Cervicalgie et lombalgie Flashcards

1
Q

Que doit-on vérifier au questionnaire lorsque notre patient se présente pour cervicalgie / lombalgie?

A

Le plus souvent, le questionnaire se concentre autour de la douleur, de l’atteinte neurologique, musculo-squelettique et des différentes répercussions sur le plan fonctionnel.

1. Identification

  • Âge
  • Type de travail (Les conditions du retour aux activités professionnelles ne seront sûrement pas les mêmes pour le travailleur de la construction, le commis de bureau ou le fantassin)

2. HMA

3. DOULEUR

  • Il est très important de bien cerner le problème au questionnaire. Malheureusement, les patients ne sont pas tous de bons «historiens». Et ne croyez surtout PAS que l’étiologie et l’origine de la douleur viennent avec le rapport de la résonance magnétique !!!
  • Autres points à souligner, un trauma d’apparence mineure peut être très significatif chez une patiente ostéoporotique. Une douleur présente depuis 3 à 6 jours et une douleur persistante depuis 3 à 6 mois ne se traiteront pas tout à fait de la même façon.
  • Mode et date d’apparition des symptômes, mécanisme du traumatisme
  • Type de douleur, localisation et irradiation, durée, intensité (subjectif)
  • Douleur constante vs intermittente-récidivante (fréquence)
  • Horaire de la douleur; douleur pire la nuit (penser néoplasie)
  • Douleurs au repos et|ou à l’activité (douleur inflammatoire ou mécanique)
  • Facteurs déclenchants ou aggravants, les identifier pour mieux les éviter ! Qu’est-ce qui soulage la douleur ?
  • Il n’y a pas que la douleur :
    • Symptômes associés : Perte de poids inexpliquée, fièvre, atteinte de l’état général … Paresthésie, faiblesse musculaire … Raideur matinale …
    • Facteurs de risque particulier (corticothérapie systémique à répétition ou longue durée, médication immunosuppressive, infection récente ou chronique …)
    • État fonctionnel : tolérance en station debout, en position assise, à la marche, AVQ (Activités de la Vie Quotidienne) & AVD (Activités de la Vie Domestique)…

4. Autres questions

  • (+ particulières aux pathologies du rachis)
  • Manoeuvres de Valsalva
  • Troubles sphinctériens (rétention, incontinence parfois par «overflow»)
  • Lombalgie pire en position assise & en flexion du tronc (habituellement = lombalgie à prédominance discogénique)
  • Lombalgie pire en station debout statique & en extension du tronc, habituellement = lombalgie à prédominance facettaire)
  • Évaluer (quantifier) la tolérance à la marche
  • Recherche du signe du chariot (sténose spinale)
  • Troubles de la démarche

5. Revus des systèmes

6. Tx recus

  • Dosage Rx
  • Efficacité
  • Tolérance …

7. Médication et tx actuel

8. Investigation faite jusqu’à maintenant

  • Lorsque cela vous est possible, visualisez l’imagerie médicale faite

9. ATCD pers

  • Médicaux
  • Chirurgicaux
  • Traumatiques
  • Psychiatriques
  • Allergies

10. Habitudes

  • Tabagisme
  • Alcool
  • Drogues
  • Activités récréatives (patient(e) sportif(ve) vs sédentaire)

11. ATCD fam

  • Rhumato,
  • cardio,
  • néo
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2
Q

Que faut-il chercher à l’examen physique lorsque le patient se présente pour cervicalgie / lombalgie?

A

Tout comme le précédent questionnaire, l’examen physique est d’une grande importance. Même si l’imagerie médicale a fait des pas de géant au cours des dernières années, le questionnaire et l’examen physique n’ont rien perdu de leur importance, au contraire …

IL FAUT TOUJOURS GARDER EN TÊTE QUE C’EST LA CLINIQUE QUI A PRÉSÉANCE SUR L’IMAGERIE MÉDICALE. L’imagerie médicale est là pour confirmer ou infirmer vos impressions diagnostiques suite au questionnaire et à l’examen physique faits auprès du patient.

1. Inspection

  • À plusieurs moments de l’examen et ce, dès le moment que le (la) patient(e) quitte sa chaise de la salle d’attente
  • En position statique (courbures, position antalgique, obliquité ou asymétrie des ceintures scapulaire & pelvienne, alignement des membres inférieurs…)
  • En dynamique (lorsque le (la) patient(e) marche, lorsqu’il ou elle retire son manteau, ses chaussures …)

2. Mobilité du rachis

  • active, passive
  • À l’aide d’instrument :
    • Gallon à mesurer (distance menton-sternum, distance doigts-sol, Schober standard et modifié …)
    • Goniomètre
    • Inclinomètre
    • Boussole
    • CROM
  • Valeurs dites «normales» (Barème de la CSST)
    • Rachis cervical : rotations (60º et +), flexions latérales (40º et +), flexion antérieure (40º et +), extension (30º et +)
    • Rachis dorso-lombaire : rotations (30º et +), flexions latérales (30º et +), flexion antérieure (90º et +), extension (30º et +)

Il y a un petit problème avec ces valeurs dites «normales», selon le barème utilisé, … elles ne conviennent pas à tout le monde (Ex.: patient ou patiente hyperlaxe, membres du cirque du soleil, etc…)

De toute façon, on tente de plus en plus à accorder davantage d’importance à l’atteinte fonctionnelle pour évaluer les séquelles d’un patient. Ceci n’est pas toujours facile à évaluer.

