Cours 12: L'intervention interculturelle en Protection de la Jeunesse Flashcards

1
Q

**Quel est la particularité pour les enfants autochtones dans le principe 1 de la LPJ ?

A
  1. L’intérêt de l’enfant et le respect de ses droits (art. 3): Toutes les décisions doivent être prises en considération de son âge et son état de santé, de ses besoins moraux, intellectuels, physiques et affectifs

A. Pour les enfants autochtones, s’ajoute la prise en compte de: (art.131.4): La culture de la communauté (langue, coutume, traditions, spiritualité), les liens de l’enfant avec sa famille et les personnes de cette communauté, l’accès de l’enfant au territoire et aux autres lieux fréquentés par les membres;

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2
Q

**Pouvez-vous expliquer le principe 6 de la LPJ ?

A

Prise en considération des caractéristiques des communautés ethnoculturelles notamment dans le choix du milieu de vie substitut de l’enfant (art.4.4)
- Adapter l’application de la LPJ : informations à donner, connaître les réalités des communautés et collaborer avec leurs membres

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3
Q

***Nommez les 6 plan sur lequel les chocs culturels sont possibles en lien avec la négligence et le risque de négligence

A
  • Physique
  • Santé
  • Éducatif
  • Toxicomanie
  • Santé mentale
  • Déficience intellectuelle
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4
Q

Quels sont les 4 chocs culturels possibles sur le plan PHYSIQUE en lien avec la négligence et le risque de négligence

A
  • Alimentation différente
  • Méconnaissance en lien avec les vêtements d’hiver
  • Utilisation des produits ménager
  • Accès au logement
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5
Q

Quels sont les 3 chocs culturels possibles sur le plan de la SANTÉ en lien avec la négligence ?

A
  • Conception de la santé mentale et physique
  • Statut sans accès aux soins
  • Crainte des traitements
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6
Q

Quels sont les 3 chocs culturels possibles, sur le plan ÉDUCATIF en lien avec la négligence

A
  • Surveillance par la communauté ou la fratrie,
  • Concept de stimulation de l’enfant, laisser l’enfant se développer à son rythme,
  • Fréquentation de l’école vs nécessité d’aider la famille.
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7
Q

Quels sont 2 chocs culturels possibles, sur le plan de la TOXICOMANIE, en lien avec la négligence et le risque de négligence et qu’est qu’il faut faire ?

A
  • Peu de services adaptés culturellement,
  • Toxicomanie parfois reliés aux traumatismes du parcours migratoire et des difficultés d’intégration;

Important d’adresser la toxicomanie et comprendre d’où elle vient.

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8
Q

Quels est le choc culturel possibles, sur le plan de la SANTÉ MENTALE, en lien avec la négligence et le risque de négligence

A

Santé mentale: extrêmement tabou dans certaines cultures, rejet possible par la communauté

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9
Q

Quel peut être 1 chocs culturels, sur le plan de la DÉFICIENCE INTELLECTUELLE, possibles en lien avec la négligence et le risque de négligence

A

Certains comportements culturellement adaptés peuvent laisser croire aux intervenants de la société d’accueil à des retards cognitifs

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10
Q

**Quels sont les 3 type de chocs culturels possibles en lien avec les mauvais traitements psychologiques ;

A
  1. L’usage de la menace comme alternative à la correction physique
    - Pour certains, cela s’avère efficace comme stratégie et impose une certaine autorité sur l’enfant. Ceux-ci peuvent ne pas comprendre pourquoi cela n’est pas autorisé ici.
  2. Le contrôle excessif à l’adolescence (fréquentations, emploi, sorties, mariage arrangé)
  3. Le renversement des rôles (parentification)
    - Notion de rôle des individus dans la famille peut être confrontante pour nous. Ex: pour eux, on va vouloir que les aînés aient des responsabilités envers les plus jeunes de leur famille VS ici on veut que les ados restent des ados et profitent de leur jeunesse.
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11
Q

***Donner un exemple de l’usage de la menace comme alternative à la correction physique (chocs culturels possibles en lien avec les mauvais traitements psychologiques)

A

Exemple: Amina, une mère marocaine récemment arrivée au Canada avec son fils Ahmed, utilise la menace pour discipliner son enfant, une méthode perçue dans sa culture comme un moyen d’imposer de l’autorité sans recourir à la correction physique. Par exemple, elle menace Ahmed de ne pas pouvoir jouer ou d’avoir son dessert s’il refuse de faire ses devoirs. Cependant, cette approche est perçue au Canada comme une forme de négligence émotionnelle, car elle peut induire de la peur chez l’enfant. Amina, ne comprenant pas ces différences culturelles, ne voit pas les risques pour le bien-être émotionnel d’Ahmed, ce qui crée un malentendu avec les professionnels de l’éducation qui s’inquiètent des effets de cette méthode sur son développement et sa relation avec sa mère.

