APP 7 - Somatisation, factice, etc. Flashcards

1
Q

Quels sont les critères diagnostics de l’anxiété de séparation?

A

A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade du développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, avec au moins 3 des manifestations suivantes :

  1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement ou en anticipation de telles situations.
  2. Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver, tel qu’une maladie, un accident, une catastrophe ou la mort.
  3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux (ex. être perdu, kidnappé, avoir un accident, tomber malade) ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement.
  4. Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation.
  5. Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements.
  6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
  7. Cauchemars répétés à thèmes de séparation.
  8. Plaintes somatiques répétées (ex. céphalées, dlrs abdos, nausées, vomissements) lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation.

B. Au moins 4 semaines chez les enfants et les ados et typiquement pendant 6 mois ou + chez les adultes.

C. Détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement

D. Pas mieux expliqué par un autre trouble mental

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2
Q

Comment se manifeste l’anxiété de séparation chez les adultes?

A

Sont souvent décrits comme dépendants et surprotecteurs.
o Se font trop de souci pour leurs proches, et sont malheureux lorsqu’ils en sont séparés.
o Peuvent éprouver une perturbation significative dans leurs expériences professionnelles ou sociales étant donné qu’ils doivent continuellement vérifier où se situent les personnes auxquelles ils sont attachés.

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3
Q

Comment se manifeste l’anxiété de séparation chez les enfants ?

A

− Décrits comme exigeants, envahissants et en quête permanente d’attention
− Séparés de ceux qu’ils aiment ou loin de chez eux, ils sont : Timides, Apathiques, Tristes (au point de se sentir misérable), Difficultés à se concentrer
− Refus d’aller à l’école (peut conduire à difficultés scolaires et l’isolement social).
− Manifestations somatiques d’anxiété (ex. : mal de ventre) peuvent apparaître par anticipation d’une situation de séparation.
− Problème lors du coucher : l’enfant veut dormir avec ses parents ou qu’ils restent jusqu’à ce qu’il s’endorme.

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4
Q

Quelles sont les principales comorbidités de l’anxiété de séparation?

A

Surtout d’autres troubles anxieux : PTSD, TAG, TOC, phobie sociale, agoraphobie, trouble panique, etc.

**aussi sujets aux troubles d’adaptation et à des réactions de deuil pathologique étant donné leurs immenses réactions lors de l’abandon. (lors de rupture amoureuse ou de la mort de leur figure d’attache)

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5
Q

Quand débutent normalement l’anxiété de séparation?

A

Peut se déclencher n’importe quand durant l’enfance et, plus rarement, durant l’adolescence.

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6
Q

Vrai ou faux? La plupart des enfants atteints d’anxiété de séparation ne présentent pas de troubles anxieux à l’âge adulte.

A

Vrai

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7
Q

Comment différencier l’anxiété de séparation du trouble panique?

A

o Dans l’anxiété de séparation, l’anxiété concerne seulement la possibilité d’être éloigné des personnes aimées et l’inquiétude qu’il leur arrive un événement malheureux (et non la peur du désarroi qu’engendrerait la survenue inopinée d’une attaque de panique).
o Plus grande prévalence de symptômes physiques (maux de tête/ventre, No/Vo) dans l’anxiété de séparation.

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8
Q

Vrai ou faux? La menace d’une séparation peut entraîner une anxiété extrême et même une attaque de panique.

A

Vrai

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9
Q

Comment différencier l’anxiété de séparation du TAG?

A

o Dans l’anxiété de séparation, l’anxiété concerne essentiellement la séparation d’avec les personnes chères, et si d’autres préoccupations apparaissent, elles ne dominent pas le tableau clinique.

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10
Q

Comment différencier l’anxiété de séparation du TP dépendant?

A

o Dans l’anxiété de séparation, la figure d’attachement est très bien identifiée, alors que dans le TPD, le besoin de base est d’avoir quelqu’un, peu importe c’est qui.

