Chap 5: dilemme de l'intervention publique Flashcards

1
Q

intervention en HPE

A

mercantilisme (+)
physiocrates: V de Gorunay “laissez faire laissez passez”
Smith “trois devoirs du souverains” (livre V de la RdN): éducation primaire, infrastructures, fonctions régaliennes

invt porteurs d’ext + dont rendement s > rendement pv

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2
Q

fonctions de l’Etat

A

R.MUSGRAVE 1959
fonction d’allocation: production de biens publics
fonction de distribution (correction des inégalités de la répartition primaire, subventionner les etps), fonction de stabilisation (carré magique de Kaldor)

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3
Q

définition de la politique économique

A

ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics en vue d’orienter l’act dans un sens jugé souhaitable (X.GREFFE)

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4
Q

output gap et po

A

po structurelle : modifier le trend de croissance
po conjoncturelle: réduire output gap

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5
Q

oscillation marché et Etat

A

P.de Grauwe Les limites du marché, l’oscillation entre les autorités et le Kisme dvlp du marché puis se heurte à des limites puis dvlp état puis limites => mvt de balancier constant

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6
Q

bascule intervention de l’Etat

A

K.POLANYI La grande transformation du grand marché auto-régulateur à l’Etat interventionniste avec la grande transformation (privatisation des terres, L, monnaie devient conflictuelle)

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7
Q

de l’Etat discret à imposé

A

L’Etat et l’économie, R.DELORME C.ANDRE: modif de l’arrangement institutionnel (rapport Etat éco)
avant 14 “Etat circonscrit”/ “veilleur de nuit” puis au 20 et 21 ème “Etat inséré”

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8
Q

R.BOYER

A

guerres + crises ont produits les mutations structurelles du Kisme et notamment montée de l’interventionnisme

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9
Q

discours d’investiture de Reagan

A

20 janvier 1981 “dans la crise actuelle, L’État n’est pas la solution à notre problème; l’État est le problème”

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10
Q

M.FRIEDMAN et gouv

A

Capitalisme et liberté, 1962 : marché libre n’élimine pas la nécessité d’un gouv

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11
Q

JM KEYNES

A

libéralisme interventionniste
La fin du laissez-faire 1926, Kisme encadré meilleure solution face au socialisme

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12
Q

ordolibéralisme

A

A.MÜLLER ARMARCK “économie sociale de marché”
W.EUKEN: faciliter une croissance régulière et équilibrée avec cadre institutionnel (concurrence et po mon pour stabilité des prix)

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13
Q

sauver le Kisme

A

RAJAN ZINGALES Saving capitalism from the Capitalists soutien po pour éviter une oligarchie

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14
Q

Smith livre 8 de la RdN

A

éviter l’absence de concurrence et positions de rentes: capitalistes détourneraient le système à leur avantage et les accuse d’abuser des travailleurs

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15
Q

Kisme contre la démocratie

A

Le capitalisme de l’apocalypse Q.SLOBODIAN: Kisme contre la démocratie “capitalisme de fragmentation” : débarrassé de tt contrainte démocratique + Etat devient une etps comme les autres
ex: Chine, USA (ajd Chine a réussit à dépasser la trappe des revenus intermédiaires sans démocratie)

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16
Q

historique interventionnisme

A

avant 29: libéralisme vs socialisme
WW2-70: déclin du plein libéralisme au profit du libéralisme mitigé/ de coexistence
70-fin 20: déclin libéralisme mitigé pour plein libéralisme
debut du 21 e: émergence du libéralisme régulé
Crise de 2008: controverse entre plein libéralisme régulé et libéralisme keynésien

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17
Q

citation sur l’intervention de l’Etat

A

“La main invisible peut aussi agir par strangulation” J.ROBINSON
“D’un côté, il y a ceux qui croient qu’à long terme le système économique s’ajuste tout seul(…) De l’autre, il y a ceux qui rejettent l’idée que le système économique puisse sérieusement s’ajuster tout seul” Keynes 1934

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18
Q

homo politicus

A

J.SCHUMPETER Capitalime, Socialisme et Démocratie 1942 “maximisateur de votes”

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19
Q

domaine des interventions étatiques

A

défaillances du marché “domaine réservé” J.GENEREUX
locales: sur un marché spécifique
globale: ex: sous-emploi => po macroéconomiques nécessaires

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20
Q

agendas de l’Etat + ex d’intervention

A

J.BENTHAM ce qui doit ê fait
-créer des marchés, compenser les défaillances de marchés, corriger la rationalité limitée des agents

différente selon pays leaders ou suiveurs (A.GERSCHENKRON)
construction européenne (ordolidérale)
transition éco

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20
Q

identification des défaillances de marché

A

P.SAMUELSON L’Economique: monopole, externalité, Biens publics, inégalités, problèmes macro

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21
Q

typo des institutions

A

La primauté des institutions D.RODRIK A.SUBRAMANIAN
institution créatrice de marché
stabilisation (po conj)
réglementation des marché (AMF: autorités des marchés financiers)
légitimation des marché (protection s)

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22
Q

optimum de Pareto

A

position optimale: situation dans la quelle on ne peut plus améliorer la satisfaction (ophélimité= utilité) sans détériorer celle d’un autre)

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22
Q

théorème de l’éco du bien-être

A

sur un marché concurrentiel: allocation des ressources optimales au sens de Pareto
n’importe quelle situation optimale au sens de Pareto correspond à un équilibre général de marchés concurrentiels

