Cas cliniques variés Flashcards
- H 54 ans a décidé de cesser sa consommation.
- Après 12h sans consommer, présente des tremblements importants, une diaphorèse, n’a pas été en mesure de dormir cette nuit car trop anxieux et inconfortable. L’infirmière note une FC à 118 et une TA à 153/82
Quelle substance a-t-il le plus de chance d’avoir utilisé?
Quelles complications pourrait-il avoir?
Alcool
Délirium tremens
Wernicke Korsakoff
Convulsions
Décès
F, 24 ans, Consomme à qq reprises une substance sous forme d’un petit papier imbibé de la substance qu’elle laisse sur sa langue
Elle sent ses perceptions s’intensifier, a l’impression de sortir de son corps et se mets à avoir des flash de couleurs et a voir des halos autour des objets lors des intoxications.
Dans les semaines qui suivent, sans rien avoir consommé de nouveau, est incommodé par la répétition de ces phénomènes visuels.
Qu’a-t-elle consommé?
LSD
H de 26 ans a été amené par les policiers à l’urgence car faisait bcp de bruit chez lui au milieu de la nuit. Criait qu’il allait se faire tuer et s’est montré agressif avec les policiers.
A l’urgence, il est agité au point de nécessiter une médication d’urgence. Il se calme peu à peu et dort plusieurs h par la suite.
Il n’a pas d’atcd psychiatriques mais aurait déjà reçu des services au CRDM.
Le lendemain matin, lorsque vous le rencontrez, il est couché dans sa civière, plutôt ralenti, irritable, se dit déprimé. Il n’a aucun symptômes psychotique. Il finit par mettre sa couverture par-dessus sa tête en vous disant vouloir dormir.
Comment comprenez vous ce qui lui arrive?
Consommation de cocaïne
F de 34 ans est amenée à l’urgence après que des passants aient appelé le 911 car elle était inanimée dans la rue.
Heureusement un passant a pu lui donner un « antidote par le
nez » qu’elle avait sur elle.
Une fois le tableau d’intox résolu, le md lui parle d’un tx à prendre tous les jours sous la langue et qui pourrait l’aider avec son trouble d’usage et à prévenir le risque de faire a nouveau des surdoses.
De quelle catégorie de substance s’agit-il?
Que pensez-vous de la proposition de l’urgentologue?
Opioïde
Narcan prévient les surdoses
Jean, 48 ans, séparé depuis 3 ans, père de 2 garçons adolescents qu’il voit rarement post-divorce acrimonieux. Vit du stress au travail,
conflits avec patron. Son frère et plus proche ami a récemment été muté à l’extérieur de la ville. Dort mal, prend de plus en plus d’alcool. Concentration diminuée au travail. A cessé le sport. Sort peu. Ce matin, accompagné à l’urgence par un collègue alors que pleurait dans les toilettes au bureau et aurait mentionné s’être acheté une corde pour en finir ..
Quel est le risque de suicide?
Risque suicidaire modéré à sévère
Homme, séparé, 48 ans
Alcool
Plan
Déprimé
Jeanne, 28 ans, a emménagé chez Jacques, son conjoint, depuis 8 mois. Jeune femme intense, humeur « en dents de scie » depuis toujours, très réactive aux évènements. Au cours des dernières semaines, plus de conflits avec Jacques. Ce matin, il lui a signifié qu’il n’est « plus capable », que c’était fini, qu’elle devra déménager d’ici la fin de la semaine. Jeanne crie, pleure et lance à Jacques qu’elle va se taillader les poignets et mourir et que cela va être de sa faute.
Jacques est ébranlée et insiste pour l’accompagner à l’urgence, lui signifiant en chemin qu’elle peut rester chez lui le temps qu’elle a besoin. Arrivée à l’urgence, Jeanne est plutôt de bonne humeur et calme.
Quel est le risque de suicide?
