Dermatologie Flashcards
Structure Treponema pallidum 4
- Spirochète (spiralée, en tire-bouchon)
- Invisible en microscopie classique, non coloré en Gram : visualisation au microscope à champ sombre pendant phases I et II de syphilis
- Proche des Gram(-) : membranes interne + externe, peptidoglycane, mais pas de LPS
- Flagelles péri-plasmatiques à mouvements rapides
Réservoir Treponema pallidum
Humain –> survie courte en dehors du corps humain
Syphilis primaire
- Incubation
- Clinique 4
- Dx 3

- Incubation : 21 jours (10 à 90 jours)
- Signes cliniques : 3-6S max
- Chancre lieu d’inoculation : ulcération unique, base indurée
- indolore, ferme, Si extra-génital : douleur possible
- Lymphadénopathie régionale (satellite)
- Signes généraux possibles
- Diagnostic :
- Microscope à fond noir
-
Sérologie syphilitique :
TPPA (spécifique) = test d’agglutination (+) même post TTT
VDRL = suivi ttt (non spécifique –> lupus, infections virales aigües, grossesse) (-) post TTT - PCR - IgM/G
Syphilis secondaire
- Survenue
- Signes cliniques 2
- Survenue : 2-6M après l’infection primaire (dissémination)
- Signes cliniques :
- Symptômes généraux et exanthème asymptomatique
- Une ou plusieurs éruptions récurrentes :
- La 1ère = roséole : exanthème maculo-érythémateux à bords mal définis, rose clair
- Syphilis secondaire tardive : Papules brunâtres, cuivrées : tronc, paumes/plantes
Papules érosives des muqueuses Squames

Clinique syphilis latente 2 = secondaire
- Asymptomatique
- Sérologie +
Syphilis tertiaire
- Survenue
- Clinique 3
- Diagnostic 3
- Délai : plusieurs années (2-60 ans)
- Signes cliniques :
- Cutané : gomme = Masse brunâtre, caoutchouteuse
- Nécrose + ulcération à destructions cutanéo-muqueuses et osseuses
- Svt d’autres atteintes : Neurosyphilis / Atteinte CV
- Diagnostic : sérologie, histologie, fond noir négatif

Indication dépistage syphilis (4)
- ATCD d’IST
- Situations à risque
- Grossesse
- Lésion clinique peu spécifique, rebelle, complexe…
Traitement syphilis
- 1er choix ?
- Traitement selon stade
- 1er choix : pénicilline
=> PB : concentration dans le SNC : pénicilline G >> benzathine pénicilline - TTT selon le stade :
- Syphilis primaire, secondaire ou latente :
Pénicilline retard (même si mauvaise pénétration dans le SNC)
1er choix : benzathine pénicilline (2.4 MU en IM) –> Recommandation : 1 dose => Si syphilis ancienne (> 1 an ou impossible à dater) : 1 x/s pdt 3 s
Alternative : doxycycline -
Syphilis tertiaire, neurosyphilis :
Pénicilline G (2-4 MU toutes les 4h, IV, pendant 3 s)
Procaïne pénicilline
- Syphilis primaire, secondaire ou latente :
Signes cliniques urétrite 2
Quels pathogène ? 2
- Rougeurs du méat urétral
- Ecoulement de pus
- Neisseria gonorrhoeae => Gonorrhée
- Chlamydia trachomatis => Chlamidiose

Présentation clinique gonorrhée (femme) 3
- Urétrite : souvent asymptomatique : début > 2S après infection
- Autres atteintes : anorectale, oropharynx, oculaire
- Sans ttt : inflammation pelvienne, GEU, stérilité, septicémie (1 %)
Présentation clinique gonorrhée (homme)
- 3
- Urétrite : symptomatique +++ –> 2-8 jours après exposition
=> Brûlure mictionnelle importante (chaude pisse)
=> Écoulement purulent - Autres atteintes
- Anorectale : proctite, douleurs à la défécation
- rares : pharyngite, conjonctivite
- Sans ttt : Prostatite, septicémie (1 %)
Diagnostic gonorrhée (3)
- PCR : 1er choix chez le patient asymptomatique = 95 CHF
- Culture : aussi pour patient asymptomatique = 109 CHF si négative, 164 CHF si positive avec antibiogramme
-
Coloration Gram de l’écoulement : si écoulement à diplocoques Gram(-)
* *NB : pas de sérologie**
Prise en charge gonorrhée
- Médicale (2)
- Autres mesures (3)
- Prise en charge médicale :
- Bithérapie : Ceftriaxone 1gr + Azithromycine 2gr
- NB : nombreuses résistances aux autres ATB si symptomatique +8 jours : culture
- Autres mesures :
- Abstinence sexuelle pendant 1 semaine après le ttt
- Partenaires : informés, dépistés et traités
- Prévention, dépistage (syphilis, VIH, voire HBV/HCV)
Gonococcie disséminée
- Mécanisme (2)
- Incubation
- Clinique 4
- Diagnostic
- Traitement
- Mécanisme : hématogène ou d’une muqueuse infectée
- Incubation : quelques sem à 1 an !
