La pensée, mode d'emploi Flashcards

1
Q

Ordre et perfection

A

le vivant déploie un ordre et remédie au désordre qu’il reconnaît: S’il n’y a pas de désordre, le vivant se cristallise et meurt, s’il n’y a pas d’ordre, c’est la décomposition et la mort. Le paradoxe se résous dans le mouvement.

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2
Q

Comment libérer sa pensée

A
  • Ce qui nous amène à penser, c’est ce qui fait que nous ne pensons pas encore
  • Pour se débloquer, il faut décoller de la réalité et associé librement, se placer devant ses propres motivations
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3
Q

4 grands thèmes:

A

le temps, la mort, la présence d’être différent et la transfiguration ( qui a raison)

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4
Q

Idolâtrie:

A
  • tendance naturelle des hommes à rechercher le confort intellectuel dans des idées toutes faites, à considérer leurs représentations comme vrai et leur situation comme des droit acquis
  • Il n’y a pas de vérité, seulement des images mentales plus ou moins efficaces, partagées et durables
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5
Q

Lorsqu’une organisation a vieilli

A

mieux vaut souvent la démanteler, même si elle peut encore fonctionner. Car alors, ce qui se reconstituerais représentera la part vivante et inspirée, porté par une réelle volonté de vivre, par delà la protection des intérêts de ses membres

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6
Q

4 cycles du mouvement

A

-La répétition, la reconnaissance du même, du concret
-La confrontation, tout change et cependant, on sait encore faire face, c’est la reconnaissance de l’autre, l’affectivité
-La conceptualisation, traite les confrontations vécues, allie expérience et représentation. Il y a élargissement du champ de conscience. C’est la reconnaissance de soi, le maintient de la cohérence de l’identité
-La restitution, les concepts nouveaux étant acquis, leur incarnation va pouvoir s’effectuer ( réaliser, action, projet)
> le schéma de la confrontation avec l’extérieure est toujours le même. Il part d’une situation confortable et répétitive (l’unité fusionnelle), un événement déclenche une aventure (la confrontation), le risque se manifeste jusqu’au limite de l’éclatement. Une fois revenue de se voyage, l#acteur est un homme de connais-ce, autonome car né une seconde fois

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7
Q

Tout ce qui existe peut être examiné celons ces 3 aspects:

A
  • concret, ce qui constitue, ses actions
  • relationnel, rapport avec environnement
  • concept, ses grilles de lecture déterminant ses réactions
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8
Q

Tout travail intellectuel peut s#organiser en trois partie:

A
  • le recueil de données
  • la conceptualisation (la mise en débat)
  • la restitution
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9
Q

Conscience et moment présent

exemple des 1er pas de l’enfant

A

Les premiers pas d’un enfant recherche la progression de l’équilibre. Progressivement,il passe d’un feed-back à un feed-forward (anticipation). C’est au moment où il rêve ce qu’il fait en même temps qu’il le fait qu’il atteint la perfection du geste.
C’est en rêvant (consciemment) à ce qu’on fait qu’on atteint la perfection de l’action

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10
Q

Changement attitude

A
  • Il faut du temps et de l’énergie pour débloquer les représentations sauvages. Celle ci sont commodes car permettent une économie de temps de réflexion. Le coût de la déstabilisation est à mettre dans la balance avec les inconvénients qu’engendre la rigidité.
  • Cela montre l’inertie des grilles de lectures, la discontinuité de l’évolution des paradigmes, la difficulté de prendre en compte l’expérience
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11
Q

Limites
Déterminisme de la pensée
Quoi

A

On ne voit que ce que l’on croit déjà. On se saisit de l’événement pour réaffirmer son discours, non pour l’adapter à moins d’y être contraint. Les craintes, les espoirs et les attentes guident l’interprétation. Ils la remplacent et l#on voit alors que sont entendues des choses qui n’ont pas été dites, ni même sous entendues

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12
Q

Limites
Déterminisme de la pensée
Conséquence et signaux

A

Si les faits remettent en cause au-delà du supportable les coutumes que l’individu (ou l#institution) s’est construit au cours de sa croissance et de son ossification, ils ne sont même pas perçus. Les défenses devant leurs dévoilements sont: protestation (pour détourner l#attention), accusations, négation (de la pertinence de l’observation): il est alors en lutte

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13
Q

Limites
Déterminisme de la pensée
Solution

A

En faite, l’individu ne peut se dévoiler à lui même sans se transformer. C#est pour cela que les résistance sont si vives et difficiles car l’objectif, la conséquence est aussi la cause, le déclencheur.

