Cours 10. Émotion et activité physique Flashcards

1
Q

Pourquoi les indiv échouent à être actif selon Sheeran et Webb (2016) ?

A

Il y a un décalage entre l’intention et le comportement

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2
Q

Qu’est-ce que l’activité physique ?

A

Tout mouvement produit par les muscles squelettiques, responsable d’une augmentation de la dépense énergétique (OMS)

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3
Q

Qu’est-ce que le sport ?

A

Sous-ensemble de l’activité physique, spécialisé et organisé (compétitif souvent)

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4
Q

Qu’est-ce que la sédentarité ?

A

Comportements impliquant un faible niveau de dépense énergétique et une position assise/allongée

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5
Q

Qu’est-ce que l’inactivité physique ?

A

Ne pas atteindre les recommandations en termes d’activité physique : on peut être extrêmement sédentaire et avoir bcp d’activité physique

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6
Q

Quelles sont les recommandations de l’OMS ?

A

Pour les 18-64 ans : 150min modérée ou 75 vigoureuses par jour

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7
Q

Quels sont les 6 principaux modèles socio-cognitifs ?

Regarder schémas cours

A
  • Théorie du comportement planifié (Ajzen, 1985) : théorie sur les croyances et attitudes –> les normes subjectives déterminent l’intention comportementale
  • Théorie sociale cognitive (Bandura, 1977) : basée sur les compétences –> rôle important de l’auto-efficacité qui détermine le comportement
  • Théorie de l’autodétermination (Deci et Ryan, 1985) : basée sur le contrôle
  • Modèle trans-théorique (Prochaska et DiClemente, 1983) : les stades de changements –> on a des processus motivationnels qualitativement différents en fonction des stades (pas linéaire)
  • Hearlth Action Process Approach (HAPA, Schwarzer, 1992) : modèle hybride
  • Implémentation des intentions (Gollwitzer, 1989): on utilise la planification des intentions pour que le comportement puisse se faire (stratégie de coping)
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8
Q

Quels sont les points communs entre ces modèles sociocognitifs ?

A
  • Découle de l’approche cognitive et accent mis sur l’importance des états finaux imaginés/projections cognitives (objectifs)
  • Facteurs situationnels sont ignorés
  • Expériences affectives sont négligées (mais peuvent être modulées par la cognition)
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9
Q

Que proposent les modèles à double processus ?

A

On un comportement déterminé par des processus contrôlés (attitudes et intentions) et des processus automatiques (réactions affectives, tendances comportementales). Les 2 déterminent une partie du comportement
En principe, les 2 agissent main dans la main, donc la mise en place de l’activité physique est facile

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10
Q

Que se passe-t-ils lorsque les processus contrôlés et les processus automatiques entrent en conflit ? Quel acteur intervient ?

A

Mise en place de l’activité physique est difficile, le self-control est l’arbitre = il a la capacité de gérer nos comportements

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11
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques de l’automaticité selon Bargh (1994) ? Est-il possible qu’un comp réponde aux 4 aspects à la fois ?

A

Conscience, intentionnalité, efficience, contrôlabilité –> il est impossible qu’un comportement réponde aux 4 aspects à la fois

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12
Q

Que dit la théorie de l’inactivité physique et l’exercice et la relation affective-réflective de Brand et Ekkekakis ?

A

Les réactions affectives de bas niveaux (réaction corporelle, spontanée) sont au cœur de ce modèle et prédisent le comportement : si on aime l’activité physique et qu’on voit une personne courir dans la rue, cela va nous donner une réaction d’envie. Mais si on n’aime pas, on aura une réaction de dégoût

Voir schéma

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13
Q

Expliquer la théorie de l’évaluation affective automatique de l’activité physique de Conroy et Berry et les 2 systèmes proposés :

A

On possède 2 systèmes :

  • Système 1 : guidé par le contexte, l’ind va associer l’activité physique perçue avec du plaisir/déplaisir (automatique) ce qui l’amènera à s’approcher/éviter l’activité physique
  • Système 2 : on peut brancher n’importe quel modèle sociocognitif, puisque les réactions automatiques sont peu conscientes et peu contrôlables, on dvpe des outils qui les représentent au mieux (attitudes, normes subjectives, contrôle comportemental)
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14
Q

Quelle distinction fait-on pour classer les outils de mesures ?

