Déterminants physio de la perf 5 - Effets de l'entraînement sur le métabolisme énergétique Flashcards
Qu’entraîne l’entraînement aérobie sur le métabolisme énergétique, en particulier sur la VO2max) ? Cette augmentation dépend de 3 facteurs, lesquels?
- Augmentation de la puissance biologique du métabolisme aérobie (notamment de la VO2max)
- Le volume et l’intensité de l’entraînement, le niveau initial de condition physique, les prédispositions génétiques
Quelles sont les étapes du transport et de l’utilisation de l’oxygène dans le métabolisme aérobie? Quelles sont les principales causes physiologiques de l’augmentation de la VO2 max ?
- La disponibilité en oxygène (apport d’oxygène aux muscles par les fonctions pulmonaires, cardiaques et vasculaires) et la capacité musculaire à utiliser l’oxygène
- Augmentation de l’apport en oxygène à l’organisme et aux muscles, ainsi qu’une augmentation de la capacité musculaire à utiliser l’oxygène => grâce à des adaptations telles que l’augmentation du volume sanguin, de la vascularisation, du nombre de mitochondries et de l’efficacité du métabolisme aérobie musculaire
Suite à un entraînement aérobie, que peut-on observer? Cela se traduit par une diminution de quoi?
- Diminution du temps d’ajustement pour un exercice donné, grâce à un meilleu apport en oxygène aux muscles et à une meilleure utilisation de l’oxygène
- Du besoin du métabolisme anaérobie en début d’exercice => réduisant ainsi le déficit d’oxygène
Les seuils anaérobies, qu’ils soient lactiques ou ventilatoires, définissent quoi? Ils indiquent quoi également? Ces seuiles sont des critères de quoi?
- Les intensités d’exercice à partie desquelles la filière glycolytique est significativement impliquée
- Le niveau auquel la capacité à maintenir un exercice sur de longues durées est limitée
- De la capacité d’endurance aérobie
Quelles sont les 3 principales causes de l’augmentation des seuils anaérobies suite à l’entraînement?
- L’amélioration de l’apport en oxygène aux muscles
- Les adaptations cardiovasculaires et musculaires
- Un ajustement plus rapide de la consommation d’oxygène à l’exercice
Quelles sont les conséquences de l’augmentation des seuils anaérobies sur la performance d’endurance ?
- Augmentation du % de la VO2 max maintenu sur une distance ou une durée donnée
- Améliorarion de l’allure de course ou de l’intensité d’exercice maintenue => cela se traduit par une amélioration significative de la performance d’endurance, même en l’absence de variation de la VO2 max
Quels sont les effets de l’entraînement sur la filière aérobie ?
- Augmentation de la VO2max et/ou de la VMA
- Amélioration de l’efficience motrice
- Augmentation de la capacité aérobie
Comment l’entraînement affecte-t-il l’utilisation des substrats énergétiques, notamment les réserves musculaires de glycogène et de lipides ?
- Augmentation des réserves musculaires de glycogène => grâce à une meilleure sensibilité musculaire à l’insuline, une augmentation du transporteur membranaire du glucose (GLUT4), et une augmentation de la glycogénogenèse
- Augmentation des réserves musculaires en lipides => ce qui permet une mobilisation plus rapide des lipides pendant l’exercice, épargnant ainsi l’utilisation des glucides
De quelles 2 manières l’entraînement aérobie modifie l’utilisation des substrats glucidiques et lipidiques pendant l’exercice? Que permet cela?
- En favorisant l’oxydation des glucides au détriment de leur utilisation anaérobie
- En augmentant l’utilisation des lipides par l’oxydation
- Une diminution de la dépendance vis-à-vis des glucides et une épargne des réserves glycogéniques => ce qui contribue à améliorer la performance
L’entraînement aérobie entraîne une diminution de la lactatémie sanguine pour une intensité d’exercice sous-maximale donnée, ce qui est attribuable à 3 choses, quoi? Cela se traduit également par quoi?
- Une augmentation de la capacité aérobie, une diminution de l’utilisation des glucides et une augmentation de l’oxydation des lactates produits par les muscles
- Par une augmentation du pH sanguin pour une intensité sous-maximale donnée d’exercice => ce qui prolonge le temps limite d’exercice
Quelles sont les adaptations métaboliques observées à l’entraînement anaérobie alactique ? Que permet cela?
- Une augmentation des réserves musculaires en ATP et en phosphocréatine (Pcr), ainsi qu’à une augmentation de l’activité enzymatique musculaire, notamment de l’ATPase, de la créatine kinase et de la myokinase
- Une meilleure utilisation de la filière des phosphagènes pendant l’exercice, ainsi qu’une augmentation de la puissance de ce métabolisme
Quels sont les effets de l’entraînement anaérobie lactique sur le métabolisme musculaire ? Cela se traduit par une augmentation de quoi pendant l’exercice anaérobie? De plus, nous avons également une augmentation de quoi?
- Augmentation de l’activité des enzymes glycolytiques musculaires, telles que la phosphofructokinase (PFK) et la lactate déshydrogénase (LDH)
- De la lactémie et de la puissance maximale anaérobie lactique
- Du pouvoir tampon musculaire (amortecimento muscular) => améliorant ainsi la tolérance à la production dacide lactique (H+)
Comment varient les adaptations métaboliques en fonction du niveau initial et du type d’entraînement ? Ces adaptations dépendent des maéliorations musculaires induites par quoi?
- Les sprinteurs et les athlètes pratiquant des activités de très hautes intensités peuvent développer une meilleure capacité anaérobie lactique, tandis que ceux se concentrant sur le développement de la force musculaire peuvent favoriser une plus grande puissance anaérobie alactique
- Par l’entraînement, à la fois structurelles et fonctionnelles
