CE 4. Fonctions exécutives Flashcards
Definition FE
FE = instances qui gèrent, viennent superviser et orchestrer les autres fonctions cognitives. Ce sont des fonctions cérébrales nécessaires lors de tâches complexes :
- On parle d’opérations mentales de haut niveau : logique, résolution de problème, raisonnement…
- Contrôle et régulation de l’ensemble des activités cognitives.
Les FE permettent :
- Suivre les différentes étapes d’une tâche (qu’on retrouve à l’école : résolution de problème, sciences, géométrie…)
- S’adapter au changement, à la nouveauté et aux imprévus (flexibilité et MàJ)
- Contrôler les réponses trop hâtives (réfléchir avant d’agir : lever la main avant de re a quoi dire).
- Résister à la tentation, éviter les distractions (ne pas être divertis par le voisins)
- Rester concentré
- Persister
Quel modèle théorique des FE a t’on vu ?
Celui d’Adèle Diamond
Différents facteurs, à la fois distincts mais également corrélés. Les FE sont des modules séparés mais très corrélées car interviennent entre eux.
Modules interdépendants et Interactifs
Modèles intégratifs à composantes multiples
Quelles sont les 3 FE principales de la conception d’Adele Diamond ?
- MDT
- Flexibilité cognitive (shifting) : pensée créative et adaptation rapide à la nouveauté
- Contrôle inhibiteur
o Inhibition de la réponse (comportementale)
o Contrôle de l’interférence
Qu’est ce que l’inhibition ?
capacité à contrôler son attention mais également son comportement, ses pensées, ses émotions, l’objectif étant de surmonter les tentations internes et externes.
Quelle distinction Adèle Diamond fait dans l’inhibition
Comportementale : Inhibition de la réponse (comportementale) : maîtrise de soi, résister aux tentations
Cognitive : Contrôle de l’interférence : attention sélective et inhibition cognitive
Que permet l’inhibition à l’enfant ?
Permet à l’enfant d’ajuster son comportement, de s’adapter à différentes situations (même si pas de flèche dans le modèle, l’inhibition vient soulager la MDT). C’est l’inverse de l’impulsivité. Elle permet de se focaliser sur son travail, d’ignorer les distractions, de soulager la MdT (suppression des stimuli superflus, qui n’auront donc pas à être traités par la MDT).
Définition MdT
relation d’interdépendance avec l’inhibition : Maintenir les informations en mémoire permet d’identifier quels éléments inhiber, c’est-à-dire qu’inhiber les distracteurs permet de se focaliser sur les éléments en MDT si l’un des deux est défaillant, le second l’est aussi probablement (forte intrication).
Définition Flexibilité cognitive
Capacité de changer rapidement de tâches (alterner entre différentes tâches ou différentes consignes ou de stratégie et d’analyser l’environnement selon différentes perspectives.
Dans la représentation, elle a mis une accolade de MDT et Inhibition vers flexibilité : cette flexibilité se construit à partir de la MDT et de l’INH, et en est tributaire/dépendante. Cette flexibilité émerge plus tardivement car l’enfant doit pouvoir inhiber certains stimuli pour orienter son att vers d’autres éléments stockés en MDT (e.g. problème de math : inhiber une procédure fausse pour en initier une nouvelle).
Quelles sont les 3 FE de haut niveau ?
- Raisonnement
- Résolution de problème
- Planification
Que représentent les FE de haut niveau ?
Elles représentent la capacité à formuler des hypothèses, à organiser ses pensées.
Permettent à l’enfant d’établir des plans d’actions, des stratégies, d’organiser les étapes pour atteindre un but.
Au niveau scolaire : anticipation et organisation du travail ou des jeux, rangement du matériel (cartable)
Quand émergent les FE?
Maturité tardive des FE : courbes de développement très prolongées dans le temps mais en même temps émergence précoce des FE, dès les 1ers mois de vie. Jusqu’à l’âge adulte.
Evolution de la permanence de l’objet et erreur A non B
Avant 9 mois : On cache l’objet lentement et très ostensiblement sans dissimulation un objet aux yeux de l’enfant –> Pas de tentative de recherche.
9 mois : permanence relative : se montre actif dans sa recherche et peut le retrouver s’il n’y a pas eu d’autres déplacements que celui qu’il a vu –> L’objet existe en lui-même même s’il ne le voit pas ou s’il ne le touche pas. L’objet reste ici en A
Après que l’enfant ait retrouvé l’objet caché en A, on déplace l’objet en B, de manière très visible, il retourne chercher l’objet où il l’avait trouvé (en A) et non où il l’a vu récemment disparaître (en B) : c’est l’erreur A-non B –> Pas d’inhibition de sa première résolution / réponse dominante : pas de MàJ.
Que traduit l’erreur A non B ?
un défaut d’inhibition = absence de correction d’erreur s(persévérance) et non l’absence de la permanence de l’objet, connaissance qui serait déjà acquise mais qui est gênée par l’absence d’inhibition jusqu’à 1 an : pas de correction car pas d’inhibition. A partir de 12 mois, l’enfant cherche l’objet en B (inhibition)
Quelles zones cérébrales sont activées pendant les taches de la conservation du nombre ou intuition perceptive “longueur = nombre”?
cortex pariétal dédié au nombre
cortex préfrontal dédié à l’inhibition des automatismes