- Signes cliniques :
- Classique : arthrite septique (asymétrique)
- Cutanés : Pustules hémorragiques à centre nécrotique
- Distribution acrale (paumes, plantes)
- Conjonctivite
- Diagnostic : culture
- TTT : ceftriaxone 1 g/jour IV ou IM
Diagnostic Chlamydia trachomatis
- Clinique 6 adulte 2 NN
- Clinique hors dermato 4
- Examen diagnostic (1)
- Clinique (parfois peu symptomatique) :
- Urétrite / proctite / cervico-vaginite
- Dysurie
- Dysparenurie
- Perte muco-purulente ± sang
- Stérilité : 1ère cause en Suisse!
- Nouveau-nés : conjonctivite / pneumonies
- Examen diagnostic :
-
PCR (culture compliquée)
Frottis vaginal/cervical, frottis du méat/frottis urétral, frottis anal, frottis pharyngé
Prélèvement d’urine : 1er jet, max 20 mL, ≥ 1h après la dernière miction
-
PCR (culture compliquée)
Traitement Chlamydia trachomatis 2
- Doxycycline : 100 mg, 2 x/jour PO pendant 1 semaine
- Azithromycine (traitement minute plus simple) : 1 g PO DU
Traitement Chlamydia trachomatis 2
- Doxycycline : 100 mg, 2 x/jour PO pendant 1 semaine
- Azithromycine (traitement minute plus simple) : 1 g PO DU
Mycoplasma genitalium
- Clinique
- Dx
- TTT
- Clinique : urétrite symptomatique avec gono / chlam neg, porteur sain possible
- Diagnostic : PCR
- Traitement : azithromycine sur 5 jours
Manifestations cliniques infection primaire VIH = syndrome rétroviral aigu / de séroconversion 3
- Fièvre, pharyngite, adénopathies, myalgies, arthralgies, asthénie, céphalées
- Lésions cutanées (acnéiformes, macules), aphtes/ulcères oraux et génitaux
- Augmentation importante de la virémie, puis contrôle par le SI seulement qq jours/semaines => Diminution virémie : stabilisation à un niveau plateau variable (50 à 100’000 génomes/mL) : corrèle avec l’évolution en SIDA –> + plateau élevé à + SIDA précoce
Diagnostic VIH (3)
- Test ELISA (sérologie) combinés de 4ème génération : anticorps VIH-1 et 2, antigénémie p24 (1er détectable) —> 10-15j après contamination, anticorps environ 1M après contamination
- Auto-test : anticorps VIH, fiable si > 3M —> si +, faire ELISA
- PCR : tjrs dans un 2ème temps pour confirmer et déterminer charge virale + suivi
PEP (Prophylaxie Post-Exposition)
- Indications
- Délai
- TTT 2
- Indications : prise de risque
- Délai : < 72 heures NB : connaitre status VIH de la source
- Traitement : bithérapie ou trithérapie pendant 4 semaines
* Dolutégravir, ténofovir et emtricitabine*
PrEP (Prophylaxie Pré-Exposition)
Populations cibles
Traitement 1
Schémas (2)
- Populations cibles :
VIH négatifs exposés à un risque important d’infection par le VIH
NB : pas pour les couples séro-discordants si la personne - Traitement : Truvada® (ténofovir + emtricitabine)
- Schémas : continu / intermittent, prescriptions de 3M
Types de traitement VIH (5)
+ ES
Schema TTT:
- 2 INTI + 1 INNTI
- 2 INTI + 1 IP (boosté)
- 2 INTI + 1 INI
-
Inhibiteurs nucléosidiques de la TI -vudine
- Myopathie
- Neuropathie périphérique
- Stéatose hépatique
- Acidose lactique
- Nephrotoxicité
- Antiprotéases -navir
- Troubles gastro-intestinaux
- Néphrolithiase
- Hyperglycémie
- Lipodystrophie et accumulation de graisse
- Inhibiteurs non nucléosidiques de la TI
- Réactions d’hypersensibilité : éruption cutanée
- Hépatotoxicité
- Syndrome de Stevens Johnson formation de cloques sur la peau et un décollement épidermique
- Inhibiteurs de l’intégrase -tégravir
- Inhibiteurs de la fusion
- Irritation peau
Types de traitement VIH pour Nouveau né si maman + HIV ?