Même si vous n’avez pas sous la main d’appareils de mesure pour objectiver la mobilité du rachis, il faut se souvenir de ne jamais sous-estimer la perte de mobilité, tout particulièrement en ce qui concerne un(e) patient(e) impliqué(e) dans un accident de la voie publique ou un accident de travail, car cela pourrait leur nuire dans leur dossier sur le plan médico-légal.

3. Examen neurologique

  1. Démarche pointe-talon
  2. Examen sensitif (dermatomes)
  3. Examen de la force musculaire et mensurations des bras, avant-bras, cuisses & mollets (amyotrophie)
    • On grade la force musculaire à l’aide d’une échelle de 0 à 5
    • 0 : aucune contraction musculaire n’est détectée
    • 1 : frémissement à peine décelable ou ébauche de contraction
    • 2 : mouvement actif en éliminant la pesanteur
    • 3 : mouvement actif contre la pesanteur
    • 4 : mouvement actif contre la pesanteur et avec une certaine résistance
    • 5 : mouvement actif contre une résistance complète = force normale
  4. Réflexes ostéotendineux (ROT)
    • Réflexe bicipital C5,C6
    • Réflexe styloradial (supinateur) C5,C6
    • Réflexe tricipital C6,C7,C8
    • Réflexe des fléchisseurs des doigts C8,T1
    • Réflexe rotulien L2,L3,L4
    • Réflexe ischio-jambier L5,S1,S2
    • Réflexe achilléen S1,S2
  5. Syndromes radiculaires les + fréquents :
    • Cervicaux (C6,C7,C8)
    • Lombaires (L4,L5,S1)
  6. Réflexes cutanés abdominaux
    • Abdominal supérieur D8,D9,D10
    • Abdominal inférieur D10,D11,D12
    • N.B. Certains considèrent plutôt les racines de D6 à D12
  7. Hoffman & Babinski
  8. Manoeuvres spécifiques
    1. LHermitte
    2. Spurling (Magee, p. 122), ATTENTION À L’HERNIE CERVICALE AIGÜE
    3. Lasègue (Magee, p. 390 & Dupuis-Leclaire, p. 259, 1ère édition)
    4. Lasègue croisé
    5. Tripode (Dupuis-Leclaire, p. 260, 1ère édition)
    6. Ely ou Lasègue fémoral (Dupuis-Leclaire, P. 260, 1ère édition)

***Au besoin, examen neurologique complémentaire selon la clinique & la pathologie suspectée.

  1. Nerfs crâniens
  2. Sensibilités profondes (Sens positionnel, sens vibratoire)
  3. Épreuves cérébelleuses

4. Examen articulaire

  • Mobilité des articulations pertinentes à la pathologie suspectée
  • Synovites ou signes inflammatoires
  • Manoeuvres des sacro-iliaques (ne jamais oublier la palpation de celles-ci)
  • Sacro-iliite vs dysfonction sacro-iliaque

5. Examen vasculaire

  • Manoeuvres spécifiques (défilé thoracique …)
  • Souffles cervicaux (Si + , ATTENTION aux manipulations cervicales) abdomimaux (anévrysme de l’aorte) inguinaux et diminution des pouls périphériques (claudication vasculaire)

6. Examen de l’abdomen

  • Important dans le diagnostic différentiel d’une lombalgie (Drapeaux ROUGES)

7. Examen des téguments

  • Peau & phanères
  • Examen des ongles « au naturel, i.e. sans vernis »
  • Psoriasis … il faut vraiment examiner les sites de prédilection.

8. Examen palpatoire

  • Bien que l’on a déjà palpé quelque peu le patient jusqu’à maintenant, il faut palper de façon plus spécifique la région symptomatique dans certains cas.
  • Rachis
  • Examen palpatoire selon Maigne
  • Pression axiale sur l’épineuse
  • Pression latérale sur l’épineuse
  • Pression-friction sur les massifs articulaires
  • Pression sur le ligament interépineux
  • Musculature
  • Spasmes / Cordons myalgiques de Maigne / Points gâchette de Travell
  • Ligaments
  • Peau & tissus sous-cutanés
  • Cellulalgie au palpé roulé
  • Différents sites anatomiques selon la clinique et la pathologie suspectée

9. Autre

  • Recherche des signes de Waddell
    • Signes de Waddell = signes de non-organicité ou réactions comportementales observées lors d’une évaluation de la douleur lombaire. L’idée de base est que ces signes sont plus associés aux pensées, aux émotions et aux agissements du malade (comportement face à la maladie) qu’au problème physique sous-jacent.
    • Il en existe 5 classes.
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3
Q

Qu’est-ce que le signe de Hoffman?

