DP2, Cas 3 Flashcards
Citer les principales étiologies d’hémorragie génitales du 1er trimestre:
. Hémorragie génitale du 1er trimestre
. concerne 25% des femmes
. 3 étiologies principales
.1) Grossesse intra utérine évolutive (12%)
.2) Avortement spontané (12%)
.3) Grossesse extra-utérine
Clinique d’une grossesse intra-utérine évolutive:
. compte pour 12% des hémorragies du 1er trimestre :
- métrorragies peu abondantes,
- non douloureuses et
- signes sympathiques de grossesse
Clinique d’un avortement spontané:
. compte pour 12% des hémorragies du 1er trimestre :
- hémorragies franches de sang rouge avec débris,
- diminution des signes sympathiques de grossesse,
- douleurs intermittentes, à type de contraction, « comme des règles »
L’aspiration endoutérine est une option en cas d’avortement spontané (examen anatomopathologique du produit d’aspiration)
Clinique d’une grossesse extra-utérine:
- hémorragies peu abondantes, noirâtres,
- douleurs +/- défense, sourdes et parfois accès paroxystiques,
- +/- retentissement hémodynamiques
Signes échographiques d’une GEU :
. Vacuité utérine +++. Attention à l’aspect de pseudo-sac (image hypoéchogène intrautérine sans couronne hyperéchogène) correspondant à un caillot de sang, différent du sac gestationnel normal (contenu hypoéchogène entouré d’une couronne hyperéchogène = couronne trophoblastique)
. Endomètre gravide (épaissi) lié à l’imprégnation hormonale
. La GEU peut être visible sous forme d’une masse latéro-utérine (sac gestationnel extra-utérine), mais ce n’est pas toujours le cas, notamment si GEU récente
. Le corps jaune (aspect de kyste fonctionnel) peut être visible, il peut aider à déterminer le côté de la GEU (à droite si le corps jaune est à droite)
. Il faut rechercher un épanchement dans le cul de sac recto-utérin (de Douglas) mais celui-ci n’est pas systématiquement présent
Ind d’une coelioscopie exploratrice:
. La coelioscopie exploratrice est indiquée en traitement d’une GEU ou de signe de mauvaise tolérance hémodynamique.
. Le méthotrexate est l’option médicale proposée en l’absence de contre-indication à la molécule (hématologique, hépatique, rénal) et en l’absence de gravité de la GEU (instabilité hémodynamique, défense, hémopéritoine)
Concernant le traitement par methotrexate d’une GEU:
. Traitement médical est à privilégier si le taux d’hCG < 5000
- est possible entre 5000 et 10 000
- et non recommandé si > 10000
. Une augmentation transitoire du taux de hCG est fréquente à J4 (mais doit rester modérée),
. à J7, le taux de hCG doit être inférieur à celui de J0 et inférieur à 85% du taux à J4 (ce qui montre bien qu’une augmentation est possible entre J0 et J4)
. La rupture tubaire est une complication rare mais possible du traitement par MTX (ou alors évolution naturelle de la GeU) et doit être évoquée devant une exacerbation des douleurs/défaillance hémodynamique. Le traitement est chirurgical en urgence.
GEU: Le risque de récidive est de combien de % ?
Le risque de récidive est de 20% ce qui justifie une prévention en cas de nouvelle grossesse
Mesures préventives à prendre nouvelle grossesse post-GEU:
. une échographie de localisation précoce
. L’arrêt du tabac est également une mesure préventive importante (1er facteur de risque en France)
. Le délai entre l’injection de méthotrexate et la nouvelle grossesse est de 3 mois si l’on s’en tient au référentiel 2018.
. L’antécédent de GEU ne contre-indique formellement aucune contraception
Clinique d’une grossesse molaire:
Exceptionnelle en Occident (plus fréquente en Asie du Sud-Est)
. un utérus de taille trop importante pour le terme
. une exacerbation des signes sympathiques de grossesse
. hCG très élevés
Aspect typique en échographie d’une grossesse molaire:
. masse hétérogène utérine,
. floconneuse avec multiples petites vésicules
. (aspect en « tempête de neige »)
. et ovaires polykystiques et de grande taille
Citer les Examens de 1er intention devant une hématurie: (hors contexte à risque de tumeur urothéliale, homme âgé, fumeur)
. Echographie réno-vésicale
-> lithiase, tumeur
. ECBU + quantification des hématies
-> vérifier que l’hématurie à la BU est bien liée à la présence de globules rouges (l’hémoglobine issue de l’hémolyse de GR serait également responsable d’une BU +) + visée différentielle (infection)
. Protéinurie
-> indispensable à évaluer pour étayer une origine glomérulaire
Elements d’orientation d’une néphropathie glomérulaire:
. protéinurie/créatininurie = 40 mg/mmol soit environ 0.4 g/24h (significatif)
. hématurie
. pas de malformation à l’échographie
Elements d’orientation d’une pré-éclampsie
. < 20 SA
. hématurie
. notion d’HTA
1ere étiologie à évoquer en cas d’hématurie microscopique d’origine glomérulaire:
. La nephropathie à IgA