Cours 7 : Tendances à l'action Flashcards
Qu’est-ce que la tendance à l’action en psychologie de l’émotion ?
Quand on a une émotion, cela nous pousse à agir –> c’est la préparation à agir ne pouvant pas se réaliser à agir : l’action est présent mais elle ne fait pas partie de l’émotion
Qui a proposé le terme de préparation à l’action pour la 1ère fois ? Expliquer son idée :
Magda Arnold (1960) : dans l’émotion, il y a une impulsion intense (urge à agir) et cette dernière a une direction --> L’émotion a ce rôle important de changer la relation qu’on a avec l’objet de l’émotion
Quel est l’objectif des tendances à l’action ? Pour la peur ? La colère ? La honte ? La tristesse ?
Préparer et guider les actions pour aboutir à une relation particulière avec l’objet de l’émotion :
- Peur : éloignement, protection
- Colère : opposition, hostilité
- Honte : soumission
- Tristesse : perte de toute tendance à l’action, diminution de la motivation –> apathie
Pour quelle raison les tendances à l’action sont utilisées ?
Pour donner un label à ses émotions : si on se met en colère contre qq1 et qu’on s’en rend compte, cela permet de nous faire reconnaître un pb chez nous
De quelle manière se mesurent-elles ? 4 manières
- Self-reports : qu’est-ce que les gens ont envie de faire dans une situation ?
- Comportements modifiant la relation avec l’objet de l’émotion ex : s’éloigner physiquement
- Électromyographique (réaction musculaire préparant à l’action) ex : imitation
- Effets d’interférences : comme dans l’effet stroop
Que propose Solarz (1960) sur l’approche et l’évitement avec son étude avec les leviers ?
Étude avec levier : veut savoir si qd qq1 s’approche de qqc, il va aller plus vite si c’est agréable que désagréable
Pousser le levier = évitement
Approcher le levier de nous = approche
On mesure le TR selon la valence des mots : plus rapide à pousser pour mots – et plus rapide à tirer pour mots +
Rslt : l’imitation d’un mouvement par rapport à un stimulus est fortement liée à la valence de ce dernier –> les TR sont plus courts pour les mots agréable-tirer et mot désagréable-pousser que pour l’inverse
Qu’a montré les expériences de Cacioppo et al (1993) sur le lien entre attitude et tendance à l’action ?
L’action de fléchissement associée à des stimuli neutres induit une préférence de ceux-ci après la tâche par rapport à des images neutres associées à l’action d’extension
–> les attitudes peuvent être modifiées par les tendances à l’action
Qu’est-ce que la motivation antécédente ?
À tout moment, on a des buts et besoins motivationnels présents et pouvant être en contradictions entre eux –> cela peut précéder l’apparition d’émotion
ex : j’ai besoin de boire, c’est donc présent en moi et cela précède l’événement avant même que je boive
Qu’est-ce que la motivation conséquente ?
Désir de nous approcher de l’objet qu’on désire car il est présent –> tendance à l’action
Expliquer le Miller’s conflict ?
À un instant donné, les motivations peuvent être complémentaires ou contradictoires. Cela est induit par une situation où les éléments d’anxiété ou de peur sont associés conjointement à un événement donné
ex : je désire du chocolat mais je souhaite faire un régime
Qu’est-ce qui peut générer de l’anxiété ? Que se passe-t-il à ce moment-là ?
Quand les 2 tendances sont très intenses en même temps.
On a une tendance à éviter l’événement : plus l’objet est loin, plus la tendance à l’évitement est faible. Plus l’objet est proche, plus la tendance à éviter est forte
On peut aussi avoir autant envie d’approcher l’événement que de l’éviter ex : j’ai un exam que je veux passer pour savoir la note mais j’ai pas envie de le passer car ça me stresse
Expliquer le modèle d’asymétrie hémisphérique antérieure approche/évitement de Richard Davidson :
On a 2 systèmes de base qui sous-tendent différentes formes de motivation et d’émotion :
- Le système d’approche : facilite le comportement d’appétit et génère certains types d’affects positifs liés à l’approche –> contexte de mouvement vers un but désiré
- Le système d’évitement : facilite le retrait d’un ind face à une stimulation aversive et génère certaines formes d’affects négatifs liés au retrait
Est-il possible de dissocier la tendance à l’action de la valence ?
La plupart des études se font en IRMF : cortex préfrontal droit = émotion négative ; préfrontal gauche = positive
–> Les patients dépressifs ont une hypo-activation du cortex préfrontal gauche donc y’a un pb avec l’évitement et non l’approche –> qq1 qui a un dysfonctionnement avec ses émotions négatives et non qq1 qui n’arrive pas à être heureux sans raison
Qui a essayer de prouver cela ?
Jones a essayé de démontrer cela : il suggère que ce n’est pas lié à la valence mais plus à la tendance à l’action
La région antérieure gauche serait associée aux émotions liées à l’approche
La région antérieure droite serait associée aux émotions liées à l’évitement
Expliquer l’étude de Jones avec la tendance à la colère et l’activité cérébrale au repos :
Il a mesuré 2 choses :
- Échelle de tendance à la colère
- Activité cérébrale au repos
Rslt : donne un score d’asymétrie frontale qui corrèle de manière positive et la disposition à la colère (tendance motivationnelle liée à l’approche mais de valence négative) est associée à une activité antérieure gauche supérieure à l’activité antérieure droite