A

Flexion rapide et brève des cinq doigts de la main après relâchement brusque de la dernière phalange hyperfléchie du majeur, témoignant parfois d’une atteinte pyramidale.

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4
Q

Qu’est-ce que le signe de Babinski?

A

Extension lente, « majestueuse », du gros orteil, par stimulation de la région externe de la plante du pied, parfois associée à une abduction des autres orteils (signe de l’éventail). Ce signe est pathologique après l’âge de 18 mois et il traduit alors une levée de l’inhibition pyramidale normale.

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5
Q

Qu’est-ce que le signe de Lhermitte?

A

Sensation de décharge électrique parcourant le dos et les jambes lors de la flexion de la colonne cervicale, fréquemment observée dans la sclérose en plaques (SEP) et parfois au cours de certaines compressions médullaires et myélopathies cervicales.

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6
Q

Qu’est-ce que la manoeuvre de Lasègue?

A

Douleur ressentie en bas du genou réveillée par une élévation entre 20-30 degrés et 70 degrés de la jambe en extension qui est exacerbée par une dorsiflexion du pied et soulagée par la flexion plantaire ou la rotation externe du membre, évoque très probablement une tension de la racine L5 ou S1 reliée à une hernie discale.

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7
Q

Qu’est-ce que le Lasègue croisé?

A

Le lasègue croisé est la douleur ressentie du côté pathologique lors de l’élévation de la jambe saine. Ce signe est pathognomonique d’une compression d’une racine nerveuse.

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8
Q

Qu’est-ce que la manoeuvre du Tripode?

A

La manoeuvre du tripode réalisée en position assise est le pendant de l’élévation de la jambe tendue exécutée en décubitus dorsal, En réaction, le malade se jette vers l’arrière en s’appuyant sur les deux mains pour diminuer la tension sur le nerf sciatique. C’est cette position de triple appui qui a donné son nom à la manoeuvre.

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9
Q

Qu’est-ce que la manoeuvre d’Ély, ou le Lasègue fémoral?

A

Cette manoeuvre est exécutée en position de décubitus ventral. L’examinateur place une main sur le creux poplité et, de l’autre, fléchit le genou sur la cuisse. La manoeuvre a pour but de mettre en tension le nerf fémoral et de reproduire la cruralgie habituelle. Ce signe n’est pas pathognomonique d’irritation radiculaire fémorale (L3-L4) et peut également être positif dans les neuropathies crurales fréquentes chez les diabétiques.

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10
Q

Quel est le ddx de la lombalgie?

A
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11
Q

Après votre questionnaire et après avoir complété votre examen physique vous devriez être en mesure de décider de faire ou non une investigation, en urgence ou de façon élective, d’initier un traitement conservateur ou référer le patient d’emblée en chirurgie. Pour cela, il est important de connaitre les drapeaux rouges et d’y penser chez un patient se présentant à vous avec une lombalgie.

Quels sont donc les drapeaux rouges qu’on peut trouver à l’histoire de la lombalgie?

A
  1. Trauma; tout est relatif … N’a pas besoin d’être sévère chez le(la) patient(e) ostéoporotique
  2. Douleurs nocturnes non mécaniques / Douleurs constantes et progressives / Douleurs au repos / Douleurs de plus d’un mois
  3. Antécédents de néoplasie
  4. Histoire d’infection chronique ou récente
  5. Usage de drogues intraveineuses
  6. Âge < 20 ans(18ans) & > 50 ans (55 ans)
  7. Fièvre et perte de poids rapportées par le patient ou son entourage
  8. Corticothérapie systémique à répétition ou longue durée /Immunosuppression (Mx & Tx)
  9. Dysfonction sphinctérienne / Anesthésie ou dysesthésie en selle

Etc… la liste à tendance à s’allonger depuis la première description des drapeaux rouges.

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12
Q

Quels sont les drapeaux rouges qu’on peut retrouver à l’examen physique d’une lombalgie?

A
  1. Fièvre objectivée
  2. Perte de poids objectivée
  3. Lasègue surtout Lasègue croisé
  4. Douleur à la percussion du rachis
  5. Masse abdominale, pelvienne ou rectale
  6. Déficit neurologique, principalement si progressif
  7. Adaptation à la colonne cervicale des drapeaux rouges
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13
Q

Quels sont les drapeaux rouges à l’histoire et l’examen d’une cervicalgie?

A
  1. Âge  50 ans
  2. Antécédents de cancer
  3. Perte de poids inexpliquée
  4. Douleur de plus d’un mois
  5. Douleur non soulagée par le repos au lit
  6. Absence d’amélioration après 3 mois de traitement
  7. Troubles de la démarche
  8. Atteinte du MNS
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14
Q

Que sont les signes de Waddell?

A

Signes non organiques ou réactions comportementales observés lors d’une évaluation de la douleur lombaire.L’idée de base est que ces signes sont plus associés aux pensées, aux émotions et aux agissements du malade (comportement face à la maladie) qu’au problème physique sous-jacent.