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14
Q

L’appartenance à la règle se décline en 3 modalités:

A
  • le partage d’un statut, d’une propriété ou d’intérêts, aspect concret, juridique.
  • Le partage d’une détermination et d’un système d’alliances, aspect relationnel, affectif et combatif
  • Le partage d’une règle de vie, d’une valeur, mode plus général structurant et signifiant d’être en relation avec le monde
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15
Q

L’innovation

Thierry Gaudin

A

L’innovation ressemble au mythe de David et Goliath. Les défenseurs du passé sont toujours plus nombreux que les avocats de l’avenir. Rare sont ceux qui accepte de mourir pour renaître.

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16
Q

Comment concilier l’efficacité et la participation qui demande du temps?

A

La solution se trouve dans la gestion du temps pour bien décider, la difficulté à reconnaître le talent, l’organisation des flux d’information, Comment acquérir, valider, traiter, restituer, réactiver méthodiquement la mémoire et par la suite la reconnaissance

17
Q

Connaissance / Expérience

Détermination de la pensée

A

L’accumulation de connaissance est impuissante à transformer les comportements. Le sujet doit être mis en situation, de manière que son être sensible expérimente la contradiction entre ses représentation et l’expérience et soi en quelque sorte acculé à élargir sa conscience.

18
Q

Pour apprendre à penser, on pourra exercer successivement les quatre moments du fonction-t de la reconnaissance:

A

1-Se déterminer (l’âme) : tout commence par la mise en route du moteur, une détermination bien établie, une cohérence des motivations. Seule une âme forte peut transformer le monde. Cette détermination s’appuie sur trois opérations : l’évaluation du passé (le bilan) ; les choix, le dépouillement de l’ancien qui permet l’apparition du nouveau ; l’établissement des enjeux et critères d’évaluation du futur (que veut-on faire, quel défi se don-ne-t-on ?)
2- Se repérer (le corps) : l’acquisition des matériaux, le recueil des données, la rencontre avec le contexte, le balisage du terrain où va se dérouler l’action.
3- Voir (l’esprit) : la conceptualisation, exercice de la clarté, la vision qui fait apparaître l’évidence, là où régnait la confusion. Par là, on confère un sens, donc une vie à ce qui n’en avait pas.
4- S’incarner (le don, la petite mort) : la vision est faite pour être redonnée au monde, comme un cadeau de l’être. Sa manifestaion est une action ; c’est un produit (Design), ou une œuvre d’art. Mais, dès qu’il est là, il est déjà mort. C’est seulement la trace du vivant insaisissable.
L’usage chez les penseurs est de s’isoler des autres pour se mettre à l’abri et pour maturer. La pensée n’est pas une production, elle devient elle même que si elle est partagée. On cherche à plusieurs, on trouve seul. Il y a donc un équilibre entre l’individuel et le collectif.

19
Q

Les expériences de créativité donnent quelques règles simple:
4

A
  • l’effectif fécond est autour de 10. Au delà de 15, le bruit dépasse l’information, la reconnaissance des sujets est partielle. En dessous de 5, la diversité des inspirations risque d’être insuffisante.
  • La durée des sessions est de plusieurs heures. Une demi journée dans la même formation donne de bons résultats. -Un ou deux jours entier sont plus productifs.
  • La fréquence régulière, 2 heure tous les 15 jours est le minimum.
  • Le contenu, une part est consacrée à la reconnaissance des participants (motivation, faculté d’analyse, de recherche de fonde-t)
20
Q

3 qualités de la pensée:

