II - 18. Physiologie rénale. Flashcards

1
Q

Fonctions du rein

A
  • maintien de la composition du milieu intérieur : maintien des équilibres hydro-électrique, acido-basique et phosphocalcique
  • élimination des déchets de l’organisme (produits de dégradation tels que créatinine, urée, acide urique) et des substance chimiques exogènes (toxiques, médicaments)
  • fonction endocrine avec la production d’érythropoïétine (EPO), de 1,25-dihydroxycholécalciférol (calcitriol ou vitamine D active) ainsi que la production de rénine est deprostaglandines
  • rôle biochimique métabolique avec la participation à la néoglucogenèse à partir d’acides aminés et d’acide lactique.
⚠ Maintien de l'homéostasie
     •  Réabsorption de l'eau à 99%
- 70% dans le tubule proximal
- 20% dans l'anse de Henlé (descendante)
- quelques % dans le tubule distal
- ajustement dans le canal collecteur médullaire par ADH
 •  Réabsorption de Na+ et de Cl- 99%
  • 75% iso-osmotique dans le tubule proximal
  • 20% dans l’anse de Henlé (ascendante)
  • 3 à 5% dans le tubule distal et le canal collecteur avec ajustement par l’aldostérone• Réabsorption et sécrétion de K+
  • 65% à 70% dans le tubule proxima
  • 25 à 30% dans l’anse de Henlé
  • sécrétion dans le tubule distal et le canal collecteur + ajustement par l’aldostérone• Réabsorption de Ca2+
  • 70% dans le tubule proximal (lié à Na+)
  • 20% dans l’anse de henlé (ascendante)
  • 4 à 5% dans le tubule distal, ajustement par la parathormone PTH
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2
Q

Fonctions du rein

A
  • maintien de la composition du milieu intérieur : maintien des équilibres hydro-électrique, acido-basique et phosphocalcique
  • élimination des déchets de l’organisme (produits de dégradation tels que créatinine, urée, acide urique) et des substance chimiques exogènes (toxiques, médicaments)
  • fonction endocrine avec la production d’érythropoïétine (EPO), de 1,25-dihydroxycholécalciférol (calcitriol ou vitamine D active) ainsi que la production de rénine est deprostaglandines
  • rôle biochimique métabolique avec la participation à la néoglucogenèse à partir d’acides aminés et d’acide lactique.
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3
Q

Anatomie et histologie du rein

A

Il y a 2 reins de chaque côté de la colonne vertébrale en forme de haricot, de 150g chacun et rétro-péritonéaux (situés dans la loge rénale)
Une capsule fibreuse externe lisse recouvre le rein (parenchyme rénal)

Un rein est formé de 2 zones distinctes :
• la zone médullaire (profonde et centrale) = médullaire
La médullaire est formée par huit cônes appelés les pyramides de Malpighi
- dont l’extrémité interne, dénommé papille, débouche dans les calices
- et dont la base externe est contre le cortex

 •  la zone corticale (périphérique) = cortex  Le cortex coiffe la base des pyramides de Malpighi et s'insinue entre les pyramides constituant les colonnes de Vertin.
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4
Q

Les voies urinaires supérieures

A

A l’intérieur du sinus rénal

  • les petits calices ou calices mineurs sont dans le prolongement des papilles rénales, collectant l’urine et de réunissent pour donner les grands calices
  • les grands calices ou calices majeurs qui confluent pour former le bassinet
  • le bassinet se connecte à l’uretère

A l’extérieur du sinus rénal, mes 2 uretères conduisent l’urine dans la vessie.
La paroi de l’uretère est composée de 3 tuniques:
- interne : muqueuse
- moyenne : musculaire à 2 couches d’orientation perpendiculaire l’une à l’autre (permettant un péristaltisme)
- externe : séreuse

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5
Q

Vascularisation intra-rénale

Innervation rénale

A

• Les artères intra-rénales

  • Les branches de division de l’artère rénale donnent naissance aux artères inter-lobaires qui cheminent entre les pyramides de Malpighi. Elles se prolongent par les artères arquées qui réalisent une voûte vasculaire à la jonction cortico-médullaire.
  • Elles donnent les artères inter-lobulaires qui cheminent dans le cortex vers la périphérie.
  • Elles donnent ensuite les artérioles afférentes des glomérules qui se divisent dans le glomérule pour donner un réseau capillaire auquel fait suite l’artériole efférente.

Les artérioles efférentes donnent naissance, au niveau des tubules :

  • aux capillaires péri-tubulaires : ce réseau transforme le sang artériel en sang veineux ; ce sang va circuler autour des tubules et il y a formation des veines pour l’évacuer
  • aux artères droites ou vasa recta pour les glomérules profonds juxtaposés-médulalires qui peuvent aussi naître des artères arquées irritant la médullaire externe et à un moindre degré la médullaire interne. Elles ont un rôle dans le maintien du gradient corticopapillaire en longeant l’anse de Henlé.

Le réseau veineux
Il a sensiblement la même disposition, en sens inverse

Le réseau lymphatique
Le rein possède un abondant réseau lymphatique qui s’écoule de la circulation veineuse du thorax via le canal thoracique.

Innervation rénale
L’innervation du rein est uniquement assurée par des fibres sympathiques qui assurent e contrôle du diamètre des artérioles et la sécrétion de pénien apr les cellules rénales.

