chap 2: mondialisation financière Flashcards
périodes
1ere mondialisation financière (1860-1914): gold standard= étalon or
guerre de 30 ans: recul des échange et de l’inv
50-60= période de Bretton Woods
1971: système de changes flottants augmentation des mouvements de K
1980: 3D : désintermédiation, déréglementation, décloisonnement
globalisation financière obligée
M.AGLIETTA Globalisation financière: L’aventure obligée mésallocation du K (excès S nord et S en BF)
paradoxe des flux de K de Lucas 1990: pb de cycle de vie de l’épargne (pays du Nord: vieux censés S et sud en BF mais mésallocation du K; les flux de K restaient dans le Nord)
la monnaie roi un privilège
Un privilège exorbitant A.EICHENGREEN
aussi dans B.BÜRBAUMER Chine/Etats-Unis le capitalisme contre la mondialisation: contestation du privilège exorbitant du dollar alors même que leur part dans la prod mondiale ne cesse de diminuer
dollar= monnaie refuge
déception de la mondialisation financière // mondialisation malheureuse
I.BENSIDOUN Jézabel Couppey-Soubeyran: banques influencent de + en + les flux de K et question de ce que va devenir le dollar dans ce nouveau SMI
point de départ de la mondialisation financière
crise de la dette des PED 1982-1989 => “décennie perdues”
Choc pétrolier 1970: O internationale de K ++ (car pays X de pétrole ont récupéré des qté imp de dollar avec la hausse des prix du baril donc invt dans PED)
Mexique 1er pays a annoncer (aout 1982) qu’il ne peut plus assumer le remboursement des intérêts de sa dette étrangère car stratégie d’endettement risquée du fait des taux variables, allocation dans des projets qui ne stimulent pas la croissance
P.VOLKER 1979-1982 organise la hausse des taux d’i -> appréciation du dollar -> insoutenabilité de la dette
autres pays annoncent leur crise de la dette après le Mexique
puis PAS: libéralisation, baisse dep publiques, ouverture pour réduire la crise
c’est le plan Brady qui réduira le montant de la dette en annulant une partie de ces dettes
aujourd’hui dette des PED ?
au cours des 10 dernières années: PED augmentation dette > croissance
budget dette > budget éduc+ santé
et paradoxe de Lucas: flux de remboursement > nouveaux emprunts (donc flux du S vers le N)
sudden stop et hausse taux d’i pour les PED
J.GHOSH : arrêt brutaux d’afflux de K rendent vulnérables les PED
hausse T% d’i alourdit la dette des PED (dépréciation de leur monnaie et baisse des perspectives de croissance pour eux)
balance des paiements
est toujours équilibrée mais sous-compte peuvent être déséquilibré
“Global imbalances” solde courant= reflet des déséquilibres internes
entrée de K et dette
ne suppose pas forcément de la dette ex: IDE pas de dette
les comptes courants de tous les pays
pays déficitaire et excédentaire
“Global current account balances” : somme de tt compte courants de tous les pays
déficitaire: USA, France, UK
excédentaire; Chine, Japon, All, Pays du Golfe
distinction mesure de l’excédent ou déficit
balance des paiements (flux)
position ext (stock): en milliard ou % du PIB
différents flux du compte financier
CF ou BF ?
invt de portefeuilles <10%, IDE >10%; autres invt (crédit)
compte du compte courant + solde du compte de K = CF ou BF
équation de la balance des paiement
X-M+ Yf+Tf +. ΔK+ ΔF+ ΔR= 0
cas du Japon
très exédentaire: réservoir à S pour le Rdm: accumulation d’actifs financiers/ accumulation d’avoir à l’étranger (IDE, invt de portefeuille, crédit)
balance des biens services déficitaire
mais compte courant excédentaire car revenus primaires excédentaires
miroir dans la balance des paiements
(deux lectures)
à un déficit de la balance courante: excédent du compte financier
par le haut: solde courant oblige le solde des K (BF se traduit par des apports étrangers en K)
par le bas: selon l’afflux de K pays deviennent en BF ou CF
M.PETTIS ET M.KEIN
Les guerres commerciales sont des guerres de classes
pays déficitaire car solde des autres pays excédentaire
argent tiré (pull) par ceux en BF qui veulent consommer
argent injecté (push) : ceux en CF qui veulent prêter car excédent S à ceux qui veulent sur-consommer
=> dette suppose un créancier
solde courant reflète
déséquilibre interne entre S et I
PIB+M = C+I+X+VS
X-M= PIB-(C+I+G+VS)
balance des paiements par l’absorption
Sidney Alexander, 1952
solde de la balance courante: solde balance B et S et absorption interne (D finale intérieure) = C+I+G+VS
si Y>A: alors X-M>0
si Y<A alors X+M <0
équation à connaître
X-M= (T-G)+ (S+CaF-I)
T-G: solde budgétaire
S+CaF-I: épargne nette pv
CaF= capacité d’autofinancement
après la séquence PERRUC
en CF: ménage
en BF, entreprise (invt)+ Etats
si au niveau national l’équilibre ne se fait pas => BF de la nation (n’est pas la dette publique des APU)
aujourd’hui critique de la dette est une critique de la dépense publique
cas de la france
déficit structurel depuis 2004 (ajd -28,1% du PIB en 2023)
déficit de la balance commerciale des biens et revenus secondaires (rémittences, APU car UE )
une des plus internationalisée
déficit sans pleurs
-secteur public neutre T-G=0 donc déficit vient de l’S privé (S+CaF-I) donc dette mais si invt productif soutenant la croissance permettra le remboursement de l’endettement futur=> équilibre inter-temporel
(cas de l’USA ou France)
déficit jumeaux+ cas des USA
secteur privé neutre S+Caf-I=0 donc BF des Etat
donc déficit jumeaux: déficit solde bugétaire+ déficit Balance courante
cas: en 1982: déficit de la balance des paiement car manque d’S et trop de conso
(selon M.PETTIS et M.KLEIN USA n’importe pas du K parce que faible S mais S peu car souvent absorber les K importés)
balance des paiements globale
X-M + Yf+ Tf+ ΔK+ ΔF = -ΔR
si déficit balance globale alors avoirs de réserves diminuent (noté +)
reserves de change: avoirs détenus par les banques centrales ou Etat en devise étrangère ou en or
quand la reserve de change joue t-elle un role
-contrepartie : “créance sur l’extérieur” de M3: financement monétaire de la balance courante quand la banque crée la contrepartie du dollar reçu une etps Xtrice
étapes de la balance des paiements
cf Rostow
Alex Cairncross 1957: “théorie des étapes de la balance des paiements”
Pays nouvellement emprunteurs: déficit BC + revenu => déficit Balance courante donc BF (PMA)
Pays emprunteurs évolués: exécedent BC (commerciale + services -) et revenus (-: dette, revenus, services) donc balance courante -
Pays nouvellement prêteur: excédent balance courante donc CF
Pays prêteurs évolués: balance commerciale déficitaire (services + biens -) excédent revenu (int) et balance courante excédentaire + donc CF (GB/FR avant 14 puis USA après WW2)
questionner le modèle d’Alec CAIRNCROSS
-PMA bloqués?