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11
Q

Comment différencier l’anxiété de séparation du trouble oppositionnel avec provocation?

A

Ceux avec anxiété de séparation peuvent aussi avoir des réactions d’opposition dans des contextes où ils sont forcés de se séparer des personnes aimées. Pour différencier :

Dans le trouble oppositionnel, il y a des comportements oppositionnels persistants non liés à l’anticipation d’une séparation d’avec les personnes aimées.

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12
Q

Quelle est la prévalence du trouble à symptomatologie somatique?

A

5-7 %, (Femme + fréquent qu’homme)

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13
Q

Nommez 3 facteurs de risque du trouble à symptomatologie somatique

A
  • Sexe féminin
  • Faible scolarisation
  • Mauvaise situation socio-économique
  • Appartenance à des minorités ethniques
  • Santé fragile durant l’enfance
  • ATCD de maltraitance, d’abus physique ou sexuels
  • Proches qui ont souffert de problèmes de santé importants et chroniques au cours du développement de l’enfant
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14
Q

Nommez 3 facteurs prédisposants du trouble à symptomatologie somatique

A
  • Génétique
  • Facteurs développementaux : peuvent entraîner carences affectives précoces = impact sur le style d’attachement, qui devient de type anxieux et rigide = comportement persistant de recherche de soins.
    o Apprentissage intrafamilial des conduites de maladie
    o ATCD médicaux
    o Maltraitance et traumatismes
  • Schémas cognitifs erronés
  • Culture et classe sociale : influence la dichotomie qu’il peut y avoir entre le corps et l’esprit (entre autres, stigmatisation de la maladie mentale). –>Dans les cultures, la plainte somatique permet d’exprimer une détresse psychologique
  • Personnalité : détermine la recherche de soins et les insatisfactions vécues dans la relation avec le système de soins.
  • Peu de tolérance à l’inconfort.
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15
Q

Quels évènements de la vie peuvent précipiter le trouble à symptomatologie somatique?

A

o Traumatisme physique
o Incidents mineurs de santé (fièvre, infection)
o Conflits familiaux
o Difficultés au travail

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16
Q

Vrai ou faux? Les patients qui somatisent ont tendance à être plus stressés et à avoir une moins bonne gestion du stress

A

Vrai

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17
Q

Quel groupe d’âge est le plus susceptible d’avoir un trouble à symptomatologie somatique? ?

A

Enfant (manque de mots = « mal de ventre ») et personne âgée

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18
Q

Qu’est-ce que l’amplification somatosensorielle ?

A

Tendance à surestimer le danger face à des variantes corporelles banales (ex : diarrhée après un repas = mort) –> demande de l’éducation en thérapie. Est encouragée par d’autres phénomènes sous-jacents :
o Hypervigilance somatique (ex : attention soutenue au cœur mène à la détection d’irrégularités occasionnelles = renforce la croyance d’avoir une maladie cardiaque)
o Biais d’attribution (ex : amplification de la douleur = aggravation de la maladie)
o Conduites d’évitement (ex : éviter de faire de l’activité physique pour ne pas accroître le problème)

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19
Q

Quels sont les critères diagnostics du trouble à symptomatologie somatique?

A

A. 1 ou + symptômes somatiques causent une détresse ou entraînent une altération significative de la vie quotidienne.

B. Pensées, sentiments ou comportements excessifs liés aux sx somatiques ou à des préoccupations sur la santé suscitée par ces symptômes, se manifestant par au moins 1 des éléments suivants :

  1. Pensées persistantes et excessives concernant la gravité de ses symptômes.
  2. Persistance d’un niveau élevé d’anxiété concernant la santé ou les symptômes.
  3. Temps et énergie excessifs dévolus à ces symptômes ou aux préoccupations concernant la santé.