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22
internaliser les ext - env:
taxe pigouvienne (MACF) création de marché de droits à polluer (J.DALE) = bien définir les droits de prop (R.COASE *The problem of social cost* 1960) SEQE-UE
22
organisation de la concurrence
L.WALRAS "laisser faire ne doit pas signifier ne rien faire, mais laisser agir la libre concurrence" ¨*L'Etat et les chemins de fer* 1875 => service public (circuler les troupes et les savants) + monopole éco : TT monopole naturel doit donc devenir un monopole public
22
"sous-addivité de la fonction de coût"
coûte - cher pour une etps de produire plusieurs qté de biens ensemble plutôt qu’ils soient produits séparément
22
def externalité
conceptualisée par A.C PIGOU dans *The economics of Welfare*1932: effet d'un agent éco sur un autre sans compensation monétaire réellement utilisé par J.MEADE en 52: arboriculteur / apiculteur
23
graphique introduction taxe pigouvienne
24
internaliser les ext- de l'env
normes (interdictions des chlorofluocarbures en 1987 car destructeurs de la couche d'ozone), régulation par les qté (quotas d'émission) ou prix (taxe pigouvienne/ marché des droits à polluer (J.DALE) SEQE-UE
25
externalités et stabilité financière
externalités du fait de l'interdépendance du système bancaire (ex; risque systémique: internalisation avec "coussin de risque systémique") nécessite une réglementation => ratio microprudentiel => supervision macroprudentelle (Union bancaire 2012: surveillance unique, mécanisme de résolution unique => intervention en amont : Glass Steagall Act 33/ doctrine Germain => en aval: mécanisme européen de garantie des dépôts, prêteur en dernier ressort
26
réglementation financière
capture du régulateur G.STIGLER dialectique réglementaire E.KANE
27
biens collectifs / publics
th par P.SAMUELSON: non rival non excluable (une défaillance de marché donc) => à l'Etat de remplacer le marché pour les prod en prélevant des impôts ex: éclairage public, défense nationale, connaissances non brevetées, stabilité du climat
28
passager clandestin
*La logique de l'action collective* M.OLSON 1965
29
biens communs
(non excluable mais rival) ex: surexploitation des ressources naturelles, chg climatique causé par les défaillances du marché G.HARDIN *La tragédie des communs* 1968 cf phrase d'Aristote "L'homme prend le plus grand soin de ce qui lui est propre, il a tendance à négliger ce qui lui est commun" solution pour HARDIN : nationaliser (les ressources naturelles) / privatiser (ex: 1990 Islande quotas sur les ressources halieutiques E.OSTROM (1990): associations d'usagers au niveau local
30
Etat et la rationalité
peut corriger la rationalité limité (homo-œconomicus une fiction heuristique) "éco comportementale" R.THALER C.SUNSTEIN intervention de l'Etat "nudge" *La méthode douce pour inspirer les bonnes décisions* pour corriger les biais de comportement
31
biais de l'action des agents
biais cognitifs: comp sous-optimaux incohérence intertemporelle
32
biens tutélaires
R.MUSGRAVE (1957): biens services que l'Etat considère bénéfiques pour les individus et la société, même si les consommateurs ne les consomment pas volontairement en quantité suffisante ex: éducation, culture, santé
33
optimum de Pareto et justice
n'est pas un optimum social il faut donc définir une fonction de bien-être social (Bergson, Samuelson) : pour arriver au meilleur des optimum: optimum optimorum
34
critères et justice sociale
critère utilitariste (J.BENTHAM 1789) ou Rawlsien (1791) situation dans laquelle le bonheur du plus malheureux est le plus grand
35
secteur qui regroupe toute les défaillances de marché
finance: info asymétrique, externalités, pouvoir de marché, rationalité limitée, fragilité avec transformation des échéances, réglementation en retard
36
intervention étatique dans l'éco et recherche
pour recherche fondamentale (The Entrepreneurial State M.MAZZUCATO
37
exemple d'intervention dans l'éco
IRA 2022 USA Colbert 17e s: manufactures royales 1846 Abolition des Corn Laws Loi Guizot (1842: faire partir les trains de Paris) Plan Freycinet 1879(étendre le maillage ferroviaire) loi Waldeck-Rousseau 1884 loi sur l'école obligatoire (J.FERRY 1882) loi sur les accidents du L (indemnisation par l'employeur 1898-)
38
conditions nécessaires de l'intervention
des défaillances du marché mais efforts non -marchands pour trouver des remèdes pourrait générer d'autres défaillances
39
coûts de transaction
R.COASE : coûts de transactions élevés impliquent que de nbs effets d'etps soient non couverts par le marché mais les ext se trouvant partout l'Etat pourrait justifier son intervention partout
40
choix démocratiques
"théorème d'impossibilité de Arrow" K.ARROW: impossibilité de choix démocratiques à majorité qui soient cohérents => solution "dictateur bienveillant"
41
électeur médian
"préférence unimodales" A.DOWNS 1957
42
dilemme règle et politique discrétionnaire (libre choix)
F.KYDLAND E.PRESCOTT (1977) : incohérence inter-temporelle de l'Etat avec po contradictoires donc se "lie les mains" par des règles qui devront ê respectées ex: Choose France mais interdiction du rachat de Carrefour par la multinationale canadienne Couche-Tard en 2021
43
critique de l'intervention de l'Etat
HAYEK : lim à la connaissance humaine et aucun centre ne pourra piloter l'éco de man rationnelle
44
hypothèse de Musgrave
3 fonctions avec 3 budgets indépendants mais en réalité interdépendances (ex: baisse de l'IR non financée = répercussion sur le solde budgétaire), hausse de l'offre donc (+ allocation) et + stabilisation (hausse D) mais accroissement des inégalités (redistribution)
45
défaillances de l'Etat Smith Marx/Engels Schumpeter
Smith: critique le système mercantile : accaparement de l'Etat par de grandes compagnies, gouv = association des riches pour opprimer les pauvres et préserver les inégalités Marx/Engles: bourgeois ont besoin de l'Etat pour garantir leur prop pv "L'Etat des capitalistes" Engels Schumpeter: élus sont des entrepreneurs concurrents sur un marché = maximisateur de votes
46
public choice
A.DOWNS 1957: passage de l'analyse normative (ce qu'il devrait faire) à positive (ce qu'il fait réellement -: si tt ind est homo-œconomicus pourquoi ceux chargés de diriger l'Etat ne le seraient pas => homo politicus = homo œconomicus
47
groupes de pression
cf G.STIGLER capture du réglementateur par le règlementé
48
capacité des minorités à s'organiser
M.OLSON *La logique de l'action collective* 1965: capacité plus grande car moins de passager clandestin possible "tyrannie des minorités"
49
bureaucratie
W.NISKANEN *Bureaucracy and Representative Government* 1971 : administration sont des monopoles de l'O et cherchent leur int pv: faire grossir leur prestige en faisant grossir l'administration
50
corruption des fonctionnaires
notamment dans pays en dvlp, pour lutter contre cela salaire plus élevé à Singapour
51
défaillances de l'Etat et défaillances du marché
celles de l'Etat répondent à celles du marché mais les deux indissociables "interdépendance enchevêtrée" (R.BOYER)
52
le mieux entre gouv ou marché
C.WOLF *Markets or Governments* : situation indécidable car à une défaillance du marché un de l'Etat => voir selon le cas pas cas si coût intervention de l'Etat < solution marché alors nécessité de l'Etat si nécessité de l'Etat + si défaillances globales
53
que peuvent faire les Etats
-réglementer -produire des biens tutélaires -financer certains biens/ services par des transferts règles / dépenses allocation: Sherman Antitrust Act / CICE stabilisation: hausse smic/ dépenses et prélèvements distribution (SMIC/RSA)
54
secteur public
APU (sens strict)+ Etps publiques (sens large)
55
def réglementation
OCDE: tous les instruments par lesquels les pv public imposent des obligations
56
réglementation de l'Etat
textes de loi (New Deal 33, Loi le Chapelier 1791), réglementation par nationalisation / prod publique, par des autorités de régulation (AMF, ARCOM)
57
déréglementation
argumentaire libéral Reagan 20 Janvier 1981 "Dans la situation actuelle, l'Etat n'est pas la solution à notre problème, L'Etat est le problème" financiarisation( 3D) mondialisation ("déréglementation compétitive" E.HELLEINER) déréglementation s'accompagne souvent d'une nouvelle réglementation
58
etps publiques
détenues majoritairement par l'Etat ex: EDF nationalisée totalement en 2023 mais déjà détenue à plus de 85%
59
création d'un marché de l'électricité
création concurrence en 2007: réseau public mais fournisseurs peuvent ê diff, prétexte que cela ferait chuter les prix en réalité l'a fait augmenter (M.BOITEUX "elle finira par coûter plus cher qu'elle ne rapporte")
60
simplification
etps demandent de la simplification (cf F.HOLLANDE "choc de simplification" 2013) "choc de simplification européen" en matière de RSE => D.MEDA : ce n'est pas un choc de simplification dont l'Europe a besoin mais "un choc d'ambition" car simplification emporte tout ce qui ferait de l'Europe le leader de la TE (CSRD)
61
dépenses publiques
dépenses de l'ensemble des APU : prod de services publics (éduc, santé, def nationale) et dépenses de transfert financées par PO ou endettement (finance publique)
62
mesurer le poids des dépenses publiques
Dépenses publiques/ PIB 10% avant 14 "veilleur de nuit" "Etat circonscrit" R.DELORME C.ANDRE *L'Etat et l'économie* ajd 57% en France 49% en UE
63
guerre et poids de l'Etat
dep de guerres puis dépenses pour la reconstruction + protection sociale
63
loi de Wagner