-USA ajd pas en position de prêteur évolué
- P.ARTUS: Chine: devrait avoir un deficit extérieur et des entrées de K, cette anomalie révèle les pb structurels de la Chine (S excessive et trop peu de C*, baisse rentabilité du K)
comment parler des bénéfices de la M financières
nouvelles versions des gains à l’échange (plus pour les Biens mais les K)
tableau sur le niveau optimal du solde courant
équilibre très difficile
excédent:
-: S excessive, faiblesse de l’inv, intermédiation inefficace, l’excédent comme une auto-assurance face au risque de sudden stop
+: S car vieillissement démographique (cf M.AGLIETTA Globalisation financière: L’avanture obligée S dans vieux pays), croissance tirée par les X
déficit:
-: conso excessive, mauvais invt (peu porteurs de croissance), risque de sudden stop (retrait brutal de K)
+: invt rentables et productifs, “emprunteur en dernier ressort”= USA permet de soutenir la croissance en captant l’excès d’S mondial = saving glut
règle de P.ARTUS à propos du bon déficit
deficit de la balance courante < l’int public + BF des entreprises
M.PETTIS ET M.KLEIN sur la question des excédents et déficit
dans les dernières décennies, pays avec balance excédentaire plus créancier qu’actionnaires et ceux déficitaire: pays avancés qui empruntent pour projets futiles
financer un déficit courant (du + au - stable)
IDE (pas de risque de sudden stop mais pas de contrôle total)
emprunts long mais risque de taux de change
K à CT: hot money/ K flottant (portefeuille, crédit CT : ++ avant la crise asiatique 1997)
-utiliser ses avoirs de réserves
péché originel
«péché orginel» A.EICHENGREEN, R.HAUSMAN: Etats qui ne peuvent pas s’endetter dans leur propre devise donc risque de crise de change (ne pas avoir les réserves de changes suffisantes)
position extérieure
agrégat statistique (1993): fournit une indication du degré d’ouverture financière et soutenabilité de la dette ext
=> solde des avoirs et engagement à CT et LT à l’égard du reste du monde
les plus gros débiteurs et créditeurs
et cas de la Fr
débiteurs: USA, FR, UK
Créditeurs: Chine, All, Japon
France: IDE+, invt de portefeuille - (dette de l’Etat et obligation) : -28,1% du PIB en 2023
(ce que la france détient sur l’étranger - ce que l’étranger détient sur la France)
déficitaire depuis 2004
cas des USA
gagnent plus sur les actifs étrangers que les étrangers sur leur actif même si débiteurs
P.O GOURINCHAS H.REY: USA est devenue une entreprise K risque et dégagent une belle marge
SIX pack de l’UE
2011: respecter le pacte de stabilité (1997: 60% dette 3% déficit), solde du compte courant doit être entre -4% et 6% du PIB pour être soutenable, position extérieure <35%
paradoxe
paradoxe de Feldstein/ Horioka: si parfaite mobilité des K= plus de relation S et I au niveau national pourtant encore forte corrélation biais domestique cf A.SMITH: main invisible pousse les ind détenteurs de K à rester sur le terr national
indices pour mesurer l’intégration financière
égalisation des taux: critère Feldstein Horioka: + intégration, + T% d’i convergent= marché des K tend à être unique
indice Chinn-Ito: mesure l’importance des mesures de restriction
indice Lane/Milesi-Feretti: somme des avoirs et engagements de tous les pays / PIB mondial
taux de change
est le prix d’une monnaie par rapport à une autre lorsque celles-ci sont convertibles = devises
convertibilité des monnaies
inconvertible (certains PED, URSS)
convertibilité limitée (contrôle des changes: seulement pour B&S, IDE ces contrôles supprimé avec les 3D )
pleine convertibilité (pays dvlp ajd
les deux cotations pour T% de change
cotation au certain: 1 unité de monnaie nationale = X monnaie étrangère (si cotation ➚ monnaie s’apprécie)
cotation à l’incertain: 1 unité de monnaie étrangère= X de monnaie nationale
(si augmente monnaie nationale se déprécie)
taux de change
nominal bilatéral (d’une monnaie contre une autre) ou multilatéral
taux de change effectif: somme pondéré taux de change avec les différents partenaires commerciaux
taux de change fixe ou flottants/flexibles (fixés par le marché)
fixation du taux de change schéma + pourquoi demander une monnaie étrangère
se fixe sur le marché des changes entre deux monnaies
acheter des B/S étrangers, IDE, acheter des obligations
taux de change nominal vs réel
nominal en valeur
réel dépend de l’évolution des termes de l’échange
TCR= e_r= e_n* P/P*
e_n taux de change nominal au certain
P: indice prix M
P* indice prix X
la compétitivité mesurée par le taux de change
avec taux de change réel on peut mesurer la compétitivité prix
pays peuvent:
désinflation compétitive (baisse de P par rapport à P* => gagne en compétitivité prix)
dévaluation, dépréciation des T% de change: baisse de e_n freine M mais donc intrants + cher (énergie) -> inflation importée
retour sur l’ex de Ricardo avec T% de change
B.LASSUDRIE DUCHENE: si Angleterre pas d’avantage si baisse T% de change alors baisse prix drap anglais < prix drap portugais
loi du prix unique
en CPP
Gustav Cassel (1916): taux de change devraient à LT garantir la PPA (garantir mon pv d’achat en convertissant la monnaie)
cf l’indice Big Mac: The economist
les deux PPA
PPA absolue: prix des biens exprimés dans une monnaie finissent par s’égaliser
PPA relative: taux de variation du taux de change doit compenser le différentiel d’inflation entre pays et ses partenaires commerciaux
monnaie est dé/sur évaluée
écart entre T% de change en PPA et nominaux
cas du Japon
Yen longtemps surévalué Etps japonaises se sont massivement déplacés car hausse T% de change => perte de compétitivité prix
effet Balassa-SAMUELSON
1964: tendance à l’appréciation du taux de change au fil du développement (car hausse des prix des biens car maladie des coûts donc inflation et appréciation du taux de change )
effet de la balance courante
si excédent (X>M): vente de devises contre monnaie nationale donc D monnaie > O monnaie donc appréciation des taux de change
si déficit (X<M): vend monnaie contre devises D monnaie <0 monnaie : dépréciation des taux de change
(va tendenciellement dans ce sens: cas de l’USA)
paradoxe aujourd’hui
inflation + forte aux USA que dans l’UE et déficit courant aux USA et excédent UE pourtant dépréciation de l’euro par rapport au dollar
sur le marché des changes évolution
jusqu’à 80’: transactions courantes dominent sur le marché des changes puis marché des changes sert davantage à la finance (flux financiers) : J.COUPPEY SOUBEYRAN marché des changes miroir d’une finance internationalisée