C. Bien qu’un symptôme somatique donné puisse ne pas être continuellement présent, l’état symptomatique est durable (typiquement > 6 mois).

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20
Q

Suite au diagnostic du trouble à symptomatologie somatique, que doit-on préciser?

A

Spécifier si :
Avec dlr prédominante : Cette spécification concerne les individus dont les sx somatiques consistent principalement en une douleur.

Spécifier si :
Chronique : évolution chronique est caractérisée par des symptômes sévères, un handicap marqué et une durée prolongée (> 6 mois).

Spécifier la sévérité actuelle :

  • Léger : Seulement 1 des symptômes au critère B est présent.
  • Moyen : 2 symptômes ou + au critère B sont présents.
  • Grave : 2 ou + des symptômes au critère B sont présents et sont associés à des plaintes somatiques multiples (ou à un symptôme somatique très sévère).
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21
Q

Quelle est la différence entre la somatisation et le trouble à symptomatologie somatique?

A

La somatisation est un mécanisme de défense = n’est pas chronique (dure qq jours), et il n’y a pas toute la préoccupation entourant la maladie qu’on retrouve dans le TSS.

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22
Q

Quels sont les indices qui nous indiquent qu’on est en présence d’un trouble à symptomatologie somatique?

A
  • Symptômes vagues, diffus, fluctuants, difficiles à circonscrire, chroniques
  • Consultations médicales multiples
  • ATCD chirurgicaux non-spécifiques
  • Histoire de sévices physiques ou sexuels ou de carence affective ou de somatisation chez les proches
  • Facteurs liés à l’apprentissage familial (attention obtenue par le recours à la maladie, bénéfices secondaires, etc.)
  • Dysfonctionnement relationnel, social et professionnel de longue date
  • Valeurs culturelles ou sociales qui dévaluent ou stigmatisent la détresse psychologique
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23
Q

Quelle est la différence entre les patients qui rapportent des symptômes dans le trouble à symptomatologie somatique et la crainte excessive d’avoir une maladie?

A

Dans le TSS, les patients sont convaincus et sont plus difficilement rassurable que dans la crainte excessive d’avoir une maladie

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24
Q

Quels comportements adoptent les patients atteints de TSS?

A
  • Recherche répétée d’anomalies corporelles
  • Évitement de l’activité physique
  • Recherche répétée d’aide et de rassurement médical
  • N’importe quel rassurement par les médecins suggérant que les symptômes ne sont pas liés à une maladie physique tend à être transitoire et/ou interprété par le patient comme le fait que ses symptômes ne sont pas considérés comme sérieux.
  • Focalisation sur les symptômes somatiques = individus se présentent généralement dans des services de santé médicaux plutôt que dans ceux de santé mentale = suggestion d’une consultation en santé mentale peut être reçue avec surprise voire clairement refusée.
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25
Q

Comment différencier un trouble panique d’un trouble à symptomatologie somatique?

A

Dans le trouble à symptomatologie somatique, l’anxiété et les symptômes somatiques sont plus persistants (dans le trouble panique, ils surviennent dans le cadre des attaques de panique, qui sont des épisodes aigus).

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26
Q

Comment différencier un TAG d’un trouble à symptomatologie somatique?

A

TAG : inquiétudes concernent des événements, des situations et des activités multiples parmi lesquels figure leur santé. La préoccupation principale ne porte pas habituellement sur les symptômes somatiques ou la peur de la maladie comme c’est le cas dans le trouble à symptomatologie somatique.

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27
Q

Comment différencier un trouble délirant d’un trouble à symptomatologie somatique?

A

Trouble délirant : Conviction par rapport aux maladies (se ressemblent beaucoup, mais pas de symptômes dans le trouble délirant)

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28
Q

Vrai ou faux? 50-75% de ceux avec un trouble à symptomatologie somatique ont un trouble dépressif ou anxieux

A

Vrai

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29
Q

Vrai ou faux? 25% de ceux avec un trouble à symptomatologie somatique ont un TP

A

Faux

30-70%

30
Q

Vrai ou faux? Un dx séparé de trouble à symptomatologie somatique ne peut être fait si les symptômes somatiques et les pensées, les émotions ou les comportements associés surviennent uniquement au cours d’un épisode dépressif caractérisé.

