APP 7 - Somatisation, factice, etc. Flashcards
Quels sont les critères diagnostics de l’anxiété de séparation?
A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade du développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, avec au moins 3 des manifestations suivantes :
- Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement ou en anticipation de telles situations.
- Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver, tel qu’une maladie, un accident, une catastrophe ou la mort.
- Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux (ex. être perdu, kidnappé, avoir un accident, tomber malade) ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement.
- Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation.
- Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements.
- Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
- Cauchemars répétés à thèmes de séparation.
- Plaintes somatiques répétées (ex. céphalées, dlrs abdos, nausées, vomissements) lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation.
B. Au moins 4 semaines chez les enfants et les ados et typiquement pendant 6 mois ou + chez les adultes.
C. Détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement
D. Pas mieux expliqué par un autre trouble mental
Comment se manifeste l’anxiété de séparation chez les adultes?
Sont souvent décrits comme dépendants et surprotecteurs.
o Se font trop de souci pour leurs proches, et sont malheureux lorsqu’ils en sont séparés.
o Peuvent éprouver une perturbation significative dans leurs expériences professionnelles ou sociales étant donné qu’ils doivent continuellement vérifier où se situent les personnes auxquelles ils sont attachés.
Comment se manifeste l’anxiété de séparation chez les enfants ?
− Décrits comme exigeants, envahissants et en quête permanente d’attention
− Séparés de ceux qu’ils aiment ou loin de chez eux, ils sont : Timides, Apathiques, Tristes (au point de se sentir misérable), Difficultés à se concentrer
− Refus d’aller à l’école (peut conduire à difficultés scolaires et l’isolement social).
− Manifestations somatiques d’anxiété (ex. : mal de ventre) peuvent apparaître par anticipation d’une situation de séparation.
− Problème lors du coucher : l’enfant veut dormir avec ses parents ou qu’ils restent jusqu’à ce qu’il s’endorme.
Quelles sont les principales comorbidités de l’anxiété de séparation?
Surtout d’autres troubles anxieux : PTSD, TAG, TOC, phobie sociale, agoraphobie, trouble panique, etc.
**aussi sujets aux troubles d’adaptation et à des réactions de deuil pathologique étant donné leurs immenses réactions lors de l’abandon. (lors de rupture amoureuse ou de la mort de leur figure d’attache)
Quand débutent normalement l’anxiété de séparation?
Peut se déclencher n’importe quand durant l’enfance et, plus rarement, durant l’adolescence.
Vrai ou faux? La plupart des enfants atteints d’anxiété de séparation ne présentent pas de troubles anxieux à l’âge adulte.
Vrai
Comment différencier l’anxiété de séparation du trouble panique?
o Dans l’anxiété de séparation, l’anxiété concerne seulement la possibilité d’être éloigné des personnes aimées et l’inquiétude qu’il leur arrive un événement malheureux (et non la peur du désarroi qu’engendrerait la survenue inopinée d’une attaque de panique).
o Plus grande prévalence de symptômes physiques (maux de tête/ventre, No/Vo) dans l’anxiété de séparation.
Vrai ou faux? La menace d’une séparation peut entraîner une anxiété extrême et même une attaque de panique.
Vrai
Comment différencier l’anxiété de séparation du TAG?
o Dans l’anxiété de séparation, l’anxiété concerne essentiellement la séparation d’avec les personnes chères, et si d’autres préoccupations apparaissent, elles ne dominent pas le tableau clinique.
Comment différencier l’anxiété de séparation du TP dépendant?
o Dans l’anxiété de séparation, la figure d’attachement est très bien identifiée, alors que dans le TPD, le besoin de base est d’avoir quelqu’un, peu importe c’est qui.
Comment différencier l’anxiété de séparation du trouble oppositionnel avec provocation?
Ceux avec anxiété de séparation peuvent aussi avoir des réactions d’opposition dans des contextes où ils sont forcés de se séparer des personnes aimées. Pour différencier :
Dans le trouble oppositionnel, il y a des comportements oppositionnels persistants non liés à l’anticipation d’une séparation d’avec les personnes aimées.
Quelle est la prévalence du trouble à symptomatologie somatique?
5-7 %, (Femme + fréquent qu’homme)
Nommez 3 facteurs de risque du trouble à symptomatologie somatique
- Sexe féminin
- Faible scolarisation
- Mauvaise situation socio-économique
- Appartenance à des minorités ethniques
- Santé fragile durant l’enfance
- ATCD de maltraitance, d’abus physique ou sexuels
- Proches qui ont souffert de problèmes de santé importants et chroniques au cours du développement de l’enfant
Nommez 3 facteurs prédisposants du trouble à symptomatologie somatique
- Génétique
- Facteurs développementaux : peuvent entraîner carences affectives précoces = impact sur le style d’attachement, qui devient de type anxieux et rigide = comportement persistant de recherche de soins.
o Apprentissage intrafamilial des conduites de maladie
o ATCD médicaux
o Maltraitance et traumatismes - Schémas cognitifs erronés
- Culture et classe sociale : influence la dichotomie qu’il peut y avoir entre le corps et l’esprit (entre autres, stigmatisation de la maladie mentale). –>Dans les cultures, la plainte somatique permet d’exprimer une détresse psychologique
- Personnalité : détermine la recherche de soins et les insatisfactions vécues dans la relation avec le système de soins.
- Peu de tolérance à l’inconfort.