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6
Q

Le néphron

A

Il s’agir de l’unité fonctionnelle du rein. Chaque rein comporte environ 1 à 1,5 million de néphrons situés dans le tissu interstitiel, où cheminent également les vaisseaux et les nerfs.

Chaque néphron comporte plusieurs segments :

  • le corpuscule de Malpighi contenant le glomérule et la capsule de Bowman
  • le tube proximal comprend deux parties : un tubule contourné et un tubule droit
  • le tube intermédiaire très fin qui comporte une branche fine descendante et une branche large ascendante de l’anse de henné
  • un tube distal avec deux parties : un tube droit large constituant la branche ascendante large de l’anse de Henlé et un tube contourné distal qui se jette dans un canal collecteur de Bellini
  • la macula densa, élément de l’appareil juxtaposé-glomérulaire, au contact d tube contourné distal et de l’artériole afférente.

Selon la localisation du glomérule dans le cortex, on distingue 2 types d néphrons :
• néphrons corticaux superficiels et moyens (80%) : le glomérule es situé dans la région superficielle ou moyenne du cortex avec une anse de Henlé courte, descendant peu profondément dans la médulla
- néphrons jucha-médullaires ou profonds (20%) : ils ont une anse de Henlé longue, allant jusqu’à la papille pour certains. ils ont un plus grand rôle dans la concentration de l’urine.

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7
Q
  • corpuscule de Malpighi : description

- membrane glomérulaire : éléments

A

Glomérule + capsule de Bowman

  • le glomérule est constitué de 4 à 6 capillaires enroulés autour d’un axe mésangial (constitué de cellules mésangiales, formant le mésangium) à partir d’une artériole afférente et qui se rejoignent en une artériole efférente au pôle vasculaire. Son rôle est de filtrer le sang. Ce réseau capillaire, appelé floculus, réalise un système porte artériel entre l’artériole afférente et l’artériole efférente.
  • La capsule de Bowman avec ses 2 feuillets : le feuillet viscéral est interne et est formé par des cellules épithéliales particulières appelées podocytes. il y a aussi un feuillet pariétal externe. Cette paroi se prolonge avec celle du tube contourné proximal.
  • Entre ces deux feuillets est situé l’espace urinaire de Bowman qui recueille l’ultrafiltre du plasma élaboré par le glomérule (formation d’une urine primitive)

Le corpuscule présente donc deux pôles :

  • un pôle urinaire où s’insère le tube contourné proximal
  • un pôle vasculaire où pénètre l’artériole afférente et d’où sort l’artériole efférente au contact de l’appareil juxtaposé-glomérulaire

Ce réseau capillaire possède deux propriétés fondamentales :

  • une conductivité hydraulique très élevée autorisant un débit de filtration élevée : 120 mL/min/1,73m²
  • une imperméabilité aux macromolécules supérieures à 68 kDa ≈ MM de l’albumine

La membrane glomérulaire comprend 3 types d’élément :
• un endothélium capillaire fenêtré avec des pores de 50 à 100 nm
→ sélectivité de taille (tamisage moléculaire)
• une membrane basale chargée négativement (car composée de glycoprotéines et collagène)
→ sélectivité de charge : passage essentiellement des substances neutres cationiques
• couche de cellules épithéliales : les podocytes du feuillet viscéral. Entre les pieds des cellules (pédicelles) se forment des fentes de filtration de 20 à 50 nm avec un lit membrane entre les pieds, ce qui permet une meilleure filtration glomérulaire.
→ sélectivité maximale de taille

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8
Q

Le corpuscule de Malpighi

A

Glomérule + capsule de Bowman

  • le glomérule est constitué de 4 à 6 capillaires enroulés autour d’un axe mésangial (constitué de cellules mésangiales, formant le mésangium) à partir d’une artériole afférente et qui se rejoignent en une artériole efférente au pôle vasculaire. Son rôle est de filtrer le sang. Ce réseau capillaire, appelé floculus, réalise un système porte artériel entre l’artériole afférente et l’artériole efférente.
  • La capsule de Bowman avec ses 2 feuillets : le feuillet viscéral est interne et est formé par des cellules épithéliales particulières appelées podocytes. il y a aussi un feuillet pariétal externe. Cette paroi se prolonge avec celle du tube contourné proximal.
  • Entre ces deux feuillets est situé l’espace urinaire de Bowman qui recueille l’ultrafiltre du plasma élaboré par le glomérule (formation d’une urine primitive)
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9
Q

L’appareil juxta-glomérulaire

A
  • histologiquement hétérogène
  • a une grande importante physiologique

L’appareil juxta-glomérulaire comprend plusieurs éléments:
• artériole afférente dans sa portion pré-glomérulaire entourée du mésangium extra-glomérulare
• artériole efférente à la sortie du glomérule
• macula densa, segment court, partie intégrante du tube contourné distal
• de nombreuses terminaisons nerveuses orthosympathiques

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10
Q

Tube urinifère

A
  • comporte des parties sinueuses (tubule proximal et distal) et des parties droites (anse de Henlé, et canal collecteur)
  • la paroi est composée d’une seule couche de cellules épithéliales reposant sur une membrane basale.
  • mais la structure des cellules tubulaires varie selon la nature du segment tubulaire, adaptée à ses fonctions.