"plus la société se civilise plus l'Etat devient dispendieux" A.WAGNER 1872 *Fondements de l'économie politique*
64
pourquoi hausse des dépenses publiques avec le dvlp
hausse de D de biens collectifs/ tutélaires (élasticité-revenu de la D de biens pbulics>1), effet de déplacement (de cliquet) avec les guerres (Peacok Wiseman), loi de Baumol (services= essentiel de la fonction publique), hausse des dépenses pour augmenter ses votes (public choice: BUCHANAN/ NISKANEN/NORDHAUS)
65
total des dépenses publiques en % du PIB
Fr 57% 49% EU à chaque crise/guerre dépenses augmente Cependant progression en volume (déflatée) elle ne cesse de diminuer
66
typologie des dépenses publiques
Conseil des prélèvements obligatoire (2008): -dépenses publiques existentielles (cf 3 devoirs du souverain) -dépenses publiques de développement : prod de services publics -dépense de santé et de PS (3R: redistribution, risques, réallocation)
67
exemples de dépenses en protection sociale
(32% des dép publiques): famille, solidarité, santé, maternité
68
Emmanuel Macron sur la présentation des dépenses publiques
en 2018: déclarait que dépenses pour la sphère publique représentait plus de la moitié de ce que nous produisions puis rapport France Stratégie (2019): "où réduire le poids de la dépense publique ?"
69
contester cette mauvaise lecture statistique
Bruno . TINEL *Vive la dépense publique* : (2020 pic de 60%) avec le ratio dépenses publiques/ PIB bcp lisent que 60% de ce que nous produisons est accaparé par le secteur public en réalité comparaison si on faisait le même ratio pour la "part" des dep pv 250% total des dépenses comptabilise des éléments qui sont compris dans différentes optiques du calcul du PIB (production : de biens, protection sociale // demande, invt // revenus: des fonctionnaires, transferts sociaux) de plus dépenses de retraites, chômage pas vrm des dép publiques car transferts entre ménages
70
dép de défense
le + USA: totalise la somme des dépenses des 9 pays suivants
71
Prélèvements obligatoire
fr 2023: 45% UK/JAPON ont historiquement des taux plus faibles => mais aussi ampleur des fonctions de santé et protection sociale
72
impôt et dette
longtemps été un moyen pour financer les dépenses exceptionnelles compte tenu de l'inégalité de l'impôt impôt moderne naît au XXème siècle: pour financer les dettes de guerre, impôt tjrs une loi "consentement à l'impôt"
73
politisation de la dette
devenue un pb: Rapport Pébereau: "La France face à sa dette" 2005 => ? de la légitimité de la dette donc finalement de la légitimité des dépenses publiques
74
que permet la dette
obligation= actif sans risque donc permet la constitution d'S pour une certaine partie de la pop (ex: produits d'assurance vie) => "Bonholding class" => ici une limite de l'intervention de l'Etat si on augmente trop d'impôt moins d' S pour acheter des obligations
75
consensus sur la réduction des dettes publiques
en 2010 mais à la fin des années 2010 (Covid + crise écologique) débat en France « annulation de la dette Covid » en 2021 détenue par la BCE (quantitative easing en 2020 )
76
retour à la rigueur après dette 2020
B.LEMOINE *La démocratie par la dette* 2022 : démocratie disciplinée par la dette, prévoyait le retour à l'ordre de la dette après la période COVID
77
niveau de la dette bon ou mauvais
dette environnementale sera peut être pire que celle qu'on ne veut pas contracter ajd difficile de dire si niveau de la dette est bon ou mauvais: dépend du rendement économique et social des invt qui sous-tendent cette dette
78
dette publique de la france
au 3T 2024/ 3 303 Milliards d'€ (essentiel de l'administration publique centrale) 112% du PIB 88% moyenne zone euro explosion par rapport aux critères depuis grandes récession covid
79
ne pas confondre
dette de la nation= dette etps+ ménages + APU et dette publique (rappel: déficit jumeaux : dette des APU tellement imp que dette nation) position extérieure nette: diff entre ce qu'un pays doit au RdM et ce que le Rdm lui doit : Fr -28,1%
80
déficit et dette
déficit: flux (excédent permet de vider la dette, déficit augmente le stock) dette: stock <3% selon Maastricht dernier excédent en 1974 en France ajd 6,1%
81
seule fois où France a fait défaut sur sa dette
défaut des 2/3 en 1797
82
passif et actif des APU
certes un passif (dettes) mais actifs des APU + engagements à venir: retraites des fonctionnaires/assurance des dépôts, banques "to big to fail", catastrophes naturelles... actif: actifs réels et financiers: terriens, ponts, bâtiments et cet actif demeure > passif (patrimoine est +)
83
remédier au calcul stock/flux
dette (stock)/PIB (flux) dette/actif (stock) ou intérêts / PIB (flux)
84
remboursement des APU chaque année + notion de maturité
ne remboursent que les intérêts puis ré-endette pour financer les échéances = roulement de la dette maturité de la dette: si l'Etat arrêtait de s'endetter devrait rembourser 8 ans pour ê solvable
85
taux d'i apparent
charge d'intérêts à l'année N / montant de la dette à l'année N-1
86
service de la dette
activité que met en œuvre un État pour rembourser sa dette chaque année: intérêts dus + remboursement annuel du K (pas vrm question car roulement de la dette)
87
équation de la dette
E.DOMAR *The "Burden of the debt" and the national income, 1944 B_t/Y=(r-g) B-t_1/Y - Sp B: montant de la dette g: taux de croissance nominal Sp = solde primaire (tt dettes hors intérêts) = situation Y= pib r: taux d'i apparent si g>r= écart critique peut assurer la solvabilité de la dette même avec une dette croissante (augmentation de la croissance nominale par la croissance réelle, ou inflation non anticipée donc non incorporée dans les taux d'i)
88
de quoi dépend la dette
de la dette de l'année précédente, solde primaire, taux d'i sur la dette et taux de croissance nominal
89
morale populaire
gérer la dette de l'Etat comme le ferait un bon père de famille mais APU n'ont pas de contrainte temporelle Etat a une durée de vie infinie
90
soutenabilité de la dette
Etat dont la solvabilité est assurée sans qu'il ait besoin d'ajouter sa po budgétaire dans l'avenir (hausse massive de dépenses ou d'impôts
91
soutenabilité de la dette en zone euro
cruciale car pas de financement monétaire ni bail out
92
solvabilité sans soutenabilité
ex: po budgétaire Bush en 2003/2004 et guerre en Irak (hausse du déficit): pouvait la payer mais cette trajectoire d'endettement était insoutenable
93
dette soutenable
A.BRENDER F.PISANI E.GAGNA *Economie de la dette*: rappellent que la dette publique est fonctionnelle car permet de satisfaire la demande de créances de l'éco au plein emploi: la volonté d'S ne peut se faire que s'il y a le même montant de dettes : si S sans personne qui veut l'utiliser pour la réinjecter dans l'éco => baisse D=> baisse du revenu
94
effet boule de neige
effet du ratio de l'année précédente sur le ratio de l'année en cours positif si r>g donc hausse de la dette publique négatif si r
95
taux d'i augmentent
mais taux réels restent faibles donc endettement plus simple à tolérer
96
effet d'éviction
dette de l'Etat étant plus sûre lorsque Etat emprunte prive les agents pour trouver des agents en BF
97
la dette publique un fardeau pour les générations futures
générations futures vont hériter des dettes mais aussi des créances de leur parents mais ceux ci ont aussi bénéficiaire d'un patrimoine public -peut être pas eux qui rembourseront (roulement de la dette) -A.LERNER: si ces enfants doivent payer une partie de la dette ces paiements seront versés à ces enfants (titulaires d'obligations) (raisonnement vrai dans le cas où la dette est internalisée)
98
ne pas faire un raisonnement par génération
mais par répartition
99
dette inquiétante
si argent utilisé n'importe comment mais déficit budgétaire hors dépenses d'invts publics 1978-2017 ≃ 0,8% du PIB (C.CHAVAGNEUX)
100
redistribution à l'envers
tout le monde participe au remboursement de la charge de la dette (TVA, impôt sur le revenu) mais ceux qui reçoivent des int sont cat + de la pop
101
dépendance internationale
aujourd'hui plus de la moitié de la dette publique (54%) est détenue par des non résidents (≠Japon où la dette est très internalisée) si USA s'endettent en $ pas le cas des pays en dvlp "péché originel" B.EICHENGREEN R.HAUSMANN U.PANIZZA en France c'est en € mais "monnaie commune à tous les citoyens mais étrangère à tous les Etats" M.AGLIETTA donc france ne peut demander à monétiser sa dette
102
1ère émission d'OAT (moyen terme)
en 1985 (lié à la désintermédiation): dette publique matière première des marché financiers bons du trésor (CT) et obligations /OAT (LT)
103
dette publique
permet de transférer la richesse dans le temps (fonctions de R.LEVINE 2005)
104
qui pensait éliminer totalement la dette publique
A.GREENSPAN (président de la Fed) : 2001: imaginant la disparition de la dette publique américaine si les excédents budgétaires continuaient
105
détenteurs de dettes publiques avec l'inflation
création de l'OATI (98) : obligations assimilables du trésor indexées sur l'inflation française donc émise à un taux plus faible (car baisse de l'asymétrie d'info)
106
O.BLANCHARD
O. BLANCHARD *Public Debt and Low Interest Rates* 2019: dette peut ne pas ê un fardeau tant que r
107
que faire si on est pas sûr qu'à LT que r
se protéger contre la crise de la dette et perte de solvabilité budgétaire mais les dép peuvent améliorer la solvabilité si générant du revenu dans le futur
108
rendement des invt grâce à l'endettement
éco (améliorer la productivité future) mais aussi sociale (ext +)
109