Risque suicidaire faible
Instabilité émotionnelle
Alloplastique
Contexte de crise (rupture), dès que la crise est résorbée, Jeanne se calme
Judith souffre de schizophrénie depuis plusieurs années. Elle entend des voix pratiquement à tous les jours, mais celles-ci sont en général d’assez basse intensité et ne font que commenter de manière assez neutre ses pensées et comportements.
Cette semaine, elle a fumé du cannabis à quelques reprises avec un nouveau compagnon à son appartement supervisé. Les voix sont depuis devenues plus fortes et leur contenu est plus souvent injurieux. Judith trouve ceci difficile à supporter. Elle est plus irritable, sort moins de son appartement. Elle a eu quelques moments de découragement et des idées de mort vagues. Elle en a discuté avec son intervenant en qui elle a confiance et qui s’est assuré qu’elle n’avait pas d’intention franche de passage à l’acte, ni pensé à des lieux ou moyens. Elle souligne qu’elle veut de l’aide afin d’aller mieux et de maintenir son projet de retour à l’école qu’elle prépare depuis quelques mois.
Quel est le risque de suicide?
Risque suicidaire faible
Idée de mort, découragée Schizophrénie Hallucinations injurieuses Cherche de l'aide Motivée pour le futur
Individu qui craint tellement les situations « sans issues/aide » qu’elle ne sort plus de chez elle, par peur de ne pas avoir de secours en cas d’attaques de panique ou de ne pas pouvoir s’échapper. Nécessite l’accompagnement de quelqu’un pour sortir ou pour répondre à ses besoins de base (ex : épicerie, pharmacie).
Agoraphobie
Individu avec attaques de panique qui sortent de nulle part, impression de mourir à chaque fois, peur de faire d’autres attaques.
Trouble panique
Individu craint UNE chose en particulier (possibilité de déclenchement d’attaques), et fait tout pour éviter l’exposition
Phobie spécifique
Individu devient anxieux lorsqu’il doit interagir avec autrui
Phobie sociale
Individu fait des scénarios catastrophiques sur à peu près tout.
Trouble d’anxiété généralisée
Homme 50 ans, habite avec sa mère depuis toujours. N’a présentement pas d’emploi, mais a déjà travaillé dans un restaurant à nettoyer les tables. Sa mère l’a amené à l’hôpital, car elle croit que son fils pourrait lui faire du mal. Le patient ne sait pas pourquoi il est hospitalisé. Il sait seulement qu’il reçoit de la médication qui le rend fatigué.
Il dit parfois entendre des voix qui disent des choses négatives à propos de sa mère ‘‘les voix n’aiment pas ma mère’’
À l’évaluation, on note des troubles de mémoire, une alogie, un discours pauvre, un affect plat et une position d’écoute (des voix).
Dans le passé, il consommait des drogues, mais plus maintenant. Il ne prend pas d’alcool.
Schizophrénie
- Hallucinations impérieuses auditives
- Délires de persécution
- Pas d’insight
- Affect plat
- Détournement de l’attention (vers les voix)
- Pas fonctionnel
- Ne consomme pas de drogues ni d’alcool (critère DSM)
En psychiatrie, normalement, dans quel ordre élimine-t-on les différentes affections ?
1- Maladie physique 2- Toxico, dépendance 3- Maladies affectives 4- Trouble psychotique 5- Le reste
Dame de 55 ans, 3 fois par an, a des épisodes où elle croit mourir, difficulté à respirer, tachycardie, a l’impression de perdre le contrôle, étourdie, a très peur que ça se reproduise et évite certains endroits où les crises se sont précédemment passées
- Surviennent de manière innatendue
- Elle a l’impression que les épisodes durent des heures, mais en réalité ils durent quelques minutes
- Fait de l’hypothyroïdie
- Pas déprimée, pas d’hypomanie, pas d’hallucinations, pas de délires, pas d’ATCD familiaux psychiatriques
- Elle prend du prozac et ça semble efficace pour l’aider
Trouble panique