=> plus l’éco se dvlp plus les opérations de changes liées à l’act financière (IDE, dividendes)
parité des taux d’intérêt
Keynes: au niveau mondial T% d’i ou rendement K devrait s’égaliser donc différence entre taux d’i égalisé par les taux de change
taux d’i $= taux d’i €+ taux de change
système de change flottant
1971 remplace le taux de change fixe de Bretton Woods
modèle de sur-réaction
R. DORNBUSH 1976: à l’annonce d’un choc monétaire (variation T% d’i) marché financiers réagissent plus vite que marché de biens donc décalage sphère réelle et financière
et appréciation ou dépreciation T% de change
dynamique spéculaire
André Orléan cf image du concours de beauté Keynes: anticipation sur le comportement des autres et comportements mimétiques et prophéties auto-réalisatrices sur marché des changes => bulles de changes
comment expliquer l’appréciation du dollar avec l’élection de TRUMP
TRUMP veut protectionnisme (donc on s’attend à une hausse des prix importés donc inflation, taux d’i devrait augmenter donc hausse renta du K donc dollar devrait s’apprécier
prédiction des taux de change
impossible à CT (ne dépend pas uniquement de l’état de la balance commerciale J.SAPIR= incertitudes = paris au carré ) car spéculation et paris influencent les taux de change
taux de change d’équilibre de ref
J.WILLIAMSON 1983: garantit l’équilibre interne d’une éco (croissance po donc pas d’inflation) et équilibre externe (niveau de déficit soutenable) => analyse qui a présidé lors de accords du Louvre de 1987 pour tenter d’équilibrer les T% de change
marché des changes un marché financier ?
non entre le marché de la monnaie et financier on ne prête pas mais on échange des devises
marché fictif dont l’essentiel des opérateurs BSR, appelé Forex (FOreign Exchange) dominé par la City de Londres (a gardé son expertise financière historique) 7 500 milliards de $ échangés quotidiennement permet de financer le CI, marché de gré à gré (entre cambistes)
notamment avec trading haute fréquence
position de change
situation financière par rapport à ses créances, dettes, avoirs en devise
position fermée (PDH=0)
position ouverte: courte PDH<0 spéculation à la baisse
position ouverte longue: PDH >0 spéculation à la hausse
opération de couverture
se protéger contre les risques de baisse ou hausse des cours de devises: protéger les créances et les dettes commerciales et financières ex: marché des swaps
spéculer sur une monnaie
acheter une monnaie dans l’espoir de la revendre plus cher, ou vendre une monnaie dans l’espoir de la racheter moins cher
régime de change
ensemble des règles qui déterminent l’intervention des autorités monétaires sur le marché des changes et donc le comportement du taux de change
=> po de change (fixe : + contraignant ou flottant)
balance globale et régime de change
fixe:
BG excédentaire: accroissement des réserves
BG déficitaire: diminution des réserves
équilibrée: pas de variation des réserves
flexible:
BG excédentaire: appréciation de la devise nationale
BG déficitaire: dépréciation de la devise nationale
BG equilibrée : pas de variation du taux de change
contraintes pesant sur le choix du régime de change
-institutionnelles (Bretton Woods, SME)
-Politique (ex:pression pour laisser flotter le yuan sur la Chine par les partenaires com 2000
-économique (GB en 1992: crise de change)
deux régimes de change
fixe: monnaie émise par la BC adossée à des réserves de change
flottement pur : autorités renoncent à intervenir sur le marché des changes pour assurer la parité (les dvlp)
même si régimes de change intermédiaire: autorité monétaire interviennent sur le marché des changes pour maintenir le taux de change d’une monnaie par rapport à une monnaie de référence
dollarisation/euroïsation
pays qui abandonne l’usage de sa propre monnaie (perdant de la valeur) pour adopter une nouvelle monnaie
union monétaire:
régime de change fixe dans lequel un grp de pays adoptent une monnaie unique et les pays renoncent à leur autorité monétaire (ex:UE)
peur du flottement
“fear of floating” CALVO REINHART : peur de l’appréciation de leur monnaie (perd en compétitivité, crise de change ) ou dépréciation (charge de la dette augmente)
passage au flottement pur
pas vrm après accords de la Jamaïque (1976) mais abandon du régime fixe fixé par Bretton Woods (44 actif en 58)
régime de change fixe + / -
+: discipline monétaire donc forte crédibilité et peu d’incertitudes, rigueur sur l’inflation, sécurise les échanges de K/B/S
-: contrainte forte sur la po monétaire: si choc asymétrique sur les éco (pas également touchées): pb, asymétrie entre les monnaie et ajustements, facilite la spéculation (car taux fixe), tendance à l’appréciation du taux de change réel
régime de change flottant +/-
+: marché dit la vérité= T% de change vrai donc mécanisme ajusteur, ajustement déséquilibres de la BC (dépréciation engendre hausse des importations), spéculation incertaine, po monétaire libérée, détention de réserves de change inutile
-: spéculation ne disparaît pas, taux de change à surveiller et se calquer sur po monétaire du $, tentation d’admnistrer les taux de change
lien industrie et taux de change
GNIMASSOUM: fixité des taux de change accentué le désavantage comparatif du secteur manufacturier -> peut conduire à une désindustrialisation précoce cf D.RODRIK
M.FRIEDMAN
en faveur d’un régime de change flottant pour laisser la vérité s’exprimer librement, hausse de la demande d’une monnaie en change fixe conduit ) l’inflation ou désinflation
pour les libéraux: écarts des balances courantes ajd se justifie car flottement encore impur car tout le monde pas de taux de change flottant
triangle d’incompatibilité
“The impossible trinity” 1961: R.MUNDELL: ne peut y avoir: po monétaire ind, taux de change fixe et un marché financer ouvert
-change fixe + mobilité des K: union monétaire (ex:UE)
-mobilité des capitaux + PM indépendante: change flottants (USA depuis 1971)
-fixité des changes+ PM indépendante => autarcie (chine avant 80)
conclusion sur régime de change optimal
J.FRANKEL 99: pas un régime de change qui est optimal pour tous les pays et toutes les périodes
politique de change
action délibérée du gouvernement / BC pour influencer (ou déterminer le taux de change)
défensive ou offensive avec taux de change
défensive: en change fixe: lutter contre les attaques spéculatives, limiter l’appréciation des taux de change, corriger les pertes de compétitivité
offensive: se donner un avantage compétitif= guerre cambiaire= guerre des changes ou lutte contre l’inflation.
