieurs fois par jour)

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32
Q

50% des patients ayant un trouble panique (inattendues) ont aussi des attaques de panique attendues reliées à une phobie spécifique (agoraphobie majoritairement). Dans ces cas, comment pose-t-on le diagnostic?

A

Basé sur la prévalence relative des attaques inattendues VS les attaques attendues.

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33
Q

Qui suis-je? Attaques de panique qui sortent de nulle part, impression de mourir à chaque fois, peur de faire d’autres attaques.

A

Trouble panique

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34
Q

Vers quel âge apparaît le trouble panique?

A

Normalement dans la jeune vingtaine

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35
Q

Quel est le pronostic du trouble panique?

A

Bon pronostic avec traitement (80% seraient asympts ou très peu symptos après 5-10 ans de thérapie)

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36
Q

Nommez 3 facteurs de mauvais pronostic pour le trouble panique

A
o Attaques de panique sévères
o Agoraphobie
o Personnalité anxieuse
o Hypersensibilité interpersonnelle
o Dépression majeure en comorbidité (40-80% des cas, plus de chances de suicide)
o Longue durée de la maladie
o Divorce des parents ou décès d’un parent durant l’enfance
o Classe sociale défavorisée
o Statut célibataire
o Faible réponse au tx initial
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37
Q

Comment différentier l’anxiété généralisée du trouble panique?

A

TAG : les appréhensions concernent une multitude de situations, mais ne vise pas spécifiquement l’anticipation d’une attaque de panique. Il peut aussi y avoir des moments de montée d’anxiété imitant une attaque de panique dans le TAG, mais à ce moment, l’inquiétude est liée à un déclencheur situationnel (attendue) et l’épisode n’est pas dominé par une crainte de mourir ou de perdre le contrôle.

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38
Q

Comment différentier la dépression majeure du trouble panique?

A

La dépression majeure peut aussi comporter des attaques de panique, presque identiques à celles retrouvées dans le trouble panique.

Pour différencier :
o Dépression majeure : les attaques peuvent être + longues (> 1h) et + fréquentes. Il faut aussi se fier à la présence de symptômes typiques et caractéristiques de la dépression majeure

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39
Q

30-50% des cas d’agoraphobie, se développent comme une complication chez les patients avec _______

A

Un trouble panique

** En traitant le trouble panique, l’agoraphobie a tendance à s’améliorer

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40
Q

Quels sont les critères diagnostics de l’agoraphobie?

A

A. Peur ou anxiété marquées pour 2 (ou +) des 5 situations suivantes :

  1. Utiliser les transports en commun
  2. Être dans des endroits ouverts (ex. parking, marchés, ponts).
  3. Être dans des endroits clos (ex. magasins, théâtres, ciné).
  4. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
  5. Être seul à l’extérieur du domicile.

B. Craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).

C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.

D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées p/r au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant 6 mois ou +.

G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

H. Si une autre affection médicale (ex. maladie inflammatoire de l’intestin, Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.

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41
Q

Vrai ou faux? Une personne souffrant d’agoraphobie est considéré comme une personne ayant un trouble panique

A

Faux

L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment du trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les 2 dx doivent être retenus

42
Q

En gros, qu’est-ce qu’une situation agoraphobe?

A

Toute situation qui prése un « noyau claustrophobique » en provoquant chez le patient l’impression qu’il serait difficile de s’échapper d’un lieu ou d’une situation OU qu’il ne pourrait pas trouver de secours en cas d’attaque de panique.

43
Q

Comment peut se manifester l’évitement dans l’agoraphobie?

A
o Comportemental (ex. changer ses routines quotidiennes, choisir un travail proche pour éviter d’utiliser les transports publics, etc.) 
o Cognitif (ex. utiliser une distraction pour passer à travers une situation agoraphobogène).
44
Q

Quand débute l’agoraphobie?

A

Début biphasique : adolescence/jeunes adultes, puis 40 ans

45
Q

Quel est le pronostic de l’agoraphobie?

A

Trouble persistant et chronique avec peu de chance de rémission spontanée

** Dépression et trouble d’usage d’alcool s’ajoutent souvent

46
Q

Comment différentier l’agoraphobie d’une phobie spécifique?