CE NE SONT PAS DES SIMULATEURS !

  1. Comportement face à la dlr
    * Réaction exagérée à l’examen
  2. Tests de simulation
  • Compression axiale
  • Rotation en bloc
  1. Tests de distraction
    * EJT-Tripode
  2. Sensibilité / faiblesse
    * Régionale
  3. Dlr superficielle 
    * NON-anatomique
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15
Q

Quels sont les différents types de dlr?

A

1. Mécanique

  • 16 à 99 ans !!!
  • Facteurs déclenchants ou trauma
  • Pas de raideur matinale significative
  • Pire selon certaines activités & soulagée par le repos (pas nécessaire le repos en décubitus)
  • Pas d’atteinte extravertébrale, à moins d’une condition associée
  • Atteinte radiculaire possible

2. Inflammatoire

  • Habituellement débute entre 30-40 ans
  • Raideur matinale significative
  • Pire suite à une immobilisation prolongée & améliorée avec une activité bien dosée
  • Histoire familiale possible
  • Atteinte extravertébrale
  • Pas d’atteinte radiculaire, à moins d’une condition associée

3. Dlr référée

  • La douleur pseudorachidienne(Ex.: Lithiases rénales)
  • La douleur pseudoviscérale(Ex.: Syndrome de la charnière dorso-lombaire)
  • Les douleurs originan td’une structure adjacente
  • Douleurs lombosacrées et dysfonction sacro-iliaque

*N.B. La douleur référée ne se rencontre pas seulement dans les problèmes de cervicalgie ou lombalgie. Ex: Coxarthrose et gonalgie

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16
Q

En quoi peut consister l’investigation d’une cervicalgie / lombalgie?

A

Tout dépend de votre diagnostic principal et de vos diagnostics différentiels. Mais une question demeure toujours la même et est très importante avant de pousser son crayon sur la feuille de prescription … est-ce que cet examen va changer ma conduite???

  1. Bilan sanguin (Lombalgie reliée aux maladies systémiques, arthrites, néoplasies …)
  2. Analyse & culture d’urines (Lithiases rénales & lombalgie)
  3. Bilan radiologique et clichés spécifiques
  4. Myélographie (Fait partie de la pratique des générations précédentes)
  5. Tomodensitométrie axiale (Taco) avec ou sans infusion ou produit de contraste
    • Attention aux patients allergique à l’iode IV (produit de contraste)
    • Exposition à des radiations
  6. Résonance magnétique (IRM) avec ou sans gadolinium
    • Attention aux patients allergiques au produit de contraste
    • Contre-indications absolues & relatives
    • Exemples: Absolues; anciens peacemakers, fragment métallique oculaire, …
  7. Scintigraphie osseuse / articulaire + / – coupes tomographiques
    • Lésions osseuses métaboliquement actives (Technicium)
    • Tout processus inflammatoire (Technicium)
    • Processus infectieux (Gallium et scintigraphie aux globules blancs marqués)
  8. Ostéodensitométrie (densité osseuse)
  9. PET-Scan (Positron Emission Tomography)
  10. Études électrophysiologiques et EMG
    • Pour situer l’atteinte et sa sévérité
    • Peuvent être utiles dans les cas litigieux, dans les composantes mixtes et les polyneuropathies (ex. : neuropathie diabétique & Hernie discale avec radiculopathie).
    • Aident parfois à différencier une dénervation active vs chronique.
    • Permettent parfois d’obtenir une valeur prognostique.

N.B. Garder toujours en tête que l’imagerie médicale est complémentaire à la clinique dans les problèmes de douleurs cervicale, dorsale et lombaire.. C‘est la clinique qui a préséance sur les radio, le taco, la RMN …

Exemple :

Vous avez un patient présentant une sciatalgie droite et l’IRM démontre une hernie centro-latérale L4-L5 gauche. N’allez surtout pas faire opérer votre patient car c’est certain qu’il n’ira pas mieux en post-op … Cherchez plutôt une autre cause à sa sciatalgie droite … Auriez-vous passé à côté d’une dysfonction sacro-iliaque droite ?

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17
Q

Quelles sont les pathologies pouvant causer des cervicalgies / lombalgies?

A
  • La fameuse entorse lombaire
  • Arthrose facettaire
  • Discarthrose
  • Hernie discale
  • Sténose spinale ou foraminale acquise ou congénitale
  • Dlr d’origine musculaire
  • Dlr d’origine ligamentaire
  • Dlr référée
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18
Q

Qu’est-ce qu’une entorse lombaire?

A

La définition d’une entorse est la suivante : Ensemble des lésions capsulo-ligamentaires produites par un traumatisme articulaire, sans perte permanente du contact entre les surfaces articulaires.

Cette définition se rapporte davantage à une entorse du genou.

L’entorse lombaire selon le barème de la CSST, se lit comme suit : Douleurs lombaires après un évènement. Peut être d’étiologie musculaire, ligamentaire, discogénique, facettaire.