2
Dépend de la charge viral:
si > 1000 copies/ml → TARV Bi ou Tri avec Zidovudine pendant 6 semaines
si ≤50 copies /ml → TARV simple que zidovudine 4 semaines
HIV
Atteintes cutanés
- Aigue (2)
- Latent (3)
- SIDA (5)
- Aigue
- Aphtes / ulcères oraux, génitaux
- Exanthème tronc
- Latent
- Leucoplasie
- Candidas oral
- Herpès
- SIDA
- Sarcome de Kaposi
- Carcinome épidermoïde anus/col utérus
- Molluscum contagiosum
- Verrues
- Zona
Quel est le TTT de eczema de contact allergique ?
4
- Stoper le produit
- Dermocorticoide
- Tacrolimus
- Emoliant
Quel est le TTT de la DermatiteAtopique ? 5
- Corticostéroïde topique
- IS topique Ascomycine = tacrolimus
- Antihistaminique Systémique
- Hydratation
- Dupilumad
Kératose séborrhéique plane
Histo
Clinique
- Hyperkératose orthokératosique feuilletée
- Papuleuse pigmentée presque en plaque
Verrues vulgaires = papillomes viraux
Histologie 2
Hyperkératose ortho et parakératosique compacte
Hyperplasie épidermique
Définition - Types 5
Augm. de l’épaisseur de l’épiderme
- Acanthose : vers le derme
- Régulière (taille des crêtes épidermiques régulière)
- Irrégulière
- Papillomatose : vers la surface
- Anarchique : pseudo-épithéliomateuse (lobules détachés)
Psoriasis vulgaire
Histologie
Hyperkératose Acanthose régulière
Lichen plan
Histologie Clinique 4
- Acanthose irrégulière
- Infiltrat infla LTs au niveau de JDE
- Nécrose kératinocytes et mélanocytes
- Papules +/- linéaires nacrée avec aspect blanchâtre et brillant
Kératose séborrhéique non plane
Histologie - Clinique 3
- Acantho-papillomatose
- hyperkératinisation feuilletée
- Lésion papuleuse très pigmentée / noirâtre
Prurigo nodulaire
Histologie - Clinique 4
- Hyperplasie épidermique pseudo-épithéliomateuse
- Papulo-nodulaire ulcérée
- bien délimitée et légèrement inflammatoire
- +/- lésions crouteuse
Types de détachement kératinocytes
- 2
- 1
et dire les maladie associés
-
Mécanique :
-
Spongiose : liquide extracellulaire entre les kératinocytes, +/- c. infla (LTs, c. de langerhans)
= Eczéma -
Ballonisation : liquide intracellulaire dans les kératinocytes (fusion des cellules possible) +/- oedème superficiel et infiltra infla (PMN)
= Hepès
-
Spongiose : liquide extracellulaire entre les kératinocytes, +/- c. infla (LTs, c. de langerhans)
-
Acantholyse (AI) : destruction des liens interkératinocytaires, forme cavités (bulles / vésicules, avec ¢ acantholytiques flottant dedans)
= Pemphigus vulgaire
Lésions jonction dermo-épidermique (JDE) : 2
Membrane basale : pemphigoïde bulleuse
Inflammation de la jonction : lichen plan
Exemple de sclérose
Morphée profonde = sclérodermie localisée : hypodermite caractérisée par un infiltrat inflammatoire de la sclérodermie localisée en profondeur, sous le derme (plaque infiltrée légèrement hyperpigmentée)
Examens complémentaires suspicion HSV (2)
- en premier IF direct –> + rapide env 60min
si negatif alors : - PCR
Examens complémentaires Leishmaniose 2
- Frottis pour gram - Coloration May Grundwald Giemsa –> microscope
- Biopsie déposée sur lame et le reste au formol : coloration spécifique –> corps de Leishman, leucocytes…
Examens complémentaires lésions mycotiques
-
Blankophor : micelles visibles
+ Na2S : dissocie les liaisons disulfutres kératines –> permet au blankophor d’accéder aux champignons -
Culture : 8-10j, sur milieu riche
PUIS 2nd culture pour identification morphologie grâce aux spores –> doit stresser = changer boite