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12
Q

***Donner un exemple de contrôle excessif à l’adolescence (chocs culturels possibles en lien avec les mauvais traitements psychologiques)

A

Ranya, une mère pakistanaise vivant au Canada, exerce un contrôle strict sur sa fille Zainab, 16 ans, l’interdisant de sortir avec des amis, de chercher un emploi ou de participer à des activités sociales, afin de la protéger des influences extérieures. Elle planifie aussi un mariage arrangé pour elle, pensant que cela assurera son avenir. Cependant, au canada, cette approche est perçue comme un contrôle excessif et une forme de négligence émotionnelle, car elle prive Zainab de son autonomie et de ses droits à la liberté. Zainab se sent isolée, et le conflit culturel entre les valeurs familiales de Ranya et les attentes sociales locales met en péril son bien-être et son développement.

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13
Q

***Donner un exemple de renversement des rôles (parentification) (chocs culturels possibles en lien avec les mauvais traitements psychologiques)

A

Fatima, une mère marocaine vivant au Canada, attend de son fils aîné, Hassan, 15 ans, qu’il prenne soin de ses jeunes frères et sœurs et gère les tâches ménagères pendant qu’elle travaille, une responsabilité courante dans sa culture. Cependant, au Canada, les adolescents sont encouragés à profiter de leur jeunesse et à se concentrer sur leurs études. Hassan, accablé par ces attentes, commence à souffrir émotionnellement et ses performances scolaires en pâtissent. Les intervenants sociaux s’inquiètent que ce renversement des rôles prive Hassan de son enfance et le mette en risque de négligence affective et de stress.

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14
Q

***Pka y a til une augmentation des signalement pour exposition à la violence conjugale ?

A

L’augmentation de ces signalements est liée à la vision hiérarchique du couple de certains nouveaux arrivants, qui ne correspond pas aux lois et normes en vigueur ici.

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15
Q

Nommez 3 chocs culturels possibles en lien avec les abus physiques

A
  1. Une grande source de stress pour certains parents issus de cultures où la correction physique est tolérée, voire recommandée;
  2. La notion de ce qui représente de la violence éducative peut être très différente entre le parent et l’intervenant;
  3. Choc culturels entre les écoles ici qui et les familles – ex : proposer le renforcement positif à la place de la punition physique.
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16
Q

Quel est l’intervention à préconiser en lien avec les chocs culturels possibles en lien avec les abus physiques ?

A

Il ne suffit pas simplement d’informer les parents que certaines méthodes sont interdites, il faut aussi proposer des alternatives et accompagner la transition vers ces méthodes

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17
Q

Vrai ou faut: De nombreux parents nient la situation en raison de leur statut migratoire, craignant d’être renvoyés dans leur pays d’origine, et demandent donc à leurs enfants de mentir.

A

Vrai

18
Q

Vrai ou faux, L’alinéa sur les abus physiques est celui de la Loi qui est le plus confrontant pour les intervenant en raison des chocs culturels ?

A

Vrai

19
Q

***Donner un exemple: Grande source de stress pour certains parents issus de cultures où la correction physique est toléré, voire recommandée (chocs culturels possibles en lien avec les abus physiques)

A

Mariam, une mère nigériane vivant au Canada, utilise la correction physique, comme frapper son fils Kwame, 10 ans, avec une ceinture, pour discipliner son enfant, une pratique courante et perçue comme efficace dans sa culture. Cependant, au Canada, cette méthode est considérée comme de l’abus physique, et les autorités perçoivent cela comme un risque pour le bien-être de Kwame. Mariam, ne comprenant pas cette différence culturelle, se sent incomprise, ce qui crée un choc culturel et expose son fils à des risques de négligence et de traumatismes émotionnels, malgré ses bonnes intentions.

20
Q

***Donner un exemple: Notion de ce qui représente de la violence éducative peut être très différente entre le parent et l’intervenant (chocs culturels possibles en lien avec les abus physiques)

A

Khalid, un père marocain vivant au Canada, utilise des méthodes disciplinaires physiques, comme les fessées, qu’il considère comme nécessaires pour enseigner le respect. Dans sa culture, ces pratiques sont normales, mais au Canada, elles sont perçues comme de la violence éducative. Les intervenants sociaux interviennent, ce qui déstabilise Khalid, qui se sent démuni et craint de perdre son autorité parentale. Ce choc culturel met en évidence la différence entre les normes éducatives de son pays d’origine et celles de la société d’accueil, exposant ses enfants à des risques de négligence émotionnelle.