→ Au niveau du tube proximal

  • les cellules sont étroites, cubiques et hautes. elle sont riches en mitochondries et en organites intracellulaires leur permettant d’être très actives
  • de nombreux villosités sont situés à leur pôle apical constituant une bordure en brosse baignant dans la lumière urinaire.
  • les cellules tubulaires sont séparées par un espace inter-cellulaire fermé par une jonction.
  • l’épithélium est lâche donc il a une conductivité para cellulaire élevée.

→ Au niveau de l’anse de Henlé

  • véritable épingle à cheveu avec une branche descendante fine, grêle et une branche ascendante large.
  • les cellules tubulaires sont dépourvues de bordure en brosse et comportent peu de mitochondries.
  • l’activité de réabsorption est importante que dans le tubule proximal
  • dans la partie droite ascendante large de l’anse de Henlé, les cellules tubulaires cuboîdes disposent d’une bordure en brosse et de mitochondries sans repli membranaire.
  • elles ont un rapport intime avec les vasa recta irritant la médullaire et avec les plexus capillaires péri-tubulaires.

→ Au niveau du tube contourné distal
La structure est variable
- dans la macula densa, la polarité des cellules est inversée avec des organites intracellulaires groupés au pôle basal de la cellule
- dans le tube contourné distal, il est constitué de cellules cubiques sans microvillosités. on note une grande hétérogénéité des cellules avec des cellules principales P, des cellules intercalaires A et des cellules intercalaires B.
L’épithélium a un aspect serré et donc la voie paracellulaire a une faible perméabilité;

→ Au niveau du tube collecteur
La cellule présente quelques microvillosités et peu de mitochondries.

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11
Q

Rôle physiologique de la circulation rénale

A

1) débit sanguin rénal
Il est très élevé, représentant environ 25% du débit cardiaque soit 600 mL/min/1,73 mm² SC pour chaque rein (légèrement moins chez la femme)
Le débit sanguin rénal est déterminé par la pression artérielle de perfusion et les résistances vasculaires intra-rénales.

2) La pression artérielle de perfusion rénale
Elle dépend du débit cardiaque et des résistances artéielle systémiques donc de la pression artérielle moyenne systémique.

3) Les résistances artérielles intra-rénales
- les résistances artérielles pré-glomérulaires sont dues pour l’essentiel à l’artère afférente glomérulaire et à en moindre degré à l’artère inter-lobulaire.
- les résistances artérielles post-glomérulaires sont dues à l’artériole efférente.
- les résistances veineuses post-artériolaires représentent 20% des résistances vasculaires rénales totales reflétant essentiellement la pression intra-tissulaire rénale en raison de l’absence de fibres musculaires lisses veinulaires.

4) Les systèmes capillaires
les trois systèmes capillaires intra-rénaux ont une grand utilité fonctionnelle :
- les capillaires globulaires où règne une pression hydrostatique élevée contribuent à l’ultrafiltration pour aboutir à la formation de l’urine primitive
- les capillaires péri-tubulaires où règne une pression oncotique très élevée contribuent à la réabsorption
- les capillaires des vasa recta, où règne une pression osmotique qui peut être la plus élevée de l’organisme, jouent un pole essentiel dans les mécanismes de concentration et de dilution de l’urine.

5) Autorégulation rénale
L’autorégulation du débit sanguin rénal sous la dépendance de nombreux facteurs, notamment le SRAA et le système des prostaglandines, assure une stabilité du débit sanguin pour une large échelle de pression artérielle moyenne systémiques de 80 à 140 mmHg.

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12
Q

Rôle physiologique de la circulation rénale

A

1) débit sanguin rénal
Il est très élevé, représentant environ 25% du débit cardiaque soit 600 mL/min/1,73 mm² SC pour chaque rein (légèrement moins chez la femme)
Le débit sanguin rénal est déterminé par la pression artérielle de perfusion et les résistances vasculaires intra-rénales.

2) La pression artérielle de perfusion rénale
Elle dépend du débit cardiaque et des résistant sartéielle systémiques donc de la pression artérielle moyenne systémique.

3) Les résistances artérielles intra-rénales
- les résistances artérielles pré-glomérulaires sont dues pour l’essentiel à l’artère afférente glomérulaire et à en moindre degré à l’artère inter-lobulaire.
- les résistances artérielles post-glomérulaires sont dues à l’artériole efférente.
- les résistances veineuses post-artériolaires représentent 20% des résistances vasculaires rénales totales reflétant essentiellement la pression intra-tissulaire rénale en raison de l’absence de fibres musculaires lisses veinulaires.

4) Les systèmes capillaires
les trois systèmes capillaires intra-rénaux ont une grand utilité fonctionnelle :
- les capillaires globulaires où règne une pression hydrostatique élevée contribuent à l’ultrafiltration pour aboutir à la formation de l’urine primitive
- les capillaires péri-tubulaires où règne une pression oncotique très élevée contribuent à la réabsorption
- les capillaires des vasa recta, où règne une pression osmotique qui peut être la plus élevée de l’organisme, jouent un pole essentiel dans les mécanismes de concentration et de dilution de l’urine.