Il n’y a pas vraiment de consensus pour ce qui est de la terminologie. Plusieurs termes sont utilisés par différents intervenants de la santé pour parler de la lombalgie :

  • Entorse lombaire
  • DIM (Dérangement intervertébral mineur)
  • Dysfonction segmentaire / articulaire
  • Lumbago
  • Lombalgie mécanique
  • Syndrome facettaire
  • « Acute/chronic low back pain» …

La problématique ne s’arrête pas là … Saviez-vous que plus de 85% des patients avec lombalgie mécanique n’ont pas de diagnostic précis (souvent on ne connaît pas la source exacte des douleurs) en raison d’une faible corrélation entre les symptômes, les signes physiques et l’imagerie médicale.

Prévalence: 54-80%

% Douleurs chroniques (persistantes)

Coûts ($$$)

Concentrer nos efforts pour éviter les récidives et la chronicité

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19
Q

Quels sont les différents types d’arthrose vertébrale?

A

Toute atteinte dégénérative du rachis. Peut comprendre l’une, plusieurs ou toutes les variétés suivantes :

  1. Discarthrose (arthrose vertébrale antérieure) : dégénérescence discale accompagnée d’ostéophytose.
    • Peut engendrer une lombalgie
    • Peut être associée ou non à une cruralgie ou sciatalgie s’il y a présence de phénomène de compression radiculaire ou associée à une claudication neurogène s’il y a présence d’une sténose
  2. Ostéophyte : bec osseux prenant naissance du rebord vertébral.
  3. Ostéophytose : présence de plusieurs ostéophytes, isolés ou en association avec un affaissement discal.
  4. Arthrose interapophysaire (arthrose vertébrale postérieure) : dégénérescence des articulations postérieures, caractérisée par un amincissement des cartilages articulaires et la formation d’ostéophytes.
  5. Spondylose : combinaison de discarthrose et d’arthrose interapophysaire.
  6. Uncarthrose : dégénérescence des articulations uncovertébrales.
  7. Uncodiscarthrose : association d’uncarthrose et de discarthrose.
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20
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une hernie discale?

A

(LE + SOUVENT L4-L5, L5-S1)

Les symptômes & les signes physiques peuvent dépendre de la grosseur, de la localisation de la hernie mais surtout de la présence ou non d’un phénomène compressif.

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21
Q

Qu’est-ce que la sténose spinale?

A

Diminution des dimensions du canal médullaire à un degré pathologique, classifiée de la façon suivante :

  • Sténose congénitale = malformation présente à la naissance
  • Sténose développementale = malformation d’origine génétique
  • Sténose acquise (exemple : secondaire à l’arthrose)
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22
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une dlr d’origine musculaire?

A

Le(la) patient(e) se plaindra de douleurs à l’activité. Le territoire varie en fonction du ou des muscles impliqués.

À l’examen physique, la mobilité du rachis est normale ou diminuée s’il y a un spasme important en crise aigüe avec ou non une position antalgique associée.

L’examen neurologique est normal sans déficit sensitivo-moteur. La palpation de la musculature est douloureuse (spasmes, points gâchette (Travell), cordons myalgiques (Maigne)).

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23
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une dlr d’origine ligamentaire?

A

Le(la) patient(e) se plaindra de douleurs localisées, exacerbées par les positions ou les gestes qui mettent en tension le ou les ligaments impliqués.

L’examen confirme cette douleur localisée à la palpation. La mobilité est complète et l’examen neurologique est normal.

24
Q

En quoi consiste les dlr référées?

A
  • La douleur pseudoviscérale (Syndrome de la charnière dorso-lombaire)
  • La douleur pseudorachidienne (Lithiases rénales)
  • Les douleurs originant d’une structure adjacente
  • Douleurs lombosacrées et dysfonction sacro-iliaque

N.B. La douleur référée ne se rencontre pas seulement dans les problèmes de cervicalgie ou lombalgie. Ex. : Coxarthrose & gonalgie

25
Q

En quoi consiste le tx de la lombalgie?

A

ATTENTION, le choix du ou des traitements peut être différent selon qu’il s’agisse d’une douleur aigüe ou chronique, d’une cervicalgie vs cervicobrachialgie, d’une lombalgie vs lombosciatalgie/cruralgie …

Et il existe encore beaucoup de controverse dans la littérature scientifique concernant le traitement de la cervicalgie et de la lombalgie chroniques. (Cochrane Review)

Retenons quatre principes de base du traitement des pathologies mécaniques.

  • Repos de courte durée
  • Glace ou chaleur locales
  • Modifier les activités professionnelles, récréatives ou l’entraînement au besoin
  • Éviter les facteurs aggravants/exacerbants

Pour ce qui est de la panoplie de traitements disponibles et accessibles actuellement pour le traitement de la douleur, il est absolument impossible d’en discuter adéquatement dans le temps alloué au cours sur le rachis.

26
Q

Quelle est l’importance de la réassurance dans une lombalgie/cervicalgie?