21
Q

***Donner un exemple: Choc culturels entre les écoles ici qui et les familles, proposer le renforcement positif à la place de la punition physique (chocs culturels possibles en lien avec les abus physiques)

A

Sofia, une mère ghanéenne vivant au Canada, utilise la punition physique, comme des tapes légères, pour discipliner ses enfants, croyant que cela leur enseigne le respect. Cependant, à l’école, ses enfants sont encouragés à adopter des comportements positifs grâce au renforcement positif, comme les récompenses et les encouragements verbaux. Lorsque son fils Kofi est réprimandé pour avoir dérangé la classe, Sofia est surprise que l’enseignant privilégie cette méthode plutôt que la punition physique. Ne comprenant pas cette approche, elle se sent déstabilisée, pensant perdre son autorité parentale. Ce choc culturel révèle un fossé entre les pratiques familiales et scolaires, Sofia ne saisissant pas l’importance du renforcement positif.

22
Q

***Quel est le défi en intervention interculturelle en protection de la jeunesse ?

A

Le défi en intervention interculturelle en protection de la jeunesse réside dans la nécessité de** trouver un équilibre entre le relativisme culturel et l’ethnocentrisme. **

Le rôle de l’intervenant est de naviguer entre ces deux extrêmes en appliquant la loi, qui interdit certaines pratiques comme la correction physique, tout en respectant les spécificités culturelles des familles.

23
Q

***Qu’est que le relativisme culturel ?

A

Le relativisme culturel consiste à reconnaître que certains comportements peuvent être perçus différemment selon les cultures, mais cela ne doit pas conduire à justifier des comportements nuisibles, comme la correction physique, simplement parce qu’ils sont culturels.

24
Q

***Qu’est que l’ethnocentrisme ?

A

L’ethnocentrisme peut amener un intervenant à privilégier ses propres valeurs culturelles et à imposer ses normes sans tenir compte des différences culturelles.

25
Q

***Lorsqu’un intervenant fait face à un comportement qui pourrait être perçu comme une compromission en contexte d’intervention interculturelle, que doit faire l’intervenant ?

A

L’intervenant doit déterminer si ce comportement relève de la dysnormativité ou de la dysfonctionnalité.

26
Q

***Qu’est que la dysnormativité ?

A

La dysnormativité désigne un écart par rapport aux normes culturelles majoritaires, souvent dû à une incompréhension ou à une adaptation progressive aux attentes de la société d’accueil.

Ce type de comportement ne nécessite pas nécessairement une intervention immédiate, mais plutôt un soutien pour accompagner la famille dans l’adaptation aux normes locales.

27
Q

***Qu’est que la dysfonctionnalité ?

A

La dysfonctionnalité se réfère à des comportements plus graves ou nuisibles qui peuvent mettre en danger l’enfant et nécessitent généralement l’intervention de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).

Dans ce cas, l’intervenant doit agir pour protéger l’enfant et évaluer si des mesures de protection sont nécessaires.

28
Q

***Quels sont les 5 caractéristiques de la Dysnormativité ?

A
  • Comportement « en dehors des normes sociales» du groupe majoritaire;
  • Situation généralement isolée, pas de cooccurrence avec d’autres problématique;
  • Famille qui maintient un bon fonctionnement;
  • Pas de détresse significative dans la famille; L’enfant ne semble pas dérangé par le comportement de ses parents
  • Bonne collaboration avec les services;
29
Q

***Quels sont les 5 caractéristiques de la Dysfonctionnalité ?

A
  • Comportement qui n’est pas fonctionnel, même au regard du groupe d’appartenance de la personne;
  • Cooccurrence de plusieurs difficultés; Accumulation de problématiques sociales
  • Situation entrave l’adaptation de tous les membres de la famille.
  • Enfant en grand détresse psychologique ou avec des troubles de comportements importants;
  • Détresse familiale importante qui peut rendre la collaboration plus difficile;
30
Q

***Quels sont les 4 interventions à privilégier avec la Dysnormativité ?

A
  • Sensibilisation et information
  • Support parental quant aux stratégies éducatives
  • Services psychosociaux volontaires
  • Groupes de parents
31
Q

***Quels sont les 4 interventions à privilégier avec la Dysfonctionnalité ?

A
  • Support à long terme
  • Mesures visant la protection de l’enfant
  • Support à l’adaptation supplémentaire (équipe plus grande avec plusieurs niveau d’intervention autour de la famille)
  • Services spécialisés
32
Q

***Quels sont les 3 impacts de l’analyse d’une situation sans tenir compte des normes du groupe d’appartenance de la personne ? (D,D,D)

A
  1. Décontextualisation
  2. Disqualificacation
  3. Discrimination et fragilisation
33
Q

Expliquer la décontextualisation

A

Considérer que les difficultés, les besoins, les comportements, l’univers psychique des parents des enfants et des familles sont basés sur une universalité.

  • Ne permet pas d’adapter les interventions
34
Q

Expliquer la disqualification

A

Mettre les parents ou les enfants dans une catégorie d’inadéquation et ne pas reconnaître les forces des familles.