instruments d’intervention
contrôle de change
modification de parité (dévaluation, réévaluation)
intervention des BC sur marché des changes ou manipulation des T% d’i
quand utilisation du “franc fort”
1986: s’engage à ne plus dévaluer
objectifs interne/ext des po de changes
interne: garantir le plein emploi via baisse taux d’i mais fait fuir les K
externe: défense de la monnaie, taux d’i élevé mais frein à la croissance
courbe en J
dévaluation de la monnaie:
effet prix: à CT : M sont plus chères, X rapportent moins donc creusement du déficit balance commerciale
effet volume: M diminuent et X augmentent donc rétablissement de la balance mais risque d’inflation “importée”+ boucle salaire prix: face à la hausse des prix -> salariés veulent salaire à la hausse -> répercussion sur les prix -> inflation
condition d’efficacité d’un po de change
théorème des élasticités critiques : Marshall/Lerner/robinson: somme des valeurs absolues des élasticités prix des X et M >1
pas de comportement de marge des X
pas modération salariale
être capable de répondre à ce supplément de demande
compétitivité doit être compétitivité prix
accords du Plaza
1985 (Jap, All, USA, Fr, RU) s’organise pour déprécier le cours du dollar
1987: accord du louvre pour freiner sa dépréciation : limiter la volatilité des taux de change
conclusion sur l’efficacité de la manipulation des T% de change pour P.ARTUS
réduit pv d’achat, n’améliore pas le CI, substitution des biens M impossible car CVM
effet des po de change sur
solde commercial
entrée de capitaux
endettement
inflation
tourisme
appréciation de la monnaie:
baisse des X
invt pour l’ étrangers plus coûteux
baisse coût de la dette
prix des produits baisse
pv d’achat des touristes diminue
dépréciation de la monnaie
hausse des X
invt étrangers moins coûteux
coût de de la dette en devise augmente
inflation
hausse pv d’achat touristes
comment reconnaître un pays manipulateur de ses taux de change
réserves de change augmentent, interventions massives sur le marché des changes, excédent courant >3% du PIB
guerre des monnaie inversée
depuis 2021 par l’appréciation pour contrer l’inflation pour préserver la force d’une monnaie
=> forte évaluation du dollar par rapport au yen, dollar, livre sterling
première mondialisation financière
M.AGLIETTA: ordre monétaire “religion monétaire” confiance dans les valeurs nominales donc pas de risque de manipulation des taux de change etalon or 1880-1914: sécurise les flux de K
1865: Union télégraphique internationale: émergence marchés financiers
déséquilibres de certains pays permet la mondialisation financière
beaucoup d’S de l’Europe (UK: anglobalization financière) vers périphérie (Russie, USA, colonies de peuplement)
USA reçoit plus de flux entrants (achat titre trésor que flux sortants)
entre deux guerre
instabilité des taux de change, défauts de paiements (Russie), inflation (23 ALL)
grande dépression
; Great reversal Rajan et Zingales: quitte phase d’expansion de la finance
“éco sans système financier international” Brender, Pisani (financement international public: insititutions multilatérale) et répression de la finance privé
contrôle des changes, un cloisonnement (triangle de mundell)
-> répression financière MCKINNON et SHAW 1973
années 70 : marché des eurodollars
interdiction aux banques anglaises en 1957 de prêter des livres sterlings donc banque d’Angleterre autorise à travailler avec les dollars, nouvelle voie et attirent des dépôts en $
marché des euro dollars: dollars déposés et prêtés en dehors des USA
H.BOURGINAT: intégration par contournement: eurodollar contourne les barrières réglementaires des marchés financiers (// Shadow Banking)
“bricolage dangereux “Brender, Pisani
années 70 sens endettement
sud sud: prêteurs sont X de pétrole (car choc pétrolier de 74)
limite du bricolage dangereux
au nord: changement de p éco (P.VOLKER hausse T% d’i) appréciation $ donc au sud baisse recette d’X (ralentissement croissance nord et insoutenabilité de la dette) => décennie perdue pour l’Amérique latine (car contrainte fiananciere ++)
années 80
Eric Helleiner “déréglementation compétitive” course à la déréglementation pour capter les opérations financières => expansion marché financiers
déreglementation administrée: dogme de Friedman pour lutter contre l’inflation: émergence de fonds souverains, sauveur en dernier ressort
bilan des banques (marchéisation des bilans : passif et actif sensibles aux T% d’i et mobiliérisation: - de crédit + titre)
thèse sur la finance globale comme produit des Européens et socialistes français plus que les USA
Capital Rules R.ABDELAL
années 90
élargissement de l’ouverture financière avec PAS (libéralisation du compte financier: IDE, invt de portefeuille, crédit) + innovations financières: titrisation; zinzins, shareholder value
def globalisation financière
association étroite de la libéralisation des systèmes financiers nationaux et l’intégration internationale (M.AGLIETTA)
Processus d’interconnexion des marchés de capitaux au niveau national et mondial, conduisant à l’émergence d’un marché unifié de l’argent à l’échelle planétaire
sens des flux années 80
nord/nord : creusement du déficit public américain (déficit jumeaux) financé par l’All et Japon qui se substituent aux pays de l’OPEP (car 82: contre choc pétrolier) paradoxe de Lucas (K restent dans le nord)
parler de destruction créatrice
80’ : nouvelles modalités de financement : finance réglementée et intermédiée à déréglementée et désintermédiée
Plan Brady
1989: résoudre crise de la dette: propose aux banques de remplacer les créances (crédits) par obligations garanties par le Trésor Américain => genèse de la titrisation (transforme les crédits en valeurs mobilières facilement négociables= obligations)
flux lors des années 90
plus unidirectionnels (M1) mais croisés (USA absorbe S mais aussi IDE: flux sortants < rentrants donc compte financier +)
x des flux pour diversifier les portefeuilles plus que transférer l’S
à partir de quand UE excédentaire
1993 (critère de Maastricht) donc finance déficit courant des dragons et tigres asiatiques
mais 97: sudden stop