A

Vrai

31
Q

Comment évolue normalement le trouble à symptomatologie somatique?

A

Habituellement ÉPISODIQUE : les épisodes durent qq mois/ années et sont séparés par des périodes quiescentes également longues. Il y a aussi association entre les exacerbations des symptomatiques somatiques et les facteurs de stress psychosociaux

32
Q

Quelles sont les interventions non-pharmacologiques que l’on peut faire pour un trouble à symptomatologie somatique?

A

o Favoriser l’alliance thérapeutique
o Favoriser la continuité des soins en planifiant des rdv réguliers plutôt qu’au besoin (permet au pt de se rendre compte qu’il n’a pas besoin d’être souffrant pour que le md ait envie de le voir)
o Identifier les troubles ou traits de personnalité
o Prendre en considération les facteurs systémiques (ex. attitudes des proches)
o Traiter les troubles dépressifs et anxieux souvent associés
o Éviter ou limiter la polypharmacie (pour ne pas donner l’impression au patient qu’on va finir par tomber sur le traitement miracle)
o Offrir des thérapies spécifiques lorsque c’est indiqué

33
Q

Quelle est l’approche thérapeutique la plus pertinente dans les cas de somatisation?

A

Modèle de la réattribution: vise à changer l’attribution des symptômes à une cause organique par un modèle qui prend en compte l’ensemble de facteurs.

34
Q

Quelles sont les 3 étapes du modèle de réattribution?

A

1) Créer un sentiment de compréhension afin de rassurer le patient : se fait au cours de l’anamnèse, examen physique et examens paracliniques via :
a. Obtention de l’histoire complète des sx et reconnaître la réalité des sx ressentis par le patients (empathie)
b. S’informer des sx et comportements associés (permet de prendre en compte la globalité du problème / évènements associés)
c. Explorer les facteurs familiaux/sociaux (montrer que l’on ne considère pas seulement les aspects physiques)
d. Explorer PICA
e. Faire un examen physique et des tests de laboratoire lorsqu’indiqué

2) Prendre en considération la susceptibilité du patient : ne faut pas lui dire qu’il n’y a aucune physique à son problème, car le met sur la défensive. On utilise des phrases comme « vos organes semblent bien fonctionner ».
3) Faire le lien : offrir une explication afin de donner un sens aux malaises du paient. Doit être simple, concrète et non stigmatisante (d’habitude, le lien entre le stress et les symptômes est mieux accepté que celui avec l’anxiété ou la dépression).

35
Q

Quel est le meilleur traitement pharmacologique pour le TSS?

A

Aucun tx n’a été identifié pour les TSS (en plus, les effets secondaires sont vécus dramatiquement).

***Par contre, s’il y a un autre trouble sous-jacent (ex : dépression), on doit recourir au tx recommandé pour cette pathologie, en y allant avec prudence

36
Q

Souvent, les patients somatisant ont arrêté tout activation physique de crainte d’aggraver leurs symptômes physiques. Quel est l’impact de cette inactivité ?

A

Ce déconditionnement peut lui-même causer des symptômes somatiques.

**Il faut donc les encourager à se remettre à bouger et, tranquillement, on peut proposer un plan d’entraînement (kin, ergo).

37
Q

Quelle est la thérapie préconisée pour le TSS?

A

approche cognitivo-comportementale et affective (ACBT) (mélange de TCC et d’exploration des émotions).

38
Q

Quelle est la prévalence de la crainte excessive d’avoir une maladie?

A

entre 3 et 8 %, H = F

39
Q

Quels sont les critères diagnostics de la crainte excessive d’avoir une maladie?