Clinique gale (sarcopte) 2 et EC 2
- Lésions papuleuse
- Prurit généralisé principalement nocturne (épargne le visage)
- Encre de chine –> sillon scabieux
- Examen direct sur prélèvement de squames avec oeufs
Clinique punaise de lit clinique 4
- Pique surtout la nuit
- avec +/- tâches de sang sur les draps
- Prurit érythémateux
- Lésions maculo-papuleuses avec point hémorragique
Exemple d’IF direct : spécificités :
- Pemphigus
- Dermatite herpétiforme
- Lupus
- Pemphigoïde
- dépôt des Ig en maille de fillet (IgG intercellulaire)
- dépôt papillaire épidermique (IgA)
- dépôt JDE plus granulaire (IgM, IgG, +/- IgE et C3)
- dépôt JDE moins granulaire, linéaire (IgG)
Méthode IF indirecte
Coupe de tissu puis lecture au microscope : consiste en la réalisation sur peau normale clivée = antigène (peau humaine témoin, oesophage de singe, vessie de rat) d’un examen du sérum du patient à la recherche d’autoanticorps circulants dirigés contre la membrane basale de l’épiderme
Méthode ELISA
Utilise des antigènes / protéines purifiés ou recombinants comme substrats (BP180 par ex.) sur lesquels est incubé le sérum des patients.
Les anticorps du sérum sont ensuite révélés par un procédé enzymatique.
Technique immunoblot
Echantillons protéiques sont déposés sur un gel d’électrophorèse séparés selon leurs caractéristiques de migration
Une fois migrées : transférées sur une membrane qui peut être composée de nitrocellulose ou de polyfluorure de vinylidène (PVDF)
Détection : appliquer sur la membrane des anticorps marqués spécifiques des protéines que l’on veut observer. On pourra ainsi observer leur position sur le gel.
Effets négatifs UVs 4
-
Altération de l’ADN : formation de dimères covalents de 2 thymines consécutives
- Inhibition de la réplication
- Mutations
- Xeroderma pigmentosum = enfant lune Sn extrème au UV
- Cancers cutanés ou oculaires
- Vieillissement prématuré de la peau
- Cataractes
Effets positifs UVs
2
- Synthèse de la vitamine D
- Traitement : eczéma, psoriasis, (rachitisme)
- (Désinfection)
Dermatite solaire
- Cause
- Clinique
- UV-B (« burn », atteinte superficielle) > UV-A (« aging », atteinte profonde)
- Erythème limité exclusivement aux parties exposées, bulles
Thérapie dermatite solaire (4)
- ø d’UV !
- Glucocorticoïdes en gel / lotion / lait
- Antidouleurs
- Hospitalisation en cas de brûlure extensive avec bulles
Dermatite phototoxique = Coup de soleil accéléré
Cause 2 +1
- Contact aux agents photo-sensibilisants
- Ingestion d’agents photo-sensibilisants ATB!!!
ex : doxycycline - PAS INTERACTION IMMUNO
Clinique lucite polymorphe
- Formes (5)
- Autres symptômes (1)
- Polymorphe : Toujours la même morphologie pour 1 personne
- papuleuse
- papulo-vésiculeuse
- pseudo-lupique
- urticarienne
- piqûre d’insectes
- Prurit intense
Traitement Lucite Polymorphe 4
- Protection contre le soleil : vêtements, écran solaire haute protection
- Glucocorticoïdes topiques ± systémiques
- Antihistaminiques, caroténoïdes systémiques
- « Light-hardening » : = PUVAthérapie aussi pour psoriasis
- doses progressives
- 3 séances/semaine pdt 6 semaines
- TTT d’entretien si pas d’exposition naturelle
Citez 3 dermatites photo-aggravées
- Lupus érythémateux
- Herpès simplex
- Rosacée
Citez 5 photodermatoses
- Dermatite solaire
- Dermatite phototoxique
- Dermatite photoallergique
- Lucite polymorphe
- Dermatoses photo-aggravées
Types de phytothérapie UV-A (1)
2 sensibilisation possible et dans quelle maladie ?