A
  • Le choix des mots est très important pour dire au patient que la majorité des lombalgies aigues ou subaigues s’améliorent avec le temps …
  • Réassurer ne veut pas dire «banaliser»
  • Message important = Bouger peut demeurer sécuritaire
  • Vulgariser et considérer le type de patient et sa personnalité
27
Q

En quoi consiste le tx pharmacologique de la lombalgie?

A

Il faut considérer :

  • Les pathologies concomitantes (Ex. : HTA, glaucome, troubles du rythme cardiaque, insuffisance rénale ou hépatique …)
  • Les antécédents du patient (Ex. : allergies incluant allergies croisées potentielles)
  • Les effets secondaires du ou des médicaments (attention aux personnes âgées)
  1. Analgésiques non-narcotiques & AINS
  2. Tramadone (courte et longue action) = Tramacet, Ultram, Zytram, Ralivia, Tridural
  3. Analgésique narcotiques ou opiacés (courte et longue action)
    • Per os, suppositoire, s.c., i.m., i.v., timbre transdermique ou «patch» (Duragesic/fentanyl, Butrans)
    • La liste s’allonge à chaque année : Targin (oxycodone + naloxone), Nucynta
  4. Relaxants musculaires ou myorelaxants
  5. Co-analgésie et Rx pour la douleur neuropathique : Antidépresseurs, anti-convulsivants, Lyrica, Cymbalta…
  6. Corticothérapie per-os (dans quelques cas)
  7. Autres (Douleur chronique):
    • Cannabinoïdes (Cesamet et Stativex),
    • Clonidine,
    • Ketamine,
    • N-methol-D-aspartate,
    • méthadone
28
Q

On peut aussi faire des infiltrations. En quoi consistent-t-elles et quelles sont les CI des infiltrations?

A

Infiltrations diagnostiques et/ou thérapeutiques

  • Infiltrations locales des points gâchette, des ligaments …
  • Infiltrations facettaires … pour la douleur facettaire ! Ce n’est évidemment pas indiqué pour tous les syndromes lombalgiques.
  • Infiltration sacro-iliaque

Épidurales cervicales & lombaires, blocs foraminales, épidurales sacro-coccygiennes,

  • Pour les composantes brachiale, crurale ou sciatalgique

Botox (Intramusculaire)

Les contre-indications aux infiltrations :

  1. Absolues :
    • Dx imprécis,
    • arthrite infectieuse,
    • endocardite,
    • trouble de coagulation
    • cellulite ou infection cutanée locale,
    • prothèse articulaire,
    • fracture ostéochondrale
  2. Relative
    • Diabète non contrôlé

Bien que l’on ait encore besoin d’études sur le sujet, il n’en demeure pas moins que ces traitements peuvent parfois être considérés mais chez des pts soigneusement sélectionnés!

29
Q

Un 3e bon traitement est la physiothérapie. En quoi est-ce que cela consiste?

A
  • Modalités physiques (Considérer les contre-indications : Anticoagulants, néoplasie …)
  • Électrothérapie, tractions, massages thérapeutiques
  • Thérapie manuelle (Mobilisations, manipulations)
  • ACTIVE & programme d’exercices spécifiques
    • (Amélioration des AA, renforcement musculaire, hygiène posturale, RPG, conditionnement physique adapté, rééducation à la marche …)
    • a)
      • Lombalgie facettaire
      • Hernie discale foraminale
      • Hernie séquestrée
      • Sténose spinale ou foraminale
      • => Attention aux exercices avec extension du tronc
    • b)
      • Lombalgie discogénique
      • Hernie discale centrolatérale
      • => Attention aux exercices avec flexion du tronc
  • Thérapie manuelle (Mobilisations, manipulations)
  • Rééducation à la marche, équilibre … (↓ risque de chute)

Malheureusement, les évidences sont insuffisantes dans le traitement de la lombalgie concernant les recommandations sur le type, la fréquence ou l’intensité des exercices.

MAIS

Bouger est recommandé et bénéfique pour une santé globale!

30
Q

Que doit inclure une approche par exercice thérapeutique?

A

L’approche par exercices doit inclure un solide enseignement sur l’autogestion / autoprise en charge. La capacité de transposer dans les activités du quotidien doit être évaluée.

L’amélioration du niveau d’activités est très important et non seulement pour le tx de la dlr.

31
Q

Quels sont les autres tx qui peuvent être utiles pour la lombalgie?

A
  1. Chiropractie
  2. Ostéopathie
  3. Acupuncture
  4. Ergothérapie
    • Approche très importante dans plusieurs dossiers. Permet d’optimiser l’état fonctionnel du patient, le retour au travail.
  5. Appareillage orthopédique
    • Corsets … Éviter les abus ! Le mieux, c’est un corset musculaire ! Orthèses plantaires … Si vraiment indiqué.
  6. Éducation et enseignement au patient
  7. Approche psychologique
  8. Programme interdisciplinaire
  9. Tx chirurgical
    • Tout dépend de la pathologie à traiter !!!
    • Chirurgie en urgence vs chirurgie élective

La liste peut être très longue … et tout n’est pas toujours indiqué …

32
Q

Quels sont les facteurs de risque de souffrir d’une dlr chronique?