A

Phobie spécifique : l’évitement de la situation est basé sur la peur de la situation en tant que tel (ex : peur de prendre l’avion par peur de s’écraser) plutôt que par la peur de la survenue d’une attaque de panique sans trouver de l’aide (trouble panique entrainant un agoraphobie)

47
Q

Comment différentier l’agoraphobie de l’anxiété de séparation?

A

Anxiété de séparation : le compagnon phobique doit toujours être la même personne, alors que dans l’agoraphobie, ça peut être n’importe qui.

48
Q

Comment différentier l’agoraphobie de l’anxiété sociale?

A

Anxiété sociale : évitement dominé par la peur d’être jugé par autrui

Agoraphobie: Peur d’être pris quelque part

49
Q

En quoi les TOC et le trouble dépressif peuvent parfois ressembler à l’agoraphobie?

A

TOC : Si obsession agressive ou sexuelle (ex : peur de tuer ses enfants), peut rester enfermé dans sa maison et donc avoir une apparence agoraphobique

Trouble dépressif : peuvent présenter des symptômes dépressif d’apparence agoraphobe (ex : ne pas vouloir être seul dehors)

50
Q

_____% des patients avec une phobie spécifique ont au moins un proche du premier degré avec une phobie spécifique du même type.

A

60-75%

51
Q

Qu’est-ce qu’une phobie spécifique?

A

Lorsqu’un événement spécifique (ex : conduire) est apparié avec une expérience émotionnelle (ex : accident), la personne est susceptible à une association émotionnelle permanente entre la conduite ou les voitures et la peur ou l’anxiété. (Ça peut aussi se produire par apprentissage par observation et lorsqu’on nous avertit du danger)

52
Q

Quels sont les critères diagnostics d’une phobie spécifique?

A

A. Peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
N.B : Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.

B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.

C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.

D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée p/r au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.

E. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants: 6 mois ou +.

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

53
Q

Lorsqu’on diagnostique une phobie spécifique, que doit-on ensuite spécifier?

A

Spécifier si :

  • Animal (ex. araignées, insectes, chiens).
  • Environnement naturel (ex. - Sang-injection-accident (ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
  • Situationnel (ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
  • Autre (ex. situations pouvant conduire à vomir, à s’étouffer ou à contracter une maladie ; chez les enfants, p. ex. bruits forts, personnages costumés).
54
Q

Quelle est la présentation clinique des phobies spécifiques?

A
  • Anxiété (pouvant aller ad attaques de panique) strictement situationnelle, mais possibilité de développer une anxiété anticipatoire
  • Sujet évite activement la situation ou s’il ne le peut pas ou décide de ne pas l’éviter, la situation ou l’objet déclenche une peur ou une anxiété intense.
55
Q

Vers quel âge apparaissent les phobies spécifiques?

A

Âge d’apparition biphasique :
o Enfance : peur des animaux, environnement, sang
o 20 ans : phobies situationnelles (Répondent moins bien aux tx)

56
Q

Comment différencier une phobie spécifique situationnelle d’une agoraphobie?

A

o Peur d’une seule situation agoraphobogène = phobie spécifique de type situationnel
o Peur de 2 situations agoraphobogènes ou plus = agoraphobie.

57
Q

L’anxiété sociale : peut ressembler à la phobie spécifique de type situationnel. Comment différencier ?

A

Individu craint l’évaluation négative par les autres = anxiété sociale

58
Q

Comment différencier une phobie spécifique d’un trouble panique?

A

o Attaques de panique n’apparaissaient qu’en réponse à l’objet ou à la situation spécifique = phobie spécifique
o Attaques de panique de manière inattendue (i.e. pas en réponse à un objet/situation) = trouble panique

59
Q

Comment différencier une phobie spécifique d’un TOC?

A

Peur ou l’anxiété concerne un objet ou une situation qui font l’objet d’une obsession (ex : peur du sang à cause de pensées obsédantes à propos de la contamination par des agents pathogènes à diffusion hématogène) + autres critères du TOC = TOC.

60
Q

Comment diagnostiquer la phobie sociale ?

A

A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Ex : interactions sociales (ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières), être observé (ex. en train de manger ou boire) et des situations de performance (ex. faire un discours).

B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement

C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.

D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intense.

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées p/r à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants (6 mois ou +)

G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

61
Q

Suite au diagnostic d’une phobie sociale, que doit-on spécifier?