Quels évènements de la vie peuvent précipiter le trouble à symptomatologie somatique?
o Traumatisme physique
o Incidents mineurs de santé (fièvre, infection)
o Conflits familiaux
o Difficultés au travail
Vrai ou faux? Les patients qui somatisent ont tendance à être plus stressés et à avoir une moins bonne gestion du stress
Vrai
Quel groupe d’âge est le plus susceptible d’avoir un trouble à symptomatologie somatique? ?
Enfant (manque de mots = « mal de ventre ») et personne âgée
Qu’est-ce que l’amplification somatosensorielle ?
Tendance à surestimer le danger face à des variantes corporelles banales (ex : diarrhée après un repas = mort) –> demande de l’éducation en thérapie. Est encouragée par d’autres phénomènes sous-jacents :
o Hypervigilance somatique (ex : attention soutenue au cœur mène à la détection d’irrégularités occasionnelles = renforce la croyance d’avoir une maladie cardiaque)
o Biais d’attribution (ex : amplification de la douleur = aggravation de la maladie)
o Conduites d’évitement (ex : éviter de faire de l’activité physique pour ne pas accroître le problème)
Quels sont les critères diagnostics du trouble à symptomatologie somatique?
A. 1 ou + symptômes somatiques causent une détresse ou entraînent une altération significative de la vie quotidienne.
B. Pensées, sentiments ou comportements excessifs liés aux sx somatiques ou à des préoccupations sur la santé suscitée par ces symptômes, se manifestant par au moins 1 des éléments suivants :
- Pensées persistantes et excessives concernant la gravité de ses symptômes.
- Persistance d’un niveau élevé d’anxiété concernant la santé ou les symptômes.
- Temps et énergie excessifs dévolus à ces symptômes ou aux préoccupations concernant la santé.
C. Bien qu’un symptôme somatique donné puisse ne pas être continuellement présent, l’état symptomatique est durable (typiquement > 6 mois).
Suite au diagnostic du trouble à symptomatologie somatique, que doit-on préciser?
Spécifier si :
Avec dlr prédominante : Cette spécification concerne les individus dont les sx somatiques consistent principalement en une douleur.
Spécifier si :
Chronique : évolution chronique est caractérisée par des symptômes sévères, un handicap marqué et une durée prolongée (> 6 mois).
Spécifier la sévérité actuelle :
- Léger : Seulement 1 des symptômes au critère B est présent.
- Moyen : 2 symptômes ou + au critère B sont présents.
- Grave : 2 ou + des symptômes au critère B sont présents et sont associés à des plaintes somatiques multiples (ou à un symptôme somatique très sévère).
Quelle est la différence entre la somatisation et le trouble à symptomatologie somatique?
La somatisation est un mécanisme de défense = n’est pas chronique (dure qq jours), et il n’y a pas toute la préoccupation entourant la maladie qu’on retrouve dans le TSS.
Quels sont les indices qui nous indiquent qu’on est en présence d’un trouble à symptomatologie somatique?
- Symptômes vagues, diffus, fluctuants, difficiles à circonscrire, chroniques
- Consultations médicales multiples
- ATCD chirurgicaux non-spécifiques
- Histoire de sévices physiques ou sexuels ou de carence affective ou de somatisation chez les proches
- Facteurs liés à l’apprentissage familial (attention obtenue par le recours à la maladie, bénéfices secondaires, etc.)
- Dysfonctionnement relationnel, social et professionnel de longue date
- Valeurs culturelles ou sociales qui dévaluent ou stigmatisent la détresse psychologique
Quelle est la différence entre les patients qui rapportent des symptômes dans le trouble à symptomatologie somatique et la crainte excessive d’avoir une maladie?
Dans le TSS, les patients sont convaincus et sont plus difficilement rassurable que dans la crainte excessive d’avoir une maladie
Quels comportements adoptent les patients atteints de TSS?
- Recherche répétée d’anomalies corporelles
- Évitement de l’activité physique
- Recherche répétée d’aide et de rassurement médical
- N’importe quel rassurement par les médecins suggérant que les symptômes ne sont pas liés à une maladie physique tend à être transitoire et/ou interprété par le patient comme le fait que ses symptômes ne sont pas considérés comme sérieux.
- Focalisation sur les symptômes somatiques = individus se présentent généralement dans des services de santé médicaux plutôt que dans ceux de santé mentale = suggestion d’une consultation en santé mentale peut être reçue avec surprise voire clairement refusée.
Comment différencier un trouble panique d’un trouble à symptomatologie somatique?
Dans le trouble à symptomatologie somatique, l’anxiété et les symptômes somatiques sont plus persistants (dans le trouble panique, ils surviennent dans le cadre des attaques de panique, qui sont des épisodes aigus).
Comment différencier un TAG d’un trouble à symptomatologie somatique?
TAG : inquiétudes concernent des événements, des situations et des activités multiples parmi lesquels figure leur santé. La préoccupation principale ne porte pas habituellement sur les symptômes somatiques ou la peur de la maladie comme c’est le cas dans le trouble à symptomatologie somatique.
Comment différencier un trouble délirant d’un trouble à symptomatologie somatique?
Trouble délirant : Conviction par rapport aux maladies (se ressemblent beaucoup, mais pas de symptômes dans le trouble délirant)
Vrai ou faux? 50-75% de ceux avec un trouble à symptomatologie somatique ont un trouble dépressif ou anxieux
Vrai