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13
Q

Régulation du débit sanguin rénal et de la filtration glomérulaire

A

Le débit sanguin rénal n’est pas déterminé par les besoins métaboliques du rein car le rein ne consomme que 10 à 15% de l’oxygène qui lui est présenté. Le rôle majeur de la circulation rénale est de protéger et donc de maintenir la filtration glomérulaire contre des variations hémodynamique systématiques.

On distingue deux niveaux de régulation du débit sanguin rénal et de la filtration glomérulaire :

  • une régulation intrinsèque avec une autorégulation et une régulation hormonale
  • une régulation extrinsèque de nature nerveuse sympathique et hormonale extra-rénale.

Les 4 systèmes de régulation extrinsèque associent des effets extra-rénaux et des effets su l’hémodynamique intra-rénale et participent à la régulation de la pression artérielle systémique :

  • système rénine-angiotensine (contrôle de l’angiotensine II circulante)
  • système nerveux sympathique
  • système vasopressinergique
  • facteur atrial natriurétique (FAN)
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14
Q

Auto-régulation du rein / DFG

A

Le débit sanguin intra-rénal est maintenu constant pour de larges variations de la pression artérielle moyenne systémique enter 80 et 140 mmHg dépendant essentiellement des adaptations des résistances artériolaires post et surtout pré-glomérulaires.
Deux mécanismes sont impliqués dans cette auto-régulation du débit sanguin rénal :
- un mécanisme myogénique
- un rétrocontrôle négatif tubulo-glomérulaire par l’intermédiaire de la macula densa

→ mécanisme myogénique
Les cellule musculaires lisses desartérioles afférentes sont sensibles à l’étirement provoqué par une augmentation de la pression artérielle de perfusion, répondant par une vasoconstriction active.
ce mécanisme réflexe est lié à l’ouverture des canaux calciques et à l’entrée de calcium dans la cellule musculaire (il est inhibé par la papavérine, puissant myorelaxant et par les inhibiteurs calciques)

→ rétrocontrôle négatif tubulo-glomérulaire
Il repose sur l’apparie juxta-glomérulaire et notamment la macula densa.
Le signal au niveau de la macula densa est une augmentation de la quantité de chlorure de sodium arrivant dans le tube contourné distal. L’augmentation de la réabsorption de NaCl à travers la macula densa provoque une vasoconstriction de l’artériole afférente entraînant une diminution du débit sanguin glomérulaire et une baisse du DFG.

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15
Q

Système hormonaux et DFG

A

Le rein synthétisé plusieurs substances vasa-actives exerçant leurs effets sur la vascularisation intra-rénale =

  • le système rénine-angiotensine intra-rénal
  • le système des prostaglandines
  • ( le système kinine-kallicréine : ↑ vasodilatation afférente et efférente donc influence débit sanguin rénal mais pas DFG)

→ Le système rénine-angiotensine (SRA) intra-rénal
La rénine est synthétisée par les cellules granulaires de l’artériole afférente permettant la conversion d’angiotônsinogène (synthèse hépatique) en Angiotensine I, qui est convertie en Angiotensine II en présence de l’enzyme de conversion. La circulation rénale est donc influencée par l’angiotensine circulante et par l’angiotensine II produite dans le parenchyme rénal.

L’angiotensine II est un vasoconstricteur puissant agissant sur trois niveaux dans le parenchyme rénal :
- agit préférentiellement,nt au niveau de l’artériole efférente. Elle entraîne une vasoconstriction de par-l’artériole efférente provoquant une chute du débit sanguin glomérulaire avec un augmentation de la pression hydrostatique capillaire glomérule et une augmentation de la fraction de filtration
- elle provoque également une contraction des cellules mésangiales glomérulaires qui comportent des récepteurs spécifiques entraînant une baisse du coefficient de filtration glomérulaire (Kf = surface * perméabilité)
(contraction des cellules mésengiales ↓ la surface ⚠ peu d’effets en conditions physiologiques)

→ Le système des prostaglandines (PG)
Les prostaglandines sont synthétisées dans le cortex et la médullaire à partir de l’acide arachidonique par la voie de la cyclo-oxygénase (COX)
- les prostaglandines E2, D2 et I2 sont vasodilatatrices. elles entraîennet sur la microcirculation glomérulaire une vasodilatation entraînant une baisse des résistances artériolaires des artérioles afférentes et efférentes responsables
• d’une augmentation du débit sanguin glomérulaire
• d’une augmentation du débit de filtration glomérulaire
- la thromboxane A2 est vasoconstrictrice et synthétisée à l’état normal en faible quantité.
- la prostaglandine F2 n’a pas de propriété vasomotrice importante

Le métabolisme de l’acide arachidonique peut également passer par la voie de la lipo-oxygénase avec formation de leucotriènes.

Ces métabolites joueraient un rôle délétère sur la filtration glomérulaire au cours des glomérulopathies inflammatoires et/ou immunologiques.

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16
Q

Le système kinine-kallicréine / DFG

A

Kinine et kallicréine sont vasodilatatrices.
Au niveau de la microcirculation glomérulaire, elles entrainent une vasodilatation donc une diminution des résistances artériolaires afférentes et efférentes avec une augmentation du débit sanguin glomérulaires sans augmentation du débit de filtration glomérulaire en raison d’une diminution du coefficient de perméabilité par effet direct sur les récepteurs glomérulaires spécifiques ou par le biais du SRA.