A
  • pertinence (exploration vigilante, travail de document-°, son actuel-°, mise en ordre, présentation orienté par des finalités)
  • concertation
  • recherche du sens (doute rigoureux, le détachement pour ne négliger aucune sources)
21
Q

Inspiration

Quoi, Sens

A

La pensée claire vient en rêve, elle est ce qui transforme le monde
Il faut l’aborder avec la conviction que le monde n’est qu’un brouillon, à réécrire entièrement

22
Q

Les 10 commandement pour favoriser l’innovation:

A
  • considérer comme ayant un potentiel, toute idée -nouvelle venant d’un subordonné
  • faire en sorte que la décision puisse sauter les niveaux -hiérarchique celons l’importance
  • récompenser l’harmonie, l’entraide, la neutralité
  • encourager, rassurer
  • débrider les procédures, espacer les contrôles
  • offrir un cadre stable et cohérent
  • libre accès à l’information
  • être ouvert, s’intéresser à tous
23
Q

5 chapeaux pour penser

attitudes mentales

A
  • L’examen des chiffres, impartial et objectif, sans interprétation ni opinion
  • Les émotions et les sentiments, affective et instinctive, sans justification
  • La critique, le relevé des éléments négatifs, sans indulgence
  • Positive et constructive, les scénarios d’espoir, les valeurs positives, les occasions de profitable
  • La créativité, provocation alternative, constamment à la recherche d’autre chose
24
Q

Le cycle de l’innovation
quoi
trois grandes phases :
qui chacune comprend quatre moments :

A
  • Préparation du terrain ,maturation de l’idée (élaboration du texte de l’idée de façon conceptuelle), La gestation, l’adaptation de l’idée à celui qui va la développer
  • conceptuelle, concrète, et sociale,
  • l’émission, la fécondation, le développement et la métamorphose.
25
Q

Le cycle de l’innovation

La phase “conceptuelle

A

On tire la leçon des échecs et des succès passés ; on explore les possibles ; on se relie aux grandes motivations de l’espèce humaine
On y trouve la recherche amont, les techniques de créativité, la formation et plus généralement tout l’investissement intellectuel

26
Q

Le cycle de l’innovation

La phase dite concrète

A

elle s’étend entre l’idée-germe jusqu’à la mise sur le marché. Elle comprend toute la gestation du produit dans l’entreprise, les mises au point techniques (d’où l’aspect concret), et la mise en forme.

27
Q

Le cycle de l’innovation

La phase “sociale”

A

cycle de vie du produit : le lancement, le développement, la maturité et le dé-clin.

28
Q

Le cycle de l’innovation

4 moments:

A
  • l’émission du texte, la provocation, une présence nouvelle apparaît dans sa singularité
  • La fécondation, le texte est reconnu par le context
  • Croissance, croissance résultat de l’alchimie entre le texte et le context
  • la métamorphose, maturation externe, l’être est transformé par le context
29
Q

Cycle avec association aux signes du zodiac:

12

A

apparition du concept, enseignement, indication d’une direction, tire leçon des expériences, message pour le future
Structurant, cristallisation de processus (relation, mouvement), règle du jeu, fécondé par l’enseignement
Exploration créatrice des concepts et du champ de conscience, toute possibilité observée avec un regard neutre et logique, un développe-t dans le domaine des idées
demande affective, mettre en accord, renégociation, reformuler-°, revécus, recherche légitimité
idée germe, le texte veut s imposer,
l environnement accepte mais transforme l innovation, fécondation,
démultiplié-°, croissance, le projet prend forme,
premier pas a l extérieure, formation et transforme-° pour devenir autonome, affronte les tests du marché subit mise au point préalable au lance-t, maturation
Affirmation d’une conscience de soi, apparition dans le visible, l’environnement qui a porté l’innovation s’institue à son tour
La récolte, phase d’accumulation, on assure ses positions, on étend son domaine, prendre les bénéfices, le produit se fait une place sur le marché, il devient une norme
Saturation, besoin sont satisfaits, alors vers l’extérieure, on maintient ses positions (par la langue de bois), à l’intérieur on analyse la situation,
Mourir pour renaître, la mutation, renoncer à ses attachements pour se régénérer