crises qui ont fait revenir les K aux USA
crise asiatique (97), Russie (98), Brésil (99), Argentine (2001) donc reflux des K vers les USA pendant que ces pays écartés des marché financiers reconstruisent un excédent
USA: GOURINCHAS REY joue le rôle d’une etps K risque
années 2000/2010 sens des K
baisse S américaine et hausse S émergent -> financement SUD NORD (ou vision M.PETTIS M.KLEIN)
UE: financement Nord Sud
2010; déséquilibres se réduisent pourvoyeurs de K de l’Asie à l’Europe (UE excédentaire “saving glut européen” All finance le déficit jumeaux des USA
avis de J.COUPPEY SOUBEYRAN
financiarisation ne s’est pas arrêté, difficulté à la verdir, crise financière a un peu réduit le rythme mais surtout structure (baisse des invt de portefeuille), redomestication des flux financiers (UE)=> recentrage sur certaines régions
def du SMI
ensemble d’institutions et de règles qui organisent les flux de capitaux et les rapports (convertibilité, taux de change) entre les monnaies internationales
SMI comme un bien public
C.KINDLEBERGER
R.DORNBUSCH : stabilité des relations commerciales et financières un B public (non excluabilité, non rivalité)
M.AGLIETTA: SMI produit des ext + = stabilité macro économique avec des liquidités mondiales en fonction des besoins + corrige les déséquilibres de la balance des paiements avec régime de change
aussi ext de réseau
4 fonctions du SMI
C.GREKOU
-fournir des moyens de paiements acceptables par tous
-inspirer confiance
-fournir des liquidités suffisantes
-disposer des mécanismes de correction des déséquilibres
liquidités internationales au sens strict
avoirs de réserves: or, monnaie internationale créée (projet de Keynes “bancor”), DTS: droits de tirage spéciaux: actif de réserve international: panier de 5 monnaies (dollar, livre, euro, yen, yuan/ renminbi); formes nationales: devises
fonctions de la monnaie internationale
B.COHEN (1971): dollar joue tous ses roles
utilisation pv :
intermédiaire des échanges: transactions financières et commerciales
réserve de valeurs: détention d’actif pv internationaux
unité de compte: facturation des transactions commerciales et financières internationales
utilisation officielle: (BC)
intermédiaire des échange: sur le marché des changes (FOREX)
Reserve de valeur: réserves de change
unité de compte: ancre (peg) pour fixer les taux de change des différentes monnaies
liquidité internationale au sens large
capacité d’emprunt d’un Etat Nation
BC peuvent se procurer des liquidités auprès d’autres BC -> accords de Swap
loi de Gresham inversée
(mauvaise monnaie chasse la bonne) inversée pour Hayek: meilleure qui s’impose = dollar
conditions direction générale du trésor pour une devise internationale
pleine convertibilité, taille du pays émetteur +, stabilité éco et politique et marchés financiers dvlp
Susan Strange : monnaie maîtresse
1971 monnaie maîtresse= imposée au sein d’un empire, monnaie clé (préférée), négociée (celui qui l’émet obligé de marchander), neutre
dilemme de Triffin
1960: L’or et la crise du dollar monnaie utilisée hors de son pays d’origine
-> liquidité et stabilité contradictoires car il faut de l’abondance pour la liquidité et de la rareté pour la stabilité
privilège exorbitant
B.EICHENGREEN: aut américaines peuvent gérer le $ pour leur intérêts internes (chômage, inflation) sans prendre en compte les intérêts internationaux
avantages: seigneuriage: usa peut créer de l’argent autant qu’elle veut pour son pv d’achat, et pas besoin de séduire les invt avec taux d’i car comme monnaie internationale doivent se placer en $, financement déficit dans propre monnaie
désavantage de la monnaie roi
ne peuvent utiliser le taux de change comme arme (dépréciation compétitive –>déprécie les autres aussi)
nouveau dilemne de Triffin
P.ARTUS USA fournis une dette liquide sûre et sans risque au RdM (bons du Trésor) mais USA abuse et s’endettent excessivement : stabilité remise en cause
douce négligence
J.CONNALLY secrétaire au Trésor “le dollar est notre monnaie mais c’est votre problème” (1971)
père de l’euro et candidats pour détrôner le dollar
R.MUNDELL
euro: pas d’union budgétaire et fiscale mais union monétaire, marché financiers encore faiblement intégrés => marché de l’euro incomplet
yuan: fragilités structurelles: pas pleine convertibilité= contrôle des K , étroitesse du marché obligataire (pas assez liquide)
utilisation reste faible même si Chine vend et achète plus en yuan qu’en dollar + libéralisation du compte financier => alternative proposée aux pays émergents
Benjamin Burbaumer
contestation de l’hégémonie du dollar: encore loin de concurrencer le dollar, même si yuan aide Russie par ex, hausse de l’utilisation du yuan car dollar utilisé comme sanction par USA
arsenalisation du dollar
Paper Soldiers Saleha Mohsin : monnaie une arme : sanctions éco lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie: a empêché la Russie d’utiliser le système de paiements internationaux SWIFT
=> extraterritorialité permise par la monnaie: imposer sanctions outre territoire à ceux voulant utiliser le dollar
dollar comme repoussoir
l’utiliser comme arme fait baisser la confiance dans le dollar donc baisse de sa puissance et incitation à utiliser d’autres monnaie (ex: Russie a vidé ses réserves en dollar)
trois guerres des monnaies
guerre des monnaies: rivalité entre différentes monnaies
guerre cambiaire: sens historique (taux de change)
guerre entre monnaies publiques et pv
monnaies privées
bitcoin, ethereum, tentavide de meta: Diem abandonnées
=> bitcoin comme monnaie légale au Salvador n’a pas été un grand succès
Finalement le dollar reste la monnaie dominante
sacrifice dans l’histoire du SMI
“L’histoire du système monétaire peut être caractérisée comme un enchaînement de sacrifice “ => sacrifice d’un des côtés du triangle de Mundell B.BLANCHETON
tableau récapitulatif des diff périodes dans le SMI
Etalon-or : 1880-1914 crise WW1
Gold Exchange Standard: 1922-1931 crise: 31-WW2
Bretton woods 1944 (effectif en 58)-1971 crise 71-73
change flottant: mars 73 (flottement en Allemagne) ou Accords Jamaïque 76 crise depuis le debut?