La kalicréine rénale synthétisée par les cellules tubulaires discales agit sur le kininogène pour aboutir à la formation de la bradykinine et de la lysyl-bradykinine libérées dans la lumière tubulaire puis excrétées dans l’urine ou dégradées localement.

Elles interviennent essentiellement pour éviter que l’effet de l’angiotensine II ne soit excessif.

⚠ pas d’effet sur le DFG car le Kf = coefficient d’ultrafiltrat est inchangé

17
Q

Le système kinine-kallicréine

A

Kinine et kallicréine sont vasodilatatrices.
Au niveau de la microcirculation glomérulaire, elles entrainent une vasodilatation donc une diminution des résistances artériolaires afférentes et efférentes avec une augmentation du débit sanguin glomérulaires sans augmentation du débit de filtration glomérulaire en raison d’une diminution du coefficient de perméabilité par effet direct sur les récepteurs glomérulaires spécifiques ou par le biais du SRAA.

La kalicréine rénale synthétisée par les cellules tubulaires discales agit sur le kininogène pour aboutir à la formation de la bradykinine et de la lysyl-bradykinine libérées dans la lumière tubulaire puis excrétées dans l’urine ou dégradées localement.

Elles interviennent essentiellement pour éviter qu l’effet de l’angiotensine II ne soit excessif.

18
Q

Hormones extra-rénales / régulation du DFG

A

→ L’hormone antidiurétique (ADH) = vasopressine
Elle a des effets vasopresseurs d’où sa dénomination. A dose physiologique, elle entraîne :
- une augmentation de la pression hydrostatique trans capillaire du fait de la baisse de la pression intra-tubulaire
- une diminution du coefficient d’ultrafiltration glomérulaire liée à une contraction des cellules mésangiales.
De ce fait, le débit sanguin rénal et le débit de filtration glomérulaire ne sont, en général, pas modifiés.

L’effet vasculaire direct de l’ADH sur les récepteurs V1 se traduit par une diminution sélective du débit sanguin dans les vasa recta descendants et ascendants donc donc une diminution du débit sanguin médullaire.

→ Le Facteur Atrial Natriurétique (FAN)
il est synthétisé par les myocyres auriculaires sous la forme de précurseur.
Les effets du FAN sur l’hémodynamique rénale et la filtration glomérulaire sont dissociés :
- augmentation du débit de l’artériole afférente
- sans augmentation significative du débit sanguin

Les effets son dus :
- à une vasodilatation de l’artériole afférente
- à une vasoconstriction plus modérée de l’artériole efférente
- entraînant une augmentation de la pression hydrostatique glomérulaire
↪ entraînant une augmentation du coefficient de la pression hydrostatique glomérulaire
- à une augmentation du coefficient d’ultrafiltration liée à la stimulation de récepteurs spécifiques mésangieux.
Le FAN agit principalement au niveau de la microcirculation médullaire en augmentant les débits et surtout la pression hydrostatique des vasa recta descendant et ascendant contribuant à son effet natriurétique en plus de l’augmentation de la charge filtrée de sodium secondaire à l’augmentation du débit de filtre glomérulaire.
Enfin, cette hormone vasodilatatrice agit également :
- en inhibant la sécrétion de rénine préalablement stiulée
- en s’opposât aux effets vasoconstricteurs de l’angiotensine II

19
Q

Hormones extra-rénales / régulation du DFG

A

→ L’hormone antidiurétique (ADH) = vasopressine
Elle a des effets vasopresseurs d’où sa dénomination. A dose physiologique, elle entraîne :
- une augmentation de la pression hydrostatique trans capillaire du fait de la baisse de la pression intra-tubulaire
- une diminution du coefficient d’ultrafiltration glomérulaire liée à une contraction des cellules mésangiales.
De ce fait, le débit sanguin rénal et le débit de filtration glomérulaire ne sont, en général, pas modifiés.

L’effet vasculaire direct de l’ADH sur les récepteurs V1 se traduit par une diminution sélective du débit sanguin dans les vasa recta descendants et ascendants donc une diminution sélective du débit sanguin dans les vasa recta descendants et ascendants donc une diminution du débit sanguin médullaire.

20
Q

Maintien du DFG constant

A
  • lors des fluctuations de la pression artérielle à volémie constante, on a une adaptation instantanée de la résistance de l’artériole afférente et maintien du DFG constant
    → mécanisme myogénique
    → rétrocontrôle négatif tubulo-glomérulaire
  • lors d’une diminution de pression artérielle avec diminution de la volémie, on a une stimulation du système nerveux sympathique (sécrétion de rénine) et une libération d’angiotensine II qui donne une vasoconstriction de l’artériole efférente et maintient constant le DFG.
  • limitation des effets par les prostaglandines en fin de processus
    + système kinine-kallicréine : évite que l’effet de l’angiotensine II ne soit excessif
21
Q

Fonctions tubulaires

A

Le tubule rénal assure des fonctions de réabsorption et de sécrétion par des transferts passifs, passifs facilités ou actifs
• les transferts passifs s’effectue selon un gradient électrochimique
• les transferts passifs facilités correspondent à des transferts impliquant une interaction entre la molécule transportée et une protéine membranaire spécifique, canal ou transporteur. Le transfert est spécifique et saturable.
• les transferts actifs se font contre un gradient électrochimique. L’énergie nécessaire est fournie par l’ATP sous l’action d’une ATPase liée à la membrane.
Le tubule rénal régule indépendamment les bilans d’eau, de sodium, du potassium et des autres électrolytes bien que leurs transporteurs soient liés et interdépendants dans presque tous les segments du néphron.