A

A. Préoccupation concernant le fait d’avoir ou de développer une maladie grave.
B. Les sx somatiques sont ABSENT ou s’ils sont présents, ils sont d’intensité MINEURE. Si un autre problème médical est présent ou en cas de risque notable de développement d’une affection médicale (ex. du fait de la présence d’atcd familiaux importants), la préoccupation est clairement excessive ou disproportionnée.
C. Il existe un degré important d’anxiété concernant la santé et la personne s’inquiète facilement de son état de santé personnel.
D. Comportements excessifs par rapport à sa santé (p. ex. effectue des vérifications répétées de son corps à la recherche des signes d’une maladie) ou présente un évitement inadapté (p. ex. évite les rendez-vous médicaux et les hôpitaux).
E. Les préoccupations concernant la maladie sont présentes depuis au moins 6 mois mais la nature de la maladie qui est spécifiquement anticipée peut avoir changé durant cette période de temps.
F. Pas mieux expliquée par un autre trouble mental

40
Q

Lorsqu’on a diagnostiqué une crainte excessive d’avoir une maladie, que doit-on spécifier?

A
  • À type de demande de soins : Les soins médicaux incluant les visites chez des médecins ou les examens complémentaires sont utilisés de façon fréquente.
  • À type évitant les soins : Les soins médicaux sont rarement utilisés.
41
Q

Quelle est la présentation clinique des patients ayant une crainte excessive d’avoir une maladie?

A
  • SYMPTÔMES SOMATIQUES SONT ABSENTS, SINON MINIMES
  • Anxiété est circonscrite à la santé
  • Ressemble à une phobie liée à la maladie ou la mort
  • Possibilité de comportements obsessionnels : vérification (auto-examen), consultations à répétition, demandes d’examens.
  • Difficile à rassurer
  • Hypervigilance quant aux signes corporels (température, pouls, selles)
  • Certains sont tellement anxieux et craintifs du verdict médical qu’ils adoptent un comportement d’évitement de toute consultation ou de toute investigation (il y a comme 2 extrêmes de comportements).
42
Q

Comment différencier un trouble délirant à expression somatique d’une crainte excessive d’avoir une maladie ?

A

Trouble délirant à expression somatique : Convaincus peu importe les tests. (+++ intense)

43
Q

Comment différencier un TSS d’une crainte excessive d’avoir une maladie ?

A

TSS = présence de sx somatiques significatifs, et ce sont ces symptômes qui sont la source de l’anxiété (et non la peur d’être malade).

44
Q

Le trouble de conversion peut arriver à tous les âges, mais quand est-ce plus fréquent?

A

À l’adolescence et au début de la vingtaine

45
Q

Quelle est la prévalence du trouble de conversion (trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle) ?

A

1 à 3% des cas en clinique ambulatoire (1 à 4,5% en neurologie)

46
Q

Le trouble de conversion survient-il plus chez les hommes ou chez les femmes ?

A

2-5 x + fréquente chez les femmes (sauf chez les enfants ou c’est égal)

47
Q

Quels sont les critères diagnostics pour le trouble de conduction?

A

A. 1 ou + symptômes d’altération de la motricité volontaire ou des fonctions sensorielles.
B. Les données cliniques démontrent l’incompatibilité entre les symptômes et une affection neurologique ou médicale reconnue.
C. Les symptômes ou les handicaps ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble médical ou mental
D. Le symptôme ou le handicap entraîne une détresse ou une altération clinique significative dans le domaine du fonctionnement

48
Q

Lorsque qu’on a diagnostiqué un trouble de conduction, que doit-on spécifier?