- 4
- 4
- PUVA = psolarène + UV-A
-
Topique :
- psoriasis,
- eczéma chronique des mains et pieds,
- lichen plan,
- morphée
-
Systémique :
- mycose fongoïde,
- érythrodermie,
- vitiligo,
- para-psoriasis
- Varcie VS
- Ulcère
- Varcies survienent sur IVC –> le plus souvent après une TVP sur des valves inadéquats/déficit de la pompe —> prothrombotique => hyperP dans le réseau superficielle = Varice
- Ulcère est une complication
Etapes cicatrisation (4)
-
Phase inflammatoire ou exsudative (0-48h) :
- Coagulation, agrégation plaquettaire
- Attraction et stimulation ¢ inflammatoires, monocytes à macrophages
-
Phase proliférative (24-72h à 5j) = tissu de granulation (cicatrisation dermique) via macrophage
- Prolifération et différenciation fibroblastes en myofibroblastes
- Production de MEC
- Stimulation ¢ endothéliales à angiogenèse
-
Phase de contraction et de ré-épithélialisation (5-10 j) : fermeture de la plaie
- Contraction myofibroblastes : rapprochement berges
- Épithélialisation (étanchéité de la plaie) - Prolifération c. épithéliales à partir des berges et des annexes
-
Phase de remodelage de la cicatrice (10j à 1 an) :
- Apoptose tissu de granulation = cicatrice
- Histologie : diminution nbr ¢ et capillaires, disparition myofibroblastes
Traitements disponibles (4)
- Greffe peau mince : nécessite bon tissu de granulation
- Greffe de peau reconstruite : allogénique in vitro => pansement biologique stimule cicatrisation
- Greffe autologue en pastille
- Greffe d’équivalents épidermiques (plus utilisée)
Stades gravité escarres (4)
- Erythème ne blanchissant pas à la vitropression, ø effraction cutanée
si blanchi à vitro - risque aller vers nécrose - Lésion cutanée de l’épiderme et le derme, phlyctène, ulcération
- Lésion cutanée toutes les couches de la peau –> fascia musculaire
- Nécrose des tissus mous (épiderme, derme, hypoderme, muscle) jusqu’au périoste
Eczéma atopique
- Physiopatho quelles ¢
- Prick ?
- Epidémio qui ?
- Terrain atopique → LT et IgE spécifique
- Prick test +
- Touche +++ enfant 2mois-2ans
Eczéma atopique
- Diagnostic
1 élément obligatoire et 3 ou + (5)
OBLIGATOIRE : Prurit
ASSOCIE : 3 ou +
- Morphologie et distribution typiques : plis et/ou joues
- ATCD d’atopie (asthme, rhinite allergique, DA)
- ATCD peau sèche généralisée
- Eczéma grands plis ou des joues, du front et des convexités si < 4 ans
- Début signes < 2 ans
Eczéma atopique
- TTT
- Inflammation
- ttt poussée (1) et 3 mise en garde
- Breche épiderme (2)
- Inflammation
-
Inflammation
-
Corticostéroïdes topiques : TTT —> de la poussée
→ ø >10j
→ pas arrêt brusque
→ ø visage -
Ascomycines topiques : immunosuppresseurs topiques (IL-2) ø EI corticoïdes
→ tacrolimus, pimécrolimus
-
Corticostéroïdes topiques : TTT —> de la poussée
-
Breche
- Hydratation
- anti-histaminique
Impetigo
- Atteinte cutané
- attention à ne pas confondre avec?