E.DOMAR le fardeau de la dette
The "Burden of the debts" and the national income, 1944: on pourrait plutôt utiliser efforts consacrés à la réduction de la dette à l'augmentation de la croissance (mais ajd: ? env)
110
comment réduire la dette publique
-la rembourser -faire défaut ou dénoncer une "dette odieuse" (théorisée par le juriste russe Sack 1927) -restructuration des dettes (annulation d'une partie) jouer sur le Sp (consensus ajd réduire dép ou augmentation recettes) R-g: miser sur la croissance nominale (atone ajd) ou inflation mais incorporée dans les T% d'i ou quantitative easing: permet de monétiser la dette
111
impôt
DDHC 1789 article 13: "contribution commune indispensable: elle doit être également répartie entre les citoyens à raison de leurs facultés" "Sans impôt, il ne peut exister de capacité collective à agir" T.PIKETTY
112
impôt endettement
capacité fiscale permet aux Etats de s'endetter : assure le remboursement
113
représentations de l'impôt
impôt-échange: prix à payer par le contribuable pour le bénéfice qu'il reçoit de la collectivité impôt-contribution: devoir du citoyen est de contribuer à l'utilité commune
114
? cruciale de l'impôt
consentement à l'impôt
115
impôt et remboursement de la dette
augmentation des impôts inévitable, ? de la taxation des hauts patrimoines
116
def des PO et chiffres
PO: versement obligatoire et sans contrepartie aux APU (43,2% du PIB INSEE 45% Eurostat : car ne retire pas les crédits d'impôts) Structure des PO: (ordre décroissant) cotisations sociales, Impôts sur les revenus (dont impôt sur les sociétés), TVA (impôt indirect)
117
efficacité de l'intervention publique
ne dépend pas seulement de la manière dont sont allouées les dépenses mais également de la manière dont elles sont financées
118
objectifs de l'impôt
rendement (financer dep publiques) redistribution (réduire les inégalités) incitation (pallier les défaillances de marché ex: fiscalité verte) gestion de la conjoncture: baisse en relance ou hausse en rigueur => obtenir un fort rendement avec le consentement des citoyens
119
ex: de la taxe pigouvienne + shéma
modifier le signal prix sans passer par la réglementation ex: Fr 2014 "Contribution Climat Energie" = 44, 6€/ tonne depuis 2018
120
question de l'équité fiscale
T.PIKETTY montre que tout en haut (top 1% income) impôt n'est plus progressif + ? de l'équité horizontale: à revenu = ménages pas soumis aux mêmes impôts (car niches)
121
mouvement des gilets jaunes
2018 contre la hausse de la taxe carbone (TICPE) s'imposant à tous de manière non différenciée = taxe régressive : + modestes consacrent une part + de leur ressources à cet impôt
122
Assiette, montant de l'impôt, niches
assiette: montant sur lequel sera prélevé l'emploi MAIS niches fiscales et sociales: assiettes= montant-niches ex: crédit d'impôt recherche 1998: coûte 7,2 milliards d'€, CICE (2013: baisse cotisations sociales pour inciter à l'emploi), emploi d'une aide à domicile montant de l'impôt : assiette * taux d'imposition
123
impôt sur les sociétés françaises
base étroite car des niches fiscales et sociales, reste une faible part du PIB (2,5%)
124
fiscalité carbone pb
de nombreuses exceptions autorisées: pas à tous les agents (ex; transport aérien et maritime international car accords internationaux et directives européennes)
125
taux d'imposition
forfaitaire (en euros, ind de l'assiette), proportionnel (taux constant quelle que soit la base), progressif (taux augmente avec la base), dégressif (cas théorique) proportionnel: csg/TVA/TICPE progressif: impôt sur le revenu, ISF
126
création de la csg
1990: financement de la sécurité sociale
127
taux d'imposition
fonctionne par tranche (dernière tranche à 45% mais pas 45% du revenu taxé)
128
coût de la fiscalité
controle (évitement fiscal), frais de prélèvement, contentieux (litiges)
129
avis sur l'impôt autrichien/ libéraux + taxation du L
autrichien: perturbation du jeu du marché, recommandent des impôts ind du revenu libéraux: taxer réduit l'incitation à innover et entreprendre et à fortiori l'efficacité du marché taxation du L: coûte 2x plus cher à l'employeur que le salaire net: une source du chômage
130
graphique impôt et perte sèche
baisse du surplus (Arsène-Jules Dupuit) avec triangle d'Harberger 1971 plus les élasticités de l'O et la D son imp plus importante sera la perte sèche plus l'impôt est élevé plus la perte sèche augmente
131
courbe de laffer
Paradoxe de la fiscalité résumée par "Trop d'impôt tue l'impôt" vieille critique déjà présente chez Smith, Ludwig von Mises (paradoxe de la fiscalité) même chez Keynes un taux (max): au delà baisse des recettes fiscales à chaque niv de recette fiscale 2 taux d'imposition possible : avant effet de revenu dominant (augmentation du L pour S pour compenser l'impôt) au delà : effet de substitution dominant (arbitrage L/loisirs)
132
préconisation
J.MIRRLESS taxer les bases les moins sensibles aux taux (moins élastiques: + formés peuvent s'en aller), limiter les taux et privilégier les assiettes larges (éviter les niches fiscales)
133
impôts sur les sociétés
payés par les actionnaires car diminuent les bénéfices mais peut être aussi par les salariés ou les conso (hausse prix) : qui paie véritablement in fine Kisme financiarisé: créancier a peur de l'inflation et de l'impôt : shareholder value joue un rôle dans le contrôle de l'inflation et modération impôt
134
concurrence fiscale avec hausse des impôts
si hausse impôts, hausse coûts, baisse compétitivité, solution TVA: taxe les importations mais exonère les exportations risque de fuite des K
135
vote avec les pieds
C.TIEBOUT 1956 "le vote avec les pieds" : agents décident de s'installer là où la fiscalité / O de B publics correspond au mieux à leurs préférences
136
lancement d'un impôt mondial minimum
sur les etps multinationale : accords de l'OCDE en 2021 à 15% : a donné lieu en 2021 à une directive européenne => Donald Trump s'est retiré de cet accord
137
hausse dette publique sur la croissance
Reinhart et Rogoff (2010): à partir de 90% tout supplément de dette publique freine la croissance L statistique contesté par Herdon, Ash et Pollin (2013): plutôt un ralentissement de la croissance
138
un seuil de danger de la dette ?
pas un chiffre magique selon O.BLANCHARD ce qui compte est la capacité à la rembourser
139
pourquoi dette ne peut augmenter indéfiniment
hausse de la prime de risque de la part des créanciers => rend la dette insoutenable
140
crises auto-réalisatrices
D.COHEN: marchés financiers versatiles et dépendent des anticipations ex: baisse de l'évaluation des risques après l'annonce de M.DRAGHI 2012 du "whatever it takes"
141
synthèse de B.TINEL dép de l'Etat
Etat peut soit emprunter (dette financière): prélever l'impôt ou émettre une nouvelle qté de monnaie (dette monétaire) capacité d'un Etat à s'endetter est surtout sa capacité à la rembourser
142
tendance des PO risque si augmentation
hausse années 70/80 puis stabilisation 90 autour de 40-45% hausse des stratégies d'évitement fiscal mais pas de taux optimal (dépend des services collectifs proposés) => pas de corrélation évidente entre croissance et taux de PO
143
courbe de laffer critiques
suppose une courbe d'offre de L coudée (possible arbitrage L/loisirs), cette dépense publique permet de financer des services co idée qui revient tjrs dans les campagnes électorales, analyse partielle par l'offre, corrélation n'est pas causalité
144
inspiration des réformes fiscales par la courbe de Laffer
suppression de l'ISF USA : Economic Recovery Tax Act (baisse en 81 et en 86)
145
? du consentement à l'impôt étude
"baromètre de l'impôt" du CPO: niveau des PO trop élevé pour une maj des Fr mais les mêmes sondés ne voudraient pas pour la baisse des dépenses si baisse des impôts => N.DELALANDE : consentement à l'impôt est un des plus grands défi démocratiques pour agir de manière solidaire
146
combat inégalités sociale et env
L.CHANCEL: lutte contre inégalités sociales et env sont un seul et même combat donc prône une fiscalité progressive à l'écologie
147
genèse de la po conjoncturelle
après WW1 et sortie de crise avant pas vrm de po budgétaire mais monétaire (religion monétaire créée par l'étalon-or) années 20: po déflationnistes (ex: stabilisation Poincaré 26-28, déflation Laval 35-36), po de reflation des années 30 de relance = contracycliques
148
dévaluation précoce
TAKAHASHI : dévaluation précoce au Japon en 1932: abandonner l'étalon-or et promouvoir les X, baisse des M
149
Roosevelt un keynésien ?
certes fin de laisser faire mais plutôt d'inspiration W.CATCHINGS et W.FOSTER 2 news Deals (33/35), mesure de relance déjà avant le ND, 1er dans une phase de reprise pas vraiment contracyclique, erreur de 1937: baisse des dépenses car président craignait les effets inflationnistes d'un budget trop généreux => chute de la prod industrielle 5 ans pour que Roosevelt se convertisse au keynésiannisme : 1938: indemnisations des chômeurs, po sociales, relance du crédit, augmentation pv d'achat, po de grands travaux
150
grandes ruptures
1933: Glass Steagall Act hausse de l'impôt sur le revenu po indus et sociales (Social Security Act 1935, NIRA 1933: stimuler l'éco en soutenant les etps + encadrement conditions de L
151
choix et po éco
action ou non, po mon ou budgétaire, austérité ou rigueur ? contraints par les anticipations des agents et asym d'infos et interdépendance des écos
152
synthèse Néo-classique