22
Q

Le tube proximal

A

Les principales fonctions du tube proximal sont :

  • de réabsorber la majorité des substances dissoutes ultrafiltrées par le glomérule comportant les électrolytes et des substances organiques
  • de réabsorber par endocytose la faible quantité de protéines qui sont filtrées
  • éliminer des produits de dégradation du métabolisme (urée, acide urique)
  • d’excréter les acides produits par le métabolisme
  • de sécréter les médicaments administrés
  • de synthétiser le principal métabolite actif de la vitamine D.

Le tubule proximal est un site majeur de réabsorption au plant quantitatif et de sécrétion

  • réabsorption totale pour le glucose, les acides aminés et les protéines
  • réabsorption presque totale (85%) pour les bicarbonates
  • réabsorption importante (75%) pour les ions Na+, Cl-, K+ et Ca2+ et pur l’eau (exception pour le Mg2+ avec 20% seulement)
  • sécrétion importante pour les ions H+ et ammonium NH4+
  • sécrétion de nombreux médicaments et de nombreuses substances organiques

✯ réabsorption du sodium et de l’eau
la fonction dominante du tube proximal est de réabsorber massivement le sodium par un mécanisme de transport actif non saturable :
- par un co-transport avec le glucose, des acides aminés, des phosphates et des sulfates dans le segment initial du tube proximal
- par un contre-transport avec les protons : un ion sodium réabsorbé pour un proton sécrété aboutissant à la régénération d’un ion bicarbonate
- par réabsorption d’une solution chlorure de sodium dans la seconde partie du tube proximal. Le chlore suit passivement la réabsorption du sodium.

Cette réabsorption massive de sodium entraîne de manière iso-osmotique celle de l’eau et de l’urée. A la fin du tube proximal
→ 75% du volume de l’ultrafiltrat a été réabsorbé
La concentration luminale de sodium est inchangée cependant, celle du chlore est augmentée, celles des autres électrolytes et substances organiques neutre sont diminuées.

✯ réabsorption du glucose

  • le sodium est le moteur de ce transport : il est en permanence expulsé de la cellule par la Na/K+ ATPase
  • il y a activation du co-transporteur SGLT2 qui couple le glucose avec le sodium pour franchir la membrane apicale (lumière du tubule vers le cytoplasme des cellules)
  • le glucose s’accumule déns la cellule et active le transporteur GLUT2 présent au niveau de la membrane basale de la cellule du tubule contourné proximal. il franchit cette membrane basale et passe dans le liquide interstitiel puis dans le sang.

✯ Réabsorption des acidesaminés
La réabsorption des AA se fait à l’aide du co-transporteru qui couple la réabsorption d’un A avec le sodium. il existe différents types d transporteurs.

✯ Réabsorption des protéines de faible PM
La réabsorption se fait par trancytose : endocytose dans des vésicules. Ces vésicules sont ensuite dégradées en AA dans les endosmose puis exocytés.

✯ L’acidification de l’urine
Elle est débutée dans le tube proximal. les protons sont sécrétés activement dans la lumière tubulaire. Cette sécrétion tubulaire proximale des protons va entraîner une acidification de l’urine par:
→ réabsorption quasi-complète des ions bicarbonates filtrés : le proton réagit dans la lumière tubulaire avec les ions bicarbonates filtrés pour former de l’acide carbonique H2CO3 qui se transforme en CO2 et H2O. Le CO2 formé diffuse dans la cellule tubulaire pour donner de l’acide carbonique qui se décompose en H+ et HCO3- sous l’effet de l’anhydrase carbonique.
→ formation d’acidité titrable : le proton sécrété (à partir de la cellule proximale) se lie à un anion de sel d’acide faible (essentiellement des phosphates) pour former un acide faible qui est excrété. La sécrétion du proton catalysé par l’anhydres carbonique aboutit à la régénération d’un ion bicarbonate.
→ sécrétion d’ammoniaque totale composée à 95% de NH4+ : il est synthétisé et sécrétion par les cellules tubulaires proxiamles; toutes les cellules tubulaires synthétisent de l’ammoniaque grâce à leur glutamine mitochondriale et cytoplasmique qui dégradent la glutamine en cétoglutarate et NH4+.
Le NH4+ produit est sécrété dans le tubule proxima: =
• soit directement en échange de la réabsorption d’un ion sodium
• soit après s’être dissocié en NH3 et H+, le NH3 diffuse dans la lumière tubulaire où il réagit avec l’ion H+ sécrété pour former à nouveau du NH4+
• à chaque ion NH4+ formé dans la lumière, un ion Na+ est réabsorbé et un ion HCO3- regénéré

23
Q

Les segments termianux

A

2 types de cellules
• les cellules principales P pour l’homéostasie du Na+, du K+ et d Ca2+
- cellules intercalaires A et B pour l’homéostasie du pH (H+ et HCO3-)

→ Régulation électrolytique et acido-basique
Le tube distal et le tube collecteur participent à une régulation fine de la composition électrolytique et acido-basique de l’urine ensuite excrétée :
- réabsorption du Na+ et sécrétion de K+ et de proton sous contrôle de la sécrétion d’aldosétrone
- sécrétion de NH3 et H+ à partir du métabolisme de la glutamine des cellules tubulaires.

