DP1, Cas 6 Flashcards
Un syndrome déficitaire:
- Le malade est « perdu » ; il n’a pas « les idées en place » et tient des propos non cohérents.
- La désorientation temporo-spatiale est constante.
- Les troubles de la mémoire et de l’attention sont également constants et majeurs.
- L’efficience intellectuelle est globalement atteinte, affectant notamment le jugement et le raisonnement. Le sujet est incapable de soutenir un échange cohérent.
- Le comportement est anormal : visage hagard ou lointain, agitation, agressivité, déambulations, ou au contraire prostration, avec « perplexité anxieuse », consécutive à une vague conscience du trouble.
- Il existe une fluctuation des troubles, avec une recrudescence vespérale et nocturne
- Des troubles de la vigilance peuvent être associés (accès de somnolence diurne)
- La présentation du malade peut être « négligée », et l’ensemble de ce syndrome déficitaire rend illusoire tout examen des fonctions cognitives.
Un syndrome « productif »:
. Des hallucinations, visuelles ou auditives (attitudes d’écoute, frayeurs, pleurs) sont fréquentes
. Des éléments délirants peuvent également s’observer car la réalité extérieure est mal perçue et mal interprétée (on parle alors de syndrome confuso-onirique – le « delirium » des anglosaxons)
. Un passage à l’acte est possible.
Syncope convulsivante:
- une perte de connaissance brève, de quelques minutes,
- perte du tonus postural, spontanément résolutive
- retour rapide à un état de conscience normal
E d’une syncope convulsivante:
. Elle est due à une hypoperfusion cérébrale (association à une pâleur extrême fréquente)
Quel est le principal critère diagnostique pour distinguer la syncope convulsivante de la crise d’épilepsie ?
. la durée de l’épisode et de la confusion post-critique
Myoclonie:
. contractions musculaires brèves et involontaires,
. avec déplacement d’un segment de muscle,
. d’un muscle entier ou d’un groupe de muscles.
Myoclonies physiologiques d’endormissement:
. très fréquentes
. favorisées par le manque de sommeil
Tétanie:
. accès de contraction irréductible liée à une hyperexcitabilité musculaire
Tics:
. mouvement ou une vocalisation involontaire, de survenue soudaine, bref,
. souvent explosif,
. stéréotypé chez un même patient, sans but apparent,
. ressenti comme irrépressible mais pouvant être supprimé pendant un temps variable par la volonté.
Qu’est-ce qu’une épilepsie myoclonique juvénile bénigne ?
. il s’agit d’une épilepsie généralisée idiopathique, c’est à dire non secondaire à une lésion cérébrale
. Les secousses myocloniques sont favorisées par les nuits écourtées, les réveils brusques, la photosensibilité
Myoclonies épileptiques:
. L’EEG se caractérise par des polypointes-ondes généralisées, bilatérales, symétriques et synchrones, typiques et fréquentes,
. souvent favorisées par la stimulation lumineuse intermittente (SLI) et permettant un diagnostic facile
Les myoclonies peuvent être la manifestation de quoi?
. d’une épilepsie généralisée (épilepsie myoclonique juvénile)
. mais aussi d’épilepsie partielle (systématisation à la lésion)
Bilan biologique à réaliser en cas de myoclonies épileptiques:
. bilan biologique minimal comprend:
- une glycémie,
- un ionogramme sanguin,
- la fonction rénale et hépatique,
- et réalisation des toxiques urinaires de façon assez large
Imagerie à réaliser en cas de myoclonies épileptiques:
. Une imagerie cérébrale est indiquée devant toute crise épileptique:
- inaugurale, isolée,
- ne s’intégrant pas d’emblée et de façon évidente dans un syndrome épileptique non lésionnel : en pratique, seules l’épilepsie-absences, l’épilepsie myoclonique juvénile bénigne, l’épilepsie à paroxysmes rolandiques ne le justifient pas.
- L’imagerie peut être pratiquée à distance de la crise si l’examen neurologique est normal. En pratique, la situation d’urgence de la survenue d’une première crise le fait réaliser rapidement
Ind de PL en cas de myoclonies épileptiques:
. si tableau fébrile ou un contexte de céphalées brutales avec TDM non injecté normal (pour éliminer l’HSA)