années 60: M.FRIEDMAN "dans un sens nous sommes tous keynésien mais, dans un autre, plus personne ne l'est" => synthèse de la NEC: nie l'efficacité de la po contracyclique même à CT, anticipations rationnelles: info + réaction optimale des agents)
153
chg de la po éco
budgétaire sous l'influence de Keynes policy mix 70 90: monetary dominance : lutte contre l'inflation puis fin années 2000-2020 "fiscal dominance" budgétaire mais retour au vieil agenda avec retour de l'inflation en 2021
154
exemple de loi keynésienne
Employment Act de 1946: convention keynésienne de plein emploi -met l'accent sur la D effective déterminant le produit puis le niveau de l'emploi, po contra-cycliques va contre le cycle, à LT nous seront tous morts, maintenir en permanence une situation voisine du boom
155
machine imaginée par Phillips
"keynésianisme hydraulique" illustrant le flux d'argent dans l'éco
156
carré magique de kaldor + ex
quadrature (difficile à atteindre simultanément) croissance équilibre extérieur stabilité des prix emploi en 60: situation fr satisfaisante : plein-emploi, PIB >6% , solde de balance courante excédentaire à 1% et taux d'inflation à 3%
157
corridor de stabilité
A.LEIJONHUFVUD (1973): centre de ce corridor = sentier de croissance équilibrée à plein emploi et taux d'inflation nul "fine tuning" de la po conjoncturelle
158
règle du polcy mix
J.TINBERGEN (1952) : Principe de cohérence : 1 instrument par objectif principe d'efficience (R.MUNDELL) : le meilleur pour y répondre
159
révolution keynésienne
36-66
160
def de la po conjoncturelle
P.SAMUELSON po conjoncturelle : "le jeu des impôts et des dépenses publiques afin d'amortir les oscillations du cycle économique"
161
multiplicateur
dépenses publiques 1/1-c des impôt (négatif: baisse stimule : fuite = S : -c/1-c), multiplicateur de transferts c/1-c
162
stabilisateurs automatiques
simple jeu du budget fait varier l'act éco (relance/ austérité)
163
policy mix
relance (IS): hausse T% d'i mais effet d'éviction (hausse I) donc po monétaire vient désamorcer l'effet d'éviction ex: police-mix Clinton-Greenspan 92-98: particulier d’abord po budg de rigueur mais expansion monétaire donc confiance marché et finalement déplacement IS
164
difficulté du carré
N.KALDOR soulignait les objectifs difficiles à atteindre simultanément en 1971 => en France carré ok en 60 pas le cas ajd
165
intégration de la courbe de Phillips
dans le modèle OG/DG (OG augmente (O de L) pousse les prix à la hausse
166
critique de la courbe de Phillips
Milton Frideman : courbe de Phillips "augmentée" avec "anticipations adaptatives" J.FORDER Mythe de de la courbe de Phillips mais pas vrm utilisée par les décideurs po ou économistes
167
déplacement de la courbe de Phillips
chocs d'O déplacent la courbe vers le haut si choc - vers le bas si choc + anticipation la déplace aussi (ex: anticipation d'inflation la déplace vers le haut)
168
renaissance de la courbe de Phillips
hypothèse avec la hausse de l'inflation mais causes de l'inflation ajd sont multiples (choc d'O exogènes, ∅ boucle prix-salaire)
169
rappel généraux sur le modèle IS-LM-BP
-plus la courbe BP est horizontale plus les K sont mobiles -en dessous de BP: déficitaire -au dessus de BP: excédentaire
170
politiques conjoncturelles en régime de changes fixes
-po monétaires vouées à l'échec car si déplacement de LM pour assurer le taux de change LM va naturellement revenir à sa position initiale (ex: LM vers gauche pour PE donc monnaie se déprécie donc doit racheter sa monnaie pour l'apprécier en puisant dans les réserves) - action sur IS efficace car : hausse taux d'i attire les K (en cas de forte mob des K) donc monnaie s'apprécie donc achat de devise (hausse O de la monnaie pour faire baiser le prix) limite la hausse des taux d'i -en cas de faible mobilité des mvt de K : déplacement de IS, BP déficitaire donc monnaie se déprécie (achète monnaie) puis diminution des réserves de change fait baisser l'offre de monnaie donc i augmente donc retour à un niveau Y plus faible
171
politiques conjoncturelles en régime de changes flottants
montant de l'O de monnaie sous contrôle des autorités monétaires, ajustement BP par variation des T% de changes et plus par les réserves -action sur LM: LM droite puis IS droite déficit donc taux de change se déprécie (hausse X): BP s'améliore : po efficace -action sur IS : mobilité forte des K: taux de change s'apprécie donc X diminuent et dégrade l'équilibre ext -mobilité parfaite: infime variation fait rentrer ou sortir massivement les K : po budgétaire pas efficace "effet d'éviction par le taux de change": réduit la demande ext car hausse taux de change mais si faible mobilité stimule les exportations donc efficace
172
cadran BP déficit/ excédent et situations
173
résumé tableau
174
efficacité conditionnelle
po mon: affecte la D indirectement, décision rapide et transmission lente, affecte l'accumulation de dette publique, plus efficace en change flexible, dépend des anticipations d'inflation et T% d'i, contrainte par la borne basse des t% d'i po budgétaire: affecte la D directement et indirectement, décision lente et transmission rapide, accumulation dette publique, plus efficace en régime de change fixe, dépend des anticipations d'impôts futurs, contrainte par l'état des finances pu, règles budgértaires
175
retournement des po éco
fin des années 70: coup de Volker (USA 79-82) relance Mauroy: en 81 mais contrainte extérieure ignorée: relance à l'étranger puis 82: tournant de la rigueur
176
théorie à l'œuvre dans les années 70
R.GORDON J.SACHS E.PHELPS même si M.FRIEDMAN écrit en 1968 *The role of monetary policy* (action inefficace de la po monétaire) => joue plutôt dans les années 80
177
anticipations cadre général
F.LORDON *Les quadratures de la politique économique* 1997: po annoncée puis anticipations des agents "tournant herméneutique": science de l'interprétation
178
anticipation d'une théorie éco pertinente
J.MUTH 1961
179
anticipations rationnelles
R.LUCAS critique de Lucas 1976: "agents d'un modèle éco utilisent correctement l'information dont ils disposent sur le présent et le futur" avec hyp d'anticipations rationnelles on ne peut plus modéliser l'éco avec des équations de comportement car modification des comp avec des anticipations
180
Lucas sur la monnaie et po mon
monnaie super neutre seule une po mon par surprise (non anticipée) peut être efficace
181
théorème de l'équivalence ricardienne
(appelé ainsi par J.BUCHANAN) ou th Ricardo-Barro: Ricardo 1820: rien ne sert d'emprunter (po budg par dette) si c'est pour augmenter les impôts dans le futur R.BARRO : réflexion sur les multiplicateurs : une po budgétaire expansive mais agents anticipent la future hausse d’impôts donc réduisent leur conso pour s’en prémunir => annihile la hausse des dépenses publiques
182
incohérence intertemporelle
F.KYDLAND E.PRESCOTT: principe d'incohérence intertemporelle : po contradictoires à 2 instants différents => perd à LT sa crédibilité il faut donc que l'Etat se lie les mains par la règles (critères de Maastricht, règle du K% systématisée)
183
NEC et po conjoncturelle
nihilisme économique (négation de la po éco) : il vaut mieux ne pas mener de po conj
184
révolution après la révolution keynésienne
une révolution au sens astronomique (retour à la position initiale) ap keynésien puis monétariste nouveaux classiques => retour position classique
185
qualités de la NEC défauts
qualités; anticipations avec réactions importance de la crédibilité/ confiance (open mouth : énoncé suffit de modifier le R = "whatever it takes Draghi 2012) critiques: th éco diff donc quel est mod de réf sur lequel se basent les agents
186
critiques des monétaristes
F.HAHN: stock de monnaie plus important engendre de l'inflation car monétaristes ont persuadés tout le monde
187
anticipations
adaptatives (Cagan, FRIEDMAN) rationnelles (Muth puis NEC et NEK) et anticipations conventionnelles (selon conventions => esprits animaux)
188
pourquoi NEK pas si fidèle à Keynes
acceptent l'hypothèses d'anticipations rationnelles, fonde macro à partir de la micro
189
sous catégories des keynésiens + prix
théoriciens de la synthèses: HICKS/HANSEN, SAMUELSON, SOLOW, MODIGLIANI, TOBIN néo-keynésiens: th des équilibres à prix fixes A.LEIJONHUFVUD R.CLOWER E.MALINVAUD post-keynésiens: M.KALECKI H.MINSKY A.LERNER J.ROBINSON NEK : contre la NEC : J.STIGLITZ, G.AKERFLOF, P.KRUGMAN, G.MANKIW prix fixes chez les néo-keynésiens NEK: prix visqueux
190
rigidité des prix
malgré rationalité des agents, formation des prix veut ê inefficients rigidités nominales: prix et salaires s'adaptent avec retard (salaire non négocié en permanence S.FISHER), seuil psychologique, stocks aux anciens prix, G.MANKIW: coûts de catalogue (restaurant), marché de clientèle (A.OKUN) rigidités réelles: même si s'adaptent reste un écart avec le prix d'équilibre : ex: salaire d'efficience (C.SHAPIRO J.STIGLITZ), insiders/outsiders (Linbeck/Snower), contrats implicites (C.AZARIADIS 1975)
191
nec ou nek
NEC: inefficacité des po éco car anticipations rationnelles NEK : lenteur des ajustement rétablit l'efficacité des po de DG
192
nouvelle synthèse néoclassique
1997 Goodfriend et King : cadre des real business cycles + rigidités nominales et réelles de la NEK
193
tableau sur macroéconomie classique, keynésien, monétarisme, consensus contemporain (NEK) sur po mon / budg pour lutter contre récessions réduire le chômage à LT avec po mon/budg utiliser la po budgétaire/monétaire de manière discrétionnaire
194
contrainte ext
réduit le degré d'autonomie des po éco car interdépendance croissante des écos, pèse sur le déséquilibre ext de l'éco (balance courante)