A

Affects automatiques (ressentir), cognitions automatiques (savoir), motivations automatiques (vouloir)

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15
Q

Quel est l’outil de mesure utilisé pour les affects automatiques ?
Expliquer l’étude de Conroy et al (2010) sur cette tâche :

A

Tâche d’associations implicites (IAT)

201 étudiants doivent dire leurs intentions, attitudes et auto-efficacité (motivation explicite) face à une tâche de marcher et on mesure leurs attitudes implicites. Le nombre de pats est compté pour la semaine suivante.

Rslt : la motivation explicite et l’attitude implicite sont reliées au nombre de pats (corrélation de .14 ; sans implicite : corrélation de .12)

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16
Q

Quel est l’outil de mesure utilisé pour les cognitions automatiques ?
Expliquer l’étude de Cheval (2020) sur cette tâche :

A

Tâche de détection de point (biais attentionnels)

77 étudiants ont fait cette tâche avec des images de sport et un point de fixation. On mesure leur TR.

Rslt : ceux actifs sont + rapides à détecter le point après image PA. Ceux inactifs ne sont pas plus rapide. (corrélation de .40) ; le temps de regard est aussi plus long lorsqu’on est actif ; la proba de regarder en 1er l’image PA est + important quand on est actif

17
Q

Quel est l’outil de mesure utilisé pour les motivations automatiques ?
Expliquer l’étude de Cheval (2014) :

A

Tâche du mannequin (tâche d’approche-évitement, doit décider si le mannequin s’approche des images d’activité physique ou s’éloigne de la sédentarités)

101 adultes sédentaires (52 F et 49 H) remplissent un qstaire auto-rapporté puis font la tâche du mannequin, puis accéléromètres pendant 1 semaine après tâche.

Rslt : effets additionnels des biais et de l’attention –> plus la motivation explicite et implicite sont fortes, plus la proba de faire plus de sport est forte sur le semaine suivante (.31)

18
Q

Expliquer la théorie de la minimisation de l’effort ? Donner un ex :

A

Selon plusieurs études, l’activité physique est essentielle pour rester en bonne santé et est récompensant. Cependant, le coût énergétique (= processus automatique visant à atteindre le comportement avec le meilleur rapport coût/efficacité) façonne le comportement continuellement et le prédit Ex : le passage de la marche à la course est utilisé pour ne pas perdre d’énergie

19
Q

Quelle est donc l’hypothèse de la théorie de la minimisation de l’effort ?

A

Les ind ont une tendance automatique à minimiser les coûts énergétiques, ce qui peut expliquer le paradoxe de l’exercice

20
Q

Que prouvent les études pour confirmer cette hypothèse de la th de la minimisation de l’effort ?

A
  • L’intention n’est absolument pas la cause de l’action
  • Éviter la sédentarité semble être un coût pour le cerveau (activation des processus d’inhibition)  les sujets sont + rapides à éviter les images sédentaires mais elle demande plus de ressources cérébrales qu’approcher la sédentarité/éviter PA
  • Les capacités cognitives sont un antécédent de l’activité physique
21
Q

Quelles implications cliniques et techniques sont mises en place pour contrôler le processus automatique ?

A

Pour intervenir sur cette branche automatique, on peut passer par un processus réfléchis :

  • Modifier l’environnement pour contraindre le comportement (nudges) ex : mettre plus d’escaliers
  • Cibler les processus automatique avec le conditionnement associatif (affect), la tendance à l’action (comportemental) et l’expérience affective avec le comportement (si l’activité physique n’est pas plaisante, alors le comportement ne sera pas maintenu)
22
Q

Que conclure de ce chapitre sur émotion et activité physique ?

A
  • Activité physique prédite par processus contrôlés (intention par ex) et processus automatiques (attitudes implicites, biais d’approche)
  • Modèles à double processus peuvent jeter de nouveaux éclairages
  • Prendre conscience que nous sommes à la fois nés pour être actif, mais aussi pour éviter les efforts inutiles