A

Spécifier si
Seulement de performance : si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public

***. Les personnes ayant une anxiété sociale seulement de performance ne craignent pas ou n’évitent pas les situations sociales sans performance

62
Q

Quelle est la particularité lorsqu’on diagnostique une phobie sociale chez un enfant ?

A

L’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.

63
Q

Dans la phobie sociale, quels sont les 3 types de situations anxiogènes, où le patient craint d’être embarrassé, humilié, mal jugé, ridiculisé, rejeté, soit à cause de sa piètre performance ou parce que les autres vont s’apercevoir de sa gêne/ de ses symptômes ?

A

1) Interactions sociales
2) Être observé
3) Performance devant autrui

64
Q

Vrai ou faux? Pour diagnostiquer une phobie sociale, l’évitement phobique est obligatoire

A

Faux

Bcp de patients continuent de s’exposer à des situations sociales redoutées, mais éprouvent une détresse significative.

65
Q

Quel est le pronostic de la phobie sociale?

A

50% des patients atteignent une rémission satisfaisante après un traitement réussi

66
Q

Comment différencier la phobie sociale de la timidité normale ?

A

Anxiété sociale = la timidité a un effet défavorable significatif sur le fonctionnement social, professionnel et dans d’autres domaines importants.

67
Q

Quels sont les critères diagnostics du trouble d’anxiété généralisé?

A

A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).

B. Difficulté à contrôler cette préoccupation
C. L’anxiété et les soucis sont associés à 3 (ou +) des 6 sx suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois) : N.B. : Un seul item est requis chez l’enfant.
1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
2. Fatigabilité
3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire
4. Irritabilité
5. Tension musculaire
6. Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité non satisfaisant)

D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance
F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental

68
Q

Vrai ou faux? Il y a des crises de paniques dans le trouble d’anxiété généralisé

A

Faux

** Sauf en cas de comorbidités

69
Q

Quelle est la présentation clinique du trouble d’anxiété généralisé ?

A
  • Anxiété est déclenchée par des prétextes ou problèmes mineurs de la vie quotidienne. Établissement du « scénario catastrophe » : rougeur sur la peau = cancer??, retard du conjoint = accident de la route??, mention de restructuration au travail = congédiement??
  • Difficulté à contrôler ses préoccupations et à empêcher les pensées inquiétantes d’interférer avec les tâches en cours.
  • Symptômes somatiques fréquents (ex. transpiration, nausée, diarrhée) et une réponse de sursaut exagérée.
70
Q

Quand est normalement diagnostiqué le TAG ?

A

Début rapporté est, en moyenne, autour de 20-30 ans (mais les patients se disent anxieux depuis leur naissance)

71
Q

Vrai ou faux? La rémission complète du TAG est fréquente

A

Faux

Rare

72
Q

Comment différencier un trouble dépressif d’un TAG ?

A

Dans les troubles dépressifs, les inquiétudes concernent surtout le passé (ex. : ils broient du noir), alors que dans le TAG, elles sont dirigées vers le présent et le futur.

73
Q

Comment différencier un TAG d’un TOC?

A

o Dans l’anxiété généralisée, les inquiétudes portent sur des problèmes qui peuvent survenir, et c’est le caractère excessif de ces inquiétudes à propos d’événements à venir qui est anormal.
o Dans le trouble obsessionnel-compulsif, les ruminations sont plus abstraites, théoriques ou spéculatives, hors du contexte des irritants concrets du quotidien.

74
Q

Quel est le % de personnes ayant un trouble de stress aigu qui évoluent en PTSD?

A

10-15%

75
Q

Vrai ou faux? Les femmes sont 3 fois plus à risque que les hommes de souffrir d’un TSPT.

A

Faux

2x

76
Q

Vrai ou faux? 25 à 30% des victimes d’événements traumatiques présentent les symptômes d’un TSPT

A

Vrai

77
Q

Donnez 2 exemple d’évènements pouvant mener à un PTSD

A

Les plus à risque sont les victimes de viol, les militaires exposés au combat, les victimes d’accident de la route et les intervenants de 1re ligne.

78
Q

Vrai ou faux? Les enfants et les personnes âgées sont plus à risque de PTSD que les adultes

A

Faux

Enfants plus à risque
PA moins à risque (mieux adaptés)

79
Q

Les personnes souffrant de troubles mentaux sévères sont _____ fois plus à risque de vivre un TSPT que la population générale.