A

Spécifier le type de symptôme :
− Avec faiblesse ou paralysie
− Avec mvmts anormaux (p. ex. tremblements, mvmts dystoniques, myoclonie, trouble de la marche)
− Avec des symptômes de déglutition
− Avec des troubles de l’élocution (p. ex. dysphonie, trouble de l’articulation)
− Avec attaques ou crises épileptiformes
− Avec anesthésie ou perte sensorielle
− Avec symptôme sensoriel spécifique (p. ex. perturbations visuelles, olfactives ou auditives)
− Avec symptômes associés

Spécifier si :
− Épisode aigu : symptômes depuis < 6 mois.
−Persistant : symptômes depuis 6 mois ou +.

Spécifier si :
− Avec facteur de stress psychologique (spécifier le facteur de stress)
− Sans facteur de stress psychologique

49
Q

Vrai ou faux? Le dx de trouble de conversion peut être porté en présence d’un autre trouble mental.

A

Vrai

50
Q

Combien de temps durent généralement les symptômes ou les déficits liés au trouble de conduction?

A

Courte durée

95% des cas aigus guérissent spontanément, habituellement dans les 2 semaines, chez les patients hospitalisés

51
Q

Quel est le traitement du trouble de conduction?

A

− Approches corporelles : physiothérapie, relaxation.
− Hypnose
− Thérapie individuelle ou familiale : lorsque les stresseurs sont bien définis. Amène le patient à adopter des attitudes mieux adaptées pour mieux gérer les différents stresseurs.

52
Q

Les critères diagnostiques pour « facteurs psychologiques affectant d’autres conditions médicales » excluent ____?

A
  1. Les troubles mentaux classiques qui ont des symptômes physiques dans le cadre du trouble (Ex: trouble de conversion);
  2. Trouble de somatisation
  3. L’hypochondrie, dans laquelle les patients ont un problème exagéré avec leur santé;
  4. Des plaintes physiques fréquemment associées à des troubles mentaux (par exemple, un trouble dysthymique, qui a généralement des accompagnements somatiques tels que la faiblesse musculaire, l’asthénie, la fatigue et l’épuisement);
  5. Les plaintes physiques associées à des troubles liés à la substance (par exemple, la toux associée à la dépendance à la nicotine)
53
Q

Vrai ou faux? Il est maintenant reconnu que les stress a un impact sur la santé intestinale, menant à un risque accru d’ulcère peptique

A

Vrai

54
Q

La détresse psychique semble avoir un lien avec certaines pathologies cardiovasculaires. . Lesquelles?

A
  • HTA
  • Maladie coronarienne
  • Arythmie
55
Q

Nommez 2 interventions non-pharmacologiques pouvant limiter l’impact du stress sur la santé physique

A

− Psychoéducation sur le mode et l’hygiène de vie, l’alimentation et le tabagisme
− Programmes encadrés d’activité physique
− Thérapie pour modifier la personnalité
− Apprentissage de méditation ou de techniques de relaxation permettant de diminuer le stress chez les personnes qui cherchent à compenser par la mentalisation.

56
Q

Vrai ou faux? Le stress peut exacerber l’asthme

A

Vrai

57
Q

On parle souvent que l’hyper et l’hypothyroïdie peuvent jouer sur les émotions. Quels sont les symptômes de ces maladies ?

A

Hyper : tachycardie, arythmie, HTA, sueur, perte de poids, fatigue…

HYPO: Dépressif, apathie, mémoire diminue

58
Q

Nommez 3 maladies de peau pouvant être causées par le stress

A
  • Eczéma
  • Urticaire
  • Excoriation psychogenique (se gratter)
59
Q

Comment le stress affecte-t-il le système immunitaire?

A
Le stress affecte: 
− La susceptibilité aux infections
− La réponse à la vaccination
− La guérison des plaies
− Le comportement, qui a un effet sur les maladies auto-immunes, allergiques et inflammatoires, voir le cancer
60
Q

Vrai ou faux? Le trouble factice se transmet de manière génétique

A

Faux

61
Q

Quels sont les critères diagnostic d’un trouble factice auto-induit?