axe coopération et régles
juger la performance du SMI: si un Bien public mondial générant des ext +
-stimuler la croissance
-garantir un équilibre interne (plein emploi/pas d’inflation: IS-LM)
-garantir un équilibre externe (BP)
étalon or: expression de Keynes
“golden fetters” menottes dorées Keynes= Etat ont les mains liés et doivent respecter les règles
naissance de l’étalon or
héritage de la Currency School (acte de Peel 1844 seulement en UK) devient un système (international) à partir de 1880
expression d’Aglietta sur l’étalon or
Religion monétaire: tt monnaie définie et convertible en or, dépôts convertibles en billets qui sont eux même convertibles en métal, émission monétaire adossée aux réserves d’or de la BC
T% de change est la pair métallique: rapport des poids d’or, confiance dans les valeurs nominales (monnaie stable et prix stables)
mécanismes des point de sortie d’or
si dépréciation : point de sortie d’or: préfèrent payer en or qu’en devise (car devise trop dépréciée)
si appréciation: point d’entrée d’or: préférant payer en devise qu’en or pour limiter l’appréciation
mécanisme de Hume
rééquilibrage automatique des balances grâce à l’étalon or => accumulation d’or vaine s’oppose aux mercantilistes
déficit de la BC: dépréciation de la monnaie -> or sort du pays donc - de création monétaire possible -> prix baissent (TQM) -> plus d’X -> rétablissement du déficit
OU (plus rare) sur crédit : dépréciation de la monnaie -> baisse or -> baisse crédit -> hausse taux d’i -> baisse M -> correction du déficit
étalon or comme mythe
présenté comme le SMI parfait (par Jacques Rueff) : simple, rigoureux, corrige les déséquilibres
n’a pas durer longtemps en réalité (80-14): la monnaie de l’échange était la livre “Un régime fondé sur l’hégémonie de la livre sterling, adossée à l’or” AGLIETTA
pays qui sortent et rentrent du système
ce mythe a susciter la tentation du retour à l’étalon-or après WW1
citation d’AGLIETTA sur l’étalon or
“un régime fondé sur l’hégémonie de la livre sterling, adossée à l’or”
obj int et ext avec l’étalon or
obj primaire d’équilibre externe qui prime sur l’équilibre interne => système rigoureux donc vertueux
sacrifice de la po mon ind contrariant les aspirations démocratiques
Keynes sur l’étalon or et pb des règles
un monarque absolu mais éclairé: règles du jeu à respecter en vertu du bien collectif
si bcp d’or doit augmenter le crédit donc inflation mais ts ne le faisaient pas => donc peut générer des pb d’asymétries
pb matériel de l’étalon or
contrainte du stock d’or, si croissance dépasse la disponibilité de l’or =frein à la croissance et pression déflationniste
entre deux guerre
WW1 conduit à la suppression de la convertibilité or des billets pour soutenir l’effort de guerre
pays avant créanciers deviennent déficitaires (UK, FR) et USA prêtent à l’Allemagne qui doit des réparations à la France qui doit rembourser les dettes de guerre à l’USA
keynes sur l’entre deux guerre
Les conséquences économiques de la paix 1919 paix organisée peut conduire à une nouvelle guerre: opposition sur les dettes et manière de les rembourser
conférence de Gênes 1922
USA n’y participent pas, affirmation de l’étalon de change-or (Gold Exchange Standard) pour limiter l’inflation, avec Keynes et R.HAWTREY
Livre, dollar, franc français convertibles en or et autres monnaies convertibles dans ces 3 monnaies
=> Keynes: dresse les intérêts des différentes nations des uns contre les autres 36 TG
réserves en or pendant le Gold Exchange Standard
réserves en or ont augmentés donc non coopératifs
le cas anglais
20’: veulent restaurer valeur de la livre avec po déflationniste mais taux de change tellement élevé que même avec la baisse des prix TCR très haut
Septembre 31: fin de l’étalon-or pour dévaluer la livre et doper le X => guerre cambiaire
stabilisation dollar
suspendent la convertibilité-or en 34 et dévalue jusqu’au Gold Reserve Act 34 (35$: 1 once)
cas français
crise monétaire avec arrivée de la gauche
stabilisation Poincaré: 1 livre = 125 francs
puis devient une monnaie forte
dévaluation qui stimule les X françaises pour maintenir l’excédent
possibilités pour les pays déficitaires (voie des dévaluateurs précoces et tardifs)
dévaluateurs précoces: dévaluation (baisse e_n)
dévaluateurs tardifs: déflation (ex: 35/36 dévaluation Laval France)
inconvénient majeur du système de change fixe
asymétrie entre pays en déficit (po rigueur) et excédentaire (pas d’obligation de relance)=> pas de rééquilibrage donc act mondiale baisse : déflation + mouvement de K bloqués
cas de ref de sudden stop
B.EICHENGREEN O.ACCOMINOTTI “the mother of all sudden stops”: reflux de K en Europe entre 1919-1932
K.POLANYI sur l’étalon or
clé de voute de la M1 financière = servi le Kisme concurrentiel de l’éco de marché autorégulée
Keynes critique de l’étalon or + libération à la fin
Conséquences économiques de M.CHURCHILL 1923: “l’étalon or est déjà une relique barbare” sacrifier les avantages sociaux pour fixité du taux de change , le défendre aujourd’hui ne serait pas raisonnable
la fin de l’étalon or 1931: on a enfin les mains libres (golden fetters) pour faire ce qui est raisonnable
accord tripartite
25 septembre 1936: France GB USA: stabiliser les monnaies = égalisation des changes
Bretton Woods et objectifs des deux dominants
1944: 44 nation dominés par UK (Keynes) USA(H.WHITE)
UK: se reconstruire: Keynes voulait une banque mondiale (International Clearing Union: multilatéralisme des paiements, symétrie des ajustements entre excédents et déficits) et une monnaie internationale: le bancor => marché des changes serait devenu inutile
USA: veut s’assurer des débouchés, gagne le bras de fer avec prépondérance du dollar
principes de BW
-fixité des parités (± 1%), dévaluation autorisées ssi “déséquilibre fondamental” Keynes et accord de tous les partenaires, convertibilité externe (dollar en or (35$/once) et les autres en dollar), coopération
institutions héritées de Bretton Woods