- 2 germes
- epidémiologie 2
- Clinique 3
- TTT 3
- Infection épidermique → sous cornée
- impétiginisation = sur dermatose existante
- S. aureus / Strepto. pyogenes
- Touche nourrissons et jeunes enfants
- Diagnostic clinique:
- Vésiculo-bulles fragiles / pustules
- Croutes méllicériques
- Zones péri-orificielles / cuir chevelu / zones découvertes
- TTT:
- Toilettes eau + savon quotidiennes
- Règles d’hygiène
- ATB locaux / per os. → augmentin
Molluscum Contagiosum
- Incubation
- Affecte généralement (2)
- Les lésions sont (5)
- Ils mesurent généralement
- On les retrouve (3)
- TTT
Immunocompétant (1)
ø Immuno (2)
- 2-6 semaines
- enfants de < 5 ans et 20% séropositif
- Papules indolores
couleur peau , nacrées
forme de dôme avec une ombilication centrale - 2 à 5 mm de diamètre
- sur le tronc, visage et OGE
- spontanée dans les 6 à 9 mois → généralement pas nécessaire
Si øimmunité → antiviral ± chir retrait
Lichen plan cutané
Clinique (5)
Lesions :The 6 P’s of lichen Planus are Pruritic, Polygonal, Planar (flat-topped), Purple Papules, and Plaques
- Papules ou plaques violettes bien délimitées
- Planaire ( à sommet plat )
- Bordures polygonales et irrégulières
- Prurigineux , souvent sévère
- Stries de Wickham : lignes blanches réticulaires à la surface des lésions muqueuses
Lichen plan muqueux
Quelles sont les zones touchées ? (2)
- Buccal
- Oesophage
Lichen plan génital
Clinique (3)
Lichen plan génital
- Prurit
- Sensation de brûlure
- Dyspareunia
Lichen planus
Diagnostics (2)
- Biopsie à l’emporte-pièce
- Dermoscopie : détection des stries de Wickham
Lichen Planus
TTT
- 1ère intention (1)
- 2ème intention (3)
- Appoint (1)
-
Thérapie de première intention
- Corticostéroïdes topiques puissants
-
Thérapie de deuxième intention
- Corticostéroïdes oraux
- Photothérapie
- Rétinoïdes oraux
- Traitement d’appoint : antihistamines oraux (p. ex., hydroxyzine ) pour gérer le prurit
Psoriasis
Clinique
- Lésions (5)
- Atteinte des ongles (3)
Lésions : Initialement, quelques lésions uniques apparaissent généralement, qui deviennent ensuite souvent confluentes.
- Érythémateux,
- Plaques de desquamation blanc argenté et papules
- Principalement sur le cuir chevelu, le dos, les coudes et les genoux (surfaces des extenseurs)
- Prurit dans ∼ 80% des cas
- Les lésions présentent de manière caractéristique le signe d’Auspitz
Atteinte des ongles (dans ∼ 50 % des cas)
- Nail pitting : petites dépressions rondes dans l’ ongle
- Ongles cassants : dystrophie des ongles avec effritement de l’ ongle
- Onycholyse : décollement partiel et majoritairement distal de la plaque unguéale
Psoriasis
Variantes (2)
- Psoriatic arthritis
- Cutaneous variants
Psoriasis
Diagnostics (3)
- Phénomène de Koebner : des stimuli physiques ou des lésions cutanées (par exemple, un traumatisme, des égratignures, des vêtements irritants) entraînent des lésions cutanées typiques de l’affection sous-jacente apparaissant sur une peau auparavant saine (“réponse isomorphe”)
-
Signe d’Auspitz
- Petit saignement ponctuel lorsque les écailles sont grattées
-
Essais en laboratoire
- En cas de rhumatisme psoriasique : ↑ VS et CRP
Psoriasis
TTT - types de Photothérapie (2)
Effets antiprolifératifs (par exemple, ralentissement de la kératinisation ) et anti-inflammatoires (par exemple, induction de l’apoptose des lymphocytes T pathogènes ).