195
pb de la po éco budg conj en éco ouverte
hausse du PIB mais tensions inflationnistes: baisse compétitivité + propension marginale à M croissante donc creusement déficit balance courante et endettement de la nation annihile les effets de la po + fuite dans le multiplicateur 1/1-c+m m= propension marginale à importer
196
po mon expansionniste en éco ouverte
baisse taux d'i national donc sortie de K donc déficit balance des K donc augmentation dette ext de la nation
197
source d'interdépendance
commerce international (commerce de tâches), intégration financière FTN (dont banques peuvent transmettre des chocs)
198
effets de débordement
effet des po sur les autres territoires (relance Mauroy en 81) + passager clandestin: pays attendent que les autres relancent ex: 30 "beggar thy neigbour" All en 2000 => finalement un équilibre de Nash non coopératif et sous-optimal : relance seul pas efficace donc personne ne relance (meilleure solution serait relance de tous)
199
poids de la communauté épistémique
OCDE 1960 succède à l'OECE de 1948 : Think tank qui annonce les mutations des paradigmes de la po éco
200
eu et le policy mix
po budgétaire du domaine des états tandis que PM ne s'adapte pas aux caractéristiques idosyncratiques (Etats en sont privés) po budgétaire non alignée même si intrusion croissante de l'UNion (semestre européen, MES, pacte de stabilité, TSCG) policy mix intrinsèquement instable car Etats n'ont que leur po budgétaire
201
historique alignement PM et PB
avant 2010 plutôt aligné mais après PM expansive et PB restrictive
202
effets structurelles de la po conjoncturelle
po conjoncturelle peut avoir des effets structurels à LT ex: po de relance peut inclure dép pour invt porteurs de croissance potentielle future effet d'hystérèse E.PHELPS
203
historique dominance budgétaire et monétaire
jusqu'aux années 70: budgétaire fin des années 70: grande inflation donc PM conj ex: coup Volker 79-82 + "banquier central conservateur" K.ROGOFF 1985 permettant de contrecarrer "l'incohérence intertemporelle" des Etats F.KYDLAND E.PRESCOTT 1977 années 80 grande modération: dominance monétaire BC se targuant d'être rigoureuse -Grande récession bascule PB + covid -résurgence de l'inflation depuis 2021 (retour dom monétaire)
204
PM et PB sous tensions
PM: stabilité des prix contre stabilité financière (hausse rendements titres baisse cours, ? des dettes publiques, appréciation des changes) PB: maintien de la croissance contre soutenabilité financière
205
R.LUCAS citation tranchées
"dans les tranchées, tout le monde est keynésien"
206
M.DRAGHI
désormais choc seront d'O (géopo+ énergie) reconnaît la po budgétaire comme + efficace ajd
207
def de la politique monétaire
moyens dont disposent les autorités monétaires pour agir sur l'activité économique en régulant la monnaie et les taux d'intérêts
208
actifs verts
J.COUPPEY SOUBEYRAN verts clair ou vif = policy-mix vert finançant intégralement la TE avec monnaie hélicoptère
209
pb d'attendre trop de la PM
rappel J.TINBERGEN 1952: 1 instrument par objectif
210
keynes et postérité keynésienne sur PM
Keynes fustigeait en 36 la monnaie pour stimuler le système postérité keynésienne (SAMUELSON) reconnaît que la PM peut stimuler, stabiliser ou ralentir l'économie
211
double mandat
de la fed : plein emploi ET stabilité des prix (foncièrement contradictoires)
212
quelle stabilité des prix
proche de 2% en zone euro "plage d'inflation rampante dans laquelle les agents se comportent comme si les prix n'augmentaient pas" L.SCIALOM but ancrer les anticipations d'inflation
213
comment ancrer les anticipations d'inflation
par la règle: K%, banquier central conservateur transparence "pen mouth"
214
ciblage monétaire ou d'inflation
années 1980: limiter la croissance de l'agrégat monétaire (M3) années 1990: ciblage d'inflation: open mouth
215
po d'encadrement des crédits
comme crédits font les dépôt on contrôle l'expansion de la masse monétaire à la source: taux d'i+ limite règlementaire des crédits accordés par les BSR (fin en 1987 en france=> fin de ladite répression financière McKinnon et Shaw 1973)
216
po mon conventionnelle
BC n'agit pas directement via un ajustement de la quantité de monnaie mais indirectement, par son action sur les taux d'intérêt
217
réserves des BSR à la BC
doivent déposer des actifs financiers en garantie "collatéral", taux de réserves obligatoires en monnaie centrale dépendant des taux d'i directeurs)
218
open market
achat par la BC de titres sur marché interbancaire (détenus par les BSR)=> agir sur la qté de monnaie centrale
219
les différents taux directeurs
taux refi, d'open market/ taux du marché à 24 h situé entre le taux de facilité de prêt marginal (taux directeur plafond) et taux de facilité de dépôt (plancher) seule la BC peut agir sur ces taux et manipule de proche en proche l'éco
220
à partir des années 2010
Taux refi se cale sur le taux de facilité de dépôt
221
japon
1er à lutter contre déflation avec taux d'i nul en 1999 et invention du QE en 2001 (po mon non conventionnelles)
222
BCE en 2011 taux ajd USA/EU
remontée en 2011 pénalisant d'autant plus pays endettés taux d'i ajd (4,25-50 aux USA (hausse), 2,65-2,90 baisse)
223
intégrer PM dans IS-LM
nouveaux keynésien : BC n'agit pas sur LM (en faisant jouer la qté de monnaie centrale)mais manipule les taux d'i LM Horizontale
224
effets hausse taux d'i
baisse cours des actifs (effet balançoire) placements plus attractifs hausse D monnaie donc appréciation effet de richesse (+ S - de C*) baisse compétitivité (+ M - X)
225
crédibilité de la PM
80 (stop and go avec gouv) mais traité de Maastricht pose les jalons de l'in dep de la BCE avec obj clair de la stabilité des prix et transparence des instruments des BC "open mouth" canal des anticipations // tournant herméneutique F.LORDON *Les quadratures de la politique économique* 1997
226
J.TAYLOR
règle de taylor (1993): fonction de réaction des banques centrales à la conjoncture, comment se détermine le taux d'intérêt directeur des BC i= r* + ∏ + α (y-y*)+ β (∏-∏*) taylor gap: écart entre taux attendu selon règle et taux constaté (en dessous: po expansive, au dessus: restrictive)
227
étude sur Taylor
A.BENASSY-QUERE(2024): règle suivie par la BCE mais aux USA en 2021 FED n'a réaugmenté ses taux que plus tard que ce que la règle prescrivait (po laxiste)
228
depuis quand l'objectale central est la stabilité des prix
avec dominance monétaire (fin 70-2008)
229
paradoxe de crédibilité
Claudio Borio: transparence donne l'illusion de sécurité dc augmentation des risques pris par les agents
230
après faillite de Lehman Brothers
baisse des T% d'i de toutes BC (BCE tard car devait assoir sa crédibilité de banque plus jeune)
231
BCE après grande récession
remontée des taux en 2011 (aggrave crise dette) puis baisse jusqu'en 2015 => ZIRP (Zero Interest Rate Policy) mais ne peut aller en dessous (lim PM) contraignant si inflation anticipée est négative
232
limite de la PM
les faire baisser quand ils sont en ZIRP : pb si inflation anticipée est négative si l'éco tombe dans une "trappe à liquidité": "il est possible que lorsque les taux d'intérêt tombent à un certain niveau, la préférence pour la liquidité deviennent virtuellement absolue en ce sens que presque tout le monde préfère de l'argent liquide à la détention d'une créance rapportant un taux d'intérêt aussi faible": situation sous-optimale ex: Japon à la fin des années 90
233
blocage du canal du crédit
banques enregistrent des pertes, marché interbancaire bloqué avec perte de confiance entre BSR, conditions dégradées rend le crédit + risqué et incertitude accroit les primes de risques
234
politiques non conventionnelles
instruments, canaux de transmissions différents de ceux couramment employés: taille du bilan des BC devient un nouvel instrument de la PM -Quantitative easing: assouplissement qualitatif: BC crée de la monnaie centrale en achetant massivement des titres de dettes souveraines et pv sur le marché secondaire (hausse cours titre baisse taux d'i : effet balançoire) donc hausse de la taille de leur bilan ex: Japon 2001, USA 2008-Covid, BCE à partir de 2015/2020 mais ne le fait plus -Credit easing: structure du bilan diversifiée qui incite les bSR à accroître le volume des crédits - forward guidance: "open mouth" : suffit à faire baisser les taux d'i par le canal des anticipations (ex: whatever it takes en 2012)
235
après le QE européen en 2015 en France
taux d'i payé par l'Etat devenu négatif: pouvant à l'endettement
236
multiplicateur de crédit ?
s'est effondré après 2008 (aucun effet sur la masse monétaire c'est le diviseur de crédit qui joue cf étude de la Bank of England en 2010
237
J.COUPPEY SOUBEYRAN sur la PM
PM a contribué à amortir le choc récessif en zone euro mais pas avec l'effet attendu car non tournée vers la conso ou invt productif des etps + PM a des effets non redistributifs (maintiennent le prix des obligation= défendent les intérêts de la "bonholding class") et rogne les rendements de l'S pop
238
effet pervers des PM expansives
dilatation du crédit nourrit des bulles sur marchés financiers
239
dans le régime de fiscal dominance interdépendance PM et PB
fiscal dominance (dominance budgétaire): c'est PM qui assure la solvabilité budgétaire donc si choc obligeant une PM restrictive menace la solvabilité budgétaire (ce qui se produit depuis 2021)
240
affirmation d'un retour de la domination monétaire