→ régulation hydrique
la perméabilité à eau du tube terminal varie selon les segments :
- le tube distal est quasiment imperméable à l’eau
- la perméabilité du tube collecteur varie selon son imprégnation en hormone anti-diurétique (ADH ou vasopressine) qui agit sur les récepteur V2 :
• en présence d’ADH, le tube collecteur devient perméable à l’eau avec réabsorption massive d’eau sans réabsorption de molécule osmotiquemnet active, grâce aux aquaporines (canaux hydriques qui sont initialement présentes dans des vésicules cytoplasmiques et qui migrent alors vers la membrane apicale).
les urines deviennent hypertoniques avec une osmolarité pouvant atteinte 1200 mOsmol/l

 •  en l'absence d'ADH, le tube collecteur est imperméable à l'eau et les urines restent hypotoniques. 

✯ le rôle des cellules P
La réabsorption du Na se fait grâce à deux mécanismes : • pompes Na/K ATPase au niveau de la membrane basale, associées à des canaux sodiques du côté luminal, entraînant une électronégativité dans la lumière, mise à profil pour la sécrétion passive du potassium (compensation de l’électronégativité par des charges positives). la sécrétion du potassium est toujours secondaire aux mouvements de sodium
- cotrasnport NaCl (les thiazidiques sont des inhibiteurs de cette pompe)

La réabsorption du Ca2+ se fait grâce aux pompes Ca-ATPase de la membrane basale et aux canaux calciques au niveau de la surface apicale (régulés par l’hormone parathyroïdienne)

✯ le rôle des cellules intercalaires A et B
Ce sont des cellules riches en anhydrase carbonqiue
- il y a sécrétion dans l’urine des protons (pompe à proton luminale) par les cellules A couplées avec la génération de bicarbonates (passent dans le sang par un échangeur chlore/bicarbonate). ces cellules ont un rôle important dans la lutte contre l’acidose (ces celles se débarrassent des protons pour augmenter le pH sanguin et augmentent la quantité de bicarbonates quant leur rôle de tampon)
- à l’inverse des cellules A, il y a sécrétion des bicarbonates par les cellules B avec un rejet de protons dans le sang. ces cellules ont une importance dans la lutte contre l’acidose (trop de bicarbonates)

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Q

Les segments termianux

A

2 types de cellules
• les cellules principales P pour l’homéostasie du Na+, du K+ et d Ca2+
- cellules intercalaires A et B pour l’homéostasie du pH (H+ et HCO3-)

→ Régulation électrolytique et acido-basique
Le tube distal et le tube collecteur participent à une régulation fine de la composition électrolytique et acido-basique de l’urine ensuite excrétée :
- réabsorption du Na+ et sécrétion de K+ et de proton sous contrôle de la sécrétion d’aldosétrone
- sécrétion de NH3 et H+ à partir du métabolisme de la glutamine des cellules tubulaires.

→ régulation hydrique
la perméabilité à eau du tube terminal varie selon les segments :
- le tube distal est quasiment imperméable à l’eau
- la perméabilité du tube collecteur varie selon son imprégnation en hormone anti-diurétique (ADH ou vasopressine) qui agit sur les récepteur V2 :
• en présence d’ADH, le tube collecteur devient perméable à l’eau avec réabsorption massive d’eau sans réabsorption de molécule osmotiquemnet active, grâce aux aquaporines (canaux hydriques qui sont initialement présentes dans des vésicules cytoplasmiques et qui migrent alors vers la membrane apicale).
les urines deviennent hypertoniques avec une osmolarité pouvant atteinte 1200 mOsmol/l

 •  en l'absence d'ADH, le tube collecteur est imperméable à l'eau et les urines restent hypotoniques. 

→ le rôle des cellules P
Les cellules principales réabsorbent le sodium et sécrètent du potassium sous l’effet de l’aldostérone. Ces cellules sont aussi responsables d’une réabsorption facultative d’eau sous l’effet de l’ADH

25
Q

Epuration sélective ; épuration des déchets azotés

A

L’urine est une solution aqueuse de sels minéraux et de substances organiques dont la composition diffère de celle du plasma.

A l’état normal, l’urine est dépourvue de glucose, entièrement réabsorbé dans le tube proximal malgré l’existence d’un transfert maximum. La faible quantité de protéines qui passe le filtre glomérulaire est réabsorbé par endocytose.

Le rein est le dispositif d’élimination (émonctoire) des déchets du métabolisme protidique et de certains composés organiques. Les déchets azotés communément dosés en pratique clinique sont l’urée, la créatinine, et l’acide urique.