A
  • Âge
  • Douleur (sévérité, sites)
  • Peurs de ne pas être cru, de se blesser à nouveau, du retour au travail
  • Perception de la dlr & des incapacités
  • Peu d’espoir de se rétablir
  • Déconditionnement & co-morbidités
  • L’expertise du personnel soignant
  • Arrêts de travail prolongés et/ou multiples
  • Faible scolarité
  • Conditions de travail
  • Non possibilités de travail adapté (travaux légers/hres↓)
  • Relations de travail
  • Insatisfaction au travail
  • Salaire au moment de l’accident
  • Perte du lien d’emploi
  • Délais administratifs
  • Litiges & ≠ conflits

4 sont vrm important et vont causer un cercle vicieux:

  • Peurs, perceptions erronnées, fausses croyances et sentiment d’injustice
  • catastrophisme
  • kinésiophobie
  • comportement d’évitement
33
Q

Qu’est-ce qui arrive si le pts est en dlr chronique et qu’il y a un déconditionnement ?

A
  • Cercle vicieux (dlr va en ankylose)
  • Atrophie musculaire
  • Prise de poids (parfois considérable)
  • HTA-Dyslipidémie-MCAS
  • Diabète(Type II)
  • Troubles du sommeil
  • Habitudes de vie
    • augmentation du tabac,
    • augmentation de ROH & drogues
34
Q

En quoi consiste la manoeuvre de Slump?

A
35
Q

Qu’est-ce que la membrane synoviale?

A

Membrane séreuse tapissant la face profonde de la capsule articulaire des diarthroses. Insérée au pourtour des cartilages articulaires, elle est soulevée par des replis, les franges synoviales, et sécrète un liquide lubrifiant incolore et visqueux, la synovie.

36
Q

Qu’est-ce qu’une cellulalgie?

A

Épaississement et sensibilité particulière du pli cutané à la pression lors de la manoeuvre du « pincé-roulé ».

37
Q

Qu’est-ce qu’une claudication?

A

Symptômes apparaissant au niveau du ou des membres inférieurs, liés à la marche, cédant à l’arrêt de l’activité et récidivant à la reprise de l’activité.

Claudication neurogène = Lourdeur, fatigabilité, engourdissement. Lors de l’arrêt de l’activité de marche, le patient cherche à s’adosser, à s’asseoir ou à s’appuyer en légère cyphose.

Claudication vasculaire = Douleurs crampiformes. Le simple arrêt de l’activité de marche va suffire à soulager rapidement les symptômes.

38
Q

Qu’est-ce qu’un clonus?

A

Contraction rythmique d’un muscle survenant lors du maintien de son étirement, qu’on cherche à provoquer essentiellement au niveau du quadriceps (rotule) ou du triceps sural (cheville-pied) et qui témoigne lorsqu’il est inépuisable, d’une lésion pyramidale.

39
Q

Que sont les cordons myalgiques?

A

Il s’agit de faisceaux durs et de cordons douloureux, indurés papables au niveau du muscle concerné. Ils peuvent être responsables de douleurs locales ou référées. (Maigne)

40
Q

Qu’est-ce qu’un dérangement intervertébral mineur (D.I.M.)?

A

Dysfonction segmentaire vertébrale bénigne, de nature mécanique ou réflexe, qui rend le segment douloureux lorsqu’il est sollicité par des manoeuvres spécifiques.

41
Q

Qu’est-ce que la diarthrose?

A

Articulation mobile caractérisée par l’existence de surfaces articulaires encroûtées de cartilage, séparées par une cavité articulaire, bordées par une synoviale et une capsule articulaire.

42
Q

Qu’est-ce qu’une discopathie?

A

Toute pathologie discale non à prédominance inflammatoire.

  • Dégénérescence discale
  • Pincement intervertébral (visible radiologiquement)
  • Hernie discale :
    • Tout déplacement du matériel discal qui déforme le disque, comprend :
      • Hernie intraspongieuse (Nodule de Schmorl) est la migration d’un fragment discal à travers un plateau vertébral.
      • Protusion discale est un bombement de l’anneau fibreux et du ligament longitudinal postérieur sous la poussée du matériel nucléaire.
      • Hernie discale est la rupture du l’anneau et du ligament longitudinal postérieur, mais le matériel hernié reste en contact avec le disque.
      • Hernie séquestrée est une extrusion discale qui est séparée du disque et se retrouve dans le canal médullaire.
43
Q

Qu’est-ce que la maladie de Forestier ou hyperostose vertébrale ankylosante?

A

Formation d’ossifications péri-vertébrales qui évoluent jusqu’à former des ponts entre les vertèbres.

44
Q

Qu’est-ce qu’un goniomètre?