A

20-30 fois

80
Q

Nommez 3 facteurs de risque pré-traumatisme pour le PTSD

A
  • Bas âge lors de l’évènement
  • Abus physiques/sexuels au cours de l’enfance
  • Traumatismes antérieurs
  • Expérience familiale difficile, dont l’instabilité et le dysfonctionnement
  • Ethnie et l’appartenance à une minorité raciale
  • Faible niveau socioéconomique
  • Intelligence limite ou faible scolarité
  • Histoire psychiatrique personnelle et familiale
81
Q

Nommez 4 facteurs de risque péri-traumatisme pour le PTSD

A
  • Gravité de l’évènement traumatique
  • Réaction de peur intense, horreur et impuissance
  • Présence d’une intention malveillante dans le geste posé
  • Types de traumatisme (viol est le + important)
  • Cause humaine (ex : viol) au lieu de naturelle (ex : ouragan)
  • Participation active à l’évènement traumatique plutôt qu’en être témoin (ex : soldat)
  • Dissociation lors du trauma
82
Q

Nommez 2 facteurs de risque post-traumatisme pour le PTSD

A
  • Manque de soutien familial
  • Comorbidité (dépression, consommation, handicap, etc.)
  • Symptomatologie de reviviscence et d’évitement
  • Atteinte à l’image de soi
  • Contexte de vie précaire
83
Q

Quels sont les critères diagnostics du trouble de stress aigu ?

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou plus) des façons suivantes :

  1. En étant directement exposé à un ou plusieurs événements traumatiques.
  2. En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
  3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques est/sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche. Dans le cas de mort effective ou de menace de mort de membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
  4. En étant exposé de manière répétée ou extrême à des caractéristiques aversives du/des événements traumatiques (p. ex. intervenants de 1ère ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).

B. Présence de 9 (ou +) des symptômes de n’importe laquelle des 5 catégories suivantes : symptômes envahissants, humeur négative, symptômes dissociatifs, symptômes d’évitement et symptômes d’éveil, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques en cause

C. La durée de la perturbation (des symptômes du critère B) est de 3 j à 1 mois post traumatisme.
N.B. : Les symptômes débutent typiquement immédiatement après le traumatisme mais ils doivent persister pendant au moins 3 j et ad 1 mois pour répondre aux critères dx du trouble.(TSPT : 1 mois +)

D. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

E. La perturbation n’est pas due à autre chose

84
Q

Quels sont les symptômes envahissants du trouble de stress aigu?

A
  1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse.
    N.B. : Chez les enfants de > 6 ans, on peut observer un jeu répétitif exprimant des thèmes ou des aspects du traumatisme.
  2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
    N.B. : Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
  3. Réactions dissociatives (p. ex. flashbacks) au cours desquelles l’individu se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire.
    N.B. : Chez les enfants, on peut observer des reconstitutions spécifiques du traumatisme au cours du jeu.
  4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.
85
Q

Quels sont les symptômes d’humeur négative du trouble de stress aigu?

A

Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives. (bonheur, satisfaction, sentiment affectueux)

86
Q

Quels sont les symptômes dissociatifs du trouble de stress aigu?

A
  1. Altération de la perception de la réalité, de son environnement ou de soi-même (p. ex. se voir soi-même d’une manière différente, être dans un état d’hébétude ou percevoir un ralentissement de l’écoulement du temps).
  2. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative et non pas en raison d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues).
87
Q

Quels sont les symptômes d’évitement du trouble de stress aigu?

A
  1. Efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
  2. Efforts pour éviter les rappels externes qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
88
Q

Quels sont les symptômes d’éveil du trouble de stress aigu ?

A
  1. Perturbation du sommeil (difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité).
  2. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’expriment typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
  3. Hypervigilance.
  4. Difficultés de concentration.
  5. Réaction de sursaut exagérée.
89
Q

Quels sont les critères diagnostics d’un PTSD?

A

A. Exposition à la mort effective ou à la menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles

B. Présence d’1 (ou +) des sx envahissants suivants associés à un ou plusieurs événements traumatiques et ayant débuté après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :

  1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du/des événements traumatiques, provoquant un sentiment de détresse.
  2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
  3. Réactions dissociatives (ex. flashbacks) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire
  4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du/des événements traumatiques en cause.
  5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques.

C. Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoigne la présence de l’1 ou des 2 manifestations suivantes :

  1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
  2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse

D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du/des événements traumatiques

E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques

F. La perturbation (symptômes des critères B, C, D et E) dure plus d’un mois.

G. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

H. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. médicament, alcool) ou à une autre affection médicale.

90
Q

Qu’est-ce qu’un PTSD à expression retardée ?

A

Si l’ensemble des critères dx n’est présent que 6 mois après l’événement (alors que le début et l’expression de quelques symptômes peuvent être immédiats).

** Un PTSD peut arriver des années plus tard

91
Q

Quelle est la présentation clinique du trouble de stress aigu?

A
  • Pensées catastrophiques ou extrêmement négatives à propos de leur rôle dans l’événement traumatique, de leur réponse à l’expérience traumatique ou de la probabilité d’un malheur à venir. Celles-ci peuvent se répercuter dans l’interprétation catastrophique de leur symptômes, ils ont donc des flashbacks ou un émoussement affectif, qui est signe d’une diminution de leurs facultés psychiques.
  • Attaques de panique fréquentes (reviviscences du traumatisme ou survenant de façon spontanée.)
  • Ils peuvent aussi souvent faire preuve de comportement chaotique ou impulsif (ex. : imprudence au volant, décisions irrationnelles, jeux d’argent, anxiété de séparation chez les enfants, etc.)
92
Q

Quelle est la présentation clinique du PTSD?

A

Varie d’un individu à l’autre

o Peur de revivre l’expérience traumatique et les symptômes émotionnels et comportementaux au premier plan
o Anhédonie ou états d’humeur dysphoriques et cognitions négatives.
o Éveil et les symptômes de réaction extériorisée
o Symptômes dissociatifs
o Plaintes somatiques (souvent la raison de consultation) : surtout les patients provenant d’une culture différente (peut rendre le dx de PTSD + difficile).
o Comportements inhabituels, singuliers, étranges.
o Les pseudo-hallucinations auditives (ex. : expérience sensorielle d’entendre ses pensées parlées avec une ou plusieurs voix différentes) et les idéations de persécution sont possibles.

93
Q

Les comorbidités liés au PTSD sont EXTRÊMEMENT fréquentes (>80%), quelles sont-elles chez les hommes et chez les enfants?

A

Les plus fréquents sont les maladies affectives, les troubles anxieux, et les troubles de l’usage

  • Hommes : Trouble de l’usage de substance et trouble des conduites sont fréquents
  • Enfant : Prédominance de trouble oppositionnel avec provocation et anxiété de séparation.
94
Q

Quelle proportion de gens atteints de PTSD font des tentatives de suicide?

A

20%

95
Q

Comment différentier un PSTD d’un trouble de stress aigu?

A

PTSD les symptômes durent > 1 mois

96
Q

Comment différentier un trouble de stress aigu d’un trouble d’adaptation?

A

Trouble d’adaptation déclenché par un facteur de stress de nature et de gravité moindres. Les symptômes s’atténue au retrait de l’évènement initiateur.

97
Q

Comment différencier un PTSD d’un trouble panique?

A

Trouble panique : Les symptômes peuvent ressembler à l’hyperactivation déclenchée par des stimuli externes rappelant le trauma. Le contexte dans lequel sont apparus les premiers symptômes est donc hyper important.

98
Q

Vrai ou faux? Le PTSD a un bon pronostic

A

Faux

1/3 des patients n’atteignent pas la rémission, même après traitement.

99
Q

Quel est le facteur le plus important pour se remettre d’un PTSD?

A

Résilience : Produit dépendant des croyances, des attitudes, des approches, des comportements et des réalités physiologiques qui amènent l’individu à surmonter ou à survivre à des conditions difficiles et à se réorienter.

100
Q

La médication est-elle conseillée pour traiter le PTSD ou le trouble de stress aigu?

A

Bof, Les interventions psychologiques sont à privilégier. La pharmacologie ne doit être envisagé que si la détresse est d’une intensité incapacitante limitant le tx psychologique.

** Le tx doit alors être de courte durée et ciblant les symptômes spécifiques (insomnie, anxiété).

101
Q

Quel est le traitement pharmacologique de 1ière intention pour le PTSD ou le trouble de stress aigu?

A

Antidépresseur : ISRS (inhibiteur spécifique du recaptage de la sérotonine) et ISRSN (sérotonine et noradrénaline)