A

A. Falsification de signes ou de symptômes physiques ou psychologiques, ou induction de blessures ou de maladies, associée à une tromperie identifiée.
B. L’individu se présente aux autres comme malade, invalide ou blessé.
C. Le comportement de tromperie est évident, même en l’absence de bénéfices externes objectivables.
D. Le comportement n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental tel qu’un trouble délirant ou un autre trouble psychotique.

62
Q

Suite au diagnostic d’un trouble factice, que doit-on spécifier?

A
  • Épisode unique

- Épisodes répétés (2 événements ou + de falsification d’une maladie et/ou d’induction d’une blessure

63
Q

Quels sont les critères diagnostic d’un trouble factice imposé à autrui?

A

A. Falsification de signes ou de symptômes physiques ou psychologiques, ou induction de blessures ou de maladies chez autrui, associée à une tromperie identifiée.
B. Fait passer une autre personne (la victime) pour malade, invalide ou blessée.
C. Le comportement de tromperie est évident, même en l’absence de bénéfices externes objectivables.
D. Le comportement n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental tel qu’un trouble délirant ou un autre trouble psychotique.

64
Q

Quels sont les grades de falsification de la maladie dans un trouble factice?

A

1) Simulation d’un ou plusieurs symptômes
2) Falsification d’un ou plusieurs signes (ex : ajouter du sang dans les urines)
3) Prolongation d’une affectation originellement authentique (ex : gratter un ulcère pour qu’il ne guérisse pas)
4) Création d’une maladie réelle (ex : provoquer un septicémie par injection de matières contaminées)

65
Q

Comment différentier un trouble factice d’un TSS?

A

TSS : il peut exister une attention excessive et une recherche de traitement pour des affections médicales ressenties, mais il n’y a pas de preuve que la personne donne de fausses informations ou se comporte frauduleusement.

66
Q

Vrai ou faux? À moins d’être indiqué dans le traitement d’une affection concomitante, la médication est inefficace dans le traitement des troubles factice

A

Vrai

67
Q

La fibromyalgie est-elle un diagnostic psychiatrique?

A

Non

68
Q

Qu’est-ce qui cause la fibromyalgie?

A

Déséquilibre neurochimique du SNC provoquant une amplification de la perception douloureuse (amplification des signaux douloureux ascendants par perte de l’inhibition descendante). Cela provoque une hypersensibilité à la pression, une augmentation de la sensibilité et une douleur diffuse = atteinte fonctionnelle importante.

69
Q

Quels sont les symptômes de la fibromyalgie?

A

Dlr diffuse d’origine neuropathique, présente dans les 2 hémicorps, au-dessus et au-dessous de la taille, avec une dimension axiale (colonne vertébrale). La douleur peut être associée avec des symptômes d’anxiété, de fatigue et incapacité à dormir à cause de la douleur.

70
Q

La fatigue chronique est-elle dans le DSM ?

A

Non

pas considéré comme une pathologie psychiatrique, mais peut entrer dans le dx différentiel des troubles somatoformes.

71
Q

Qu’est-ce que la fatigue chronique?

A

Lorsque 6 mois ou + de fatigue sévère et débilitante, souvent accompagnée de myalgies, maux de tête, pharyngite, fièvre basse, de troubles cognitifs, de symptômes GI et de ganglions tendres.
Elle peut être causé par :
o Infection virale : des évidences montrent que ce syndrome se développeraient souvent avec une infection grippale.
o Immunisation
o Anesthésie
o Traumatismes
o Exposition à des substances polluantes.

72
Q

Quelle est la différence entre une simulation et un trouble factice?

A

La principale caractéristique réside en le fait que la simulation de la maladie ou de symptômes comporte des nets gains extérieurs.

− Dans le trouble factice : Le but est d’être considéré comme un malade.
− Dans la simulation : Le but est d’obtenir un gain (ex. : une compensation financière)