- Thérapie UVB : irradiation avec des UVB à bande étroite
- PUVAthérapie : psoralène → ↑ photosensibilité de la peau → ↑ effets antiprolifératifs et anti-inflammatoires de la lumière UVA
Psoriasis
TTT
Psoriasis léger (3)
Psoriasis modéré (3)
Psoriasis sévère (3)
Psoriasis léger (< 3 %d’atteinte de la surface corporelle)
- Onguents (ex. vaseline ) et hydratants pour prévenir la perte d’humidité
- Médicament topique (Stéroïdes, Dérivés de la vitamine D, Tacrolimus, Pimécrolimus)
- Photothérapie
Psoriasis modéré ( atteinte de 3 à 10 % de la surface corporelle)
- Plusieurs Médicaments topiques (Stéroïdes, Dérivés de la vitamine D, Tacrolimus, Pimécrolimus)
- Immunosuppresseurs (ex. Méthotrexate, ciclosporine, rétinoïdes systémiques)
- Photothérapie
Psoriasis sévère ( > 10 % d’atteinte de la surface corporelle)
- Immunosuppresseurs (ex. Méthotrexate, ciclosporine, rétinoïdes systémiques) PLUS
- Photothérapie
Érythème noueux
Clinique
- Non-spécifiques (2)
- Spécifiques (3)
Non spécifiques
- Fièvre
- Arthralgie
Nodules sous-cutanés douloureux sur les deux surfaces prétibiales ( jambe antérieure )
- Ferme, érythémateuse
- Fluctuant (sans suppuration) et bleuté
- S’estompe progressivement
Érythème noueux
Diagnostics (3)
L’imagerie et les tests de laboratoire déterminent l’état sous-jacent
- Titre antistreptolysine -O ; gorge ou hémoculture
- Radiographie pulmonaire : lymphadénopathie hilaire (ex. sarcoïdose, tuberculose )
- Bilan des maladies inflammatoires de l’intestin
Érythème noueux
TTT (3)
Si cas grave ? (1)
Traitement symptomatique
- Chauffer ou refroidir des compresses
- AINS (par exemple, ibuprofène )
- Iodure de potassium
Dans les cas graves ou réfractaires : stéroïdes systémiques
Pityriasis rosé
Clinique
- Eruption initiale (4)
- Eruption secondaire (4)
Éruption initiale ( ∼ 90% des cas) : patch annonciateur ( patch mère )
- Macule ou plaque ovoïde unique , de 2 à 10 cm de diamètre
- Bordure rouge foncé légèrement surélevée avec une zone de dégagement centrale de couleur saumon
- Entouré d’une collerette : une collerette de fines écailles blanches (comme du papier à cigarette)
- Généralement sur le dos
Éruption secondaire ( 2 à 21 jours plus tard)
- Papules et plaques bilatérales diffuses, de forme ovale , de couleur saumon ( < 1,5 cm ) avec collerette squameuse
- Les papules apparaissent le long des lignes de Langer , qui s’alignent sur le dos comme les branches d’un sapin de Noël (aspect sapin de Noël )
Pityriasis rosé
Clinique (4)
- Prodrôme : symptômes pseudo-grippaux (par exemple, malaise, fièvre, pharyngite)
- Éruption
- Prurit peut survenir
- Hypopigmentation ou hyperpigmentation post- inflammatoire
Pityriasis rosé
TTT
- La majeure partie du temps (1)
- Cas bénins (3)
- Cas graves (3)
- Résolution spontanée en 6 à 8 semaines
Cas bénins
- Thérapie antiprurigineuse
- Émollients topiques , lotion à l’oxyde de zinc / lotion à la calamine
- Antihistaminiques oraux
Cas graves ( prurit sévère ou éruption cutanée généralisée)
- Crèmes stéroïdes topiques
- Photothérapie UVB
- Acyclovir ou macrolide
Mélanome
- Quel examen pour examiner les lésions ? (1)
- Selon quels critères + explication ? (1)
La dermoscopie doit être utilisée pour examiner les lésions selon les critères ABCDE :
- A = Asymétrie
- B = Bordure (bordure irrégulière avec des marges indistinctes)
- C = Couleur (nouveaux changements de pigmentation ou variations de pigmentation au sein de la même lésion)
- D = Diamètre > 6 mm
- E = Évolutif (nouvelle lésion ou lésion dont la taille, la forme ou la couleur change avec le temps)
Mélanome à propagation superficielle
- Zone fréquente chez les hommes ? (2)
- Zone fréquente chez les femmes ? (1)
- Clinique ? (2)
- Croissance ? (1)
- Dos ou poitrine (fréquent chez les hommes)
- Extrémités (fréquentes chez les femmes)
- Tumeur plate irrégulière ; parfois avec des segments nodulaires
- Pigmentation variable
- Croissance horizontale relativement prolongée.