J.POWELL 2023: pour faire baisser inflation ralentir le marché du L + croissance sous le potentiel C.LAGARDE 2023: but central de stabilité des prix
241
risque sur les marchés avec hausse des taux d'i
hausse taux baisse cours des titres (effet balançoire): crise de marché : ex Sillicon Valley Bank en mars 2023 = effondrement des actifs à l'actif du bilan passif > actif puis faillite
242
P.ARTUS future de la PM
FED va augmenter avec droits de douanes (tensions inflationnistes) tandis que BCE devrait mener une po discrétionnaire pour la croissance et abandonner la cible actuelle d'inflation de 2%
243
pouvoir de la monnaie
J.COUPPEY SOUBEYRAN *Le pouvoir de la monnaie* BCE pourrait créer de la monnaie pour transformer la société et notamment la TE "monnaie hélicoptère"
244
rappel de la def de la po budgétaire
"le jeu des impôts et des dépenses publiques afin amortir les oscillations du cycle économique" Samuelson 1953
245
abandon de la po budgétaire
dans les années 80 mais réactivées avec Grande récession (2009) Covid (2020) et Guerre en Ukraine? du keynesianisme des tranchées à militaire
246
risque de budgets trop restrictifs
bloquer la croissance déjà atone
247
po budgétaire et solde
solde primaire= solde budgétaire en ne prenant pas en compte les dépenses liées à la charge de la dette et solde structurel: solde sans effets des variations conjoncturelles qui donne donc l'orientations des choix de po bugétaires solde financier= solde structurel + conjoncturel
248
politique budgétaire historique
instrument principal jusqu'à fin des années 1970 (rigueur 30G), Relance Chirac 75 puis Mauroy en juin 81
249
représentation de po budgétaire expansive dans le modèle OG-DG et IS-LM
250
effets d'éviction
par les taux d'i (marché des K privilégient endettement pu) éviction importation (1/1-c+m) éviction par le taux de change : entraine une hausse des changes et freine la croissance quand mobilité parfaite des K
251
traduire le théorème Ricardo Barro dans le modèle IS-LM
aller-retour de IS avec l'hypothèse : hausse d'impôt anticipée du même montant que la hausse des dépenses publiques
252
J.TAYLOR sur la po budgétaire
laisser jouer son rôle contra-cyclique par le seul canal des mécanismes stabilisateurs sans mener de po discrétionnaires
253
prémisses des règles budgétaires
s'imposent aux Etats (avec augmentation des niveaux de dettes) F.MITTERAND en 1982 pose le critère d'un déficit ne devant dépasser 3% (future règle EU)
254
déf des règles budgétaires
une contrainte sur la po budgétaire qui limite le niveau de certaines variables comme le déficit, la dette ou les dépenses (FMI 2009) aujourd'hui EU remonte la chaine des causes et s'attaque à la réduction des dep => procédure de déficit excessif contre France depuis juillet 2024, aussi contre l'Italie, Pologne, Belgique
255
ce qui pousse à imposer des règles
incohérence inter-temporelle + Etat non bienveillant + assurance en cas de chocs imprévus: possibilité d'augmenter les dépense
256
affronter les chocs asymétriques en zone EU
seul moyen est la PB d'autant plus que PM a fait converger les taux d'i sur la dette publique (incitant certains pays à s'endetter type: Grèce) de plus pour éviter de contraindre la PM de devoir assurer la solvabilité => nécessité de règles ex: Traité de Maastricht (92)
257
règles budgétaire
-budget (solde structurel) équilibré: ex: All 2009 frein à la dette imposant de ne pas dépasser 0,35% de déficit, remis en cause ajd -règle de dettes (ex traité de Maastricht 1992 ou plafond 1917 USA) -règles de dépenses (ex limite des dépenses aux dépenses d'invt au 19ème s)
258
renforcement des règles budgétaires européennes:
Traité de Maastricht 1992 avec pacte de stabilité et de croissance renforcé par le six pack (2011), two pack (2013) et traité sur la stabilité la croissance et la gouvernance (TSCG 2012) avec une "règle d'or" : déficit structurel ne doit pas dépasser 0,5% du PIB sauf si mauvaise conjoncture mais reste <3%
259
limites des règles
hypothèses fortes pour les décider, que faire en cas de grande récession (suspendues?), pas vrm de corrélation entre règles et corruption
260
pb des règles ++ en EU et actualité covid
nourrissent des critiques à l'égard de la construction européenne (contrecarrent la souveraineté nationale) mise entre parenthèses entre 2020 et 2024 (clause dérogatoire générale) retour début 2024 avec point d'honneur sur les trajectoires pour ramener les finances publiques aux valeurs de réf avec procédure de déficit excessif contraignant à un plan structurel et budgétaire
261
P.ARTUS sur les règles de la zone euro
n'ont du sens que si expansion budgétaire d'un pays génère des ext - sur les autres pays (complexe à mesurer en réalité)
262
austérité expansionniste
F.GIAVIZZI et M.PAGANO (1990): anticipations rationnelles des agents, rigueur lue comme une baisse des impôts futurs donc augmentation du revenu permanent (ex: Danemark et Irlande 80') A.ALESINA S.ARDAGNA: restriction (baisse par dépenses) meilleure que celle augmentant les impôts pour stimuler l'offre
263
E.DUFLOT en 2020
"C'est vraiment le moment keynésien par excellence"
264
récessions
1) stabilisateurs automatiques jouent : moins de recettes (moins d'impôt car baisse profit, moins de conso) et plus de dépenses (allocations chômage) 2) relance (ex "quoi qu'il en coûte" face à la "Grande interruption" 2020 ou loi CARES aux USA)
265
effet récessif des consolidations budgétaires
ne pas négliger les "erreurs historiques" : erreur de 1937 Roosevelt => chute de la production industrielle ou austérité dans le bloc or (déflation Laval 1935-36), UE 2010: récession aggravée (M. AGLIETTA pour compenser le désendettement pv il faut de l'expansion budgétaire => endettement pu se substitue à l'endettement pv) , dépression qui a amené Hitler au pourvoir + que l'hyperinflation (P.KRUGMAN)
266
O.BLANCHARD sur l'effet d'une consolidation
2017: ne reconnaissait pas la thèse d'équivalence ricardienne et soutenait qu'il y avait consensus sur l'effet - sur la D d'une consolidation budgétaire
267
contester le th d'équivalence ricardienne
pas de préoccupations altruistes des ménages pour la future hausse d'impôt pouvant impacter les autres, tous les ménages ne sont pas ricardiens, pas de vérification empirique et accès au crédit imparfait
268
O.BLANCHARD sur dette
consolidation budgétaire si PM ne peut baisser alors effets macroéconomiques désastreux avec des multiplicateurs plus élevé en temps de crise, pas de chiffre magique au-delà duquel la dette explose, ce qui compte c'est le service de la dette (produit de la dette et taux d'intérêt)
269
Grèce et consolidation budgétaire
récession amplifiée (recul de 20% du PIB) multiplicateur ici négatif
270
multiplicateur plus important
pour dépenses de protection sociale, santé et d'éducation car pas de fuite (m limité) selon A.MATH
271
contraction budgétaire expansionniste pour L.SUMMERS
n'est pas seulement un oxymores mais une bêtise pure
272
Europe et rigueur
Europe renoue avec la rigueur mais réduire le déficit trop vite quand l'activité freine risque d'accentuer le ralentissement => sens véritable de la "lente agonie" à laquelle l'Europe est condamnée
273
Keynes convoqué lors des récessions
D.DILLARD "Sur le long terme, Keynes n'est pas mort" mais une fois sorti du terrier on n'oublie pas de reboucher le terrier en y enterrant les préceptes keynésiens
274
keynesianisme militaire
engage la survie de l'humanité
274
comment réduire la dette publique sans accroître les inégalités
CEPREMAP: réduction des transferts bismarckiens (assurance) quitte à augmenter les beveridgiens (assistance)
275
T.PIKETTY
EU est en excédent courant sur l'ensemble donc pas un excès de dépenses mais plus d'S par rapport aux USA: a besoin d'une cure d'investissement plus qu'une cure d'austérité
276
mandat de la FED
originel de stabilité financière (1913-1930) puis dominance budgétaire (70) puis stabilité des prix et stabilisation macroéconomique jusqu'en 2007
277
assurer la stabilité financière
B.BERNANKE: trop complexe de cibler le prix des actifs car trop complexe de diagnostiquer les bulles M.AGLIETTA: cibler les emballements du crédit voire encadrement du crédit
278
fin de la dominance budgétaire en trompe l'œil + P.ARTUS sur le pb des règles budgétaires
après la grande récession avec politiques non conventionnelles : baisse des taux d'i et Policy mix a soutenu l'expansion budg mais ajd P.ARTUS: période d'ajustement structurel et budgétaire plus longue va se heurter aux GP faibles, aux besoin d'augmentation des dép militaires et besoin d'accroissement des dépenses publiques de santé
279
sur la stagnation séculaire
A.ARQUIE La stagnation séculaire: inéluctable, évitable ou...acceptable? Gordon, Schumpeter concluaient que c'était l'O qui déterminait la croissance mais déclencheur reste des côté de la D ("croissance keynésienne endogène"
280
D.CAYLA sur les po menées ces dernières années au sein de l'UE
restrictives mais jamais questionnées dans le rapport DRAGHI, en // USA n'ont cessé de relancer => retard de l'UE ajd : rendre aux po conjoncturelles leurs effets +
281
po structurelles et effets d'hystérèses
les éviter: baisse de la D durable après le choc
282
préscription des post-keynésiens
remettre la po budgétaire au centre pour ses effets de CT mais aussi de LT
283
sur quoi agit les po structurelles
sur le trend de croissance et l'allocation des ressources à LT, sur les structures productives (proportions: secteurs, relation: cluster, formes institutionnelles)
284
po structurelle pour Solow