A

Instrument formé d’un compas muni d’un rapporteur fixé à l’une de ses branches, et qui permet de mesurer les angles de mobilisation des articulations.

45
Q

Qu’est-ce qu’une lombarisation?

A

Vertèbre sacrée qui ressemble à une vertèbre lombaire et qui constitue une 6e vertèbre lombaire.

46
Q

Qu’est-ce qu’un lumbago (lombalgie) ?

A

Douleur lombaire avec ou sans irradiation à la fesse ou à la face postérieure de la cuisse.

47
Q

Qu’est-ce que l’ochronose?

A

Pigmentation noire ou brune des cartilages (complication tardive = arthropathie dégénérative), de tendons et d’autres organes fibreux, dont la cause habituelle est l’alcaptonurie, un déficit enzymatique héréditaire récessif. Cette affection a été également observée lors de l’intoxication phéniquée (phénol) chronique.

48
Q

Qu’est-ce que l’ontogénèse?

A

Développement d’un individu de la conception à la maturité. Elle se distingue de la phylogenèse, ou évolution de l’espèce.

49
Q

Qu’est-ce qu’un ostéome ostéoïde?

A

Petite tumeur bénigne du tissu conjonctif ostéoformateur, composée de tissu ostéoïde entourée d’ostéosclérose réactionnelle, atteignant essentiellement le sujet jeune et se développant avec prédilection au niveau des os longs.

50
Q

Qu’est-ce que la maladie de Paget?

A

Ostéopathie déformante, localisée ou disséminée, caractérisée par un remaniement intense et anarchique du tissu osseux (avec transformation fibreuse et hypervascularisation de la moelle), essentiellement localisé au rachis, au bassin, aux fémurs et au crâne) entraînant quelquefois des douleurs osseuses, exposant à diverses complications (fractures spontanées, surdité, coxopathie, compression médullaire, ostéomalacie …) et s’accompagnant d’une élévation des phosphatases alcalines et de l’hydroxyprolinurie.

51
Q

Qu’est-ce que la phylogénèse?

A

Évolution des espèces vivantes selon un mode continu et progressif dont le déterminisme est encore mal connu.

52
Q

En quoi consiste la technique de pincé-roulé ou palpé-roulé ?

A

Pincer fermement un pli de peau, entre le pouce et l’index, à l’aide des deux mains. Le pli est tiré, roulé entre les doigts dans un sens puis dans l’autre, comme on le ferait d’une cigarette, tout en maintenant fermement le pincement. Celui-ci ne doit jamais être relâché tout au long de la manoeuvre.

53
Q

En quoi consiste un syndrome pyramidal?

A

Ensemble des symptômes apparaissant après une interruption partielle ou totale de la voie pyramidale. Le syndrome pyramidal se caractérise par l’association de signes déficitaires de la motricité volontaire (variables selon la hauteur de la lésion sur l’axe cérébrospinal), témoignant de l’atteinte directe de la voie pyramidale, et généralement suivis par des signes de spasticité qui traduisent la libération d’activités motrices réflexes normalement inhibées par le système pyramidal.

54
Q

En quoi consiste le signe du chariot?

A

Les patients avec sténose spinale lombaire sont soulagés bien souvent en légère flexion du tronc ce qui entraîne une légère augmentation de la dimension du canal spinal & des foramens. Pour ceux qui font leur épicerie, ils ont l’habitude de s’appuyer les avant-bras sur leur chariot. Chez l’adolescent, ce signe n’a pas la même signification !!!

55
Q

Qu’est-ce qu’un spina bifida?

A

Malformation osseuse segmentaire du rachis, le plus souvent lombosacrée, plus rarement cervicale haute, exceptionnellement dorsale, caractérisée par un défaut de fermeture des arcs postérieurs et de l’apophyse épineuse d’une ou plusieurs vertèbres.

56
Q

Qu’est-ce que la manoeuvre de Valsalva?

A

La manoeuvre de Valsalva fut décrite par Antonio Maria Valsalva, anatomiste italien (1666-1723). La manoeuvre de Valsalva lors de la toux, défécation, éternuement, vomissement … augmentent la pression intra-abdominale.

Cette augmentation est transmise au réseau veineux vertébral en communication libre avec les veines du thorax, de l’abdomen et du bassin. Les parois distendues des veines du réseau intrarachidien contenant des terminaisons nerveuses sont donc stimulées et provoquent une douleur diffuse. L’augmentation de la pression dans les veines épidurales diminue le retour veineux. La distension est également transmise à la dure-mère et aux gaines radiculaires.

Ainsi, si l’effort de défécation augmente la douleur sciatique, il s’agit vraisemblablement d’une affection intrarachidienne (hernie discale). L’éternuement qui augmente les douleurs lombaires a une valeur sémiologique moindre car la manoeuvre entraîne nécessairement un déplacement brusque du rachis, lequel peut aussi être à l’origine de la douleur lombaire.

57
Q

Qu’est-ce qu’une vertèbre de transition?

A

Vertèbre dont la structure a les caractéristiques morphologiques de deux régions vertébrales adjacentes.