Mélanome à lentigo malin
- Zones les plus touchées ? (1+)
- Clinique (2)
- Croissance (1)
- Zones cutanées exposées au soleil (en particulier le visage) => surtout chez les personnes âgées
- Patch large et de forme irrégulière
- Pigmentation irrégulière
- Croissance horizontale relativement lente
Mélanome nodulaire
- Clinique (2)
- Croissance (1)
- Nodules lisses noirs brun rougeâtre
- Surface verruqueuse ou ulcération avec saignement
Croissance rapide en profondeur
Mélanome lentigineux acral
- Clinique (3)
- Croissance (1)
- Macule pigmentée brun-noir de forme irrégulière
- Une ulcération peut survenir
- Signe de Hutchinson de l’ongle de type sous-unguéal : tache linéaire foncée, s’élargissant avec le temps, issue de l’ ongle
Croissance horizontale lente
Mélanome
Diagnostics (3)
-
Biopsie excisionnelle pleine épaisseur (meilleur test) avec des marges de 1 à 3 mm est indiquée dans toutes les lésions suspectes.
- Labo : pathologie montre une protéine s100 positive
- Tests de stadification (ex. échographie ou IRM ) une fois le diagnostic confirmé
Mélanome
TTT
- Chirurgical : Marge de sécurité ? (2)
- Thérapie médicale (2)
Exérèse chirurgicale : exérèse en pleine épaisseur avec des marges de sécurité adaptées
- Marge de sécurité de 0,5 à 1 cm : mélanome in situ (T0)
- Autres marges selon la profondeur de Breslow
Thérapie médicale
- L’inhibiteur de la BRAF kinase (ex. vémurafénib ) est utilisé dans les mélanomes métastatiques ou non résécables porteurs de la mutation BRAF V600E
- Immunothérapie : inhibiteurs de points de contrôle (ex., pembrolizumab, nivolumab ) pour les tumeurs positives pour les mutations PD-1
Carcinome épidermoïde cutané
Clinique
- Apparence ? (3)
- Emplacement ? (2)
Apparence
- Les ulcères sont généralement rouges avec des bords inversés
- Le plancher de l’ ulcère ressemble à du tissu de granulation et saigne facilement
- La peau autour de l’ ulcère est enflammée et indurée
Emplacement
- Le plus souvent sur le visage et le cou
- Les emplacements typiques incluent la lèvre inférieure , les oreilles et les mains
Carcinome épidermoïde cutané
- Diagnostics (1)
- Résultats (2)
- Biopsie : doit s’étendre dans le derme médio-réticulaire pour les lésions suspectes
- Résultats
- Kératinocytes atypiques : cellules polygonales aux noyaux atypiques
- Perles de kératine
Carcinome épidermoïde cutané
TTT (3)
- Excision chirurgicale => principale méthode de traitement .
- Chirurgie micrographique de Mohs
-
Radiothérapie
- Traitement adjuvant dans les cas présentant des caractéristiques à haut risque
Carcinome basocellulaire (basaliome)
Clinique
- Localisation (2)
- Aspect clinique (3)
- Croissance et métastase ? (2)
Localisation
- Typiquement dans les zones de peau exposées au soleil
- Si Visage survient généralement au-dessus de la ligne joignant le lobe de l’oreille et le coin de la bouche :
- Nez et sillon nasogénien
- La lèvre supérieure
Aspect clinique
- Nodule nacré avec télangiectasies superficielles
- Ulcère qui ne cicatrise pas avec une dépression centrale et des bords enroulés et non sensibles (ulcère de rongeur)
- Plaque de desquamation (carcinome basocellulaire superficiel)
Croissance
- Croissance lente
- métastase très rarement
Carcinome basocellulaire (basaliome)
Diagnostics (1)
Biopsie excisionnelle => premier choix
Carcinome basocellulaire (basaliome)
TTT
- Standard (2)
- Alternatifs (4)
-
Traitement standard
- Excision chirurgicale
- Chirurgie micrographique de Mohs
-
Alternatives :
- Radiothérapie
- Cryochirurgie,
- Ablation au laser
- Chimiothérapie topique avec imiquimod