L’urée est filtrée en grande quantité (coefficient de tamisage de la membrane basale glomérulaire = 1) c’est-à-dire une concnetration identique de part et d’autre de la membrane gloméruaire) réabsorbée et sécrétée de manière passive tout au long du tubule pour finalement être excrétée en grande quantité

  • l’élimination de la créatinine dont la production dépend de la masse musculaire corporelle est pratiquement constante. Elle est complètement filtrée par le glomérule et n’est pas réabsorbée. une faible quantité (10-15%) de la créatinine excrétée est sécrétée par le tubule proximal. L’étude de la clairance à la créatine permet donc d’évaluer la fonction rénale, plus particulièrement la fonction de filtration glomérulaire.
  • L’acide urique, produit de dégradation des bases turques, est filtré puis presque entièrement réabsorbé (90%) par un transfert actif mais limité par un transfert maximum.
26
Q

Définition de la clairance

A

C’est le volume virtuel ou apparent de plasma totalement débarrassé d’une substance par unité de temps (en mL/min)

Soit une substance présente dans le sang d’un sujet à une concentration plasmatique constante (P) pendant une période de temps t. Elle est éliminée dans les urines colletées pendant cette même période d temps t avec un débit urinaire (V) et une concnetration urinaire U;

Quantité de substance éliminée = U * V
Quantité présente dans le sang = P * volume virtuel (Cl)
Cl = U* V / P

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Q

calcul de la clairance rénale

A

La clairance rénale est le volume apparente plasma apparent totalement débarrassé d’une substance par le rein par unité de temps.
Son calcul impose le recueil des urines pendant un temps précis (calcul du débit urinaire) et le recueil d’un échantillon de sag. La concentration plasmatique de la substance doit être constante pendant le recueil de surines. Si la substance est étrangère à l’organisme, il faudra faire une perfusion.

Cl (rénale) = Cl(filtration glomérulaire) + Cl (sécrétion tubulaire) - Cl(réabsorption tubulaire)

→ Estimation du DFG dans le glomérule de Malpighi
Elle nécessite que la substance ne soit ni sécrétée, ni réabsorbée, ni métabolisée, ni néphrotoxique. La substance idéale est l’inuline (polymère de glucose). La clairance de l’inuline est de 125 mL/min pour 1,73 m². Si clairance est inférieure à cette valeur, le filtre glomérulaire ne fonctionne pas correctement.
En réalité clinique, on se contente de la clairance de la créatinine, car elle ne nécessite pas de perfusion. Elle est essentiellement filtrée au niveau glomérulaire mais aussi un peu sécrétée dans le tubule proximal : on a donc une valeur approchée du DFG (estimation)

→ Les clairances d’une substance inconnue
la valeur de la clairance d’une substance X doit toujours être comparée à la valeur de la clairance de la créatinine ou de l’inuline chez le même sujet
- si la clairance de la substance est inférieure à celle de lka créatinine, cela signifie que la substance est réabsorbée (ou réabsorbée + sécrétée avec réabsorption > sécrétion) : réabsorption majoritaire
- si la clairance es nulle, la réabsorption est totale (cas du glucose)
- si la clairance de la substance est supérieure à celle de la créatinine, cela signifie que la substance est sécrétée (ou sécrétée + réabsorbée avec sécrétion > réabsorption) : sécrétion majoritaire

⚠ L’acide paraamino-hippurique (PAH) est utilisé pour détecter des insuffisances rénales. C’est une substance exogène qui est filtrée et sécrétée. Sa clairance permet donc de déterminer s’il y a une insuffisance rénale glomérulaire et/ou tubulaire
La mesure de acide Para-Amino-Hippurique donne le volume réel de plasma épuré, donc la clairance du PAH est une mesure du flux plasmatique rénal. l’intérêt du couplage de la clairance de l’inuline (DFG) et du PAH (flux plasma rénal) est d’obtenir le flux sanguin rénal
flux plasmatique rénal est empiriquement :
(1-hématocrite) x flux sanguin rénal.
En raison de l’activité transporteur assurant la sécrétion du PAH, on débarrasse le plasma du PAH :
fraction filtrée = DFG/ flux plasmatique

L’acide aminohippurique diffère de l’inuline par le fait que la fraction du PAH qui passe le glomérule et entre dans les cellules tubulaires du néphron (par les capillaires péritubulaires) est presque complètement sécrétée. Ainsi, la clairance rénale du PAH est utile pour calculer le flux de plasma rénal, qui est empiriquement (1-hématocrite) x flux sanguin rénal.

28
Q

Fonction endocrine du rein

A

Le rein représente elle site de formation de plusieurs hormones
- EPO = érythropoïétine : glycoprotéine synthétisée par les cellules endothéliales des capillaires péri-tubulaires du cortex et de la médullaire externe. Elle agit sur la différenciation, la prolifération et la maturation desprécurseurs des hématies au niveau de la moelle osseuse.

  • La forme active de la vitamine D : la transformation de la vitamine D en sa forme active, le 1-25-dihydrocholécalciférol (calcitriolà s’effectue sous l’action d’une 1 α-hydroxylase localisée dans les mitochondries du tube proximal. Elle agit essentiellement au niveau du métabolisme phosphocalcique.
  • augmentation de l’absorption intestinale du calcium et des phosphates
  • augmentation de la réabsorption rénale du calcium (par action sur les cellules du TCD) et des phosphates (par action sur les cellules du TCP)
  • favorisation de la minéralisation de l’os et des cartilages.

Hypoxie tissulaire → stimule les reins
→ sécrétion dans le sang d’EPO
→ EPO stimule l’érythropoïèse dans la moelle osseuse
→ augmentation du taux de globule rouges
→ augmentation de la capacité de transport de l’oxygène dans le sang
→ réduction de l’hypoxie !