-FMI 47 : financement à CT : quote part de chaque pays (= dépôt) et pays peuvent avoir des prêts jusqu’à 145% annuellement de leur côte part (en échange acceptent les PAS)
- BIRD: banque internationale pour la reconstruction et le dvlp financement LT et s’associe en 60 avec l’AID (aide internationale de développement) et devient la Banque mondiale
le paradoxe de Triffin durant BW
1944-1958: “dollar gap” manque de dollar: stabilité sur la liquidité : pour fournir la liquidité flux de K vers RdM
1958-1971: “dollar glut” liquidité sur la stabilité
problème de la n-ieme monnaie
chaque pays en change fixe doit assurer le taux de change fixe (vendre la monnaie si appréciation ou acheter monnaie si dépréciation)
si n-1 sont stables la n-ème l’est aussi = dollar
crise de BW
1960: L’or et la crise du dollar R.TRIFFIn avoirs des BC en $ dépassent le stock d’or des USA (R.ROOSA met en place un “périmètre de défense du dollar”: pool de l’or: mutualiste les réserves en or et bons Roosa: bons du Trésor USA à T% avantageux pour éviter que BC veulent convertir dollar en or)
1968: double marché de l’or: celui garantissant 35$/ once et celui matière première (selon O et D)
65: France (car USA s’endettent en dollar donc profite du monde entier: déficit sans pleurs permis J.RUEFF ) De Gaulle annonce vouloir convertir ses dollar en or
nouvel étalon avec BC publique selon J.HICKS
“monnaie fondée sur un étalon salaire” éco d’endettement
conclusion sur le mythe de BW
pas vrm un exemple mais une exception (J.MISTRAL): y revenir = répression financière car sacrifice de la po mon ind (en désaccord avec volonté démocratique)
la fin de BW en 3 actes
acte 1: 1971: 1er déficit commercial américain donc mesures protectionnistes et Nixon annonce a suspension de la convertibilité or dollar (35$/once= considéré comme obstacle)
J.CONALLY “le dollar est notre monnaie mais c’est votre problème” douce négligence
acte 2: 1973: all sort du système de change fixe et change flottant généralisé
acte 3: 1976: signature des accords de la Jamaïque: fin officielle de BW et fin de la référence à l’or dans le SMI, chacun peut choisir son régime de change (liberté des K/ po mon ind)
accords du Plaza et Louvre
-accords du Plaza 1985: trop forte appréciation du $ donc organiser sa dépréciation (cf monnaie “négociée” S.STRANGE)
-accords du Louvre 1987: limiter sa dépréciation + J.WILLIAMSON “taux de change d’équilibre” 1983 + zone cible = rendre les variations des changes visqueuses
après les accords de Louvre
$ s’est déprécié de nouveau (cf balance courante déficitaire) puis alternance dépréciation appréciation marque la fin des accords coopératifs
est-on réellement dans un régime de change flottant
reste minoritaire: ancrage par rapport à une monnaie de ref (dollar, euro…)
Europe et l’euro
période 1
-taux de change fixe à l’int et flottement des changes ext
1972-1978: “serpent monétaire”: marge de fluctuations entre les diff monnaies européennes de ± 2.25% => échec car diff d’inflation
europe et l’euro 2eme période
1979-1993 : SME (V.G D’ESTAING, H.SCHMIDT) : ECU(European Currency Unit) une “monnaie partielle” (J.HICKS) permet l’unité de compte seulement pour définir tous les T% de change par rapport à l’ECU
monnaie panier des devises européennes
mini BW avec un mini FMI (FECOM 73 émettant des ECUS)
France dans le SME
81: dévaluation des taux de change (e_n) pour lutter contre l’inflation
83: tournant de la rigueur: ne plus utiliser la dévaluation
87: s’ancre sur le mark allemand (s’appréciant étant donné excédents courants): po de désinflation compétitive (baisse P)
triangle d’incompatibilité dans le SME et position dom
sacrifice de la po mon ind
sauf celle de la Bundesbank, monnaies sont ancrées sur le mark donc sur T% d’i de l’All qui ne correspond pas forcement aux obj de tous
monnaie unique en Europe
1999 car ancrage sur le Mark trop contraignant
nouveau BW
Michael Dooley: 2000-2010: déficit courant des USA financé par la Chine, Chine accumule des réserves en dollar // BW: monnaie dominante (BW) et les autres pays veulent stabiliser la leur en accumulant des réserves
po monétaire européenne aujourd’hui déterminée par
obj interne (inflation, chômage)
ajd PED s’ancre sur
dollar pour rester compétitif “semi-étalon dollar” M.AGLIETTA
semi= car pas vrm change fixe
douce négligence ajd
M.AGLIETTA V.COUDERT: FED se préoccupe de la stabilisation interne (T% d’i) sans prendre en compte les int ext
conséquences de la douce négligence
-persistance du déficit USA
-mésalignement au taux de change d’équilibre
-surévaluation du dollar (bcp de placements en $ -> appréciation)
-surévaluation : hausse charge de la dette
-spéculation accentuée
-mésalignement des monnaies (pas de cvg vers changes vrais)
-risque du sudden stop
-absence de mécanismes automatiques
4 sources de dysfonctionnement
4 I J.F PONSOT
-instabilité des taux de change
-incertitude: RDM otage de la position ext des USA et risque de chute de la valeur des $ des réserves
-insuffisance de la demande: biais déflationniste= excés d’S
-iniquité (injustice) du régime monétaire = USA “business cycle maker” provoque les cycles financiers PED en souffrent (risque de change, coût pour la BC avec réserves, freine le dvlp des marché de K locaux)
H.REY sur le triangle de Mundell
à partir du moment où K sont mobiles la po monétaire est limitée même en change flottant (2013)
H.REY sur le dilemne de TRiffin
USA aujourd’hui assure la liquidité (avec dette américaine : très liquide) mais doivent conserver la confiance du RdM (prouver leur capacité à la rembourser)
dollar contesté? facteurs de résilience et possibles dangers
“Le dollar contesté mais toujours pas détrôné” C.GREKOU 2020 : externalité de réseau du $, puissance financière des USA, pas d’alternative crédible
=> mais arsenalisation + trop de dette pourrait le remettre en cause
B.EICHENGREEN sur une monnaie supranationale comme le DTS
“Pas de gouvernement mondial, donc pas de banque centrale mondiale, donc pas de monnaie mondiale. Point final”
le dollar dans le futur ?