"politique de croissance est une politique conçue pour affecter la tendance potentielle" => à l'aune de cette déf la croissance verte est un oxymore
285
po structurelles macro vs micro
macro-éco: jouant sur la croissance po : ex: CIR 1983 CICE 2013 micro-éco: sur des marchés spécifiques (ex: biens collectifs, réforme assurance chômage 2023)
286
équation de la croissance et types de politiques pour jouer sur les facteurs
Y= A.F(K,L) L: po d'emploi K: politique fiscale et réglementation financière A: po compétitivité, éducative et recherche, concurrence
287
types de politiques structurelles
po commerciales industrielle concurrence de l'emploi composante des stratégies de développement (PED, émergents)
288
po structurelle et frontière tech
se rapprocher de la frontière (rattrapage) ou la repousser (po d'innovation)
289
dilemme de la po structurelle
dim qualitative ou quantitative, faire ou faire faire, sur quoi agir, forme de l'ouverture, croître ou ralentir
290
rappel autonomie stratégique ouverte
V.VICARD: réduire notre dépendance vis à vis des autres pour ce dont nous avons le plus besoin
291
? du financement des po structurelles
avec ? soutenabilité de la dette
292
baisser le trend ?
T.PARRIQUE *Ralentir ou Périr* décroissance: "réduction de la production et de la consommation pour alléger l'empreinte écologique"
293
degré zéro de la po structurelle
po de la concurrence: cherche à corriger les dysfonctionnement des marchés ou prévenir la constitution de positions anti- concurrentielles (vient après le rattrapage cf cas du Japon ou préalable au décollage Rodrik)
294
marchés contestables
W.BAUMOL J.PANZAR R.WILLIG 1982 marchés toujours contestables
295
origine de la po concurrentielle
USA Sherman Antitrust Act (1890) mais concentration croissance à partir des années 80 (Airline Deregulation Act 1978) T.PHILIPPON: *The great reversal* (2019): bascule des USA tandis que UE est devenue leader en la matière => peut peut être expliquer l'absence de champions européens
296
po concurrence peut tout faire
NON même si ce fut la doctrine européenne, nécessaire d'accompagner la po concurrence d'une po industrielle
297
retour de la po industrielle
"cure de jouvence" Stiglitz bascule en 1992 aux USA: nécessité d'une po industrielle guidée par le gouv
298
def po industrielle + cas des pays en dvlp
po gouvernementales visant à soutenir le développement et la compétitivité des etps en stimulant l'innovation pays en dvlp: politiques de dvlp productif / transformation structurelle
299
E.COHEN
*Souveraineté industrielle* : tout le monde mène des po indus sans le dire car officiellement seule de bonnes po macro-économiques devraient suffire à créer un contexte favorable
300
Etat un entrepreneur
M.MAZZUCATO *The entrepreneurial state*
301
S.GUILLOU sur la po indus
*La souveraineté économique à l'épreuve de la mondialisation* ensemble des po orientant l'act dans des secteurs porteurs de croissance future influence d'autres pays altèrent la souv des pays cas de l'EU: direction de la concurrence s'oppose à la création de champions européens par fusion-acquisition mais cette voie reste artificielle => plutôt penser la po indus pour soutenir la croissance interne des etps plus que l'addition d'entreprises
302
Etats sont tjrs intervenus mais on commence à parler de po indus
ex: Loi Guizot 1843, Plan Freycinet 1879 on parle de po industrielle après WW2: po interventionnistes verticales jusqu'en 70 puis 80 plus libérales et horizontale renouveau avec TCE puis Etat des entrepreneurs
303
ND
po structurelles à effet conj plus que po conj
304
exemple de po indus
au niv macro: nationalisation d'etps, pop budg/mon, invt d'infrastructures, supports aux etps, po commerciale, de R&D, d'éducation, de formation
305
po indus verticale et horizontale
verticale: intervention directe horizontale: créer des conditions favorables
306
E.COHEN qualifiant la po industrielle
un "OTNI" un objet théorique non identifié mais devrait l'être, bases de la po existent depuis List (po de dvlp national) et Hamilton (Report on manufacture, 1791)
307
intervention pu justifiée
par des défaillances de marchés (asym d'info, coûts de transaction, asym de position dominance) ou défaillance de coordination mais aussi présence d'externalité + qui peuvent justifier une intervention pu + imp
308
2 objections à la po indus
critiques libérales: lacunes en matière d'info (Etat pas omniscient ni bienveillant => capture politique de plus po industrielle est soumise au lobbying
309
E.COHEN sur ministère de l'industrie aux USA
pas de ministère de l'Industrie mais joué par le ministère de la défense => "politique industrielle indirecte"
310
colbertisme high tech
E.COHEN: *Colbertisme High tech*, 1983 entre 1949 et 1983 en France: aéronautique, télécommunication
311
institutions soutenant l'innovation en Fr
CIR en 1983 BIPfrance banque publique d'investissement qui invt dans le K risque des etps innovantes => but réindustrialisation par l'innovation pour fonder l'industrie de demain
312
po indus dans l'Europe
cf PIIEC (projet important d'intérêt européen commun) pour dvlp les batteries en 2019 avec la covid, Berlin se convertit à la po indus nouvelle articulation ("Policy mix") po concurrence, commerciale et industrielle
313
politiques d'innovation
verticales : colbertisme high tech po horizontales (80): Etat schumpeterien = Etat au service des entrepreneurs
314
L'Etat Entrepreneur
M.MAZZUCATO 2014 * The Entrepreneurial State* : rôle pro-actif de l'état : innovateurs sont des bénéficiaires privilégiés des invt publics dans la recherche fondamentale
315
exemple d'agences d'Etat qui soutiennes l'innovation aux USA
DARPA (1958) , BARDA (2006)
316
Etat pour défaut de coordination
peut favoriser des clusters ex: 2004 J.P RAFFARIN
317
plan pour ordinateur quantique
Le plan Quantique français (2021) coordination d'etps pour en faire un ordi quantique
318
po d'emploi
hausse du taux d'emploi ou durée du L => croissance intensive ? po structurelle mais aussi conj => corriger les déséquilibres et conséquences néfastes des dysfonctionnements du marché du L po passives à actives (augmenter le volume de L, RSA)
319
Etat joue sur la spécialisation d'une nation
J.GENEREUX: loi de l'avantage politique comparé
320
politique de compétitivité
concept englobant visant à tirer le meilleur parti de l'insertion internationale de l'économie nationale F.BELLONE R.CHIAPPINI *La compétitivité des pays* 2016
321
ajd sur l'efficacité
sécurité domine l'efficacité: lutte contre cat climatique et sécurité nationale rompt avec des décennies dévolues au libre-échange et l'efficacité => laissent penser que périodes de libéralisation et hausse du CI sont dernières nous
322
P.N GIRAUD
po mercantilistes visent à attirer les emplois nomades (plus l'or) et souligne que ces po ne peuvent être envisagées qu'au niveau européen et pas des ETats membres même pour l'Allemagne
323
compétitivité une obsession
P.KRUGMAN *La compétitivité, une dangereuse obsession* 1994: obsession de la compétitivité pourrait conduire à des conflits quant au CI voire guerre commerciale
324
toutes les dimensions de la po de compétitivité
po commerciales, d'intégration, accords commerciaux stratégiques, politiques de taux de changes, po structurelles, industrielle et d'innovation
325
Keynes en 36
soulignait déjà que pays cherchaient à rendre leurs balances commerciales créditrices => exactement ce qui se passe ajd => po rationnelle au niv national mais imp car à des excédents doivent correspondre des déficits=> risque d'une déflation mondiale (baisse D)
326
S.JEAN sur la po de compétitivité
ne pas penser que la R&D suffit, redonner à la France de l'attractivité en tant que terre de production avec notamment des subventions
327
mythe du potager
E.COMBE S.GUILLOU: si on fait tout nous-même pbtique face à un choc, mieux vaut diversifier ses approvisionnements, et vouloir tout faire nous-même entrenuirait un coût exorbitant
328
P.LAMY
en 2012 lorsqu'il était DG de l'OMC "pour bien exporter dans le monde d'aujourd'hui, il faut d'abord bien importer"
329
pourquoi EU doit se prémunir
Chine: rival systémique USA: en devient un => autonomie stratégique ouverte: réduire notre dépendance vis à vis des autres pour ce dont nous avons le plus besoin V.VICARD
330
de l'efficacité à la sécurité
fin de la mondialisation heureuse : ajd éco et géopolitique sont entremêlées
331
S.GUILLOU qui conteste les souveraineté politique
La souveraineté économique à l'épreuve de la mondialisation: souv po contestée par les grandes multinationales (contribuent à la souv éco mais aussi menace car n'ont pas une logique de patriotisme économique) + menace de la puissance éco des autres nations
332
po industrielle européenne
V.VICARD: loin de rivaliser les USA ou la Chine, mais désindustrialisation française compensée par l'industrie européenne : pb trop de concurrence entre pays européens (nationalisme des diff Etats) : il faudrait idéalement une répartition des invt dans les différents secteurs d'avenir
333
la croissance verte
sout faible: signal prix (W.NORDHAUS 1973) ou forte: bifurcation voire planification car attendre une réorientation de l'éco par les prix est illusoire (suppose prix mondial du carbone => car B mondial) *Comment Bifurquer* C.DURAN R.KEUCHEYAN
334
transition
J.B FRESSOZ *Sans transition, la transition énergétique n'aura pas lieu*: pas de transition mais s'ajoute les énergies les unes aux autres
335
pb de la planification écologique
doit être démocratique pour éviter de tomber dans le totalitarisme ... "dictateur bienveillant" K.ARROW peu crédible