  • Entrave de la collaboration avec les familles – importance de renforcer et mettre de l’avant les forces des familles afin de travailler par la suite sur les difficultés.
35
Q

Expliquer la discrimination/ fragilisation

A

Isolement social, rejet de la communauté d’origine, violence institutionnelle (profialge), honte.

  • Si n’utilise pas une approche adaptée, l’institution devient contributeur du frein d’adaptation
36
Q

***Donner un exemple sur le plan de la déficience intellectuelle, d’un chocs culturels possibles en lien avec la négligence et le risque de négligence

A

Exemple: Khadija, une mère tunisienne arrivée en Belgique avec son fils Ahmed, qui a une déficience intellectuelle légère, fait face à des difficultés avec les intervenants sociaux à cause de barrières culturelles et linguistiques. Certains comportements d’Ahmed, perçus dans sa culture comme des signes de respect, sont mal interprétés par les professionnels comme des retards cognitifs. Ne maîtrisant pas bien le néerlandais, Khadija acquiesce sans vraiment comprendre les instructions et accepte les recommandations de manière passive, pensant qu’elle doit simplement coopérer. Cette incompréhension crée un risque de négligence, car Ahmed ne reçoit pas le soutien approprié en raison des malentendus culturels et linguistiques.

37
Q

***Donner un exemple sur le plan de la santé mentale, d’un chocs culturels possibles en lien avec la négligence et le risque de négligence

A

Exemple: Fatoumata, une mère malienne vivant au Canada, associe les comportements inhabituels de son fils Moussa, qui présente des hallucinations, à la sorcellerie, une croyance culturelle profondément enracinée. Craignant d’être rejetée par sa communauté, elle consulte des guérisseurs traditionnels plutôt que de chercher un soutien médical. Les autorités scolaires, préoccupées par son état, considèrent ses symptômes comme une crise psychotique et insistent pour qu’il soit évalué par un spécialiste, mais Fatoumata refuse, ne comprenant pas la psychiatrie et la stigmatisation possible. Ce conflit culturel retarde l’accès aux soins et expose Moussa à un risque de négligence.

38
Q

***Donner un exemple sur le plan de la toxicomanie, d’un choc culturel possibles en lien avec la négligence et le risque de négligence

A

Exemple: Layla, une mère irakienne récemment arrivée au Canada avec son fils Sami, lutte contre la toxicomanie, en partie due aux traumatismes de son parcours migratoire et aux difficultés d’intégration. Dans son pays d’origine, l’usage de substances était perçu différemment, et il n’y avait pas de soutien adapté pour les femmes. Au Canada, Layla n’a pas accès à des services de réhabilitation culturellement adaptés et hésite à demander de l’aide, craignant d’être incomprise et stigmatisée. Son état se détériore, mettant en péril son bien-être et son rôle de mère, ce qui affecte Sami, qui souffre de l’instabilité à la maison.

39
Q

***Donner un exemple sur le plan éducatif, d’un les choc culturel possible en lien avec la négligence et le risque de négligence

A

Exemple: Amina, une mère sénégalaise récemment arrivée au Canada, préfère un développement éducatif plus libre pour son fils Ibrahime, suivant les traditions de sa culture. Elle est surprise par l’accent mis sur la stimulation précoce et les activités structurées à l’école, comme l’apprentissage de la lecture et des mathématiques. Préférant laisser Ibrahime explorer à son rythme, elle fait face aux préoccupations de l’école concernant son retard scolaire, ce qui crée des difficultés pour lui dans son adaptation et son développement éducatif.

40
Q

***Donner un exemple sur le plan santé, d’un choc culturel possible en lien avec la négligence et le risque de négligence

A

Exemple: Amira, une mère syrienne récemment arrivée Au Canada avec son fils Karim, craint les traitements médicaux, ayant grandi dans une culture où la médecine moderne est souvent perçue avec scepticisme. Lorsque Karim développe des symptômes physiques persistants, Amira hésite à consulter un médecin, redoutant que les traitements ne soient inadaptés ou nuisibles. Son statut administratif précaire complique l’accès aux soins, et en retardant la consultation, elle expose Karim à des risques de complications physiques.

41
Q

***Donner un exemple sur le plan physique, d’un choc culturel possible en lien avec la négligence et le risque de négligence

A

Exemple: Sofia, une mère marocaine récemment arrivée au Canada avec son fils Yassine, ne comprend pas l’importance des vêtements d’hiver adaptés. Lors d’une sortie, elle habille Yassine avec une simple veste légère et des chaussures de sport. Peu après, Yassine se met à trembler de froid et se plaint de douleurs aux pieds. Ignorant les risques du froid extrême, Sofia ne reconnaît pas les signes d’engelures, et Yassine développe une infection respiratoire après une exposition prolongée au froid, nécessitant des soins pour ses pieds.