peut être un repli mais probablement pas pour une autre monnaie dominante mais plusieurs monnaies : solution +régionale
invitation au DTS et à BW
lors des crises:
-2009: Conférence de Londres: PR. Zhou appelait à l’utilisation du DTS
-2020: Kristalina Georgieva (DG du FMI) évoquait “un nouveau moment Bretton Woods”
perspectives pour Aglietta Coudert
ou plus pessimistes
2014: système pluri-devises coopératif: dollar monnaie principale d’un système multidevises avec FMI comme instance de gouvernance du SMI
logique non coopérative: guerres des monnaies= ajd yuan pourrait se dévaluer à hauteur des frais de douanes pour conserver le même niveau de compétitivité
attentes et résultats des PAS
libéralisation du compte financier censé améliorer leur situations mais nombreuses crises (Mexique 94), Asiatique 97, Russie 98, Brésil 99, Argentine (2001)
cette idée est aujourd’hui dépassée
avantages attendus de la globalisation financière
-allocation + efficace du K au niveau mondial
-diversification des risques (placement S diversifés)
-transferts de tech et de connaissances (IDE)
-développement de marché financiers domestiques
-meilleures po macro
avantages de la globalisation financière sur le dvlp
facilite le financement des déficits courants et po contra-cycliques
gérer le cycle de vie de l’épargne au niveau mondial (Globalisation financière: L’aventure obligée 1990: M.AGLIETTA)
avantages collatéraux
A.KOSE E.PRASAD K.ROGOFF S.WEI : ouverture du compte financier peut améliorer les institutions: dvlp les marché financiers, la gouv des etps et la rigueur des po publiques
critique de la libéralisation du compte financier
J.STIGLITZ 2002 La grande désillusion PAS du FMI sont une des cause majeures des crises en Russie (98) et Asiatique (97-98)
P.KRUGMAN: Chine et Inde n’ayant pas libéralisé leur compte financier ont échappé aux crises financières
sudden stop
G.CALVO: pas la vitesse des retraits mais arrêt brutal qui est dangereux
cas mexicain
1982: crise de la dette (crise de finance intermédiée)
94: crise de finance désintermédiée après la libéralisation financière: euphorie des investisseurs car Mexique allait intégré l’ALENA
mais “erreur de décembre”: Mexique dévalue à 15% donc retrait brutal (effet Tequila), “contagion mimétique” à l’ensemble des marchés émergents
CRISE ASIATIQUE
Bill Clinton “quelques gouttes de pluie sur la route de la prospérité”
victimes: Indonésie, Corée du Sud, Philippines, Thaïlande et Taïwan après miracle asiatique bcp de K mais (invt prêtent en devise aux banques locales qui prêtent à LT en monnaie nationale => risque d’illiquidité et “mismatches de devises”
“crony capitalism” : affaires dependent de relations avec le gouv
sudden stop : donc pays contraints de redevenir excédentaire car plus personne ne veut leur prêter (forte dévaluation peuvent X)
ce qui expliquent qu’ils puissent par la suite prêter
crise argentine
emprunts massif 84-90 et sudden stop en 2001
“mismatches” de devise (emprunt dans une monnaie et prêt dans une autre) et de maturité (CT.LT)
a mit 15 ans avant de revenir sur les marchés financiers
crise de dettes souveraines
sudden stop 2010-2012: Grèce, Espagne, Portugal, Irlande
si une monnaie est considérée comme surévaluée sur le marché des changes
opérateurs vendent la monnaie (O>D) donc dépréciation
ex: effondrement du BHAT thaïlandais en 94)
crise de change
chute d’au moins 15% par rapport au dollar et/ou réserves de la BC s’effondrent (<3 mois d’M)
modèles des crises financière
P.KRUGMAN 1979: crises = résultantes du comp des acteurs face aux déséquilibres réels
M.OBSTFELD 1994: anticipations des agents sur les décisions des gouv entraînent des crises
P.KRUGMAN 2001: perturbations financières liées aux banques et risques d’illiquidité
péché originel
R.HAUSMANN
B.EICHENGREEN
U.PANIZZA
un pays s’endette dans une devise qui n’est pas la sienne donc risque de change (porté par l’emprunteur => risque de dépréciation de la monnaie donc hausse de la charge de la dette)
=> peut expliquer le paradoxe de Lucas : ne reçoivent pas autant de K qu’ils devraient car péché originel
FMI : chg de position
après décennies de crise FMI a changé de position (CW-> assistance dans la mise en place des contrôles de K
E.MONNET souligne ces contrôles de K + accords de SWAP: 2BC qui prévoient un échange de devise
taxe tobin
J.TOBIN (1972): limiter l’efficacité des marchés monétaires via une taxe sur les mvt financiers pour limiter les flux de K et ainsi limiter les fluctuations des Taux de Change
effective en 97: proposée par l’ONG ATTAC: prélever une taxe + fournit des revenus pour financer le dvlp des PED
classement des banques systémiques
FSB: financial stability board (conseil de stabilité financière) : ex: BNP ces banques doivent avoir un “coussin de risque systémique” fond propres additionnels
paradoxe de Lucas et explications
“Why doesn’t Capital Flow from Rich to Poor Countries ?”
obstacles : asymétries d’info(pas d’agence de notation), rendement du K plus élevé au Nord (SOLOW) et qualité institionnelle + ou - attrayante pour les investisseurs
effets collatéraux de l’intégration financières
KOSE PRASAD ROGOFF WEI 2007:
améliore (investisseurs exigeants):
qualité des marché financiers, institutions, gouvernance, po macro-économique => mondialisation financière permet ce dvl si seuil atteint d’un niveau de dvlp institutionnels sinon ext -
pourquoi K ne vont pas au sud
-moins de possibilité pour pays pauvres d’améliorer l’efficience des marchés financiers et po d’auto-assurance face au sudden stop donc K vont au nord
USA comme emprunteur en dernier ressort
évite le saving glut au niveau mondial cf M.PETTIS M.KLEIN
sont les preneurs de risques que les S ne veulent pas être “division internationale de la prise de risques financiers” A.BRENDER F.PISANI
europe place
majoritairement sur des titres de dette, rapport Letta (2024) :marché unique européen à renforcer
rapport Draghi (2024): analyse le décrochage européen par rapport aux USA et plaide pour plus d’emprunts communs et d’int